Depuis quand les riches…….


…….. dominent les pauvres ?

 »On » dit toujours ( presque) que :  » Les inégalités sociales ont toujours existé  »

En fait, d’après ce que j’ai lu ce serait faux ! Au paléolithique, la solidarité prévalait. Alors, comment en est-on arrivé à ce point ?…..

Les dix personnes les plus riches du monde (Bernard Arnault, Jeff Bezos, Bill Gates…) possèdent plus que l’ensemble des 85 pays les plus pauvres de la planète. En 2017, la France comptait près de 9 millions de  » pauvres » (selon l’Insee), soit un million de plus qu’en 2008. Les  » riches  » dominent un monde de plus en plus inégalitaire. Et pourtant, les recherches récentes prouvent que l’inégalité serait un choix. Notre choix. Mais alors, quand a-t-on choisi l’inégalité ? Et pourquoi ?

Pour le déterminer, anthropologues, archéologues et historiens scrutent les chantiers de fouilles et les sociétés de chasseurs-cueilleurs, à la recherche des indices sur ce moment de bascule où les possédants se sont mis à régner sur la masse des plus pauvres.

1) Au paléolithique, nos ancêtres plébiscitent la coopération

Retour aux origines : Il y a deux millions d’années, d’après le linguiste Derek Bickerton

Derek Bickerton ?

, nos lointains cousins, les premiers représentants du genre Homo, communiquent via un protolangage (=Langage primitif qui ne comportait pas de grammaire ) qui leur permet d’échanger des informations. Comme ils se sont mis à consommer des protéines animales, leur cerveau se développe. Au départ, ils se contentaient de charognes ou de petits animaux. Désormais ils chassent, en bande. Voyant l’efficacité de ce mode de chasse, les premières sociétés humaines (des groupes de quelques dizaines de personnes) vont s’organiser selon un principe de base : L’Égalité . C’est une rupture radicale avec la  » hiérarchie de dominance  » ,la loi du plus fort , qui régit le monde des primates . Désormais, qu’il rentre les bras chargés de nourriture ou bredouille, chacun aura droit à sa part lors du repas commun.

Et sur le terrain, cette théorie semble se vérifier.  » Durant le paléolithique, du fait de la rareté des blessures et de l’absence de représentations de scènes de combat dans l’art pariétal(= faites sur une paroi de roche) ,on peut  »raisonnablement » penser que la guerre n’existait pas  », estime la paléontologue Marylène Patou-Mathis

Marylène Patou-Mathis ?

dans son livre  »Préhistoire de la violence et de la guerre  ».

2) Vers – 200 000 :  »on est cool, mais pas baba ! »

Il faut noter que ces communautés égalitaires n’ont rien à voir avec ce  » communisme primitif  » inné, rêvé par les philosophes Engels (1820-1895) et Marx (1818- 1883).

Nos ancêtres ont choisi l’égalité parce que c’est le meilleur moyen de rester en vie ! Au début des années 2010, des chercheurs de l’université de Stanford ont déterminé, par des simulations démographiques, que l’inégalité de l’accès aux ressources augmente les risques d’extinction. D’ailleurs, au paléolithique, Homo sapiens lutte au quotidien contre les vieilles habitudes de domination chères à ses cousins primates. Comment le sait-on ? Les anthropologues étudient des sociétés de chasseurs-cueilleurs contemporaines qui vivent comme nos ancêtres : les sociétés dites L P A, ( Late-Pleistocene Appropriate = (conformes au pléistocène supérieur).

Chez les Indiens d’Amazonie ( étudiés par Pierre Clastres ….

Pierre Clastres ?

…..dans les années 1970 ), pour éviter qu’un individu joue les chefs, la communauté dégaine des armes dissuasives : elle oblige les plus nantis à redistribuer les biens accumulés, les plus valeureux à remettre en jeu leurs titres de grands guerriers… Dans d’autres sociétés LPA, comme les Mbuti, peuple pygmée de la République démocratique du Congo, si un ambitieux décide de chasser seul et de manger sa proie dans son coin, il sera, la plupart du temps, moqué. Si cela ne suffit pas, le malotru sera mis à l’écart, ostracisé, voire banni ou carrément exécuté.

