Des vies épargnées par » Viande hachée » » (Mincemeat en anglais)
Janvier 1943. La Seconde Guerre mondiale est à un tournant. Défaits à El-Alamein et Stalingrad , les Allemands reculent sur tous les fronts et se disposent à lâcher l’Afrique du Nord. Réunis à Casablanca, dans l’hôtel Anfa , les Anglo-Saxons envisagent de poursuivre leur avantage par un débarquement en Sicile, à partir de la Tunisie, en juillet 1943. C’est encore une idée de Churchill
Churchill
! Mais sa réussite serait compromise si les Allemands en avaient vent et venaient à renforcer les pauvres troupes italiennes qui défendent l’île.
Les services secrets britanniques vont les convaincre que le débarquement, bien réel, visera en fait la Sardaigne et la Grèce. Ils vont pour cela larguer au large de l’Espagne, le 30 avril 1943, le cadavre d’un supposé officier britannique porteur de lettres confidentielles faisant état de ce projet. Les espions allemands ne manqueront pas d’intercepter les lettres et d’en transférer la copie à Hitler. Celui-ci prélèvera deux divisions sur le front russe pour les transférer… en Grèce, à la grande satisfaction de Staline comme des Anglo-Saxons, lesquels pourront occuper la Sicile en un mois.
Cette opération de contre-espionnage, longtemps cachée, a porté le nom » délicat »de Mincemeat ( » Viande hachée »). Pour la petite histoire, quand il fut acquis que les Allemands avaient pris connaissance du contenu des fausses lettres, Roosevelt et Churchill reçurent du contre-espionnage britannique,( le fameux MI5 (Military Intelligence section 5) ), le message : » Mincemeat [had been] swallowed whole » ( » Viande hachée [a été] bien avalée »).
La ruse au cinéma
L’opération Mincemeat n’a été dévoilée que plusieurs années après la guerre. Elle a alors inspiré les romanciers et les cinéastes. Un premier film lui a été consacré en 1956 sous le titre : L’Homme qui n’a jamais existé (The Man Who Never Was, Ronald Neame), d’après le témoignage éponyme du maître d’oeuvre de l’opération, le capitaine de corvette (lieutenant commander) Ewen Montagu
Ewen Montagu
. Le deuxième film, »La Ruse (Operation Mincemeat », John Madden, sorti en 2021, est quant à lui inspiré d’un roman. Tout en restant fidèle dans les grandes lignes à la réalité historique, il entre dans la vie intime des héros et en premier lieu d’Ewen Montagu, interprété par le magnifique Colin Firth. Le résultat est agréable à voir, avec un tempo d’une sensibilité plus britannique qu’hollywoodienne.
Il est à noter l’apparition d’un jeune agent du nom de Ian Fleming
Ian Fleming
. Le père de Jamees Bond a en efffet travaillé pour les services secrets mais il n’est pas avéré qu’il ait participé à l’opération Mincemeat.
De l’utilité des romans d’espionnage
La Seconde Guerre mondiale… et Churchill sont la preuve qu’il n’y a pas de succès militaire sans une grande imagination romanesque (et une bonne culture générale). Le Premier ministre britannique, doté d’un cerveau en fusion, s’est dès le début du conflit pris de passion pour les services secrets et les opérations secrètes. Il suivit de très près les efforts des petits génies de Betchley Park pour casser le code Enigma utilisé par les Allemands, tout comme l’opération d’intoxication Fortitude qui allait convaincre les Allemands que l’ultime débarquement aurait lieu dans le Pas-de-Calais et non en Normandie.
Dans une série consacrée aux montres « importantes » et d’une « provenance exceptionnelle », sera adjugée,bientôt chez Christie’s, une montre spéciale. En effet, cette montre Rolex a appartenu, durant la Seconde Guerre mondiale, au lieutenant britannique Gerald Imeson, pilote de la Royal Air Force
Gerald Imeson, pilote de la Royal Air Force +Rolex
.
Il s’en est servi pour planifier ce qui est resté dans l’histoire comme la « grande évasion ». (Cet épisode, survenu le 24 mars 1944, a d’ailleurs inspiré un film de John Sturges, avec Steve McQueen
affiche de la « grande évasion ».
).
En effet,ce jour-là, 76 prisonniers, sur 250, ont réussi à s’évader du stalag de Sagan, en Allemagne, où ils étaient détenus. Le chemin de la liberté, pour eux, c’était un étroit tunnel de 101 mètres de longueur, pour 60 centimètres de largeur, creusé avec la plus grande peine.
La plupart des évadés seront, malheureusement repris. 50 seront exécutés par les Allemands, les autres resteront détenus jusqu’à la fin de la guerre.
Le lieutenant Imeson possédait donc une montre de la marque Rolex. Et il avait choisi un modèle prestigieux. ( On peut s’étonner qu’un prisonnier de guerre ait pu garder un tel instrument, qui aurait pu l’aider à s’évader ).
C’est pour cette raison que, d’ordinaire, leurs geôliers allemands dépouillaient les prisonniers de leurs montres. Mais ils faisaient souvent exception pour les pilotes, » en vertu d’un accord tacite » ?.
Imeson avait reçu sa montre dans un colis de la Croix Rouge. Il avait profité de l’offre faite par le fondateur de Rolex, Hans Wilsdorf
Hans Wilsdorf
, qui proposait aux militaires de ne payer leurs montres qu’une fois le conflit terminé.
3.000 officiers profitèrent de cette offre, choisissant d’ailleurs, le plus souvent, un modèle plus ordinaire. La montre d’Imeson disposant d’un chronographe, il put mesurer avec précision les intervalles de temps séparant deux patrouilles. On peut donc dire que cette montre joua un rôle important dans la « grande évasion ».
C’est pourquoi Gerald Imeson, qui mourut en 2003, à l’âge de 85 ans, ne s’en sépara jamais. Elle est aujourd’hui estimée à une valeur comprise entre 190.000 et 375.000 euros.
Le 29 avril 1945, alors que la guerre contre l’Allemagne touche à sa fin, les élections municipales donnent l’occasion aux Françaises de voter pour la première fois de leur Histoire . Il n’était que temps. En effet, les Françaises sont parmi les dernières femmes du monde occidental à obtenir le droit de voter et…. celui de se faire élire…
Le vote des Françaises est le résultat d’une ordonnance du 21 avril 1944 prise par le Gouvernement provisoire du général de Gaulle, à Alger : » Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ».
Femmes françaises votant en 1945 ?
Lente émancipation des Françaises
Entreles deux guerres mondiales, sous la pression des » mouvements »suffragistes » et d’intellectuelles comme Louise Weiss
Louise Weissen 1945 ?
, la Chambre des députés vote à plusieurs reprises en faveur du vote féminin. Mais le Sénat repousse ses propositions six fois!.
Les motifs des opposants tiennent à des préjugés personnels et à la crainte paradoxale que les femmes ne renforcent le camp conservateur. La gauche radicale et socialiste craint en particulier que les femmes ne rallient le camp clérical et ne se soumettent aux injonctions de leur curé !
Cependant, les Françaises n’attendent pas le droit de vote pour accéder à des fonctions gouvernementales. Trois d’entre elles obtiennent un sous-secrétariat d’État dans le gouvernement constitué par Léon Blum
Léon Blum(1936)
, en 1936, après la victoire du Front Populaire :Cécile Brunschvicg
Cécile Brunschvicg
, Suzanne Lacore
Suzanne Lacore
, Irène Joliot-Curie
Irène Joliot-Curie
. D’autre part, c’est au plus fort de l’Occupation, en novembre 1943, qu’une femme est nommée maire de sonvillage. Il s’agit de Mlle Marie-Rose Bouchemousse
Il faut attendre »les soubresauts » de la Libération de 1945 pour qu’enfin les Françaises obtiennent le droit de vote. L’égalité des droits est aussi inscrite dans le préambule de la Constitution de la IVe République (27 octobre 1946) : » la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme ».
