Pour finir …( suite du billet précédent lol )
Mois: juin 2019
Il n’y a que les imbéciles qui ne change pas d’avis ……
Que quelqu’un ait le courage , la patience de tout lire m’étonnerais , mais ce n’est pas grave : J’avais envie d’en savoir plus sur cet homme …..
Dans la » mémoire collective » , Ghandi reste le symbole de la non – violence , son image est associée depuis toujours à celle d’un sage » chétif » en » dhoti » blanc avec des lunettes rondes ……
( Un » dhoti » = Vêtement porté par les hindous traditionalistes, constitué par une longue bande d’étoffe drapée autour des hanches et dont un pan, passant entre les jambes, est ramené en arrière et rentré dans la ceinture.)
Pourtant , Ghandi fut d’abord un avocat bourgeois en » costume trois pièces » et il s’est construit ce personnage au fil du temps …..
Il faut savoir qu’avant de devenir le » chantre » , symbole de la non -violence , il a eu ,( d’après ce que j’ai lu ) des positions diamétralement opposées , comme , par exemple , lorsqu’en 1905 , face à la rebellion zouloue , il réclamait que les indiens du Natal suivent » un entrainement complet à un véritable service militaire » et soient armés……..
Alors ? On oublie et garde le pacifiste ?
Moi je penche pour » le pacifiste » ……..
Même en cherchant sur le Net , je ne trouve rien sur » le » Ghandi d’avant :
Mohandas Karamchand Gandhi est né en 1869 dans une famille aisée de l’Inde. Il se lance dans des études de droit à Londres en 1888, car il est très attiré par l’étranger. Une fois son diplôme obtenu, il exerce le métier de conseiller juridique en Afrique du Sud et découvre les conditions de vie déplorables des noirs et des Indiens dans ce pays. Visés par un racisme incessant, il entame alors son premier « combat » de non-violence (appelé la satyagraha). Il obtient de bons résultats quelques années plus tard, en 1914.
Il décide alors de retourner en Inde, constatant qu’il connait assez peu son pays d’origine. L’Inde est, à l’époque, un territoire appartenant aux Britanniques. Le désir d’indépendance se fait de plus en plus grand, mais la Première Guerre mondiale survient dans le même temps. Gandhi conseille alors aux Indiens de se battre aux côtés de la Grande-Bretagne pour prouver leur capacité à défendre leur patrie. À partir de 1918, Gandhi lance de nombreux boycotts et manifestations non-violentes contre l’augmentation des taxes : c’est la naissance du Mahatma, du Bapu (père).
La Swaraj ?
En décembre 1921, Gandhi devient le dirigeant exécutif du Parti du Congrès. Il introduit la notion et le but de la Swaraj, l’indépendance totale, dans une nouvelle constitution. Dans le même temps, les boycotts intensifiés se développent, et les Indiens rejettent tout ce qui est britannique (vêtements, marchandises, titres et honneurs…). Mais après des affrontements mortels dans la ville de Chauri Chaura en 1922, Gandhi décide de stopper cette désobéissance civile meurtrière. Il est arrêté en mars et condamné à six ans de prison. Il est libéré deux ans plus tard car il doit être opéré de l’appendicite. Durant son absence, les relations entre les musulmans et hindous se sont détériorées, ce qui l’inquiète énormément.
La marche du sel
Les nombreuses demandes et négociations pour l’indépendance entamées avec les Britanniques n’aboutissent à rien, et aucune réponse n’est donnée. Le 31 décembre 1929, le drapeau indien est accroché à Lahore et le 26 janvier 1930 est déclaré comme jour de l’indépendance indienne. Pourtant, personne n’a encore rien confirmé. En mars de la même année, Gandhi lance sa marche du sel contre la taxe salière. Des milliers d’Indiens marchent sur une route longue de 400km pour protester et aller chercher leur propre sel jusqu’à la mer. Les Britanniques emprisonnent 60 000 personnes à la suite de cette manifestation. En 1935, l’indépendance partielle de l’Inde est accordée. Gandhi continue son combat pour l’indépendance totale au sein du Parti du Congrès avec le futur Premier ministre, Nehru.