Pendant des milliers de millénaires, ces peines ont eu une forte influence… sur notre patrimoine génétique ! C’est la théorie du  »gène altruiste  » de l’anthropologue américain Christopher Boehm. Voici son raisonnement : si les égoïstes sont bannis, ils ont moins de chance de se reproduire. Les généreux, eux, multiplient les conquêtes et sèment leurs gènes. Le génome humain se serait modifié vers plus d’équité et de solidarité. Ainsi serait né l’altruisme !

3) Vers – 12 000 : le réchauffement climatique favorise les conflits

En 1964, au nord du Soudan, sur le site 117, des archéologues mettent au jour 59 corps de femmes, d’hommes et d’enfants déposés dans des fosses recouvertes de dalles. Près de la moitié des sujets portent les traces d’une mort violente : coups à la tête, pointes de lance ou projectiles en pierre ayant transpercé le dos, l’abdomen ou le thorax. Le massacre date de la fin du paléolithique, vers – 12000. C’est  » la première trace de violence collective  », affirme Marylène Patou-Mathis. Comment en est-on arrivé là ? Ce qui est sûr, c’est que cette période correspond à une  »aridification » du climat, et donc à une raréfaction des ressources (gibier, plantes…).  » Enclavé dans la vallée fertile du Nil et cerné par des milieux naturels hostiles, ce site a semble-t-il suscité la convoitise de ses voisins de l’intérieur des terres  », avance l’archéologue.

 »Gare au thermomètre  » ! D’abord local, le dérèglement climatique gagne la planète entière. Il aurait engendré les premières inégalités. Selon Déborah Rogers

Déborah Rogers ?

, chercheuse en sciences sociales de l’université de Stanford, la hausse des températures aurait jeté des foules sur les chemins de la migration. Celles-ci n’auraient eu d’autre solution que de s’en prendre aux territoires des dernières sociétés égalitaires alentour. D’où les guerres, les conquis devenant les classes inférieures de la nouvelle société. Parmi eux, les esclaves seront un des premiers  » produits  » de l’inégalité.

4) Vers – 10 000 : la sédentarisation engendre l’inégalité

Entre – 10500 et – 8500, démarre dans le Croissant fertile la  » révolution néolithique  », cet espace ,parcours historique qui, en quelques petits milliers d’années, aurait fondé notre civilisation. Les humains domestiquent les plantes et les animaux, ils se sédentarisent progressivement, les réseaux de parenté se structurent autour des hommes, et les femmes sont reléguées à l’accouchement et aux tâches domestiques. L’apparition de l’agriculture est suivie d’un baby-boom. Durant cette ère d’abondance, le climat se radoucit, la végétation explose, comme la population humaine. Et avec la sédentarisation, les femmes font davantage d’enfants.

Le  »baby-boom » du début du néolithique s’est vite heurté au problème numéro un de l’humanité : l’adéquation de la croissance des ressources avec celle de la population. Les bonnes terres deviennent rares, chacun commence à marquer son territoire. En cas de bonnes récoltes, on apprend à mettre de côté des  » surplus  ». C’est le maître mot de l’archéologue Brian Hayden

Brian Hayden?

pour expliquer la naissance de l’inégalité. Ces surplus ont nécessité des gestionnaires maîtrisant l’écriture (inventée vers – 3500). Cette nouvelle élite ne joue plus le jeu de l’égalité mais prend le contrôle de la communauté. Désormais, les stocks de récolte permettent  »d’asseoir » la richesse et le pouvoir d’un chef.  » Une fois que le bon déroulement de la tactique des chefs est toléré, refuser d’y participer conduit à se marginaliser. La population est plus ou moins acculée à accepter l’inégalité sociale  », explique l’expert.

5 ) Vers – 3 150 : l’état institue la loi du plus fort

Vers 3150 avant J.-C., un roi nommé Narmer réussit à unifier les deux Egyptes (du Nord et du Sud). Il crée un empire aux frontières quasi inchangées pour les trois mille années à venir. La palette de Narmer

palette de Narmer ?

