….transparentes installées pour une étonnante raison
Des toilettes publiques transparentes ont été installées au Japon, pour une raison bien précise.
Explications :
Il vous est déjà arrivé d’avoir une envie pressante lors d’une ballade en ville et de devoir faire vos besoins dans des toilettes publiques qui peuvent parfois… être sales ou tout simplement noires de monde.
Mais seriez-vous capable de vous rendre dans des toilettes transparentes, en plein cœur d’un parc très fréquenté ? Sûrement pas. Pourtant, il semblerait que cette innovation soit la nouveauté du moment. Explications :
Une idée très inspirée
Les toilettes en question présentes dans la ville de Tokyo ont été conçues par l’architecte Shigeru Ban, lauréat du prix Pfitzner et dix autres designers. Elles ont été fabriquées à l’aide de « verre intelligent » qui varie entre le bleu, le rose et le jaune…
Pourquoi un verre intelligent ? Eh bien car lorsque quelqu’un se trouve à l’intérieur, tout devient opaque et les personnes à l’extérieur ne vous voient pas. Une fois dehors, les vitres redeviennent transparentes. Dingue non ?
Des toilettes pour « rassurer » Eh bien oui. L’objectif de ces toilettes est de permettre aux visiteurs du parc de vérifier leur propreté avant d’entrer, mais aussi de voir si personne « n’est secrètement en train d’attendre à l’intérieur », explique la Nippon Foundation. Elles s’illuminent également la nuit pour être rapidement repérées par les passants.
Depuis le 5 août dernier, elles ont été déployées progressivement dans la ville dans le cadre du Tokyo Toilet Project par la Nippon Foundation. Actuellement, on en compte 5 dans le quartier Shibuya de la ville japonaise. A priori, dès le printemps prochain, on devrait en compter 17.
Alors, vous seriez prêts à les tester ces toilettes du futur ?lol
…… adultères, corruption… Ces scandales qui les ont entachées
1828 : Andrew Jackson et son épouse font scandale
Après avoir perdu l’élection présidentielle quatre ans plus tôt, Andrew Jackson est bien décidé à prendre sa revanche en 1828. Le général américain d’origine modeste, connu pour s’être vaillamment battu contre les Anglais lors de la bataille de la Nouvelle Orléans en 1815, se mesure au président John Quincy Adams. D’une violence inouïe, la campagne pour la Maison Blanche n’épargne personne : rumeurs et insultes pleuvent des deux côtés et une vieille histoire vient entacher la campagne du général Jackson. Marié depuis 1791, il découvre quelques années plus tard que son épouse n’est en réalité pas divorcée de son précédent mari. Celle-ci s’empresse d’officialiser son divorce pour se remarier officiellement avec Jackson en 1794 et l’affaire semble classée. Plus d’une trentaine d’années plus tard, elle est éventée par les opposants de Jackson pendant la campagne de 1828. Andrew Jackson est accusé d’adultère pour avoir couché avec une femme encore mariée, tandis que son épouse est qualifiée de bigame. Malgré la violence du scandale, Andrew Jackson sort vainqueur de la course à la présidence.
1884 : Un premier scandale sexuel au cœur de la campagne
En politique américaine, les scandales sexuels ne datent pas de Bill Clinton. En 1884, le candidat démocrate Grover Cleveland
Grover Cleveland ?
est accusé d’avoir eu dix ans plus tôt un enfant avec une femme non mariée, Mary Halpin. L’affaire, révélée par le Buffalo Evening Telegraph, prend de l’ampleur lorsqu’elle est appuyée par une lettre de l’intéressée qui accuse l’homme politique de l’avoir violée. Grover Cleveland admet seulement une relation hors mariage consentie.
1884 : Un premier scandale sexuel au cœur de la campagne
Véritable aubaine pour les républicains, l’affaire est enterrée grâce aux coups portés par les partisans de Cleveland sur Mary Halpin qu’ils s’efforcent à discréditer. Grover Cleveland devient président des Etats-Unis une première fois avant un second mandat en 1892.
1952 : Richard Nixon visé par des accusations de corruption…
Sur le ticket du candidat républicain Eisenhower, Richard Nixon est foudroyé en pleine campagne par des révélations sur des détournements de fonds électoraux à son usage personnel. Fragilisé, il risque sa position de colistier et monte au créneau le 23 septembre 1952. A l’occasion d’un discours retransmis à la télévision et suivi par près de 60 millions de téléspectateurs, Richard Nixon joue la carte de la transparence… et de l’émotion. Le candidat nie en bloc les accusations de corruption, prenant son épouse comme preuve de sa bonne foi: “Je dois vous dire que Pat n’a pas de manteau en vison. Mais elle a l’étoffe républicaine. Et je lui dis toujours qu’elle est belle peu importe ce qu’elle porte”, lance-t-il, larmoyant.
… Et sauvé par son chien
Richard Nixon admet avoir reçu un cadeau, « Checkers », le cocker anglais familial : “Vous savez, les enfants adorent le chien, et je vous le dis tout de suite, quoi que les gens disent, nous allons le garder. “ Un jeu d’acteur réussi pour Richard Nixon qui fait vite oublier l’affaire qui a failli le disqualifier. Le voilà vice-président le 20 janvier 1953.
1972 : Des révélations sur la santé mentale de son colistier font vaciller le candidat démocrate McGovern
En 1972, le démocrate George McGovern pense avoir à ses côtés le meilleur atout pour l’emporter face à Richard Nixon. Son colistier Thomas Eagleton, un catholique libéral, lui assure la faveur des syndicats. Mais ses espoirs sont rapidement »douchés » lorsque la santé mentale de son partenaire fait la une de la presse. Il y apprend que Thomas Eagleton a souffert d’une dépression et fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, notamment pour y suivre une thérapie par électrochocs.