Des femmes sont dès lors régulièrement présentes dans les gouvernements. Mais la féminisation de la représentation parlementaire est lente. Le nombre d’élues à l’Assemblée nationale stagne aux environs de 30 (5% des députés) jusqu’en 1997 !!, date à laquelle il est passé à 59 grâce à un effort particulier du Parti socialiste. Il est enfin passé à 215 en 2022 (37% des députés).
Ainsi, la France se distingue de la plupart des grandes démocraties européennes par la faible représentation des femmes dans la vie politique et l’âge moyen des parlementaires, relativement élevé (en 2022, 146 députés sur 577 avaient moins de 40 ans, contre une douzaine seulement en 2007).
Il est à noter aussi que les militaires, par souci de neutralité politique, avaient été longtemps privés aussi du droit de vote.
militaire votant ?
Ils l’obtiennent enfin le 17 août 1945, quelques mois après les femmes ! La » Grande Muette » n’est plus tout à fait muette
Avant de devenir vinaigrier à Jarnac, en Charente, son père, Joseph Mitterrand, a dirigé jusqu’en 1919 la gare d’Angoulême, où le petit François vécut avec ses sept frères et soeurs. Pour autant, cela n’a jamais fait naître chez lui un amour des trains. Il leur préfère la nature et adore rendre visite à ses grands-parents maternels, Papa Jules et Maman Nini, dans leur domaine de Toutvent, au sud de Jarnac. Dans le bureau de son domicile parisien, rue de Bièvre, le chef d’Etat gardera un panneau indiquant la direction de Toutvent.
Maison natale de François Mitterrand
Un bigot en pension chez les pères
»Mitterrand a grandi dans une odeur de sacristie et d’encens, suçant la foi au sein maternel, persuadé au même titre que deux et deux font quatre qu’il n’y avait pas de salut hors de l’Eglise », raconte Pierre Bergé. En arrivant à Paris en 1934, Mitterrand, brillant étudiant en droit et en sciences politiques, issu d’une famille catholique, réside dans un foyer de la rue de Vaugirard tenu par des pères maristes. Le fameux » 104 », fréquenté un quart de siècle plus tôt par François Mauriac, que le futur président côtoie. Très pieux, le jeune homme continue d’écrire aux prêtres charentais qui l’ont éduqué et leur demande conseil. Il s’éloignera ensuite de la pratique religieuse. ‘ Disons que j’ai une âme mystique et un cerveau rationaliste, et, comme, je suis incapable de choisir. Je ne sais pas si je crois en Dieu, mais je suis souvent tenté d’y croire », confiera-t-il au Figaro.
Pour De Gaulle, c’est un arriviste
Mitterrand ? » Une arsouille », » un imposteur », » le prince des politichiens »… Ce sont les mots cinglants qu’aurait employés de Gaulle devant Alain Peyrefitte, son ministre de l’Information, pour qualifier son adversaire à la présidentielle de 1965. Le général raconte, avec son mordant habituel, sa première rencontre avec » le Rastignac de la Nièvre », à Algeer , lors de l’hiver 1943-44 : » Mitterrand avait travaillé pour Vichy avec tant de zèle que ça lui avait valu la francisque. Voyant que ça allait mal tourner, il a voulu se dédouaner en entrant dans un réseau. Je n’avais pas envie de risquer de mettre un agent double dans un mouvement de résistance. »
Il a eu une » love story » avec Dalida
Les futurs amants se rencontrent au début des années 1970. Dalida a 39 ans ; sa carrière et sa beauté sont à leur zénith. Gaston Defferre l’invite à chanter lors d’un rassemblement socialiste à Marseille. Mitterrand est sous le charme. La chanteuse, elle, est subjuguée par cet homme cultivé, certes marié, mais qui vit en » couple libre », dit elle à son amie Jacqueline Pitchal. Le politicien prend alors l’habitude de débarquer au domicile montmartrois de Dalida, rue d’Orchampt, dans le plus grand secret, casquette vissée sur la tête et bouquet de roses sous le bras. En 1981, la star des hit-parades connaît les résultats des élections un quart d’heure avant l’annonce officielle : c’est Jacques Attali qui appelle la chanteuse à Abu Dhabi, où elle est en tournée, pour la prévenir que son » Mimi l’Amoroso », comme le surnomment ses détracteurs, est élu Président. Quelques jours plus tard, au moment de célébrer la victoire de Mitterrand, la diva défile en première ligne au Panthéon, avec les fidèles d’entre les fidèles.
Il doit se faire discret sur les greens
Si François Mitterrand a affiché publiquement sa passion pour le cyclisme ( il connaissait tous les vainqueurs du Tour de France depuis la Seconde Guerre mondiale ), celle du golf, considéré comme un » sport de riches », a posé problème dès 1971, lorsqu’il est devenu premier secrétaire du Parti socialiste, et encore plus quand il fut candidat à la présidence de la République. » Le golf n’était pas un sport de masse. Il n’était pas pratiqué par les ouvriers. Alors, il a arrêté de jouer, comme lui ont conseillé ses communicants. Il ne pouvait pas être le candidat golfeur », explique Patrick Clastres historien du sport, à L’Obs. Ce n’est qu’en 1984, après le diagnostic de son cancer en novembre 1981, que François Mitterrand reprend le chemin des greens. »On lui a alors conseillé qu’il se trouve un moment à lui. Mais il fallait que cela reste caché. »
C’est un grand fan de Michel Sardou
»Il connaissait toutes mes chansons, confie le chanteur au magazine Schnock en 2015. Je reçois une invitation de la présidence : »Le président de la République vous recevra à déjeuner jeudi”, continue Sardou. Je me retrouve tout seul à l’Elysée, champagne à la main. On ouvre les portes, et je vois arriver le roi de France, qui commence par me dire : »Cher Michel, j’ai choisi les couverts de Georges Pompidou, parce que je sais que vous avez collé des affiches pour lui.” Il voulait me connaître parce qu’il aimait beaucoup mes chansons. »
s
Il a écrit plus de 1 200 lettres d’amour à Anne Pingeot
Durant l’été 1962 à Hossegor, dans les Landes, Mitterrand, alors sénateur de la Nièvre, tombe sous le charme de cette étudiante de 19 ans, discrète et passionnée d’art, fille de l’un de ses amis. A ce grand amour secret qu’il appelle sa » chance de vie », le politique écrira de nombreuses missives enf lammées et sensuelles : » J’aime ton corps, la joie qui coule en moi quand je détiens ta bouche, la possession qui me brûle de tous les feux du monde, le jaillissement de mon sang au fond de toi. » En 2016, la mère de Mazarine autorise la publication de ces Lettres à Anne (1962-1995).
Il boude la cuisine de l’Elysée
L’amateur d’ortolan goûte peu la cuisine de l’Elysée , qu’il trouve trop » chichiteuse », selon Jack Lang. L’ancien chef cuisinier de l’Elysée Bernard Vaussion rapporte, lui, dans son livre Au service du Palais que le chef de l’Etat est » capricieux » : » Le pain est jugé trop mou (il vient pourtant de la meilleure boulangerie de Paris), la garniture est jugée trop fade ou manque d’originalité. Il préfère souvent envoyer son chauffeur ou un garde dans une boulangerie : “Même pas capables de faire des sandwichs.”» Pour se taper la cloche, le Président fait venir des chefs de l’extérieur. A Paris, c’est un habitué de La Cagouille, où il déguste la chaudrée, une soupe de poissons charentaise que lui préparait sa grand-mère.