, une plaque de schiste vert conservée au Musée égyptien du Caire, donne un aperçu de sa propagande. Il porte une couronne et une massue, avec laquelle il s’apprête à frapper un ennemi soumis. Message limpide : le chef, c’est moi ! Pour l’anthropologue James Scott, auteur de Homo domesticus, l’apparition d’  » États stratifiés, collecteurs d’impôts et constructeurs de fortifications  » à cette époque en Mésopotamie et en Égypte signe l’acte de décès des sociétés égalitaires. Depuis la naissance des premières cités-Etats, à l’aube du IIIe millénaire avant notre ère, les humains semblent  » shootés  » au pouvoir ,motivés par l’ambition individuelle et à l’argent. (Par exemple le monde gréco-romain). Nos ancêtres ont inventé la démocratie (= le  » pouvoir du peuple  », en Grèce) et la République ( =la  » chose publique  », à Rome). Mais ces régimes ne visent pas l’égalité. Parmi les dirigeants, ceux qui ont été  »élus  » ( l’élite ), se baptiseront bientôt  » aristos  » en grec et  » optima  » en latin, les  » meilleurs  ». C’est la classe des possédants , des propriétaires terriens.

L’écrasante majorité des sociétés humaines a choisi l’inégalité. Et en France ? L’article 3 de la Constitution de 1793  »claironne » que  » tous les hommes sont égaux par la nature et devant la loi  ». Et l’article 1, affirme que  » le but de la société est le bonheur commun.  » Les révolutionnaires  ont aboli les privilèges de la noblesse et du clergé en août 1789. Et notre carte de vote

nous promet  » Liberté, Égalité, Fraternité  ». Les cartes bancaires

lui font concurrence.

J’ai lu …


….qu’il y avait des  »bordels » dans les monastères !?

À Avignon, la cité des papes, un dicton médiéval dit :  » On ne peut traverser le pont d’Avignon sans rencontrer deux moines, deux ânes et deux putains.  »

Officiellement, l’Église n’approuve pas la prostitution, puisqu’elle ne conçoit la sexualité que dans un but de reproduction, et encourage les prostituées à se repentir. Mais dans les faits, elle tolère la pratique, jugeant qu’il est ainsi moins  » dangereux  » pour un homme de se tourner vers une fille de joie que de commettre le pêché de sodomie, par exemple. Cette tolérance a poussé certaines autorités ecclésiastiques à carrément organiser la prostitution.

Une prostitution organisée

À partir du XIIème siècle, elles prélèvent des taxes sur les bordels hébergés au sein même des couvents et des monastères ! Au XIIIe siècle, les canonistes admettent la recevabilité des profits tirés de la prostitution à condition que la fille exerce  »par nécessité, et non par vice et plaisir  » ????. L’évêque de Langres ou l’abbé de Saint-Etienne à Dijon perçoivent ainsi sans rougir les revenus des maisons de prostitution. À Rome aussi la débauche est omniprésente. En 1477, il y a 6 300 prostituées reconnues officiellement dans la ville. Sixte IV

Sixte IV ?

(1414-1484) décide de tirer parti de cet impôt du plaisir. il a l’idée originale de taxer toutes les prostituées et les prêtres concubinaires dans les Etats pontificaux, y compris Rome  . il récoltera ainsi plus de 30 000 ducats par an, ce qui lui permettra de financer la chapelle Sixtine. A partir de la Renaissance, la prohibition finit par l’emporter: les ravages de la syphilis et le rigorisme religieux consécutif à la Réforme expliquent en partie ce revirement.

Un  » fait divers »…..


…….insolite :

J’ai lu que : En voulant mettre un peu d’ordre dans les affaires de son mari décédé en aout 2015 ( il y a donc 7 ans ),la veuve d’Anton Godfrey , un croque-mort américain , a eu la surprise (mauvaise surprise ) de s’apercevoir que son mari avait entreposé des cadavres dans leur garage ! !!!. Bien sur , elle a appelé la police qui a non seulement trouvé quatre corps ,mais aussi des organes humains et des cendres résultant de crémation. D’autre part ,plusieurs pierres tombales ont été découvertes dans cette propriété dans la banlieue de Chicago ,au nord des U.S.A . J.H Hom ,un voisin aurait déclaré :  » Ma théorie est qu’il s’apprêtait à enterrer ces personnes …un peu taquin , il a ajouté  » Il a peut-être ramené un peu de travail chez lui ?  » . Il est vrai que que le croque-mort avait dirigé une entreprise de pompes funèbres avant de la fermer en 2011 et de travailler comme contractuel pour d’autres entreprises du secteur …..Qui lui ont proposé de faire des heures supplémentaires à la maison ????