1972 : Des révélations sur la santé mentale de son colistier font vaciller le candidat démocrate McGovern
McGovern admet que son colistier le lui avait caché mais, sans la possibilité de faire machine arrière, il continue de soutenir celui qui doit devenir son vice-président. Thomas Eagleton quitte finalement de lui-même le bateau, deux semaines après avoir été nommé. C’est la deuxième et dernière fois dans l’histoire des Etats-Unis qu’un vice-président quitte son ticket avant l’élection.
Gary Hart, foudroyé en pleine ascension
En 1987, Gary Hart est favori pour remporter l’investiture démocrate. Alors que les sondages confirment son envolée, un article du Miami Herald bouleverse le cours de la campagne : Gary Hart est accusé d’avoir une liaison avec une jeune top model. Comble de la malchance, le même jour est publié dans le New York Times un portrait fleuve de l’homme politique qui lance, sans une once de méfiance: “Si quelqu’un veut me suivre à la trace, qu’il y aille. Il va très vite s’ennuyer.”
Gary Hart, foudroyé en pleine ascension
Loin de s’ennuyer, les journalistes déterrent quelques jours plus tard le profil de la jeune femme, une jeune top model ancienne miss Caroline du Sud, du nom de Donna Rice. Des photos du couple font la une du National Enquirer. Moins que l’adultère, les Américains regrettent le mensonge du candidat et les sondages chutent. Gary Hart suspend sa campagne et se retire de la course.
Bill Clinton dans la tourmente
En 1992, Gennifer Flower s’invite dans la campagne. La jeune femme annonce aux tabloïds américains avoir vécu une liaison de près de douze ans avec le futur candidat Bill Clinton. Ses révélations font l’effet d’une bombe à quelques jours du lancement de la campagne des primaires démocrates. Le couple Clinton réagit immédiatement en répondant à une interview de la chaîne CBS diffusée juste après le Superbowl. Soudé devant les téléspectateurs, le couple sauve la mise et la campagne est réussie.
Bill Clinton dans la tourmente
Vainqueur face à Bush, le président sera toute sa carrière poursuivi par le scandale que Gennifer Flowers entretient à coup d’interviews et d’un livre autobiographique aux détails graveleux.
Hillary Clinton face à la résurgence de « l’affaire des e-mails »
L’affaire date de 2015, Hillary Clinton la pense enterrée. Et pourtant, le FBI va la relancer en 2016. Un an auparavant, le New York Times révèle dans ses pages l’utilisation par Hillary Clinton de sa messagerie professionnelle à des fins personnelles au moment où elle est Secrétaire d’Etat. Illégale, la pratique entraîne l’ouverture d’une enquête : le FBI rend son rapport au mois de juillet 2016. Il accable la candidate, l’accuse de “négligence extrême”, mais ne demande aucune poursuite.
Hillary Clinton face à la résurgence de l’affaire des e-mails.
A dix jours de l’élection, le FBI assène un dernier coup à la candidate démocrate en décidant de rouvrir le dossier… avant d’indiquer que les conclusions restent les mêmes qu’en juillet. Trop tard.
« Quand tu es une star, tu peux les attraper par la chatte »
Alors que la campagne est déjà bien avancée, Donald Trump est rattrapé par des obscénités prononcés quinze ans plus tôt, dans une vidéo prise à son insu. Publié par le Washington Post, l’enregistrement fait entendre le milliardaire en pleine discussion avec un animateur télé. “Je suis automatiquement attiré par les belles femmes… Je les embrasse tout de suite comme un aimant. Je les embrasse, je n’attends même pas, lâche-t-il. Et quand tu es une star, elles te laissent faire. Tu peux les attraper par le chatte, tu fais tout ce que tu veux.” Si sa popularité auprès de l’électorat féminin fond sensiblement, Donald Trump contre-attaque en faisant resurgir les frasques sexuelles de Bill Clinton et en sort presque indemne.
Le Codex Rohonc (ou Codex Rohonczi) est un étrange manuscrit illustré de 448 pages écrit par un auteur inconnu dans une langue inconnue.
Un livre de 10×12 cm qui a été offert, avec les autres 30 000 livres de sa collection issue de sa bibliothèque familiale, par le comte Gusztav Batthyany ….
Gusztav Batthyany ?
…..à l’académie des sciences de Budapest.
Le manuscrit a surpris , interloqué les savants qui lui ont donnée le nom de la ville hongroise où se trouvait le château du comte Rohonc
comte Rohonc ?
qui aujourd’hui s’appelle Rechnitz et se trouve en Autriche.
Le codex ?
Chacune de ses page comportent entre 9 et 14 rangées de symboles. Le nombre total de symboles utilisés dans le livre est d’environ 800, ce qui est environ dix fois plus élevé que n’importe quel alphabet connu, mais la plupart des symboles sont utilisés avec peu de répétitions, de sorte que les symboles du codex peuvent ne pas être un alphabet, mais plutôt un syllabaire (comme par exemple ceux du disque de Phaistos ) .
disque de Phaistos ?
), ou être de nature logographique, comme les caractères chinois.
Accompagnant les textes cryptiques, environ 90 pages d’illustrations incluent des scènes religieuses, laïques et militaires. Les illustrations grossières semblent indiquer un environnement où les religions chrétienne, païenne et musulmane coexistent, car les symboles de la croix, du croissant et du soleil/svastika sont tous présents.
Si certains chercheurs pensent que le codex Rohonc est un canular, d’autres sont persuadés qu’il est authentique et ont passé des années à essayer de décoder le texte et les illustrations.