Il n’a loupé aucun épisode de « Dallas »
Les images de ce petit film personnel réalisé en 1991 sont improbables. Mazarine se tient debout à côté de son père, une main protectrice appuyée sur le fauteuil dans lequel il est installé. Elle lui donne la réplique façon Sue Ellen, avec l’accent texan s’il vous plaît : » Vous m’avez trompée JR ! » Mitterrand lui rétorque en parodiant un assez piteux JR : » Je ne fais que ça ! Vous êtes toujours ivre. » S’il est mauvais comédien, » Tonton » est un fan absolu de Dallas et son univers impitoyable : il n’a pas hésité à demander au service de sécurité de l’Elysée de lui enregistrer un épisode qu’il risquait de louper.
Le « sphynx » et les deux baudets
Le président de la République adore les chiens et les baudets du Poitou, avec lesquels il pose dans la bergerie de Latche, près de Soustons, dans les Landes, pour l’émission 30 Millions d’amis, en 1977. Il parle avec affection de ses deux ânes Marron et Noisette, qu’il a accueillis quand il a su qu’ils étaient en voie de disparition. » Ils viennent parfois fouiller dans mes poches, pousser du museau, raconte le leader du Parti socialiste, qui a vécu à la campagne jusqu’à ses 16 ans, entouré d’animaux. Ils ont besoin d’être aimés et, comme on le dirait avec la psychanalyse, le besoin d’être reconnus, enfin je ne crois pas que ce soit la psychanalyse qui les obsède. »
Il aurait un fils caché suédois
Son nom ? Hravn Forsne. En 2014, le jeune homme, candidat de centre droit aux législatives suédoises, révèle dans la presse locale qu’il est le fils caché de l’ancien président français. Il affirme l’avoir rencontré » cinq, six fois ». Un mensonge pour se faire mousser ? Pas si sûr, car Christina Forsne, la mère de Hravn, avait déjà raconté en 1996 à Paris Match sa liaison avec le président socialiste, mais sans évoquer son fils né en 1988. Leur histoire, qui durera deux septennats, aurait commencé en 1981, quand la jeune femme de 33 ans devient correspondante de presse à Paris. Aucun proche de François Mitterrand n’a démenti ni leur liaison ni l’existence d’un fils illégitime.
……quitte l’Ecosse pour Londres, première étape vers le couronnement du roi Charles
A première vue, ce gros bloc rectangulaire de grès, percé de quelques orifices, n’a rien de particulier. Mais c’est une composante essentielle des couronnements chez nos voisins. La « pierre du destin », appelée Lia Fail en gaélique, doit être impérativement réinstallée sous la très vieille chaise du roi Edouard : ce trône de chêne en bois de deux mètres de haut date de 1300 et c’est le siège des couronnements depuis cette époque .
la pierre sous le trône
Description et historique de la pierre
Dans la mythologie celtique , le »Lia Fàil » était une des cinq pierres magiques apportée d’ Irlande . Quand le roi légitime d’Irlande met ses pieds dessus, on dit que la pierre rugit de joie lol .
Selon la tradition, elle est censée être la pierre que Jacob aurait utilisée comme oreiller. Elle était supposée à l’origine avoir été utilisée comme pierre du couronnement pour les premiers rois écossais lorsqu’ils vivaient en Irlande. Quand ils envahirent la Calédonie , on dit qu’ils l’auraient emmenée avec eux pour cet usage. Selon la légende (tardive), la pierre a été transportée en Écosse par la princesse égyptienne Scota (qui donna le nom Scotland à l’Écosse).
Les rois écossais étaient sacrés debout sur la pierre pendant la cérémonie du couronnement, probablement depuis celui deKenneth MacAlpin
Kenneth MacAlpin ?
…. autour de 847 . Il est établi que les rois des Scots étaient intronisés à Scone depuis 877 ou 878 au moins. La pierre était conservée dans l’ abbaye de Score, alors en ruine, située près de Perth. Selon la tradition, aucun roi ne pouvait régner sur l’Écosse sans s’être assis sur la pierre de Scone, et selon une autre tradition, le royaume appartiendrait aux Écossais tant que la pierre resterait dans leur pays.
Le dernier roi d’Écosse à être couronné sur la pierre de Scone fut John Balliol
John Balliol
, le 30 novembre 1292. Ce dernier avait dû, pour triompher de ses compétiteurs, prêter au roi d’Angleterre Edouard 1er un serment d’allégeance qui en faisait son suzerain. Mais la volonté d’Édouard de faire sentir de tout son poids les devoirs qu’imposait la nouvelle sujétion des Écossais au roi anglais entraîna un mouvement de révolte dont Balliol prit la tête en désavouant le serment fait à Édouard. La campagne militaire qui s’ensuivit vit le triomphe d’Édouard, qui se saisit, entre autres symboles de la royauté écossaise, de la pierre de Scone en 1296 .
La pierre, prise comme butin de guerre fut emportée à l’abbaye de Westminster
abbaye de Westminster
où elle fut placée sous la » King Edward’sChair »
trône du couronnement
(trône du couronnement ) sur laquelle les souverains anglais s’asseyaient, afin de symboliser leur domination autant sur l‘Ecosse que l’Angleterre. Cependant, il y a un doute sur l’authenticité de la pierre prise par Édouard ( on a suggéré que les moines du palais de Scone auraient caché l’originale dans la rivière Tay ou l’auraient enterrée sur la colline Dunsiane ).Si cela est vrai, il est possible que les troupes anglaises aient été trompées avec une autrepierre, ce qui pourrait expliquer pourquoi les descriptions de l’époque ne correspondent pas. Si les moines cachèrent la pierre originelle, ils le firent bien car elle n’a jamais été trouvée.Cependant les chevaliers duTemple ont également prétendu que la pierre était en leur possession.
Dans le traité de Northampton signé par Edouard III en 1328 , celui-ci s’engagea à rendre la pierre, ce qu’il ne fit jamais.