Lorsque la Seconde Guerre mondiale débute en 1939, Gandhi estime que l’Inde ne peut participer aux combats étant donné qu’on refuse la liberté démocratique à son pays. Il redouble les demandes d’indépendance et rédige un texte destiné aux Britannique connu sous le nom de Quit India. Ce texte devient finalement un mouvement entier, des milliers d’Indiens sont arrêtés et des violences surgissent partout dans le pays.
Gandhi est clair : aucune participation ou aide à la guerre ne sera accordée si l’Inde n’est pas indépendante. Le 9 août 1942, Gandhi et les dirigeants du Congrès sont arrêtés par les forces britanniques. Durant sa détention, sa femme Kasturba meurt d’une crise cardiaque alors qu’elle est elle aussi emprisonnée. C’est un coup très dur pour Gandhi, marié à Kasturba depuis presque 60 ans. En mai 1944, Gandhi est relâché car très affaibli. Lorsque la guerre prend fin, les Britanniques indiquent que l’Inde sera bel et bien déclarée indépendante. C’est la fin de la lutte Quit India.
Indépendance mais partition
Mais cette indépendance ne se déroule pas comme prévu : le pays est séparé en deux, musulmans d’un côté et hindous de l’autre, après plusieurs violences entre ces deux communautés. Gandhi est contre une partition de l’Inde, mais le Congrès approuve la décision pour éviter une guerre civile : l’indépendance est proclamée le 15 août 1947. Le pays est séparé : d’un côté, l’Union indienne, de l’autre, le Pakistan. La guerre indopakistanaise ne tarde pas à débuter quelques mois plus tard. Gandhi n’a plus qu’un but : rallier les deux communautés et faire cesser les combats. Grâce à son dernier jeûne, en janvier 1948, il parvient à apaiser durant quelques mois la situation. Mais le 30 janvier 1948, Gandhi est assassiné. Nathuram Godse, un hindou tenant Gandhi pour responsable de la partition de l’Inde, touche mortellement le Mahatma de plusieurs balles. Godse sera jugé et condamné à mort en novembre 1949. Les cendres de Gandhi furent dispersées dans plusieurs grands fleuves comme la Tamise ou le Nil, dans la tristesse générale de l’Inde mais aussi du monde entier.
Gandhi : dates clés
2 octobre 1869 : Naissance de Gandhi
D’abord avocat, il exerce à Bombay puis en Afrique du Sud (1893) avant de prendre fait et cause, à son retour, pour le boycott des produits britanniques. Maintes fois emprisonné, prônant la désobéissance civile et la fameuse doctrine Ahimsa (« non violence active »), il prit part aux pourparlers en faveur de l’indépendance (1947). Il est assassiné par un brahmane fanatique à New Delhi le 30 janvier 1948.
8 septembre 1920 : Le parti du Congrès reconnait le programme de lutte non violente de Gandhi
Le Satyagraha ou principe de non-violence par la désobéissance civile fut instauré par Mohandas Gandhi, organisateur de la lutte de la communauté indienne pour ses droits civiques et pionnier dans le mouvement pour l’indépendance de l’Inde. Le 8 septembre 1920, son programme de lutte non-violente est même reconnu par le Parti du Congrès ou Congrès National Indien dont il devint le dirigeant exécutif en 1921. En Inde, Gandhi est aujourd’hui considéré comme le Père de la Nation et son anniversaire y est une fête nationale.
12 mars 1930 : Ghandi déclenche la marche du sel
Le Mahatma Gandhi entame une campagne de désobéissance civile contre le pouvoir britannique d’Inde qui impose une taxe sur le sel. Accompagné d’une poignée de disciples, il commence une longue marche appelée « marche du sel ». Au cours de ses 350 km de route des villageois, des journalistes et des intellectuels se rallieront à sa cause. 24 jours après son départ Gandhi atteindra la mer où symboliquement il violera le monopole de l’Etat colonial en ramassant une poignée de sel. Le « père de la nation » indienne sera arrêté sur l’ordre du vice-roi le 5 mai.