L’analyse du papier semble suggérer que le codex a été écrit sur du papier vénitien au XVIe siècle, mais la date est loin d’être certaine, le papier pouvant être beaucoup plus ancien que le texte. D’un autre côté, le texte pourrait aussi avoir été copié à partir d’une source beaucoup plus ancienne.
En analysant ses illustrations, certains érudits imaginent qu’il a été créé au XVIe ou XVIIe siècles.
Comme pour le manuscrit de Voynich , déchiffrer le code du codex Rohonczi est un challenge que nombreux ont tenté de relever.
Un érudit érudit hongrois a proposé de lire le livre en le retournant de façon à ressembler à une »ligature sumérienne ». Il a ensuite associé les lettres de l’alphabet latin au reste des symboles par ressemblance. Il a également réorganisé l’ordre des lettres pour produire des mots significatifs. Cependant, ses méthodes ont été critiquées car il translittère parfois le même symbole avec des lettres différentes, et inversement, la même lettre est décodée à partir de plusieurs symboles.
La philologue roumaine Viorica Enăchiuc
Viorica Enăchiuc ?
a suggéré que le texte avait été écrit dans le dialecte latin vulgaire de Dacie et que le sens de l’écriture est de droite à gauche, de bas en haut. Cette traduction montrerait que le texte est une histoire du 11-12ème siècle du peuple Vlasi (Valaques) dans leurs combats contre les Hongrois et les Pechenegs. La méthode d’Enăchiuc a été critiquée car les symboles qui apparaissaient dans le même contexte tout au long du codex étaient régulièrement translittérés avec des lettres différentes. De plus, il n’y a aucun rapport entre les illustrations du manuscrit et sa traduction.
Une autre solution présumée a été proposée par l’Indien Mahesh Kumar Singh
Mahesh Kumar Singh ?
: Il affirme que le codex Rohonc est écrit de gauche à droite, de haut en bas avec une variante jusqu’ici non documentée du script Brahmi. Il a translittéré les 24 premières pages du codex pour obtenir un texte en hindi qui a ensuite été traduit en hongrois. La méthode de Singh a également été critiquée pour son manque de cohérence.
Gábor Tokai et Levente Zoltán Király ont imaginé que le script est un système de code qui n’indique pas la structure interne des mots et que la langue du texte est très probablement artificielle. Ils prétendent que le codex contient la date 1593 CE comme référence probable à sa rédaction. Ils déclarent également qu’il s’agit d’un livre catholique ordinaire contenant principalement des paraphrases de textes du Nouveau Testament sur la vie de Jésus.
Avec ces diverses hypothèses et bien d’autres, le mystère du Codex Rohonc reste loin d’être résolu.
Le 28 avril 1945, trois jours après l’ordre d’insurrection générale lancé par les partisans antifascistes, Mussolini
et sa maîtresse Clara Petacci
Clara Petacci ?
sont exécutés par des résistants italiens sur l’ordre du chef communiste Walter Audisio
Walter Audisio ?
.
Leurs cadavres sont pendus par les pieds à une poutre et exposés aux quolibets de la foule, dans une station service de la piazzale Loreto, à Milan, jusqu’à l’intervention d’officiers alliés.
Deux jours plus tard, Hitler et sa maîtresse se suicideront dans leur bunker pour échapper à un sort comparable.
C’est l’histoire (vraie )d’un couple de personnes âgées qui vit dans un petit pavillon à la campagne:
Un soir, le monsieur et avec sa femme, regardant la télé ,quand leur chien se met à aboyer….Le » papy » sort sur le perron se demandant ce qui se passe ,là il voit que deux cambrioleurs essaie de forcer la porte de son garage….Il rentre, appelle les gendarmes et leurs demande de venir ….Ces derniers lui disent de ne pas sortir, ils vont arriver….Après qu’une heure se soit écoulée :pas de gendarme à l’horizon….La dame s’affole craignant que les voleurs prennent leur auto…Elle rappelle les gendarmes : »Mon mari vient de vous appeler pour vous signaler un cambriolage ».
Le gendarme: »Ha oui mais nous n’avons personne de disponible pour l’instant »………………………..
Alors la dame répond au » représentant de la loi »: »Ne vous en faites pas, le problème est réglé: Mon mari les a tué d’un coup de fusil »……
Cinq minutes après les flics sont arrivés !……..Surement parce qu’un meurtre est plus intéressant qu’un simple vol de voiture chez un couple de personnes âgées? Intéressant du point de vue publicité? Prestige de la police??? Je ne sais …………
ils ont arnaqué une trentaine de victimes pour 50.000 euros
Après plusieurs mois d’enquête, deux hommes de 41 ans ont été arrêtés par des gendarmes en Haute-Garonne. Ces faux vendeurs de matelas ont principalement escroqué des personnes âgées.
Ils se faisaient passer pour des vendeurs de matelas. Pendant un an, en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine, deux malfrats se présentaient au domicile de personnes âgées et « pressaient leurs victimes d’acheter des matelas, en promettant de faire bénéficier d’une aide de l’État« , . Ils leur demandaient de payer « immédiatement via un boîtier Sumup » puis ils prétextaient un problème technique avec le terminal de paiement numérique et en profitaient pour effectuer des virements bancaires manuels. Les victimes ne recevaient évidemment jamais le matelas.
Au total, ils auraient arnaqué « une trentaine de victimes », principalement des personnes âgées , pour « un préjudice avoisinant les 50.000 euros » Une enquête menée depuis septembre 2021 par le parquet de Saint-Gaudens et la gendarmerie a permis de mettre fin à cette escroquerie. Deux hommes de 41 ans et la compagne de l’un deux, présumée complice, ont été arrêtés et déférés devant la justice jeudi 21 avril. Leur arrestation a nécessité un important déploiement des forces de l’ordre, à Toulouse et à Fenouillet.