images,photos de la pierre :
pierres du destin ?Pierre de scone ? pierre du destin utilisée lors du couronnement ? Humza Yousaf 1er ministre écossais près de la pierre au château d’Edimbourg le 27/04/2023
Mes enfants éteignez-moi cette télévision Drôle de télé qui génère la confusion Télé réalité n’est en fait que télé irréalité On nous cache tout, on déguise la vérité Trop regarder la télévision nous rend cons Passer trop de temps devant la télé n’est pas bons
La télé-réalité française est si niaise La télé-réalité du moment nous ment Ouvrons-les yeux à la vraie vie Celle qui nous rend heureux La télévision est comme un poison Elle nous enferme dans une prison Rien n’est vrai en télé-réalité Doux mots d’amour et amitié Tout sonne faux, absurdité Dire je t’aime ou »draguer » Tout est bateau Rien n’est vrai tout est faut
Mesdames et Messieurs Quittez donc la télé virtualité Cultivez l’amour et la sincérité Eteignez les écrans de télévision Aimer vraiment avec affection Mesdames et Monsieur Bonne soirée chers téléspectateurs Eteignez enfin votre téléviseur De votre vie devenaient les vrais acteurs C’est ainsi que viendra votre vrai bonheur
Télé ou pas télé
Programme de télévision
Allumez la télévision Vous en avez pour la soirée On n’arrête pas le progrès Cinéma théâtre et chansons Actualités sports et variétés Le programme est très complet Rien ici-bas n’est immonde Tout va pour le mieux Dans le meilleur des mondes On nous ment sur les ondes Mais qu’à cela ne tienne On peut toujours changer de chaîne
Télé ou pas télé Telle est la question
Tous les jours de la semaine On (je) regarde la télé Le monde a des antennes Et les gens n’ont plus d’yeux Plus de temps pour rêver Plus de fêtes et vies défaites La télé est un exutoire A tous nos instincts les plus bas Il y a du sang et du sexe Avec elle pas de complexes C’est la télé-réality Et jamais on s’ennuie
Télé ou pas télé Telle est la question
La télé est une coquine Avec ses belles speakerines Qui nous font des mines Elle nous embobine C’est la télé tout est chic Et on est tous bon public C’est l’heure du tiercé Le film va bientôt commencer Quand on aura fini de penser On pourra dire sans regret La machine à décerveler A bien fonctionné
Télé ou pas télé Telle est la question
Poème sur la télévision
Télé Poubelle
Chut j’allume la télé, j’éteins mon âme Une scène de ménage et tout s’enflamme Nous sommes sur le plateau de télévision Drôle de jeux de rôle, drôle de vision La pub encaisse les billets du spectacle Silence, ça tourne à la pub rien ne doit faire obstable Sur le plateau règne le soleil projecteur Pour que nous puissions voir tous les jeux d’acteurs On montre tout sans rien cacher au public Poitrine dénudée, plus personne n’est pudique
Attention place à la télé-réalité Attention summum de la nulité Sur tous les écrans plats artificiels S’affiche la Télévision poubelle Ô Mon Dieu que la vie est belle quand elle est télévisuelle Arrivé au sommet de la jouissance, nous perdons notre intelligence
Un vrai film d’amour sans dessus dessous Drôle de cinéma qui ne vaut pas un sous L’ombre n’arrive qu’à la fin de la pellicule Fin de ce beau film qui ne vaut pas un pécule Les acteurs se couchent et la télé s’éteint Je reprends vie jusqu’à demain matin
Les programmes de télévision Films, séries et autres émissions Drogues , divertissantes addictions Qui nous poussent à la consommation Éteignons les écrans, ouvrons nos coeurs Afin que s’inventent un nouveau bonheur
……..regarder la télé , un film (déjà vu mais….): » Le code Mercury » !
Le » sujet » est l’autisme entr’autre alors ;j’ai voulu en savoir plus sur l’autisme
L’AUTISME, C’EST QUOI ?
Définition : autisme et trouble du spectre de l’autisme:
Mais de quoi parle-t-on exactement ? ‘ Autisme », »TSA » pour trouble du spectre de l’autisme, » TED » ou troubles envahissant du développement, etc. Les choses simplement pour définir ce qu’est l’autisme:
Comment définir l’autisme ?
L’autisme n’est pas une maladie, c’est un handicap dont les manifestations sont décrites sous l’intitulé de trouble du développement d’origine neurologique. L’autisme se manifeste principalement par une altération des interactions sociales et de la communication et par des intérêts restreints et répétitifs. Ces troubles peuvent provoquer un comportement inadapté dans certaines situations. Ces signes peuvent généralement être identifiés avant l’âge de 3 ans.
Les caractéristiques psychologiques des parents ne sont pas responsables de l’autisme de l’enfant. Il n’y a pas événement traumatisant ou un comportement qui aurait pu le déclencher.
Le trouble du spectre de l’autisme
Lors des recherches sur l’autisme, on verra très certainement encore le terme de » TED ’. Jusqu’à il y a peu, les Troubles Envahissants du Développement catégorisaient différents types d’autisme (Asperger, Rett, Landau-Kleffner, TED-NOS, etc.). Cette classification a désormais été remplacée par le Trouble du spectre de l’autisme (TSA). Cette formulation est aujourd’hui privilégiée, car elle démontre la diversité des cas rencontrés. Cette formulation » dimensionnelle » a en effet l’avantage de signifier la grande diversité de l’intensité des manifestations de l’autisme, au niveau cognitif, sensoriel, relationnel et communicationnel.
Les principaux symptômes de l’autisme
Troubles du langage et de la communication
Les troubles du langage et de la communication se manifestent à la fois au niveau de l’expression et de la compréhension, qu’elle soit verbale ou gestuelle.
Ainsi le langage oral peut être absent, ou inadapté, c’est-à-dire peu ou pas fonctionnel, hors contexte, avec des défauts de syntaxe ou de sémantique. La communication non verbale peut aussi se trouver perturbée. Un enfant autiste rencontrera notamment des difficultés pour pointer du doigt ou avoir recours à des réactions adaptées à certaines situations (sourire, regarder, imiter, utiliser et comprendre la gestuelle sociale, etc.).
Difficultés relationnelles
Ce défaut de communication entraine des difficultés à construire des relations avec les autres. Les enfants autistes ont ainsi du mal à interagir et à jouer avec leurs camarades. Ils ne comprennent et ne réagissent pas, ou peu, aux sollicitations et aux émotions des personnes qui les entourent. Cette situation crée donc souvent un isolement et engendre des difficultés de socialisation.
Comportement et gestes répétitifs
Les personnes autistes ont une forte tendance à la répétition dans les gestes et la parole. Ces comportements répétitifs, aussi appelés stéréotypies, se révèlent également dans les activités et jeux pratiqués d’une façon peu conventionnelle.
Les enfants ont souvent tendance à aligner leurs jouets, à tout classer par couleur, etc. Réfractaires au changement, ils adoptent ces rituels pour garder une sorte de contrôle sur leur quotidien. Un tel comportement répétitif s’avère donc être une source de réconfort. Un enfant autiste manifestera également une restriction d’intérêts : il se passionnera pour un sujet qui prendra une importance hors-norme dans sa vie quotidienne.
Existe-t-il un traitement pour les personnes autistes ?
L’autisme ne se guérit pas, puisque ce n’est pas une maladie, mais les troubles peuvent être atténués. Les progrès scientifiques nous en apprennent chaque jour un peu plus sur les comportements à adopter pour améliorer la compréhension et l’interaction avec une personne autiste. Aujourd’hui, il existe des stratégies (notamment éducatives, comportementales) qui permettent aux enfants et aux adultes de progresser, quelle que soit la sévérité du handicap.
Une nouvelle étude scientifique révèle un des secrets de la peinture de Leonard de Vinci
Leonard de Vinci
. En effet ,l’artiste aurait utilisé du jaune d’œuf
jaune d’œuf
, avec d’autres ingrédients, comme de l’eau et des pigments en poudre.
La présence de jaune d’œuf était déjà suspectée, mais on ne savait pas si le peintre l’avait utilisé de manière intentionnelle. En effet, il aurait pu s’agir d’une contamination. Maintenant , la preuve est faite que Leonard de Vinci s’en servait bien pour préparer sa peinture.
C’est avec le secours de cet ingrédient, utilisé en très petite quantité, qu’ont été peintes beaucoup de toiles du maître et, parmi elles, son chef-d’œuvre absolu, la »Joconde ».
la »Joconde ».
Mais il n’en avait pas l’exclusivité. En effet, ce procédé était déjà connu des Égyptiens. Et d’autres peintres, comme Vermeer
Vermeer ?
, Rembrandt
Rembrandt ?
ou Dürer
Dürer ?
, l’utilisèrent aussi.