8 août 1942 : Gandhi et Nehru arrêtés
Les Britanniques font arrêter Mohandas Gandhi, Jawaharlal Nehru et d’autres chefs nationalistes indiens. Ces arrestations font suites au Congrès national indien qui a approuvé le mouvement de la désobéissance civile appelé « Quit India ». Elles entraîneront des émeutes qui feront huit morts. Gandhi et Nehru seront emprisonnés à plusieurs reprises jusqu’en 1945. L’Inde obtiendra son indépendance en 1947.
30 janvier 1948 : Assassinat de Gandhi
Le « père de la nation indienne » est assassiné de trois balles par l’extrémiste indoue Nathuram Godse lors d’une prière publique. Godse reproche à Gandhi d’être trop favorable à la cause des indiens musulmans. Durant 78 ans, Mohandas Karamchand Gandhi, dit le Mahatma Gandhi (Mahatma signifiant «Grande Âme»), aura professé la non-violence radicale, « l’ahimsa » et la résistance passive contre l’occupant britannique. Gandhi avait choisi de faire entendre sa voix par le jeûne politique jusqu’à obtenir satisfaction de ses revendications. Deux millions d’Indiens assisteront à ses funérailles.
Quand on est c…n
Comme écrit hier , je partais chez Manu aujourd’nui : Tout était prêt ….Médocs ,, un ou deux livres etc……Même stock de cigarettes et du pain de mie …..Comptant passer la semaine hors de chez moi , je n’ai pas fait de courses » alimentaires » …..
Vers 18 h ,ne voyant rien /personne venir , j’appelle et là ……. » Nous partons la semaine prochaine » !!!
Résultat : Mes lecteurs vont encore devoir me supporter une semaine , demain , tout étant fermé : Pas moyen d’acheter de quoi manger !
C’est la joie !
A tout à l’heure certainement….
Pause…..
Pour…..X jours………..
Vrai !J’aime cette phrase….
» Dans le monde actuel , on investit 5 fois plus en médicaments pour la virilité masculine et en silicone pour les femmes que pour la guérison d’Alzheimer .D’ici quelques années , nous aurons des vieilles aux gros seins et des vieux aux pénis bien raides , mais aucun d’entre eux ne se souviendra à quoi çà sert » !!!!
C’était il y a environ 114 ans ….
( Plus » sérieux » que le billet précédent ) :
Le mardi 27 juin 1905, une mutinerie éclate à bord du Potemkine, le principal cuirassé de la flotte de guerre russe.
Sur le moment, l’événement passe inaperçu dans une Russie bouleversée par une première Révolution et une guerre désastreuse contre le Japon.
Mais il va acquérir beaucoup plus tard une notoriété mondiale et accéder au rang de mythe historique, par la vertu d’un film que lui a consacré le réalisateur Eisenstein vingt ans plus tard.
En 1965, Jean Ferrat lui a consacré aussi l’une de ses plus belles chansons :
Marine en crise :
Depuis sa défaite de Tsushima, un mois plus tôt, face à la flotte japonaise, la marine du tsar Nicolas II est agitée par des mouvements divers et les officiers ont le plus grand mal à se faire respecter de leurs hommes. Sur terre, dans tout le pays, se multiplient grèves et rébellions depuis la révolte sanglante du » Dimanche rouge » du 22 janvier 1905 à Saint-Pétersbourg.
Sur le cuirassé Potemkine, qui porte le nom d’un favori de Catherine II, le commandant, le capitaine de vaisseau Golikov, a su jusque-là préserver la discipline par une relative humanité.