D’autres arnaques au matelas circulent
Les »arnaques » au matelas sont particulièrement répandues ces derniers temps. Comme le rapportait Capital le 15 avril ,un autre type d’escroquerie circule en Haute-Garonne depuis le début de l’année. Des aigrefins n’hésitent pas à sonner aux portes pour signaler que de petits insectes prolifèrent en ce moment. Ils disent être « missionnés pour vérifier l’état des matelas ». Puis ils affirment à leur victime qu’il faut changer le matelas et font payer le nouveau à un prix très élevé. Là encore, les personnes arnaquées n’en voient pas la couleur. La gendarmerie de Haute-Garonne a relayé un message pour que les personnes âgées soient vigilantes et ne se fassent pas avoir.
Les forces de l’ordre donnent également des conseils dans ce genre de situation. En cas de doute, il ne faut surtout rien signer avant la conclusion d’un devis. Il ne faut pas non plus verser d’argent ou remettre de chèque « avant le délai de rétractation qui est de 7 jours (14 jours dans le cas d’un crédit) ». Enfin, il ne faut pas signer de document (chèque notamment) non daté ou antidaté. Les gendarmes rappellent par ailleurs que le « démarcheur à domicile a interdiction de démarcher de façon insistante et agressive ».
……..Pour Avoir de l’Essence Gratuite à Chaque Plein.(Je ne conduis ,ne peux plus conduire )mais..
économie
1. Faites votre plein le matin Les économies appartiennent à ceux qui se lèvent tôt ! Pour avoir plus d’essence pour le même prix, le truc super malin est de faire son plein tôt le matin. Pourquoi ? Parce que la nuit, les températures baissent. Les cuves d’essence ont alors le temps de refroidir. Et la température de l’essence est moins élevée. Et savez-vous que l’essence froide est moins volatile et plus dense ? Donc si elle est froide, pour le même prix, vous en avez plus !
2. N’appuyez pas trop sur le pistolet Qui va piano, va sano… On peut maintenant ajouter « et fait des économies ». Car le 2e truc qui marche pour avoir plus d’essence au même prix… C’est de ne pas appuyer trop fort sur la poignée du pistolet à essence. Prenez votre temps et vous avez plus d’essence et ne payez pas plus cher. En effet, plus le débit du précieux liquide est élevé, plus il mousse. Il a aussi tendance à plus s’évaporer. Résultat, vous en avez moins dans le réservoir. Ne pressez pas la poignée du pistolet à fond pour remplir le réservoir. Et vous en aurez vraiment pour votre argent.
3. Laissez le pistolet le plus longtemps possible dans le réservoir Encore une fois, prenez votre temps quand vous faites le plein d’essence. Laissez le pistolet le plus longtemps possible dans le réservoir quand vous avez fini votre plein. Il n’est pas rare que de l’essence coule encore un peu. D’une part, cela évite de faire couler de l’essence en retirant le pistolet sur la carrosserie de votre voiture… Ou pire sur vos chaussures ! D’autre part, vous l’avez payée cette essence ! Alors, il n’y a pas de raison qu’elle ne finisse pas dans le réservoir de votre véhicule.
4. Levez et secouez le tuyau d’essence Quand vous mettez de l’essence, déroulez bien le tuyau. Quand vous avez fini, relâchez la poignée du pistolet à essence, mais maintenez-le dans le réservoir. Puis avec l’autre main, soulevez un peu le tuyau et secouez-le. Il y a toujours un peu d’essence qui va couler du tuyau. Et cette essence est gratuite ! Attention, il faut secouer doucement le tuyau.
Les commentaires ne sont pas utiles ni nécessaires, j’écris maintenant pour moi d’abord (mais je les laisse » ouverts » car un com. fait tjrs plaisir , pas le » like » !)
Le gouvernement de la République française publie les décrets d’abolition immédiate de l’esclavage dans les colonies françaises .Sont concernées essentiellement les vieilles colonies héritées de l’Ancien Régime, dont l’économie dépend encore sur les grandes plantations sucrières.
Le long parcours des abolitionnistes :
Peu après son introduction dans les colonies des Amériques en 1537, l’esclavage avait été condamné par le pape Paul III
le pape Paul III?
mais les injonctions pontificales n’avaient pas eu plus de succès chez les planteurs d’Amérique qu’elles n’en ont aujourd’hui en matière de morale sexuelle. C’est qu’à la Renaissance, la papauté ne pouvait déjà plus, comme au Moyen Âge, faire fléchir les dirigeants chrétiens en agitant la menace de l’ excommunication .
Sous la Révolution française, les députés de la Convention abolissent l’esclavage une première fois pour calmer la révolte des esclavages dans les colonies des Antilles et empêcher l’Angleterre de s’en emparer. Mais Napoléon Bonaparte revient sur cette mesure et légalise l’esclavage le 20 mai 1802.
Les Anglais, sous la pression des sociétés philanthropiques d’inspiration chrétienne, se montrent plus résolus. Ils abolissent la traite le 2 mars 1807 et l’esclavage le 26 juillet 1833 avec le » Slavery Abolition Act ».
Les libéraux et philanthropes français sont tout aussi disposés que leurs homologues d’outre-Manche à éradiquer cette institution indigne . Ils sont soutenus dans les colonies par les » libres de couleur » (affranchis) qui, n’en pouvant plus de brimades et d’humiliations, ont pris le parti des esclaves. Mais ils sont entravés dans leur combat par les groupes de pression des riches planteurs. Le traumatisme de la guerre qui a mené à l’indépendance d’Haïti et le ressentiment des anciens planteurs de Saint-Domingue jouent aussi contre eux.