Le mélange de jaune d’œuf à la peinture à l’huile en modifie les propriétés, au point d’éviter que les toiles ne se dégradent avec le temps.
En effet, les tableaux ont tendance à se craqueler, la peinture finissant par « se froisser » en quelque sorte. On mesure bien l’effet bénéfique de ce jaune d’œuf en examinant les premières toiles de Leonard de Vinci, à une époque où il n’utilisait pas encore cet ingrédient.
Dans une de ses premières œuvres, « La madone à l’œillet »
»La madone à l’œillet » ?
, on voit apparaître come des rides sur le visages de la Vierge et celui de l’enfant Jésus. À l’époque, le maître ne mélangeait pas encore du jaune d’œuf à sa peinture.
Mais il découvre cette astuce plus tard, ce qui explique l’absence de ce plissement caractéristique sur ses tableaux ultérieurs.
En plus,, le jaune d’œuf, mêlé à la peinture, la rendrait plus visqueuse, et donc plus facile à appliquer. De même, la peinture, ainsi préparée, aurait moins tendance à jaunir ou à s’assombrir, surtout si elle est exposée à la lumière. Les spécialistes parlent, à ce propos, d’un processus d’ « oxydation ».
Or, on le sait, des antioxydants entrent dans la composition du jaune d’œuf. C’était donc un ingrédient idéal pour assurer la pérennité d’une toile
Si la machine à décapiter n’était pas nouvelle, sa première utilisation à Paris sur un condamné dont l’exécution était repoussée depuis plusieurs mois, est faite en application de la loi prévoyant que » tout condamné à la peine de mort aura la tête tranchée ». Devenue nécessaire, l’instrument mis au point par Antoine Louis permettait de » supprimer » bien plus facilement qu’avec l’antique épée sujette à s’ébrécher et source de » ratées »…
On pourrait assurer que la décapitation à l’aide d’une machine était un supplice usité en France avant la conquête romaine. En effet ,on a trouvé, en 1865, à Limé, dans le canton de Sains (Aisne), près de la route de Guise à Vervins, un volumineux couperet de silex, pesant environ une centaine de kilogrammes, et que les antiquaires ont reconnu être un tranche-tête gaulois, une guillotine de l’âge de pierre. On tenta, à l’aide de ce disque de silex, des expériences qui furent concluantes. En le faisant mouvoir sous forme de pendule suspendu à une longue tige, on opéra facilement »la sécation » de têtes de moutons.
Donc,la machine à décapiter n’était pas en 1791 une nouveauté ; pourtant il est certain qu’on ne s’entendait pas sur la façon dont serait construite cette machine : Guillotin
Guillotin
, qui tenait à son idée, consulta l’homme de France le plus expert en ces sortes de matières.Il s’adressa à Sanson. Celui-ci, qui ne voyait pas sans un certain dépit les savants se mêler de ses affaires, répondit par une note qui n’apportait pas grande lumière au débat, mais qu’il faut citer cependant, car elle contient certains détails intéressants.
Machine proposée à l’Assemblée nationale pour le supplice des criminels par Monsieur Guillotin. Gravure de 1791
» Pour que l’exécution puisse se terminer suivant l’intention de la loi, il faut que, sans obstacle de la part du condamné, l’exécuteur se trouve encore très adroit, le condamné très ferme, sans quoi l’on ne parviendra jamais à terminer cette exécution avec l’épée…
A chaque exécution, l’épée n’est plus en état d’en faire une autre, étant sujette à s’ébrécher ; il est absolument nécessaire qu’elle soit repassée et affilée de nouveau s’il se trouve plusieurs condamnés à exécuter au même instant ; il faudra donc avoir un nombre d’épées suffisant et toutes prêtes. Cela prépare des difficultés très grandes et presque insurmontables. » Il est à remarquer encore que très souvent les épées ont été cassées en pareilles exécutions. L’exécuteur de Paris n’en possède que deux, lesquelles lui ont été données par le ci-devant Parlement de Paris. Elles ont coûté 600 livres pièce.
» Il est à examiner que, lorsqu’il y aura plusieurs condamnés qui seront exécutés au même instant, la terreur que présente cette exécution par l’immensité de sang qu’elle produit et qui se trouve répandu portera l’effroi et la faiblesse dans l’âme du plus intrépide de ceux qui resteront à exécuter. Ces faiblesses produiront un obstacle invincible à l’exécution. Les sujets ne pouvant plus se soutenir, si l’on veut passer outre, l’exécution deviendra une lutte et un massacre.
» A en juger par les exécutions d’un autre genre qui n’apportent pas, à beaucoup près, les précisions que celle-ci demande, on a vu les condamnés se trouver mal à l’aspect de leurs complices suppliciés, avoir au moins des faiblesses, la peur ; tout cela s’oppose à l’exécution de la tête tranchée avec l’épée. En effet, comment supporter le coup d’œil de l’exécution la plus sanguinaire sans faiblesse. Dans les autres genres d’exécution, il était très facile de dérober ces faiblesses au public, parce que l’on n’avait pas besoin, pour la terminer, qu’un condamné reste ferme et sans terreur ; mais, dans celle-ci, si le condamné fléchit, l’exécution sera manquée. Peut-on être le maître d’un homme qui ne voudra ou ne pourra plus se tenir. »
De toutes ces observations, Charles-Henry Sanson
Charles-Henry Sanson ?
concluait à l’indispensabilité d’adopter l’usage d’une machine qui fixât le patient dans la position horizontale, pour qu’il n’eût plus à soutenir le poids de son corps, et qui permît d’opérer avec plus de précision et de sûreté que la main de l’homme n’en peut avoir.
Ici les chroniqueurs font généralement intervenir un bon Allemand nommé Schmidt, lequel, passionné pour la musique, avait l’habitude de faire chaque jour son duo avec Sanson, devenu mélomane pour les besoins du récit. Entre deux airs de ballet, Schmidt, avec son accent d’outre-Rhin, aurait pris la parole et dit à l’exécuteur : » Ché né foulais bas m’en mêler, gar il z’achit té la mort du brojin ; mais ché fous fois trop ennuyé… » et il aurait alors jeté sur une feuille de papier le croquis d’une machine qui remplissait exactement toutes les conditions requises, et ainsi aurait pris naissance la guillotine. Il y a certainement dans ce romanesque épisode une tradition qui repose sur un fait vrai, car c’est un charpentier nommé Schmidt qui fut, en effet, le constructeur de la première guillotine….
L’histoire des duos avec le bourreau, de ce bédide air d’Armide, interrompu pour dessiner le modèle du sinistre instrument, est un agrément brodé sur un fond de vérité. La chose se passa d’une façon moins pittoresque peut-être, mais plus régulière et plus difficille. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire le texte de la loi du 25 mars 1792 et les observations qui l’accompagnent.
Loi relative à la peine de mort et au mode d’exécution qui sera suivi à l’avenir. Donnée à Paris le 25 mars 1792. Décret du 20 mars 1792: » L’Assemblée nationale considérant que l’incertitude sur le mode d’exécution de l’article 3 du titre I du Code pénal suspend la punition de plusieurs criminels qui sont condamnés à mort ; qu’il est très instant de faire cesser des inconvénients qui pourraient avoir des suites fâcheuses ; que l’humanité exige que la peine de mort soit la moins douloureuse possible dans son exécution ; décrète qu’il y a urgence.