Mis en service deux ans plus tôt, le navire mesure 113 mètres de long, déplace 12 600 tonnes et transporte environ 700 hommes. Ses marins sont pour la plupart des paysans sans éducation, recrutés de force quelques mois plus tôt pour combler les effectifs creusés par la guerre. Ils n’ont pas encore l’expérience du feu.
Viande avariée ;!
Tandis qu’il effectue des exercices sur la mer Noire, au large d’Odessa, le cuirassé est ravitaillé comme de coutume en provisions. Au petit matin, les marins s’approchent des carcasses qui pendent sur le pont en attendant leur mise en cale et découvrent une viande en putréfaction, puante et truffée d’asticots. Ils se rassemblent autour des carcasses. C’est l’indignation. Le médecin du bord, le docteur Smirnov, examine la viande. Avec mépris pour les brutes qui l’entourent, il prétend sentencieusement que la viande est « comestible » sous réserve d’être simplement lavée avec du vinaigre.
Les marins murmurent et se retirent. Arrive l’heure du déjeuner. Dans le réfectoire, les cuisiniers amènent les marmites de bortsch, avec la viande bouillie. Cette fois, c’est l’explosion. Les marins refusent de manger et conspuent les cuisiniers. Alerté par le vacarme, le second du navire, un aristocrate polonais brutal et cassant, le capitaine de frégate Hippolyte Giliarovsky, alerte le commandant. Devant celui-ci, le docteur réitère son verdict sur l’état de la viande.
Alors, le commandant a la mauvaise idée de faire battre les tambours et de rassembler l’équipage sur le pont. Il harangue les hommes et demande à ceux qui acceptent de manger la viande d’avancer de deux pas. Maladresse ! Par habitude et résignation, seuls quelques vétérans obéissent. Les autres se tiennent cois.
Bafoué, le commandant se contente d’annoncer que les marins n’auront rien d’autre à manger. Là-dessus, il se retire et son second poursuit la harangue.
Dans l’équipage figurent quelques militants révolutionnaires du parti social-démocrate, dont leur chef Afatasy Matiouchenko. Ils ont reçu de leur parti la consigne de préparer les marins à une insurrection générale de la flotte de la mer Noire.
Matiouchenko se dit que voilà l’occasion de devancer l’insurrection générale. Il excite ses camarades à la révolte. Le ton monte.
Dérapage :
Selon une première version des faits, un matelot du nom de Vakoulinchouk se serait approché du second et aurait protesté contre les conditions de vie de l’équipage. Le capitaine Giliarovsky l’aurait rabroué. Celui-ci l’aurait menacé. Le capitaine aurait alors tiré son pistolet et blessé mortellement Vakoulinchouk.
Selon une autre version, un petit groupe de matelots réfractaires se seraient rués dans l’armurerie à l’instigation de Matiouchenko.
En remontant sur le pont, l’un d’eux, Vakoulinchouk, aurait menacé le capitaine Giliarovsky et celui-ci l’aurait blessé d’un coup de pistolet.
Quoi qu’il en soit, suite à ce coup de pistolet, l’équipage se mutine, quelque peu dépassé par les événements mais entraîné par Matiouchenko.
Alors que huit officiers rejoignent les mutins, le capitaine, le médecin et plusieurs autres officiers sont tués et jetés à la mer. Le commandant n’est pas épargné. Un officier, Alexeiev, prend le commandement du navire sous la haute surveillance de Matiouchenko.
Les mutins du Potemkine hissent le drapeau rouge de la révolution. Ils dirigent le cuirassé et son navire ravitailleur vers le port d’Odessa.
Alliance entre marins et ouvriers :
En entrant dans le port d’Odessa en cette fin d’après-midi, les marins du Potemkine ne savent pas encore que la loi martiale y a été décrétée le matin même par le général Kokhanov suite à des grèves ouvrières…
La veille,( le lundi 26 juin ) , une manifestation avait été sauvagement réprimée par la police et la cavalerie cosaque. Le face à face meurtrier entre manifestants et forces de l’ordre s’était poursuivi le lendemain, faisant plusieurs centaines de morts. Au moment où les grévistes et les révolutionnaires désespèrent de pouvoir résister, voilà qu’apparaît le Potemkine, arborant le drapeau rouge.