En 1831, une loi supprime dans les colonies françaises toutes les entraves aux affranchissements. La même année, une convention franco-britannique autorisele » droit de visite » par les navires de guerre des deux pays sur les navires marchands de toutes nationalités suspectés de pratiquer la traite négrière.
En 1845, une loi interdit les châtiments corporels et le fouet !… Ces dispositions laissent espérer une disparition progressive de l’esclavage mais cela ne suffit pas aux abolitionnistes, réunis au sein de la Société française pour l’abolition de l’esclavage, fondée en 1834.
De nombreux esclaves fuient les colonies françaises vers les îles des Antilles anglaises (Dominique, Antigua, Montserrat, Sainte-Lucie…).
(Tableau « Bataille de Saint Domingue », révolte des esclaves, par January Suchodolski en 1845 )
Le mouvement abolitionniste en France
La Société française pour l’abolition de l’esclavage est fondée dès 1834 . Le MartiniquaisCyrille Bissette…..
Cyrille Bissette?
……..demande en juillet 1835, l’abolition immédiate de l’esclavage dans les colonies françaises et propose un plan de réorganisation sociale sans esclavage, comportant un décret pour l’instruction primaire gratuite et obligatoire. Il est banni de Martinique après avoir réclamé pour les » hommes de couleur » (mulâtres, métis), des droits civiques égaux à ceux des colons.
Tableau « Femmes de couleur libres avec leurs enfants et leurs servantes », par Agostino Brunias.
En mai 1840, une commission est instituée par décision royale, pour examiner les questions relatives à l’esclavage et à la condition politique des colonies. Ses travaux qui se poursuivent jusqu’en 1843, font évoluer la réflexion sur la nécessité de l’émancipation. Les assemblées parlementaires refusent l’idée d’une indemnité à verser aux colons après l’abolition, comme l’a fait le gouvernement britannique. Les lobbies des planteurs et des armateurs qui pratiquent la traite esclavagiste, opposent une résistance farouche à toute modification du système existant.
Les lois Mackau
Mackau ?
de juillet 1845, du nom du ministre de la Marine et des Colonies , modifient théoriquement la vie des esclaves : leur instruction devient obligatoire, le respect du repos le samedi pour la culture de leur lopin de terre, de nouveaux horaires de travail, la possibilité d’acheter leur liberté grâce à un pécule qu’ils se constituent par des travaux extérieurs à la plantation ou la vente de leur production. Ces nouvelles mesures sont très mal reçues dans les colonies, où les conseils de planteurs s’empressent d’amender ou d’annuler les textes.
Tableau « La traite des esclaves »par F.A Briard (1835)
Victor Schoelcher, bataille pour l’abolition
A partir de 1840-1841, lors d’un voyage aux Antilles , le journaliste Victor Schoelcher entreprend de s’attaquer au système de l’esclavage, estimant que » les colons ne sont pas compétents pour discuter de l’émancipation des noirs ». Il décrit minutieusement ce qu’il observe, ce qu’il lit dans les documents judiciaires que lui confient des magistrats souhaitant dénoncer le système esclavagiste colonial. Il publie des descriptions précises sur le travail, la vie quotidienne des esclaves, les moyens de résistance qu’ils adoptent, les révoltes, le marronnage (les » nègres marrons » fuient les plantations pour se réfugier à l’intérieur des îles, en forêt ou en montagne). Schoelcher est convaincu de la nécessité d’une abolition de l’esclavage immédiate et non progressive. Il critique les conclusions de l’anthropologie raciste qui entreprend, depuis la fin du XVIIIe siècle, de prouver scientifiquement l’existence de races humaines et une hiérarchie de leur valeur.
Portrait de Victor Schoelcher (1804-1893) avant 1850.
Son ouvrage »Des colonies françaises. Abolition immédiate de l’esclavage » paraît en 1842 : il analyse le système esclavagiste dans les colonies françaises des Antilles, pour en rendre compte à l’opinion publique française et aux parlementaires influencés par les lobbies de planteurs et d’armateurs. Il témoigne des horreurs pratiquées dans les plantations et du caractère inhumain d’un système fondé sur la servitude de 75 % de la population. Il décrit les effets bénéfiques de l’abolition de l’esclavage dans les colonies britanniques, pour démontrer aux partisans du maintien de l’esclavage que liberté du travail n’est pas synonyme de ruine des colonies.
En 1847, c’est un véritable réquisitoire contre les planteurs de Guadeloupe et de Martinique, que publie Victor Schoelcher dans »Histoire de l’esclavage » pendant ces deux dernières années. Il rédige également une pétition réclamant la suppression immédiate de l’esclavage dans les colonies françaises, au nom de la Société française pour l’abolition de l’esclavage. Le document est adressé à l’ensemble des parlementaires et des conseillers généraux. Ce texte s’ajoute à de nombreuses autres pétitions anti-esclavagistes : celle de 191 » hommes de couleur » de la Martinique, de novembre 1836 ; celle des ouvriers de Paris, de janvier 1844 ; celle de Cyrille Bissette envoyée au Parlement et aux Conseils généraux en août 1846.
Victor Schoelcher ?