» L’Assemblée nationale, après avoir décrété l’urgence, décrète que l’article 3 du titre I du Code pénal sera exécuté suivant la manière indiquée et le mode adopté par la consultation signée du secrétaire perpétuel de l’Académie de chirurgie, laquelle demeure annexée au présent décret ; en conséquence, autorise le pouvoir exécutif à faire les dépenses nécessaires pour parvenir à ce mode d’exécution, de manière qu’il soit uniforme dans tout le royaume. »
Avis motivé sur le mode de la décollation…… » Le Comité de Législation m’a fait l’honneur de me consulter sur deux lettres écrites à l’Assemblée nationale concernant l’exécution de l’article 3 du titre I du Code pénal, qui porte que tout condamné à la peine de mort aura la tête tranchée. Par ces lettres, M. le ministre de la Justice, et le directoire du département de Paris, d’après les représentations qui lui ont été faites, jugent qu’il est de nécessité instante de déterminer avec précision la manière de procéder à l’exécution de la loi, dans la crainte que si, par la défectuosité du moyen, ou faute d’expérience et par maladresse, le supplice devenait horrible pour le patient et pour les spectateurs, le peuple, par humanité, n’eût mission d’être injuste et cruel envers l’exécuteur.
La guillotine en l’an II. On peut lire la légende : ‘‘ Traîtres, regardez et tremblez, elle ne perdra son activité que quand vous aurez tous perdu la vie ». (Dessin publié dans La guillotine par G. Lenotre (1920) et réalisé d’après une gravure originale de Le Glaive vengeur de la République )
»J’estime que les représentations sont justes et les craintes bien fondées. L’expérience et la raison démontrent également que le mode en usage par le passé pour trancher la tête à un criminel l’expose à un supplice plus affreux que la simple privation de la vie, qui est le vœu formel de la loi ; pour le remplir, il faut que l’exécution soit faite en un instant et d’un seul coup ; les exemples prouvent combien il est difficile d’y parvenir. On doit rappeler ici ce qui a été observé à la décapitation de M. de Lally : il était à genoux, les yeux bandés ; l’exécuteur l’a frappé à la nuque ; le coup n’a point séparé la tête et ne pouvait le faire. Le corps, à la chute duquel rien ne s’opposait, a été renversé en avant, et c’est par trois ou quatre coups de sabre que la tête a été enfin séparée du tronc : on a vu avec horreur cette hacherie, s’il est permis de créer ce terme.
»En Allemagne, les exécuteurs sont plus expérimentés, par la fréquence de ces sortes d’expéditions, principalement parce que les personnes du sexe féminin, de quelque condition qu’elles soient, ne subissent point d’autres supplices ; cependant, la parfaite exécution manque souvent malgré la précaution, en certains lieux, de fixer le patient assis dans un fauteuil. En Danemark, il y a deux positions et deux instruments pour décapiter. L’exécution qu’on pourrait appeler honorifique se fait avec un sabre ; le criminel, à genoux, a un bandeau sur les yeux, et les mains sont libres. Si le supplice doit être infamant, le patient lié est couché sur le ventre, et on lui coupe la tête avec une hache.
» Personne n’ignore que les instruments tranchants n’ont que peu ou point d’effet lorsqu’ils frappent perpendiculairement ; en les examinant au microscope, on voit qu’ils ne sont que des scies plus ou moins fines, qu’il faut faire agir en glissant sur le corps à diviser. On ne réussirait pas à décapiter d’un seul coup avec une hache ou couperet dont le tranchant serait en ligne droite ; mais avec un tranchant convexe, comme aux anciennes haches d’armes, le coup asséné n’agit perpendiculairement qu’au milieu de la portion du cercle ; mais l’instrument, en pénétrant dans la continuité des parties qu’il divise, a, sur les côtés, une action oblique en glissant, et atteint sûrement au but.
»En considérant la structure du cou, dont la colonne vertébrale est le centre, composé de plusieurs os dont la connexion forme des enchevauchures de manière qu’il n’y a pas de joint à chercher, il n’est pas possible d’être assuré d’une prompte et parfaite séparation en la confiant à un agent susceptible de varier en adresse par des causes morales et physiques ; il faut nécessairement pour la certitude du procédé qu’il dépende de moyens mécaniques invariables dont on puisse également déterminer la force et l’effet. C’est le parti qu’on a pris en Angleterre ; le corps du criminel est couché sur le ventre entre deux poteaux barrés par le haut par une traverse, d’où l’on fait tomber sur le cou la hache convexe au moyen d’une déclique. Le dos de l’instrument doit être assez fort et assez lourd pour agir efficacement comme le mouton qui sert à enfoncer des pilotis ; on sait que sa force augmente en raison de la hauteur d’où il tombe.
» Il est aisé de faire construire une pareille machine, dont l’effet est immanquable ; la décapitation sera faite en un instant suivant l’esprit et le vœu de la nouvelle loi ; il sera facile d’en faire l’épreuve sur des cadavres et même sur un mouton vivant. On verra s’il ne serait pas nécessaire de fixer la tête du patient par un croissant qui embrasserait le cou au niveau de la base du crâne ; les cornes ou prolongements de ce croissant pourraient être arrêtées par des clavettes sous l’échafaud ; cet appareil, s’il paraît nécessaire, ne ferait aucune sensation et serait à peine aperçu.
»Consulté à Paris, le 7 mars 1792. Signé : Louis. Secrétaire perpétuel de l’Académiede Chirurgie. »
Ce rapport très circonstancié faillit valoir au Dr Louis la triste célébrité qui échut définitivement à son confrère Guillotin : l’appareil à décapiter s’appela, en effet, la Louisette, pendant quelque temps ; mais guillotine prévalut. Toujours est-il que l’instrument existait en théorie ; il ne s’agissait plus que de mettre en pratique l’invention nouvelle ; ici on rencontra quelque difficulté. Dès que le décret du 20 mars avait été rendu, Roederer, procureur-syndic du département de Paris, avait écrit au ministre des contributions publiques, le priant de vouloir bien prendre des mesures pour faire construire la machine telle que Louis en avait donné la description. Clavières répondit qu’il était plus convenable que le Directoire du département se chargeât de ce soin aux frais du trésor public ; mais il demandait avant tout qu’on procédât aux devis et détail estimatif de la dépense que nécessiterait cette construction. Il est bon de dire qu’un malheureux condamné, nommé Pelletier, attendait son sort depuis plusieurs mois, tandis que les pouvoirs se rejetaient ainsi le budget de sa mort future.
Antoine Louis. Gravure de Forestier
On s’adressa pour le devis au charpentier Guidon, ordinairement chargé de la fourniture des bois de justice. Il établit l’estimation d’un appareil luxueux : » deux poteaux de la meilleure qualité en bois de chêne neuf avec rainures de cuivre… etc. ». Mais le total auquel il concluait était exorbitant : il s’élevait à 5 660 livres. En annonçant cette fâcheuse nouvelle au ministre, Roederer fait remarquer « qu’un des motifs sur lesquels le sieur Guidon fonde sa demande est la difficulté de trouver des ouvriers pour des travaux dont le préjugé les éloigne ; mais il s’est présenté des ouvriers qui ont offert d’exécuter la machine à un prix bien inférieur, en demandant seulement qu’on les dispensât de signer un devis, et témoignant le désir de n’être pas connus du public. »
Et Pelletier attendait toujours. Le misérable attendait même si impatiemment que l’un des juges du tribunal criminel provisoire prit la liberté de faire remarquer à l’autorité combien la lenteur des procédés administratifs était cruelle en une pareille circonstance.
»11 avril 1792. A Monsieur le Procureur général syndic.