L’arrivée du navire ravit les meneurs de la grève qui montent à bord et font alliance avec leurs homologues du navire. Le lendemain, le cadavre du marin Vakoulinchouk est porté en grande pompe à terre et exposé sur le port, sous un dais de toile grossière. Il reçoit l’hommage ému d’une foule immense d’ouvriers et de révolutionnaires.
La foule, surexcitée, monte l’escalier monumental de 22 mètres de large et 240 marches qui relie le port à la ville moderne. Il a été construit un siècle plus tôt par un duc de Richelieu, lointain descendant du Cardinal, d’où son nom d’escalier Richelieu.
Le général Kokhanov fait donner deux détachements de Cosaques à cheval. Du sommet de l’escalier comme de sa base, les cavaliers massacrent » à qui mieux mieux » la foule désarmée, faisant des centaines de victimes, hommes, femmes, enfants. A la fin de la journée, sur le quai rouge de sang, l’on ne voit plus que les cadavres… et le dais dérisoire qui recouvre le corps du martyr Vakoulinchouk.
À bord du Potemkine, les marins ne s’attendaient pas pour la plupart à ce qu’une question de viande avariée dérape à ce point. Ils hésitent à agir. Les relations sont tendues avec les meneurs révolutionnaire. Alors, Matiouchenko, répondant à une proposition du général Kokhanov, rencontre celui-ci et obtient l’assurance que les funérailles de Vakoulinchouk pourront se dérouler dans le calme. Le général tient parole et, le lendemain, une foule immense accompagne le marin à sa dernière demeure, drapeaux rouges en tête. Le corps est porté par 12 marins du Potemkine.
Mais à peine les funérailles sont-elles terminées que les soldats chargent la foule et tuent indistinctement hommes et femmes. Trois des douze marins figurent parmi les victimes. Sur le Potemkine, c’est la consternation. Cette fois, les marins décident de bombarder le quartier-général établi dans le théâtre de la ville. Matiouchenko commande le tir. Mais il n’arrive qu’à toucher des maisons peuplées d’innocents. Il faut interrompre le bombardement.
Matiouchenko envoie un message au général commandant de la place d’Odessa. Le message reste sans réponse… Pour les mutins du Potemkine, il n’y a plus rien à faire à Odessa.
Fin de partie :
Le navire largue les amarres, suivi de son navire ravitailleur, et se hâte de quitter la rade d’autant que s’approche une flotte. Elle vient du port de guerre voisin de Sébastopol avec le projet de mettre à la raison les mutins. Les officiers de la flotte sont légitimement inquiets par le risque de contagion révolutionnaire. Leurs navires s’approchent du Potemkine et celui-ci, sans tirer, passe entre eux, comme à la parade, les marins criant à l’attention de leurs camarades : » Vive la Révolution ! » Les marins de la flotte répondent par des » Hourra ! »
Prudents, les officiers choisissent de se replier. Mais le cuirassé Georges-le-Victorieux trouve le moyen de rejoindre le Potemkine, les meneurs révolutionnaires présents à son bord ayant réussi à retourner les marins et neutraliser les officiers.
Matiouchenko, qui n’en revient pas, se voit à la tête de trois navires de guerre. Il revient vers Odessa avec l’idée d’entraîner la population dans la Révolution. Mais à bord du deuxième cuirassé, le vent tourne et les marins, hésitants, se laissent convaincre de revenir à Sébastopol. Matiouchenko ordonne de faire feu sur eux. Touché, le Georges-le-Victorieux s’échoue sur la grève plutôt que de rentrer dans le rang.
Sur le Potemkine, c’est bientôt le sauve-qui-peut. Le cuirassé regagne le large sous les yeux ébahis du général de la place d’Odessa. Ses soldats en profitent pour réprimer sauvagement la population qui a eu le front de les défier.