Booofff.

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Anton Godfrey ?

Pour finir…..


L’effort humain
n’est pas ce beau jeune homme souriant
debout sur sa jambe de plâtre
ou de pierre
et donnant grâce aux puérils artifices du statuaire
l’imbécile illusion
de la joie de la danse et de la jubilation
évoquant avec l’autre jambe en l’air
la douceur du retour à la maison
Non
l’effort humain ne porte pas un petit enfant sur l’épaule droite
un autre sur la tête
et un troisième sur l’épaule gauche
avec les outils en bandoulière
et la jeune femme heureuse accrochée à son bras
L’effort humain porte un bandage herniaire
et les cicatrices des combats
livrés par la classe ouvrière
contre un monde absurde et sans lois

L’effort humain n’a pas de vraie maison
il sent l’odeur de son travail
et il est touché aux poumons
son salaire est maigre
ses enfants aussi
il travaille comme un nègre
et le nègre travaille comme lui

L’effort humain n’a pas de savoir-vivre
l’effort humain n’a pas l’âge de raison
l’effort humain a l’âge des casernes
l’âge des bagnes et des prisons
l’âge des églises et des usines
l’âge des canons
et lui qui a planté partout toutes les vignes
et accordé tous les violons
il se nourrit de mauvais rêves
et il se saoule avec le mauvais vin de la résignation
et comme un grand écureuil ivre
sans arrêt il tourne en rond
dans un univers hostile
poussiéreux et bas de plafond
et il forge sans cesse la chaîne
la terrifiante chaîne où tout s’enchaîne
la misère le profit le travail la tuerie
la tristesse le malheur l’insomnie et l’ennui
la terrifiante chaîne d’or
de charbon de fer et d’acier
de mâchefer et de poussier
passée autour du cou
d’un monde désemparé
la misérable chaîne
où viennent s’accrocher
les breloques divines
les reliques sacrées
les croix d’honneur les croix gammées
les ouistitis porte-bonheur
les médailles des vieux serviteurs
les colifichets du malheur
et la grande pièce de musée
le grand portrait équestre
le grand portrait en pied
le grand portrait de face de profil à cloche-pied
le grand portrait doré
le grand portrait du grand divinateur
le grand portrait du grand empereur
le grand portrait du grand penseur
du grand sauteur
du grand moralisateur
du digne et triste farceur
la tête du grand emmerdeur
la tête de l’agressif pacificateur
la tête policière du grand libérateur
la tête d’Adolf Hitler
la tête de monsieur Thiers
la tête du dictateur
la tête du fusilleur
de n’importe quel pays
de n’importe quelle couleur
la tête odieuse
la tête malheureuse
la tête à claques
la tête à massacre
la tête de la peur.

poème de Jacques Prévert extrait de Paroles (1945)

La vidéo ( S.Réggiani )

Un  »nègre  » en littérature ?


.…parceque ,tout à l’heure , en me promenant , j’ai vu une petite fille et sa mère croisant un homme  » noir  » : La petite fille dit :  » T’as vu maman c’est un nègre ! » , aussitôt , la dame lui dit  » on ne dit pas  » un nègre  » ! Le gars lui répondit : » Pas grave madame , j’ai l’habitude  »…..

Bref , çà n’a pas beaucoup de rapport , mais je sais qu’en littérature le mot  » nègre  » est employé , alors j’ai voulu en savoir plus ……

Qu’est ce que çà signifie ? D’où vient cette expression ?