» J’ai eu l’honneur de vous voir, Monsieur, pour vous engager, au nom de l’humanité et du bien public, à faire déterminer par l’Assemblée le mode d’exécution le plus convenable à la peine de mort commandée par la loi. Les soins que vous avez donnés à cet objet n’ont pu obtenir le décret qu’au bout d’un mois ; il y a à peu près le même temps qu’il est rendu, et la machine nécessaire pour l’exécution, machine fort simple, n’est pas encore commandée. Il y a quatre mois, le Tribunal a instruit, jugé et fait exécuter, en quinze jours, deux coupables d’assassinats dans Paris. Depuis trois mois, il a instruit contre un malheureux coupable du même crime un procès jugé définitivement depuis deux. Cet accusé connaît le sort qui lui est destiné ; chaque instant qui prolonge sa malheureuse existence doit être une mort pour lui.
» Son crime a été public, la réparation devait être prompte, et une pareille lenteur, surtout au milieu de cette ville immense, en même temps qu’elle ôte à la loi l’énergie qu’elle doit avoir, compromet la sûreté du citoyen… Au nom de la justice et de la loi, au nom de l’humanité, au nom des services que nos tribunaux s’empressent de rendre dans le poste où la confiance public les a placés, daignez donner des ordres pour faire cesser l’effet des causes de ce retard qui nuit à la loi, à la sûreté publique, aux juges et aux coupables eux-mêmes.
» Pardonnez, Monsieur : ma franchise tient autant à mon état qu’à mes principes, et particulièrement à la grande idée que vous nous donnez de vous-même comme citoyen et comme administrateur. Moreau, Juge au deuxième tribunal criminel provisoire. »
»P.-S. : J’ai vu lundi dernier M. Louis qui m’avait promis de vous voir pour cet objet dans la même journée. »
Joseph-Ignace Guillotin
Roederer répondit :
» 11 avril 1792. Le particulier désigné travaille à la machine de concert avec M. Louis : il la promet pour samedi ; on pourra en faire l’essai ce même jour ou dimanche sur quelques cadavres, et lundi ou mardi les jugements pourront être exécutés. »
On avait, en effet, trouvé un charpentier moins imbu de préjugés que Guidon, et qui s’était chargé de fournir une machine » bien conditionnée » pour 305 francs, non compris » le sac de peau destiné à recevoir la tête » coté à part 24 francs. C’est ce Schmidt dont nous avons parlé plus haut qui soumissionna l’entreprise, assez importante, du reste, puisqu’il s’agissait de construire un appareil semblable pour chacun des départements du royaume. Schmidt se piqua d’honneur et mit de la célérité dans son travail ; le 15 avril, Sanson était prévenu de l’essai de la machine destinée à la décapitation. L’expérience réussit pleinement, et l’on décida que l’exécution de Pelletier aurait lieu en place de Grève le 25 avril.
Seulement, comme on craignait que la nouveauté du spectacle ne causât parmi les assistants une curiosité par trop indiscrète, on prit quelques précautions.
» Roederer à M. de Lafayette, commandant général de la garde nationale.
» Le nouveau mode d’exécution, Monsieur, du supplice de la tête tranchée attirera certainement une foule considérable à la Grève, et il est intéressant de prendre des mesures pour qu’il ne se commette aucune dégradation à la machine. Je crois, en conséquence, nécessaire que vous ordonniez aux gendarmes qui seront présents à l’exécution de rester, après qu’elle aura eu lieu, en nombre suffisant sur la place et dans les issues pour faciliter l’enlèvement de la machine et de l’échafaud. Le procureur syndic, Roederer. »
On pouvait, en effet, craindre un excès de curiosité de la part de la foule, car on ne tenait point secrets alors, ainsi qu’on le fit bien plus tard, les préparatifs d’une exécution, et un journal annonçait, dès le matin même du 22 avril, l’expérience qui devait être faite pour la première fois, in anima vili, sur la place de Grève :
» Aujourd’hui, doit être mise en usage la machine inventée pour trancher la tête aux criminels condamnés à la mort. Cette machine aura, sur les supplices usités jusqu’à présent, plusieurs avantages : la forme en sera moins révoltante ; la main d’un homme ne se souillera point par le meurtre de son semblable, et le condamné n’aura à supporter d’autre supplice que l’appréhension de la mort, appréhension plus pénible pour le patient que le coup qui l’arrache à la vie. Le criminel qui doit aujourd’hui éprouver le premier l’effet de cette machine nouvelle est Nicolas-Jacques Pelletier, déjà repris de justice, déclaré par jugement rendu en dernier ressort, le 24 janvier dernier, au troisième tribunal criminel provisoire, dûment atteint et convaincu d’avoir, de complicité avec un inconnu, le 14 octobre 1791, vers minuit, attaqué, dans la rue Bourbon-Villeneuve, un particulier auquel ils ont donné plusieurs coups de bâton, de lui avoir volé un portefeuille dans lequel était une somme de 800 livres en assignats, etc.
» Pour réparation, le tribunal l’a condamné à être conduit place de Grève revêtu d’une chemise rouge, et à y avoir la tête tranchée, conformément aux dispositions du Code pénal. »
Et, dans son numéro du lendemain, la même feuille rendait compte des débuts de la nouvelle machine :
» Hier, à trois heures et demie après midi, on a mis en usage, pour la première fois, la machine destinée à couper la tête aux criminels condamnés à mort. La nouveauté du supplice avait considérablement grossi la foule de ceux qu’une pitié barbare conduit à ces tristes spectacles. Cette machine a été préférée avec raison aux autres genres de supplices : elle ne souille point la main d’un homme du meurtre de son semblable, et la promptitude avec laquelle elle frappe le coupable est plus dans l’esprit de la loi qui peut souvent être sévère, mais qui ne doit jamais être cruelle. »
Le peuple de Paris s’était, comme on le voit, porté en foule à cette représentation tragique qui devait avoir tant de lendemains. La »Chronique de Paris »rendait en ces termes compte de l’impression que l’exécution avait produite :
» Le peuple, d’ailleurs, ne fut point satisfait : il n’avait rien vu ; la chose était trop rapide ; il se dispersa désappointé, chantant, pour se consoler de sa déception, un couplet d’à propos : Rendez-moi ma potence de bois, / Rendez-moi ma potence ! »
L’ultima ratio de la Révolution était trouvée : chose vraiment remarquable, et qui influa certainement sur la marche des événements, cette machine, inventée dans un but philanthropique, faisait son apparition au moment précis où la tourmente révolutionnaire grondait en ouragan. Cet instrument discret, rapide, d’aspect propre, venait au moment psychologique. Mais on peut se demander ce qui serait advenu si le Dr Guillotin n’avait pas conçu ce sinistre héritier de son nom. Evidemment, cette lacune n’aurait point empêché les soulèvements populaires ni les massacres de septembre ; mais, certainement, sans la guillotine, le tribunal révolutionnaire eût été dans l’impossibilité de fonctionner de la façon que l’on sait. Le peuple de Paris n’aurait pas supporté le spectacle de si nombreuses exécutions d’après l’ancienne méthode, en supposant même que ces exécutions eussent été possibles ; et l’on a vu que, de l’avis de Sanson lui-même, elles étaient impraticables.
» Beau républicain. Image du Paris de 1794 » Caricature anglaise sur la Terreur réalisée par Isaac Cruikshank en 1794
On sait qu’à Nantes et à Lyon les proconsuls avaient d’expéditifs moyens de se défaire des suspects ; mais l’exemple des fournées de Paris les grisait ; d’ailleurs, il est probable que ni les canonnades du Rhône, ni les noyades de la Loire n’auraient pu avoir lieu dans la capitale ; ce qui faisait ici le succès de la guillotine, c’était précisément le manque d’appareil, la simplicité, l’absence de bruit : l’instrument ne semblait pas tuer les gens, mais les supprimer.