Après une longue errance dans la mer Noire et malgré les ordres de Matiouchenko, le Potemkine se dirige vers le port roumain de Constantza où les mutins obtiennent l’asile politique. Matiouchenko, dans un dernier geste de défi, envoie des proclamations surréalistes aux gouvernements de la planète et saborde le mythique navire avant de prendre pied sur le sol roumain.
Deux ans plus tard, le tsar Nicolas II promet une amnistie aux révolutionnaires de 1905. Les mutins, méfiants, préfèrent toutefois rester en Roumanie………..
À l’exception de cinq d’entre eux qui font le choix de rentrer en Russie. Parmi eux, Matiouchenko. Il est reconnu à la frontière, arrêté et pendu. Ses quatre compagnons sont envoyés en Sibérie.
Un film immortel :
La mutinerie du Potemkine s’inscrit dans la longue série de troubles sociaux, politiques et militaires qui ont empoisonné le régime tsariste en l’année 1905. Sa célébrité est seulement venue du film qu’en a tiré le réalisateur soviétique Serge Eisenstein en 1925, Le cuirassé Potemkine. Certains considèrent ce film comme le plus grand du XXe siècle.
À l’origine, le gouvernement soviétique avait passé commande au cinéaste d’un film sur la Révolution de 1905. S’étant rendu en premier lieu à Odessa pour des repérages, Eisenstein avait immédiatement perçu le contenu dramaturgique de la mutinerie et en avait fait le sujet exclusif de son film, sans trop s’embarrasser de la réalité historique.
C’était il ya ….
environ 45 ans : Le 26/06/1974 …… ( j’avais 19 ans lol !)
Sortait le film » Emmanuelle » …..
La diffusion de cette production érotique française , interdite aux moins de 16 ans , fut un évènement et créa un scandale . ( Aujourd’hui booof certainement pas de scandale )
C’est la ruée dans les » salles obscures » , ….Le film de Just Jaeckin avec Sylvia Kristel ( mannequin néerlandais ) connut un immense succès ( 45 millions d’entrées dans le monde et près de près de 9 millions de spectateurs en France ! )….Il restera à l’affiche en france pendant environ 10 ans !
Issue d’une famille bourgeoise, Sylvia Kristel est promise à un bel avenir. Avec des capacités intellectuelles supérieures à la moyenne, elle saute plusieurs classes et parle quatre langues : le néerlandais, le français, l’anglais et l’italien.!! Ses aptitudes lui assurent la promesse d’une stabilité professionnelle ; pourtant, dès l’âge de 17 ans, elle préfère s’orienter vers le mannequinat, et remporte le concours de Miss TV Europe en 1973. Elle se fait alors une place dans le milieu et est d’abord engagée pour divers spots publicitaires avant d’obtenir ses premiers rôles sur grand écran.
Elle se retrouve propulsée au rang de vedette internationale lorsqu’elle devient l’héroïne du plus gros succès français de 1974 : Emmanuelle de Just Jaeckin, un » film de charme » dans lequel la comédienne joue une épouse oisive qui trompe son ennui dans la luxure. La jeune actrice se fait alors remarquer par des poids lourds du cinéma, et gagne l’opportunité de s’éloigner du registre érotique pour travailler avec de grands noms.
Elle apparaît ainsi au générique de plusieurs films d’auteur, comme Un Linceul n’a pas de poches de Jean-Pierre Mocky en 1974, puis Une Femme fidèle ? lol , de Roger Vadim. Entre temps, elle est forcée d’honorer son contrat avec la franchise qui l’a fait connaître et tourne dans Emmanuelle : L’antivierge. En 1976, elle rencontre Francis Girod qui lui confie le premier rôle féminin de René la Canne aux côtés de Gérard Depardieu. Sylvia Kristel enchaîne ensuite avec Alice ou la dernière fugue de Claude Chabrol. Malheureusement, son image de comédienne sulfureuse lui colle à la peau, et sa collaboration avec de grands réalisateurs s’arrête brusquement.