Un nègre littéraire, ou simplement nègre, également appelé prête-plume ((1759 ou avant ) =  » prêter sa plume  » ( » écrire à la place d’une autre personne  ») : celui (celle) qui prête sa plume. Synonyme de nègre littéraire, souvent préféré à ce dernier à cause de la connotation raciste du mot  » nègre  »). ou  »écrivain fantôme  », est l’auteur  » sous-traitant  » et anonyme d’un texte signé par une autre personne, souvent célèbre.

L’emploi du mot  » nègre  » dans cette acception daterait du milieu du XVIIIe siècle, en référence à l’ exploitation des populations noires d’Afrique . Aujourd’hui , l’expression est contestée à cause de son origine, les substituts  » prête-plume  » ou  » écrivain fantôme  » sont recommandés par le ministère de la Culture français et l’Office québécois de la langue française .

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Écrivain de substitution ? Écrivain fantôme ? Seconde plume ? Quelle expression conviendrait le mieux ? À nous de choisir et d’inverser la tendance.

  Cependant , de nombreux écrivains célèbres ont eu recours à ces   » écrivains fantômes   » : Shakespeare et A .Dumas n’étaient pas seuls pour écrire Hamlet ou Le comte de Monte Christo  entre autres …. Dumas

A. Dumas

aurait   » travaillé   » longtemps avec l’historien Auguste Maquet

Auguste Maquet ?

: Il utilisait le résultats de ses recherches pour écrire ses romans , mais plus encore : Des recherches on révélé que certaines parties des écrits de Dumas ne sont que des copier / coller des écrit de Maquet . !

Pourquoi , ces écrivains devenaient ils   » nègre   » ? Le plus souvent parce qu’il ne parvenaient pas à   » percer   » ,voir à vivre de leurs métier d’écrivains . En effet ,ils ne voulaient ( veulent toujours pas) s’éloigner de leur vocation d’écrivain et, comme personne ne voulaient éditer leurs œuvres  , ils trouvaient tout de même le plaisir d’écrire en étant rènumérés  même si ce n’était pas sous leurs noms .

Parfois ,cette méthode leurs fut bénéfiques ; certains finir par voir leurs écrits  publiés : Mirabeau ,Max Gallo , Eric Orsenna

Eric Orsenna ?

par exemple sont  »passés par la case nègre   » avant d’être connus .

Pourquoi lève-t-on le pouce……


…….. pour faire de l’auto-stop ? ( j’en ai fait souvent quand j’étais au lycée)

auto- stoppeurs.

Pour stopper les voitures, il suffit de lever le pouce. Mais comment ce signe est-il devenu le symbole de l’auto-stop ? Difficile de répondre avec certitude. Déjà, au temps des calèches, il existait des voyageurs en quête d’un transport gratuit.

Mais c’est dans les années 1930, avec l’essor de l’automobile , que le phénomène a pris de l’ampleur et que le terme auto-stop est apparu. Symbole positif, le pouce levé est un code connu à l’époque. Au Canada, on appelle même les auto-stoppeurs les  » pouceux  ». On suppose que ce signe s’est imposé au fil des siècles.

Des interprétations historiques diverses:

Pour certains, cela viendrait des conducteurs d’attelage, dont les pouces se redressent lorsqu’ils tirent sur les rênes pour s’arrêter. D’autres évoquent la Rome antique , quand la foule levait le doigt pour demander la grâce des gladiateurs

et l’arrêt des combats. Attention, toutefois, ce signe n’est pas universel :au Moyen-Orient et en Russie il est perçu comme une insulte .!

Illusion:


. Regardez deux fois :

Cette mariée en a eu pour son argent avec ce  »photobomb ». Vous pensez savoir ce que vous venez de voir, mais regardez à deux fois ! Il s’avère que c’est juste le bras droit de cet invité qui donne cette illusion. Heureusement, ce couple aura une photo amusante à conserver en souvenir.

Connaissez-vous l’une des faces cachées d’Albert Einstein ?


Statue en bronze monumentale d’Albert Einstein à Washington .

Albert Einstein, le physicien théoricien, né le 14 mars 1879 à Ulm en Allemagne et mort le 18 avril 1955 à Princeton (Etats-Unis), est connu du grand public pour, entre autres, sa formule E=mc2, qui établit une relation d’équivalence entre masse et énergie. 

