booof!!!!!!

L’amour est comme un arbre…

Il a besoin de racines fortes pour croître et prospérer.

Pas une simple passion qui s’essouffle très vite,

Mais un désir profond de vouloir partager

Et les joies, et les peines car l’Amour se mérite.

L’amour est comme un arbre…

Il faut un tronc solide pour traverser le temps,

Résister aux orages, aux tempêtes de la vie,

Sans devoir se briser aux moindres soucis présents

Où dès que viennent les rides quand jeunesse s’enfuit…

L’amour est comme un arbre…

Quand il est bien nourrit, il donne de beaux fruits.

 » Quand les poules auront des dents »


Quand les poules auront des dents…..

Il existe, outre  »’La semaine des quatre jeudis  », d’autres expressions pour désigner ce qui n’arrivera jamais, comme  »Quand les poules auront des dents  ». Dans  »Le Petit Coq noir  », Marcel Aymé détourne malicieusement le sens de cette formule avec l’aide d’un renard qui veut convaincre un jeune coq de venir vivre en forêt, avec toutes les volailles du voisinage parce que, bientôt, elles pourront s’y défendre :  » Mon pauvre ami, tu te plains de n’avoir ni dents ni ailes, mais comment veux-tu qu’il en soit autrement ? Les maîtres vous tuent avant qu’elles aient poussé ! Ah ! ils savent bien ce qu’ils font, les gredins… mais sois tranquille, les dents viendront bientôt, et si drues que vous n’aurez à craindre, ni de la belette ni de la fouine. ….. Il y aura quelques précautions à observer dans les premiers temps, mais vous n’aurez plus rien à craindre quand les poules auront des dents.  »

Il se trouvera sans doute quelque esprit fort pour se moquer de la naïveté du petit coq éponyme. Agir ainsi serait oublier que le malheureux gallinacé était un précurseur, puisque, un demi-siècle après qu’on eut écrit son histoire, les paléontologues commencèrent à dire que ces poules descendaient des dinosaures, ou, mieux, étaient des dinosaures, et que celui auquel elles ressemblaient le plus n’était pas quelque paisible herbivore, mais le plus terriblement endenté des carnivores, le formidable tyrannosaure.

L’expression  »Aux calendes grecques  » exprime également cette idée. Nous savons grâce à Suétone qu’Auguste utilisait déjà ce tour et qu’il étonnait :  » Dans sa conversation journalière il employait maintes fois certaines locutions curieuses ; maintes fois, par exemple, lorsqu’il veut faire entendre que tels débiteurs ne s’acquitteront jamais, il écrit qu’ils s’acquitteront aux calendes grecques (ad calendas graecas)  ». On rappellera en effet que les calendes appartenaient au calendrier romain, qui leur doit son nom, et non au calendrier grec. C’est Rabelais qui, dans  »Gargantua  », a introduit cette expression en français, pour se plaindre de certaines lenteurs de la justice,  » Les magistrats sur ce point firent vœu de ne plus se décrotter, maître Jeannot et ses partisans firent vœu de ne plus se moucher jusqu’à ce que fût rendu l’arrêt définitif. Ces vœux leur valurent d’être demeurés jusqu’à présent crottés et morveux, car la cour n’a pas encore débrouillé toutes les pièces du procès. L’arrêt sera prononcé aux prochaines calendes grecques, c’est-à-dire jamais.  »

La littérature antique aimait beaucoup mettre en scène des phénomènes censés ne jamais pouvoir se produire. Elle en fit même un procédé littéraire, les  » adunata ‘‘, proprement,  » les choses impossibles  ». C’était une figure fort courante dans la poésie amoureuse où l’on voyait, par exemple, l’amant promettre à sa belle que l’on verrait voler les poissons avant qu’il ne cessât de l’aimer. On l’employait aussi pour louer le talent surnaturel d’un artiste. On lit ainsi dans  »Les Bucoliques  », de Virgile , quand le narrateur évoque les chants et les combats des bergers Damon et Alphésibée :  » La génisse charmée oublia pour les entendre l’herbe des prairies ; les lynx s’arrêtèrent, saisis de leurs accords ; les fleuves suspendirent leurs cours et se reposèrent  » ou encore :  » On va voir les griffons s’unir aux cavales, et désormais les daims timides iront avec les chiens se désaltérer à la même source.  » On retrouve ce même procédé pour évoquer un grand malheur laissant supposer que l’ordre du monde était bouleversé. On lit ainsi dans  »Médée  »,  :  » Les fleuves sacrés remontent à leur source  » ou dans Thyrsis, de Théocrite :  » Maintenant, buissons et ronces, portez des violettes ; narcisses, fleurissez sur les genévriers … ; que le pin donne des poires ; que le cerf harcèle les chiens.  »