La Révolution de 1848
Elle provoque une exceptionnelle ouverture politique qui permet à Victor Schoelcher, de devenir sous-secrétaire d’Etat chargé des colonies et président d’une commission d’abolition de l’esclavage. Il demande au ministère de la Marine et des Colonies, tous les documents concernant les décisions des assemblées de la Révolution Française dans le domaine colonial. La commission élabore un ensemble de décrets qui, tout en supprimant l’esclavage, fixent de nouveaux cadres de la vie sociale, créant de » nouveaux citoyens » appelés à élire au suffrage universel (masculin) leurs représentants àl’Assemblée Nationale. Le gouvernement provisoire issu des journées révolutionnaires de février 1848, décide en théorie la suppression de l’esclavage, mais dans la pratique se heurte à de fortes résistances internes. Tous les membres du gouvernement n’acceptent pas une loi sur l’abolition de l’esclavage, qu’ils souhaitent voir débattre à l’Assemblée Nationale prochainement élue.
« Décret portant abolition de l’esclavage dans les colonies »
Le décret d’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises, est signé le 27 avril 1848 ; Victor Schoelcher insiste pour que l’ensemble des textes paraissent au Moniteur universel (journal chargé de la transcription des débats parlementaires) et partent aussitôt vers les colonies. Le 1er mai 1848, il écrit : » En vérité, je ne croyais pas qu’il serait si long et si difficile de tuer l’esclavage sous la République ». Une forte indemnité doit être versée aux planteurs dépossédés de leurs esclaves ; la proposition d’indemniser également les esclaves et de leur attribuer des lopins de terre est rejetée par le gouvernement.
En Guyane et à la Réunion, les commissaires généraux de la République proclament l’émancipation deux mois après l’arrivée des décrets. En Martinique et en Guadeloupe par contre, la tension sociale est tellement vive que les gouverneurs des deux îles proclament l’abolition de l’esclavage, les 23 et 27 mai 1848. Les deux commissaires généraux envoyés par le gouvernement pour promulguer les décrets parisiens d’abolition, arrivent début juin dans des colonies où l’esclavage est déjà supprimé.
Tableau « L’émancipation à la Réunion », par Alphonse Garreau
A noter:
A la fin du XIXe siècle, les pays européens justifient la colonisation de l’Afrique par l’ampleur des ressources à exploiter et par la répression du trafic d’êtres humains. La Conférence de Berlin de 1884 doit théoriquement œuvrer pour l’abolition de la traite esclavagiste, dans les territoires progressivement colonisés. En Afrique, le travail forcé succède à l’esclavage et l’on recrute la main d’œuvre dans » des villages de liberté ». Cette procédure de recrutement très bon marché se maintient jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale .
Les commentaires ne sont pas utiles ni nécessaires, j’écris maintenant pour moi d’abord (mais je les laisse » ouverts » car un com. fait tjrs plaisir , pas le » like » !)
……Le 26 avril 1986 ( j’avais 31 ans), à 1h23, deux énormes explosions secouent la centrale nucléaire de Tchernobyl, à 120 kilomètres au nord de Kiev, en Ukraine, et à 16 kilomètres de la Biélorussie (URSS). Elles provoquent le plus grave accident de l’histoire du nucléaire civil.
Le sacrifice de milliers de » liquidateurs » va en limiter les conséquences. Ce qui n’empêchera pas que toute l’Europe soit affectée…
Toutes sauf la France dont les dirigeants se veulent rassurants au-delà de toute décence. À la catastrophe industrielle et humaine s’ajoute un mensonge d’État propre à disqualifier la politique et ceux qui la conduisent.
Apocalypse sans visage
La catastrophe de Tchernobyl est la conséquence de plusieurs erreurs humaines lors d’une expérience d’amélioration de la sécurité.
Une augmentation brutale et incontrôlée de la réaction nucléaire a entraîné l’explosion du cœur du réacteur numéro 4, la destruction du bâtiment et un incendie du graphite du réacteur. Le combustible étant alors à l’air libre, les rejets sont continus pendant une dizaine de jours. L’équivalent d’une centaine de bombes atomiques d’Hiroshima se répand dans l’atmosphère.
Deux heures après l’accident, les techniciens de la centrale ressentent les premiers symptômes de la contamination radioactive (malaises, vomissements, vertiges, diarrhées, brûlures). À 6 h du matin, leur état est tellement critique qu’ils sont conduits à l’hôpital. Plusieurs d’entre eux décèderont au cours des jours suivants.
Pour maîtriser les différents incendies de la centrale, des équipes de pompiers interviennent sans protection efficace contre les radiations. Eux aussi sont condamnés à brève échéance.
Le lendemain, les 45 000 habitants de la ville de Pripiat, située à trois kilomètres, sont évacués à la hâte, tassés dans 1200 cars et des camions. Ils sont autorisés à emporter seulement le strict nécessaire.
Ne leur promet-on pas qu’ils reviendront dans trois jours ? Ce mensonge voudrait les empêcher de céder à la panique. Au moment où ils sont éloignés, ils ont tous été exposés à de grandes quantités de rayonnement pendant plus de vingt-quatre heures. Ils ne reviendront jamais chez eux, Pripiat devenant une ville morte. En 1986, 116 000 personnes seront contraintes de quitter la zone, puis 230 000 au cours des années suivantes.
Le Kremlin, lui, tait cette catastrophe. L’URSS de M. Gorbatchev
Gorbatchev
, qui se veut à l’heure de la glasnost (transparence), se mure dans les bonnes vieilles méthodes staliniennes de rétention de l’information et la culture du secret.
Le 28 avril, ce sont des experts suédois qui donnent l’alerte, détectant un taux de radiation anormalement élevé provenant de l’Union soviétique. Impossible désormais pour le Kremlin de garder le silence. Il rend alors public l’accident sans entrer dans le détail. Car le nuage radioactif, poussé par les vents, se déplace vers l’Europe jusqu’en France, des Pays-Bas à la Turquie. Silencieux, incolore, inodore, il recouvrira en quelques semaines une superficie évaluée à 3.9 millions de km2, soit environ 40% de la superficie de l’Europe.
