Si je comprends bien le regard insistant de Fripon planté devant l’escalier ,il semble qu’il veuille que je l’accompagne et partage avec lui l’oreiller…..Je vais donc y aller…..
Mois: août 2012
Pourquoi Fripon et Moumoun avant ……
Depuis toujours,je sais que la présence d’un chat est apaisante pour moi .Alors « scientifiquement »?
Le ronronnement aurait une action très bénéfique sur les humains, notamment grâce à un effet relaxant. La présence d’un chat qui ronronne permettrait une cicatrisation plus rapide. Le site EfferveSciences argumente que le ronronnement est analogue à la » Madeleine de Proust » et permet de se remémorer des souvenirs agréables, et par voie de conséquence d’évacuer le stress . Certains hôpitaux testent l’effet apaisant des chats, notamment sur les personnes âgées et, au Japon, les bars à chat permettent à quiconque de garder l’animal auprès de soi pour se reposer. Des enregistrements de ronronnements, accompagnés ou non de musique, sont même vendus. Le Purr-like vibration device est une invention exploitant le possible pouvoir de guérison des basses fréquences ; il s’agit d’un petit appareil pouvant se fixer sur le corps et émettant des vibrations à la fréquence du ronronnement.
La vérité ( Bernard Lanza)
Tu cherches la vérité.
On aurait dû te dire
Que tu ne trouveras jamais
Que ta propre vérité,
Car l’autre est bien cachée,
Là-bas, on ne sait où,
Dans un tunnel si long
Qu’on n’en voit pas le bout…
Et quand tu appelles la paix,
Songeant à ces frères ennemis
Qui, depuis tant de décennies,
S’affrontent au nom de leur dieu,
À ces enfants qui, hélas,
N’ont connu que la guerre,
Ils vont te rire au nez,
Te traiter d’utopiste…
« Laissez-les se battre » te dira-t-on,
« Ils aiment ça, que voulez-vous ? »
Et quand on t’appelle au téléphone,
Ce n’est pas pour te souhaiter
Une bonne journée, oh non !
Ni même pour te demander du secours,
Mais plutôt pour te proposer
Une assurance-vie, un placement en Bourse,
Une cuisine intégrée, un canapé trois places…
Tu cherches la vérité,
Tu espères qu’il existe une justice,
Qu’elle règnera demain …
J’ai bien peur que tu t’illusionnes.
B.Lanza
Ne serait ce que pour les mots dits par Mr Léo…..
Personne n’est obligé d’aimer Mr Ferré ,mais là :Au début ,son « humour » !!!!!!
Le texte de A.Rimbaud « Les assis »
- Arthur RIMBAUD (1854-1891)
Les assis
Noirs de loupes, grêlés, les yeux cerclés de bagues
Vertes, leurs doigts boulus crispés à leurs fémurs,
Le sinciput plaqué de hargnosités vagues ( N.B: « Sinciput « =Sommet de la tête )
Comme les floraisons lépreuses des vieux murs ;
Ils ont greffé dans des amours épileptiques
Leur fantasque ossature aux grands squelettes noirs
De leurs chaises ; leurs pieds aux barreaux rachitiques
S’entrelacent pour les matins et pour les soirs !
Ces vieillards ont toujours fait tresse avec leurs sièges,
Sentant les soleils vifs percaliser leur peau,
Ou, les yeux à la vitre où se fanent les neiges,
Tremblant du tremblement douloureux du crapaud.
Et les Sièges leur ont des bontés : culottée
De brun, la paille cède aux angles de leurs reins ;
L’âme des vieux soleils s’allume, emmaillotée
Dans ces tresses d’épis où fermentaient les grains.
Et les Assis, genoux aux dents, verts pianistes,
Les dix doigts sous leur siège aux rumeurs de tambour,
S’écoutent clapoter des barcarolles tristes,
Et leurs caboches vont dans des roulis d’amour.
– Oh ! ne les faites pas lever ! C’est le naufrage…
Ils surgissent, grondant comme des chats giflés,
Ouvrant lentement leurs omoplates, ô rage !
Tout leur pantalon bouffe à leurs reins boursouflés.
Et vous les écoutez, cognant leurs têtes chauves,
Aux murs sombres, plaquant et plaquant leurs pieds tors,
Et leurs boutons d’habit sont des prunelles fauves
Qui vous accrochent l’oeil du fond des corridors !
Puis ils ont une main invisible qui tue :
Au retour, leur regard filtre ce venin noir
Qui charge l’oeil souffrant de la chienne battue,
Et vous suez, pris dans un atroce entonnoir.
Rassis, les poings noyés dans des manchettes sales,
Ils songent à ceux-là qui les ont fait lever
Et, de l’aurore au soir, des grappes d’amygdales
Sous leurs mentons chétifs s’agitent à crever.
Quand l’austère sommeil a baissé leurs visières,
Ils rêvent sur leur bras de sièges fécondés,
De vrais petits amours de chaises en lisière
Par lesquelles de fiers bureaux seront bordés ;
Des fleurs d’encre crachant des pollens en virgule
Les bercent, le long des calices accroupis
Tels qu’au fil des glaïeuls le vol des libellules
– Et leur membre s’agace à des barbes d’épis.
La nuit……………..
La nuit patine sur le boulevard
Où cascade la pluie en rafales ;
Je ressens une drôle de fringale
Qui ne résorbe pas mon cafard.