Mais ce que l’on connaît beaucoup moins bien, c’est sa lâcheté face au handicap de son fils souffrant de schizophrénie. En 1930, Eduard Einstein

Eduard Einstein ?

, 20 ans, fils cadet du célèbre physicien, vient d’être diagnostiqué schizophrène à l’hôpital psychiatrique Burghölzli à Zurich (Suisse). C’est l’occasion pour Albert Einstein de couper les ponts avec ce fils qu’il maintenait déjà à distance depuis des années.

Entre 1930 et 1933, date à laquelle, menacé par le nazisme, le génie Einstein fuit l’Europe pour se réfugier aux Etats-Unis, il ne rend visite qu’une fois à Eduard. Après la guerre, il se révèle tout autant incapable d’affronter la maladie de son fils.  » Cet homme, symbole de la raison triomphante, a singulièrement manqué de courage face à ce drame qui échappait à toute raison  », considère le romancier Laurent Seksik

Laurent Seksik ?

, auteur du Cas Eduard Einstein (2013).

Si l’existence d’Eduard est bien cachée, celle de son premier enfant, Lieserl

, une fillette née en 1902, l’est encore plus. Elle n’est révélée qu’en 1986, lorsque sont mises au jour des lettres échangées entre Einstein et sa première femme. Lieserl meurt probablement de la scarlatine à 1 an et Einstein l’a abandonnée dès sa naissance. Quant à son fils aîné, Hans-Albert, il s’est entendu dire toute sa vie :  » Comment pouvez-vous affirmer être le fils d’Einstein ? Si Einstein avait un fils, cela se saurait. Mais il n’en parle jamais.  »

D’autres disent /écrivent que Lieserl était née avec des troubles du développement inconnus. Mileva Marić a laissé Lieserl derrière elle avec sa famille lorsqu’elle s’est rendue à Berne pour épouser Albert. Puis, quelques mois avant son deuxième anniversaire, Lieserl est morte.

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Comme déjà écrit ,si les commentaires restent ouverts , ils ne sont pas nécessaires : Je suis habitué !

Pas mort!!! Un monsieur retraité écrit sur le net :


 » Je dois prouver à l’administration que je ne suis pas mort  »

TÉMOIGNAGE. Apprenant qu’il est décédé depuis sept mois, un retraité voit ses droits interrompus et ferraille pour faire valoir son droit à exister.

Faire corriger une erreur des services administratifs en France ? Un vrai casse-tete !
Faire corriger une erreur des services administratifs en France ? Un vrai casse-tête !

C’est jour de marché dans le quartier. J’en profite pour passer à la banque pour commander un nouveau chéquier. Action inhabituelle, car depuis plusieurs années, je ne corresponds avec ma banque que par Internet. La personne qui me reçoit prend donc normalement en compte ma demande. J’écris  » normalement  » parce que cette même personne, trois heures plus tard, m’appelle sur mon portable. Visiblement très gênée, elle me dit :  » Désolé de vous déranger, je sais que vous êtes vivant puisqu’on s’est vus ce matin, or vos caisses de retraite complémentaires viennent de nous adresser un mail pour nous demander de confirmer votre décès, d’envoyer en retour un acte de décès si nous en disposons et de suspendre tous vos versements.  » Il est écrit précisément dans le mail adressé à la banque :  » Nous avons reçu une information nous indiquant que votre allocataire serait décédé.  » Au passage, avec mon déplacement bienvenu à la banque le matin, j’évite de justesse le blocage de mes comptes bancaires.

Donc je suis déclaré mort ! Ma première pensée est pour mon épouse. Et si, alors que j’étais en déplacement, elle avait appelé la banque pour un renseignement et on lui avait répondu que j’étais décédé ?