Le recours à ces adunata pour dire  » jamais  » est commun à nombre de langues : Le russe dit  » quand l’écrevisse sifflera sur la montagne ‘, l’allemand  » wenn Ostern und Pfingsten auf einen Tag fallen  » ( » quand Pâques et la Pentecôte tomberont le même jour  »). Nos amis anglais, pour évoquer ce type de situation, disent  » when pigs fly  » ( » quand les cochons voleront  »). Nous avons commencé avec Marcel Aymé, c’est avec lui qu’il faut conclure, puisque, grâce à lui, ce prodige est arrivé. Dans  »La Buse et le Cochon  », il nous conte l’histoire d’un porc sur le corps duquel, pour qu’il échappe au couteau de ses maîtres, un bœuf fort savant et quelque peu sorcier, adapte des ailes arrachées peu avant à une buse :  » Le cochon fit trois pas à leur rencontre, et déployant ses belles ailes neuves, s’éleva gracieusement dans les airs….. Les yeux ronds et la bouche ouverte, ils regardaient leur cochon qui volait en rond au-dessus de la cour, tantôt les ailes battantes, s’élevant plus haut que les cheminées de la maison, tantôt planant et descendant jusqu’à effleurer les cheveux blonds des deux petites…  »

Exemple de comportement d’Albert Einstein …..


……qui surprend encore aujourd’hui …

Cette photo montre Albert Einstein enseignant la relativité dans une classe de luniversité de Lincoln  en Pennsylvanie, en 1946.

Einstein donnant un cours …..

La photo a fait sensation parce qu’elle montre Einstein donnant un cours à un public entièrement composé d’Afro-Américains. À l’époque, le racisme était encore très présent.

Alors que certains professeurs s’opposaient à son approche, il ne voyait que du potentiel chez ces jeunes gens.

« La séparation raciale n’est pas une maladie des Noirs, mais une maladie des Blancs. Et je ne veux pas me taire à ce sujet« , a déclaré le lauréat du prix Nobel.

 »Il est bon de se rappeler que pour la science, les races humaines n’existent pas. » (Einstein )

 » franchir le Rubicon » ?


D’où vient l’expression  » franchir le Rubicon  », souvent utilisée lorsqu’une personne prend une décision importante qui peut avoir de lourdes conséquences sur la suite des évènements ?Elle signifie qu’on prend une décision en assumant toutes les conséquences.

Origine de l’expression :

  Vers l’an 49 avant Jésus-Christ, César, après avoir vaincu les Gaulois, revient avec ses troupes sur les terres qui sont aujourd’hui l’Italie. À cette époque il y avait deux consuls qui gouvernaient Rome : César ……

J.César

…..et Pompée

Pompée

. En l’absence de César, Pompée dirigeait les affaires à Rome et avait ordonné que tout général, (visant notamment César ), devait impérativement déposer les armes et disperser ses armées avant de rentrer dans Rome, précisément au niveau du fleuve Rubicon.

Cours du Rubicon en Italie

  Quand César arriva à la frontière entre la Gaule et l’Empire romain, marquée géographiquement par le Rubicon, il décida cependant de franchir le fleuve avec ses soldats, assumant en âme et conscience ce choix en employant sa fameuse formule  » alea jacta est  » ( » le sort en est jeté  ») que tout le monde connait  ! Par cette décision qui allait à l’encontre des ordres du consul Pompée et du Sénat, César a fait ce qu’on pourrait appeler aujourd’hui  » un coup de poker.‘ L’ambitieux consul romain a alors eu conscience que son action était décisive et irréversible, pouvant conduire le pays dans une nouvelle guerre civile. Pompée dut finalement fuir de Rome avant de perdre la bataille de Pharsale contre César. 

C’était il y a environ 225 ans….