Dès le lendemain du jour où la guillotine avait été, pour la première fois, mise en usage à Paris, Challon, procureur-syndic du département de Seine-et-Oise, invitait son collègue de Paris à autoriser l’exécuteur des jugements criminels de la Seine à prêter à celui de Versailles la machine destinée à trancher la tête aux condamnés. La loi, en effet, avait ordonné que le mode de décapitation serait uniforme dans toute l’étendue du royaume, et il n’existait encore qu’une seule guillotine qu’on pouvait, à la rigueur, transporter à Versailles, malgré la complication de l’appareil et l’extrême lourdeur des charpentes qui lui servaient de piédestal, mais qu’il ne fallait pas songer à faire voyager dans toute la France.
Aussi, dès les premiers jours de mai 1792, le constructeur Schmidt se mettait à la besogne, et, moyennant 329 francs par machine ( accessoires compris ) commençait-il à fournir de guillotines les départements. Ces instruments, faits à la hâte, étaient, pour la plupart, défectueux et mal établis. Dès la réception de ses fournitures, l’exécuteur de Versailles (un Sanson) se plaignait « que le tranchoir de Seine-et-Oise était de mauvaise trempe et qu’il était déjà ébréché ».
Le matériel des exécutions était d’ailleurs assez compliqué ; il fallait tenir toujours prêts : les paniers d’osier doublés en cuir ; les sangles et courroies ; les balais ; les planches pour les écriteaux (destinés aux expositions) ; les fers, réchauds, pelles, pincettes et soufflets (pour la marque sur l’épaule) ; une hache ou couperet ; les italiennes ou cordes. Un certain matériel ne pouvait servir qu’aune seule exécution : les cordes pour attacher au poteau les condamnés aux expositions ; la chemise rouge ; le voile noir ; le son, sable ou sciure de bois ; la paille ; la graisse ou le savon ; le charbon ; la pommade et la poudre à tirer pour mettre sur la marque des condamnés flétris ; les clous ; les empitoires ou entraves pour attacher les jambes ; les vestes, tabliers, pantalons pour les aides ; l’eau pour laver les paniers et la place où se font les exécutions, dans les villes où elle se vend. Les fournitures étaient alors au frais de l’exécuteur.
Les frites auraient un impact négatif insoupçonné sur le cerveau
Consommer des frites ne ferait pas seulement prendre du poids, ce serait aussi mauvais pour la santé mentale. Une nouvelle étude suggère qu’il pourrait y avoir un lien entre ce classique du fast-food et la dépression.
Que doit-on manger pour être en bonne santé ? On le sait, la malbouffe est, comme son nom le sous-entend, pas un allié minceur. Enchaîner à un rythme trop soutenu pizzas, frites et burgers ne vous transformera pas en athlète olympique, c’est de notoriété publique. Mais les frites, notamment, n’impacteraient pas seulement votre poids. Votre cerveau aussi pâtirait de votre passion pour ce délicieux met frit que les Belges savent cuisiner à la perfection.
Il y aurait un lien entre les frites et la dépression…
Le meilleur ami du hamburger
hamburger
ne serait pas le meilleur ami de votre santé mentale. En Chine ?, des chercheurs se sont penchés sur les effets sur le cerveau de la consommation d’aliments frits, et plus particulièrement, de nos bien aimées frites.
Ils ont ainsi remarqué quelque chose d’étonnant : les personnes qui consomment le plus de frites (et plus largement des aliments frits) sont également celles qui sont les plus sujettes à la dépression et à l’anxiété.
C N N ? qui relaie l’étude, explique :
»L’étude a évalué 140 728 personnes sur une période de 11,3 ans. Après exclusion des participants ayant reçu un diagnostic de dépression au cours des deux premières années, un total de 8 294 cas d’anxiété et de 12 735 cas de dépression ont été constatés chez ceux qui consommaient des aliments frits, tandis que les pommes de terre frites en particulier présentaient une augmentation de 2 % du risque de dépression par rapport à la viande blanche frite. »
… Ou alors la dépression mènerait à la »malbouffe »
On ne le répétera jamais assez : corrélation ne signifie pas (forcément) causalité. Si les stats sont surprenantes, cela ne veut pas (forcément) dire que manger plus de frites fera de vous quelqu’un d’anxieux ou de dépressif.
Cela pourrait même être… Le contraire ! C’est-à-dire que les personnes sujettes à l’anxiété et à la dépression auraient plus tendance à consommer des produits gras pour le bien de leur santé mentale. D’autres études doivent être menées pour confirmer ce lien de cause à effet.( heureusement lol)
________________________________________
Qui a vraiment inventé les frites : Les Belges ou les Français ?
La frite bénéficie d’un consensus à peu près inaltérable : tout le monde aime ça. Pour ce qui en est de son origine, il persiste des débats houleux. Certains prétendent que c’est une invention belge et d’autres que c’est une invention française. Un peu de recul pour découvrir la vérité:
Si ce »divin met » plait à tout le monde, c’est parce qu’il s’accommode à peu près à toutes les situations où on peut le manger, en snack dans la rue ou bien à table dans une belle brasserie. Il existe plusieurs manières de la faire mais il faut tout dee mêm rappeler que la véritable cuisson de la frite se fait en deux étapes. La première, dans de l’huile à environ 170° pour créer le fondant à l’intérieur de la découpe de la pomme de terre. La deuxième à environ 190° pour créer le croustillant de l’extérieur. Mais qui a bien pu avoir la »merveilleuse idée » d’inventer les frites ?
L’histoire de la frite remonte au début du XIXe siècle… en France
C’est Pierre Leclerq
Pierre Leclerq???????
, un historien belge(c’est important)de l’alimentation qui le dit: »Il est clair que la pomme de terre frite a été inventée au début du 19e siècle à Paris. »’ Ce sont les femmes qui vendaient des beignets de pommes de terre vers le Pont Neuf à Paris qui ont en premier l’idée de faire frire des rondelles de pomme de terre. Très vite, cette pomme de terre frite devient l’un des plats préférés des français, peu importe la catégorie sociale, ce qui est encore le cas aujourd’hui. De voyage en France, le président des États-Unis Thomas Jefferson
Thomas Jefferson ?
est subjugué par la frite et décide d’importer l’idée dans son pays. C’est pour cela qu’aujourd’hui encore, on dit « french fries » aux États-Unis. Encore une preuve que la gastronomie américaine ne serait pas grand-chose sans les européens.
comment faire des frites »au top »
Pourquoi a-t-on pensé que la frite était belge ?
Dans les années 1830-1840, la frite passe un peu de mode en France mais s’offre une deuxième jeunesse chez nos voisins belges qui en raffolent. Un certain forain belge du nom de Jean-Frédéric Krieger
Jean-Frédéric Krieger ?
apprend à faire les frites à Montmartre. Il va ensuite développer son petit commerce au milieu du XIXe siècle en Belgique. Génie du marketing en avance, il décide de changer de nom et se fait appeler Fritz. C’est alors qu’était née la première baraque à frites
baraque à frites
du monde.
( Et pour nos voisins belges déçus, laissez un français vous dire que les frites sont tout de même meilleures chez vous, que nous sommes champions du monde mais que oui, vous aviez la possession. Pour vous consoler, dites-vous que les bières chez vous sont largement meilleures ! Certes ce ne sont pas des frites, mais c’est déjà ça ).