Je baguenaude dans la bourrasque,
Toujours en quête d’un absolu ;
Vais-je distinguer mon inconnue,
Quand elle enlèvera son masque ?
À trop brouiller mes souvenirs,
Je pourrais m’en mordre les doigts ;
La trouverai-je une autre fois,
Celle qui sera dans mon avenir ?
Le nuit m’étouffe de son silence,
Faut-il donc rêver d’un amour
Qui me jouerait de mauvais tours,
Comme au temps de mon adolescence ?
Bernard Lanza
Dimanche banal
Rapide passage avant de me coucher …..
Ce dimanche n’a rien apporté de nouveau : Envie de rien ,donc rien fait !! Une grande partie de cette dominicale journée s’est passée assis dans le canapé « gobant » la télé…..Ni lu,ni sorti ,à peine ai je mangé…..Bref……Nada .Et pourtant ,la fatigue est là ! Alors une cigarette ,un café et au lit !
çà ira mieux demain ?????????
La musique fait oublier le titre du morceau……
Ce « morceau » de C. Saint-Saëns est inspiré d’un poème de Cazalis :
Zig et zig et zag, la mort en cadence
Frappant une tombe avec son talon,
La mort à minuit joue un air de danse,
Zig et zig et zag, sur son violon.
Le vent d’hiver souffle, et la nuit est sombre,
Des gémissements sortent des tilleuls ;
Les squelettes blancs vont à travers l’ombre
Courant et sautant sous leurs grands linceuls,
Zig et zig et zag, chacun se trémousse,
On entend claquer les os des danseurs,
Un couple lascif s’assoit sur la mousse
Comme pour goûter d’anciennes douceurs.
Zig et zig et zag, la mort continue
De racler sans fin son aigre instrument.
Un voile est tombé ! La danseuse est nue !
Son danseur la serre amoureusement.
La dame est, dit-on, marquise ou baronne.
Et le vert galant un pauvre charron – Horreur !
Et voilà qu’elle s’abandonne
Comme si le rustre était un baron !
Zig et zig et zig, quelle sarabande!
Quels cercles de morts se donnant la main !
Zig et zig et zag, on voit dans la bande
Le roi gambader auprès du vilain!
Mais psit ! tout à coup on quitte la ronde,
On se pousse, on fuit, le coq a chanté
Oh ! La belle nuit pour le pauvre monde !
Et vive la mort et l’égalité !
Quelques notes pour quelques gouttes
Expression absurde en apparence…..
Quand nous sommes allés acheter les vêtements que je porterais au mariage d’Emmanuel et (avec lol ) Lise ,l’expression « çà vous va comme un gant » est revenue plusieurs fois dans la bouche de Lise (oui,elle me « vouvoie pfff)
Bref ,je n’ai pas choisi de gant ce jour là ,alors pourquoi cette expression?
« Aller comme un gant »
Aller comme un gant : Convenir parfaitement.(çà tout le monde le sait)
Cependant cette expression peut amener questions,recherches et réflexion:
Prenez une paire de gants. Celle-ci doit être parfaitement ajustée pour être utile, trop petits les gants ne nous sont d’aucune utilité (à part, peut-être, à vous couper la circulation du sang), trop grands ils nous amènent une impression de gêne, d’inconfort et ne nous permettent que des mouvements gauches et malhabiles. Bref, nous avons l’air d’un âne incapable de saisir quoi que ce soit dans les poches de votre manteau en ce beau matin hivernal.
Il n’y a pas fondamentalement de différence entre porter des gants trop grands ou des gants de boxe. Nos capacités d’action sont réduites.
On peut faire le parallèle entre cette expression et le choix d’une chemise. C’est sans doute le vêtement qui donne le plus souvent lieu à des aberrations vestimentaires. Et pourtant il en faut peu pour que ce vêtement « nous aille comme un gant » : vérifier la largeur au niveau du ventre, des hanches, les plis au niveau du dos. Il est des chemises, comme des vestes, une règle simple : si ça plisse de partout:Revoir la taille, si ça continue, changer d’établissement.
Qui sait çà va peut-être amener la pluie?
N.B : A la fin de la vidéo :Il pleut lol
Le chamanisme est un système symbolique de médiation entre les êtres humains et les esprits de la nature. Cette médiation a une fonction économique au sein de la communauté : gérer l’aléatoire. C’est le chaman qui incarne cette fonction, dans le cadre d’une interdépendance étroite avec la communauté qui le reconnaît comme tel.

La danse de la pluie est un rituel de cérémonie qui a pour but d’invoquer la pluie afin d’assurer la bonne santé des récoltes. En pensant à cette danse, on a dans la tête les peuples indiens rouges qui dansent autour d’un feu.
Ce n’est pas faux mais….
On retrouve ce rituel non seulement chez les ethnies amérindiennes, mais aussi dans l’ Egypte antique et les Balkans. Les versions diffèrent mais le but reste le même: » Oh pluie, inonde mon champs! »
Chez les Cherokee (tribu amérindienne ), la danse de la pluie était réalisée dans le but non seulement de faire tomber de l’eau mais aussi de purifier leurs terres. Ils revêtissent des plumes et des Turquoises symbolisant le vent et la pluie:
Leurs croyances mentionnent que l’esprit des anciens chefs retournent à la pluie comme l’esprit des chrétiens au paradis/enfer. En faisant pleuvoir, les esprits pénétraient dans la terre et combattaient les mauvais esprits. Cet affrontement se passe alors dans une dimension parallèle qui se situe entre notre monde et celui des esprits.