Le 24 novembre 1798

Ramel crée l’impôt sur les portes et fenêtres

La Révolution française est née d’une crise fiscale sans précédent. Après dix ans d’improvisation (nationalisation des biens de l’Église, banqueroute, rançonnement des pays occupés…), le gouvernement du Directoire  se résout à réhabiliter l’impôt et met en place des solutions pérennes.(= qui doivent durer longtemps )

Dominique Ramel (Montolieu, Aude, 3 novembre 1760 - Bruxelles, 31 mars 1829)Dominique Ramel, dit Ramel de Nogaret, député de l’Aude et ministre des Finances du Directoire , remet à plat le système fiscal hérité de la Révolution.

Après la  » la banqueroute des deux tiers », il instaure le 24 novembre 1798 un nouvel impôt sur les portes et fenêtres, qui a l’avantage de pouvoir être établi depuis la rue par les agents du fisc sans contestation possible. Il fait référence à un précédent britannique du XVIIe siècle et mieux encore à  » l’ostiarum  », un impôt créé par Jules César  !

Croyant à une mesure temporaire, le gouvernement français réhabilite à cette occasion le nom ancien d’impôt au lieu du nom plus convenable de  » contribution  » introduit par l’Assemblée Constituante dix ans plus tôt. Dans les faits, le nouvel impôt ne sera aboli que par le  » Cartel des gauches » ,en 1926.

C’est que cet impôt a l’immense avantage d’être très facile à établir : il suffit aux agents du fisc de compter de la rue le nombre d’ouvertures de chaque maison ou château. !!!!!

Très impopulaire outre-Manche et dans les pays européens où les armées révolutionnaires vont l’introduire, il a pour effet de réduire le nombre d’ouvertures dans les habitations, au détriment de la santé publique.

En Angleterre, le terme de  » fenêtre  » n’ayant pas été défini avec précision par le fisc, une simple aération de garde-manger oblige les propriétaires à mettre la main au porte-monnaie. Suite à une forte hausse de l’impôt en 1820, les immeubles collectifs, à Londres, deviennent pratiquement aveugles, avec pour conséquence le développement du rachitisme, aussitôt qualifié de  » mal anglais  ».

En France, autre conséquence dommageable : les fenêtres à meneaux …..

fenêtre à meneaux

……héritées de la Renaissance sont détruites en masse car, pour les agents du fisc, elles équivalent à quatre fenêtres !

On peut mesurer le rejet de ce système dans l’opinion publique à ce passage des Misérables (1862) de Victor Hugo :  » Il y a en France treize cent vingt mille maisons de paysans qui n’ont que trois ouvertures, dix-huit cent dix-sept mille qui ont deux ouvertures, la porte et une fenêtre, et enfin trois cent quarante mille cabanes qui n’ont qu’une ouverture, la porte. Et cela, à cause d’une chose qu’on appelle l’impôt des portes et fenêtres. Mettez moi de pauvres familles, des vieilles femmes, des petits enfants, dans ces logis-là, et voyez les fièvres et les maladies ! Hélas ! Dieu donne l’air aux hommes, la loi le leur vend !  »

Extrait du  »décret »:

 »Article 3 : Les portes et fenêtres, dans les communes au-dessous de cinq mille âmes, payeront 0,25F; de cinq à dix mille, 0,25F ; de dix à vingt-cinq mille, 0,30F; de vingt-cinq à cinquante mille, 0,40F; de cinquante à cent mille, 0,50F; de cent mille et au-dessus, 0,60F. Les portes-cochères et celles de magasins, de marchands en gros, commissionnaires et courtiers, payeront double contribution.  »

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Bien heureusement, ce même impôt disparut en France en 1926, soit 12 ans après la création de l’impôt sur le revenu.

L’impôt sur les portes et les fenêtres n’a pas été le seul impôt loufoque : il y eut un impôt sur les perruques et les chapeaux, sur le savon et même sur les abeilles ! L’État est si créatif…

expression….


 »se tenir  à carreau  »  

= être sur ses gardes ; ne pas se manifester ; s’efforcer de passer inaperçu ; rester discret ; ne pas faire de vague

Origine et définition :

Comme chacun sait ,l’arbalète est ( était ) une arme , plus trop utilisée de nos jours.

arbalète


Mais autrefois il fallait impérativement disposer de  »carreaux » pour pouvoir en utiliser une, le  »carreau » étant le nom de la flèche spécifique de cet engin de mort.
Et, donc, un garde quelconque perché dans son échauguette

échauguette

…..devait ‘  »se tenir à carreau » lorsqu’il surveillait les alentours, prêt à enfiler le carreau sur son arme pour dissuader les curieux ou adversaires de s’approcher trop près du lieu gardé.
Une autre interprétation liée à ce  »carreau  »-là pourrait aussi être que tout assaillant avait intérêt à  »se tenir à carreau  » en restant hors de portée de tir des arbalétriers bien cachés derrière leurs meurtrières.
On pourrait arrêter cette explication là si les lexicographes étaient d’accord sur l’origine de l’ expression. Mais ce n’est hélas pas le cas.