Elle s’illustre ensuite dans des productions moins prestigieuses, et retourne vers un registre plus « coquin ». En 1981, elle retrouve celui qui l’avait dirigée dans Emmanuelle avec » L’ Amant de Lady Chatterley » et se spécialise davantage dans des rôles « hot » avec des films plus ou moins libertins, comme Mata Hari, Casanova ou encore Dracula’s Widow et Hot Blood. Elle réalise également de nombreuses apparitions dans les innombrables suites de la saga Emmanuelle, comme « guest-star ».
Depuis 1993, sa carrière est en perte de vitesse, conséquence néfaste en partie liée à son problème d’addiction à l’alcool et à la cocaïne. La comédienne elle-même a confessé avoir fait de mauvais choix de films par appât du gain dans les années 80, pour assouvir sa dépendance aux substances. De plus, Sylvia Kristel doit faire face à d’importants soucis de santé : fumeuse depuis son plus jeune âge, l’actrice lutte contre le cancer depuis le début des années 2000. Mais elle continue malgré tout d’exercer son métier et joue dans de nombreux films néerlandais, tout en prenant part à des petites productions européennes comme Two Sunny Days ou encore Le Ragazze dello Swing.
Sortez couverts ? !
Pas de panique : Il ne sagit pas de la pub pour les préservatifs lol
En fait, je ne comprends pas :Mon compte bancaire , le solde dépasse le découvert autorisé de enviraon 300 euros ! Et çà depuis plus d’une semaine …
Alors , presque chaque jour , avec une certaine angoisse , je passe chez ma buraliste ( entr’autre ) et au moment de payer , je sors ma C.B , en lui disant : » On essaie ? »….Je sors ma carte , tape mon code , attends anxieux et…..lis : » paiement accepté » ! Oufffffff!
Je n’y comprends absolument rien ! 300 euros , c’est tout de même beaucoup ? Je ne me plains pas de cette situation , mais ?????
Oups …..
Bonjour l’angoisse : J’avais oublié que Manu passe ce mercredi midi !!!! => Peu de temps de repos moi !
A plus
C’était il y a …..
Environ 74 ans :
Réunis à San Francisco, en Californie, les représentants de 51 pays fondent le 26 juin 1945 l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Promise dès 1941 par Roosevelt et Churchill, l’ONU remplace la Société des Nations (SDN).
Issue de la Première Guerre mondiale, celle-ci ( la SDN ) avait failli dans sa mission de paix en partie parce que les États-Unis avaient renoncé à y entrer.
L’ONU naît alors que l’Allemagne vient de capituler et que se poursuit la guerre contre le Japon. Son siège est fixé à New York, preuve que les États-Unis sont cette fois décidés à assumer leurs responsabilités mondiales.
Les trois piliers de son organisation sont :
– 1) l’Assemblée générale (192 membres aujourd’hui, avec le même droit de vote, qu’il s’agisse de l’immense Chine ou du micro-État de Nauru !),
– 2) le Secrétariat général, en charge de l’administration (10.000 fonctionnaires et un budget de 4 milliards de dollars),
– 3) le Conseil de sécurité.
Le Conseil de sécurité réunit dix membres tournants et des membres permanents. Aux quatre membres permanents de 1945 (États-Unis, URSS/Russie, Royaume-Uni, France) s’ajoute aujourd’hui la Chine.
Le Conseil peut sanctionner des États fautifs et même autoriser une action militaire comme ce fut le cas en 1991 suite à l’invasion du Koweit par l’Irak, mais sa capacité d’action est limitée par le droit de veto des cinq membres permanents.
À la différence de la SDN, l’ONU dispose d’une force militaire, les «Casques bleus».
» L’ONU n’a pas créé le paradis, mais elle a évité l’enfer » , a pu dire d’elle son deuxième secrétaire général, le Suédois Dag Hammarskjöld…