Je saisis aussitôt mon téléphone pour contacter mes caisses de retraite complémentaires. L’Agirc-Arrco d’abord.  » C’est le fichier national R N I P P (Répertoire national d’identification des personnes physiques, qui permet de savoir si une personne est vivante ou décédée), m’est-il répondu, qui a déclenché une procédure informatique automatique de suspicion de décès vous concernant. Ses conséquences, ce sont l’envoi de trois courriers, l’un à votre mairie de naissance, l’un à la mairie de votre domicile, l’autre à la banque où sont versées vos pensions. Comme vous nous avez informés être toujours en vie, nous rectifions les informations erronées du système informatique.  »  » Toutefois, m’est-il enfin précisé, nous vous recommandons de vous rapprocher de la Cnav, retraite de la sécurité sociale.  »

 » Certificat de vie  »

Je téléphone donc le lendemain à la Cnav. Après un quart d’heure d’attente, une personne décroche. Je décline mon identité, mon adresse, mon numéro de sécurité sociale, etc. Cette personne me dit alors : « Si vous me téléphonez, c’est donc que vous n’êtes pas mort ! » Je note, au passage, qu’on ne manque pas d’humour dans l’administration. Elle ajoute : « La date de votre décès remonterait au mois de novembre 2021 [il y a sept mois !]. Fort heureusement, nous n’avons pas encore suspendu votre retraite. Toutefois, il faudrait que vous envoyiez un certificat de vie pour être sûr qu’il s’agit d’une erreur vous concernant. » En fait, contrairement à la promesse faite, la CNAV suspendra ma pension début juin.

Mais, comme disait Jaques Chirac,  »les emmerdes, ça vole toujours en escadrille  » ?. Informant la Cnav d’un rendez-vous chez mon ophtalmologue deux jours plus tard, je m’entends répondre que ma carte vitale n’est plus valable. Après avoir essayé en vain de me connecter sur mon compte Ameli, je téléphone à l’Assurance maladie et je patiente de nouveau, cette fois-ci une demi-heure.

La personne qui répond me fait décliner mes nom, prénom et numéro de sécurité sociale. Jusque-là, tout va bien. Mais tout se complique quand elle me demande mon adresse (celle où me sont envoyées toutes les correspondances avec la sécurité sociale depuis plus de trente ans) : « Je n’ai pas la même adresse. Auriez-vous une autre adresse ? » Je lui réponds par la négative. Elle me demande de patienter. Dix minutes après, elle me dit : « L’état civil vous a déclaré décédé au mois de novembre 2021 et vos droits sont interrompus depuis le 10 mai ! Pour une réouverture des droits, il faut vous rendre à votre mairie pour vous faire établir un certificat de vie. » Et d’ajouter : « Envoyez ce courrier en lettre normale et surtout pas en recommandé ! » Allez comprendre pourquoi…

Je lui demande si les droits sont aussi suspendus pour mon épouse. Elle me répond que non, mais qu’elle doit faire mettre à jour de sa carte vitale. Avec une telle histoire, devenu prudent, je lui recommande de ne pas le faire tout de suite, parce qu’elle a probablement dû être déclarée veuve !

Après de très longues minutes passées au téléphone, c’est la deuxième fois qu’on me parle de  » certificat de vie  », dont je ne connaissais pas l’existence.

Que de temps passé pour prouver… que je suis vivant ! D’autant plus que personne (ni l’Assurance maladie ni aucune caisse de retraite) n’a essayé de prévenir ou de joindre quelqu’un de la famille pour certifier cette suspicion de décès. Bref, le lendemain, le service de l’état civil de la mairie, bien qu’extrêmement étonné, imprime un « certificat de vie ». Il m’est aussi précisé que fort heureusement je n’ai pas été rayé des listes électorales et que, grâce à leur demande à ma mairie de naissance, le décès n’était pas encore inscrit sur mon acte de naissance, ce qui aurait paraît-il encore plus compliqué la suite des événements.

Pour terminer, j’ajoute qu’un de mes enfants, ayant effectué une recherche sur Internet, a trouvé qu’en novembre 2021, un monsieur portant le même prénom et nom que moi, mais n’ayant ni le même âge ni j’imagine le même numéro de sécurité sociale, était décédé… dans le Puy-de-Dôme ! Est-ce là l’origine de la méprise ? Peu importe.

Bien sûr, j’ai décidé de porter plainte pour  » indemnisation du préjudice grave subséquent à une fausse déclaration de décès  ».