Et, d’ailleurs, on peut avoir des doutes sur l’explication précédente, pourtant fréquente, puisque l’expression, sous sa forme actuelle, date du début du XXe siècle et n’existe sous la forme « se garder à carreau » que depuis la deuxième moitié du siècle précédent, bien après que l’usage de l’arbalète en tant qu’arme usuelle ait été abandonné.
Il existe donc deux autres explications.
La première viendrait d’un jeu de cartes d’où est tiré le dicton « qui se garde à carreau n’est jamais capot ». Autrement dit, celui-ci qui « se garde à carreau », qui surveille bien son jeu, qui est sur ses gardes, ne perd jamais. Bien sûr, on peut aussi se garder aux trois autres couleurs, mais c’est la consonance qui a fait naître ce proverbe duquel aurait été extrait l’ancienne forme de l’expression dans laquelle le verbe est maintenant remplacé par « se tenir ».
La seconde viendrait de l’argot où, selon Jacques Arnal

Jacques Arnal ??

dans son « Argot de police », le  »carreau » désigne le domicile, tout comme la  »carrée » ou la  »carre » est la chambre.
Sachant qu’il existe « se tenir à carre » pour dire « rester caché dans sa chambre », donc ne pas se manifester, chercher à passer inaperçu, on peut supposer que cette dernière expression, par convergence avec le dicton, aurait servi de base la locution  » se tenir à carreau  ».
Ce lien avec l’argot est encore renforcé par Gaston Esnault

Gaston Esnault ???

qui signale qu’un des sens de « se carrer », datant du milieu du XIXe siècle, était « se mettre à l’abri, en sûreté ».

Sans grand intérêt , surtout pour tester mes conexions .

Etre en odeur de sainteté ?


……en état de perfection spirituelle ; bien vu ; qui inspire confiance

Origine et définition

Le saint a-t-il une odeur particulière ? Le saint doux oui () et le Saint-Nectaire aussi () lol.

Mais est-ce le cas du saint commun, celui qui est coiffé de l’auréole, parce qu’il le vaut bien ?
N’ayant senti de près et à dessein que  »des seins ou des dessins », mais jamais des saints, on saurait l’affirmer.
Pourtant, il a été dit, autrefois, que le corps d’un saint émettait après sa mort une odeur particulière, suave qui permettait de le distinguer aisément des autres personnes décédées.
C’est de là qu’au XVIIe siècle est apparue notre expression avec son premier sens indiqué, pour désigner une personne ayant eu de son vivant un comportement si admirable que sa
canonisation était envisageable.
Mais avant cela, au XVIe siècle, il existait déjà « être en bonne / mauvaise odeur » pour désigner quelqu’un qui faisait bonne ou mauvaise impression, tant il vrai que les odeurs qui émanent d’une personne qu’on rencontre peuvent parfois inciter à la cataloguer très rapidement.
Furetière indique d’ailleurs « odeur se dit figurément aux choses morales et signifie bonne ou mauvaise réputation ».
Ce sens n’a pas disparu et il est resté aujourd’hui dans notre expression, la bonne odeur devenant l’odeur de sainteté et désignant, parce qu’il a fait bonne impression, quelqu’un qui est apprécié, bien vu.
Dans ce second sens, le moderne, la locution s’emploie plutôt à la forme négative « ne pas être en odeur de sainteté » pour désigner une personne mal vue par une autre.

Exemples:

‘ Enfin, il entreprit le pèlerinage qu’on lui avait conseillé à Whiteherne : là, il se confessa pour la première fois depuis son infortune, et reçut l’absolution d’un vieux moine qui mourut ensuite en odeur de sainteté.  »
Walter Scott – Redgauntlet – 1824
 »Vous croyez, Comtesse, que cette lettre va lever tous les obstacles ; pas du tout : elle n’a fait que les compliquer, les républicains n’ayant pas ce ministre en odeur de sainteté.  »