Dès lors, les pays concernés réagissent immédiatement d’autant que les premières images satellites ne vont pas tarder à révéler l’ampleur du désastre.
Ceux qui sont dotés de centrales nucléaires renforcent le degré de sécurité de leurs installations et examinent l’organisation des plans d’urgences locaux. Différentes mesures, concernant notamment l’alimentation, sont prises le 2 mai dans de nombreux pays (Pologne, Danemark, Norvège, Finlande, Suède, Royaume-Uni, Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Italie, Grèce etc.). L’Italie instaure un contrôle de contamination à ses frontières. Bref, c’est la mobilisation dans tous les pays. Sauf un : la France.
En France :Un mensonge d’État
Sur le plan politique, la France entame sa première cohabitation depuis un mois. À la suite de la défaite de la gauche aux élections législatives de mars 1986, François Mitterrand a nommé Jacques Chirac à Matignon. De fait, les deux hommes vont se retrouver sur la même ligne pour minimiser les conséquences de l’explosion de Tchernobyl.
Mitterrand ne tient pas à ce qu’une trop grande publicité donnée à cette affaire porte atteinte au programme nucléaire français et apporte de l’eau au moulin des écologistes ; enfin il n’entend pas mettre en difficulté Mikhaïl Gorbatchev dont il soutient la politique de perestroïka (la restructuration de l’Union soviétique). C’est pourquoi le Président français fait preuve de » discrétion ».
-Jacques Chirac et son gouvernement ne souhaitent pas affoler la population et se mettre à dos le lobby nucléaire. S’ensuit alorsune politique de désinformation qui relève du mensonge d’État.
Le 28 avril 1986, alors que le nuage se déplace vers l’Europe, le professeur Pellerin, directeur du service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) dépendant du ministère de la Santé, qui est chargé de collecter l’information sur la radioactivité et d’en détecter le taux tient un discours rassurant à la télévision : »ça ne menace personne actuellement sauf dans le voisinage immédiat de l’usine et encore c’est surtout dans l’usine que les Russes ont admis qu’il y avait des personnes lésées. »
Deux jours plus tard, le mensonge d’État s’enclenche véritablement à travers les informations fournies par la météo nationale et répercutées par la présentatrice d’Antenne 2 : » En France, l’anticyclone des Açores restera suffisamment puissant pour offrir une véritable barrière de protection ; il bloque en effet toutes les perturbations venant de l’Est. » C’est la fameuse théorie du nuage de Tchernobyl s’arrêtant à la frontière française qui prend corps.!!!
En réalité, ce jour-là, les services de la Météo nationale dissimulent la vérité, comme le révélera vingt ans plus tard, Michel Strauss, directeur des prévisions : » Les déchets radioactifs arrivent en Corse en fin de journée du 30 avril. Les affirmations de la météo du jour concernant l’anticyclone ? C’est surprenant. On a l’impression que tout ce qui aurait pu être dit n’a pas été dit » . Et pour cause !
Sept ans après la catastrophe, le scientifique Pierre Pascal Froissart
Pierre Pascal Froissart ?
révèlera, dans une note la défaillance d’un certain nombre d’instruments de mesure de la radioactivité du SCPRI dans plusieurs villes de France lors de l’arrivée en France du nuage de Tchernobyl : » Les appareils suivants étaient en panne : Brest, Biarritz, Nîmes, Strasbourg et Fort-de-France. Les appareils de Lille, Le Vésinet, Tours, Bourges et Nice fonctionnaient mais ne transmettaient pas de mesure. Par appel téléphonique auprès des responsables des stations météo qui hébergeaient ces appareils, nous avons pu très approximativement voir l’extension de la contamination et évaluer la hauteur du phénomène (…) À noter que le 1er mai à 15 heures (une semaine après le début de l’accident), nous n’avions aucune mesure objective de l’événement. »
Tchernobyl révèle l’hallucinante déficience des équipements de mesures français. Pourtant le 4 mai, un message de la Météo nationale relaie à nouveau complaisamment la parole du SCPRI : Le ministère de la Santé communique : « Il faudrait enregistrer des élévations 10 000 fois ou 100 000 fois plus importantes pour que commencent à se poser des problèmes significatifs d’hygiène publique. Ni la situation actuelle ni son évolution ultérieure ne justifient dans notre pays quelque contremesure sanitaire que ce soit ».
Après le ministère de la Santé, c’est au tour du ministère de l’Agriculture, sous la houlette de François Guillaume, de s’enfermer dans le mensonge en déclarant dans un communiqué : » Le territoire français en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radionucléides consécutives à l’accident de la centrale de Tchernobyl. » Mais cette position n’est plus crédible car dans certaines régions, comme en Alsace et en Corse, on commence à s’interroger vues les mesures de précaution prises dans les pays voisins, l’Italie et l’Allemagne.
» Des chiffres qui ne peuvent être diffusés »
Le 10 mai, les pouvoirs publics changent alors de discours : le professeur Pellerin admet à la télévision que le nuage de Tchernobyl a touché la France et que dans certaines zones, le taux de radioactivité est de 400 fois supérieur à la normale ! Les régions concernées sont l’Est, le Sud et la Corse.
Alain Carignon
Alain Carignon ?
, ministre de l’Environnement, tente de dédramatiser : » Les taux de radioactivité sont largement en dessous des taux à partir desquels il y a danger : 5, 10, 100 fois en dessous. » Les Français n’ont aucune raison de s’inquiéter. Foi de ministre ! Deux jours plus tard, Alain Madelin
Alain Madelin ?
, ministre de l’Industrie qui a donc en charge le nucléaire, ose affirmer avec cynisme : » Il n’y a pas eu de maillon faible dans la sécurité des Français. Personne ne peut dire qu’à un moment donné la sécurité des Français a été menacée. Ce n’est pas vrai. Il y a eu un maillon faible dans la procédure de communication. » Elle a bon dos la communication !
Le 16 mai, Michèle Barzach
Michèle Barzach ?
, ministre de la Santé, anesthésie elle aussi les Français : » Le déroulement des grossesses en cours ne nécessite aucune précaution particulière. Les eaux habituellement potables, le lait et les produits alimentaires frais ou de conserve peuvent être consommés quel que soit l’âge du consommateur. » Avis totalement irresponsable car le même jour se tient une réunion interministérielle au cours de laquelle la gravité de la situation est évoquée sans fard.
Dans une note manuscrite à entête du ministère de l’Intérieur dirigé par Charles Pasqua
Charles Pasqua
, saisie par la Justice en 2002, on peut lire : » Nous avons des chiffres qui ne peuvent être diffusés. Lait de brebis très élevé jusqu’à 10 000 becquerels. Accord entre SCPRI et IPSN pour ne pas sortir de chiffres. » En effet, quatre jours plus tôt, les services vétérinaires de Bastia ont envoyé un échantillon de lait de brebis aux laboratoires du professeur Pellerin qui ont détecté 4400 becquerels par litre, et ont calculé que le 3 mai le taux était monté à 17 600 becquerels par litre, soit 35 fois la limite autorisée par la Communauté européenne ! Une réalité que le gouvernement Chirac se garde bien de dévoiler…
» Nous n’avions aucune protection »
Pendant ce temps à Tchernobyl, on s’active pour tenter de maîtriser une situation incontrôlable. Ceux qu’on appellera les » liquidateurs » (militaires, pompiers, policiers, employés de la centrale) sont réquisitionnés pour la décontamination, le nettoyage et la construction d’un sarcophage autour du réacteur accidenté
Le sarcophage?
. Mal équipés, sans véritable protection, ils ne peuvent rester que 2 ou 3 minutes au risque d’être irradiés à mort. Nombreux sont ceux qui périront ou tomberont malades de leur exposition aux radiations : leucémie, cancers de la thyroïde, de la moelle osseuse.
Trente ans plus tard, l’un de ces » liquidateurs » rescapé, Igor, 78 ans, témoigne : » Nous n’avions aucune protection. Tout cela est apparu après. On avait le sens du devoir. » Il raconte ces images dantesques de pompiers intervenus les premiers, de ces hommes qui ont grimpé sur les toits du réacteur pour le dégager, munis de simples pelles. » On les appelait « les partisans » ces gars mobilisés. On ne les équipait que d’un casque et d’un tablier en plomb. Le matériel et l’équipement électronique tombaient en panne (à cause des radiations) mais les hommes tenaient », se souvient Igor qui ajoute, fataliste : » Au bout de cinq ans, ces petits soldats ont commencé à tomber comme des mouches. Chacun son destin. Beaucoup ne sont plus là. Beaucoup sont morts. »
On peut penser avec Svetlana Alexievitch
Svetlana Alexievitch
que sans le sacrifice de ces milliers de » liquidateurs », la moitié de l’Europe serait devenue invivable du fait des retombées radioactives.
Le 14 mai, Mikhaïl Gorbatchev parle enfin à la télévision. Pendant 45 minutes il évoque la catastrophe nucléaire. Il avoue que, dans les premiers jours, le pouvoir soviétique n’a pas pris l’exacte mesure de la catastrophe : » Ni les politiques ni même les scientifiques n’étaient préparés à saisir la portée de cet événement. » Pendant ce temps, les évacuations de la zone contaminée continuent.
En France, le manque de transparence de l’État pousse un groupe de scientifiques à créer une commission indépendante, la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) qui va effectuer ses propres mesures de la radioactivité sur le sol français. Les résultats sont édifiants : ils confirment la toxicité des légumes et du lait pendant la première semaine de mai.
Tchernobyl devient un sujet majeur de la diplomatie européenne. Le 21 mai, François Mitterrand reçoit à l’Élysée le ministre des Affaires étrangères allemand, Hans-Dietrich Genscher. L’extrait de verbatim de l’un des participants français à cette rencontre, fourni par un ancien conseiller du président français est assez édifiant d’une diplomatie qui survole avec cynisme les drames humains :
Genscher : » Vous n’imaginez pas les conséquences invraisemblables de la catastrophe de Tchernobyl sur notre opinion. »
Mitterrand : » C’est presque plus malheureux sur le plan psychologique que sur le plan matériel. Cette psychose est ridicule. »
Genscher : » Cela a complètement transformé notre paysage politique, personne n’oserait parier sur le résultat des élections si elles avaient lieu aujourd’hui. Il est important d’orienter le débat dans un sens rationnel. Cela ne doit pas conduire à un refus du progrès… » .
Le 17 juin, au cours du sommet franco-allemand à Rambouillet, Tchernobyl est à nouveau évoqué. Le chancelier Kohl
Kohl ?
confie son embarras : » Je ne comprends pas l’attitude qu’a eue l’Union soviétique dans cette affaire. Il y a eu un accident, cela peut toujours arriver, mais ce qu’ils ont fait ensuite est absurde. Pourquoi ont-ils essayé de nier cet accident au début ? (…) Lorsque je suis revenu de Tokyo, j’ai eu l’impression d’arriver dans une maison de fous. J’ai été le seul à dire que nous avions besoin de l’énergie nucléaire »
Le 8 juillet 1986, derrière les épaisses murailles du Kremlin, à Moscou, Gorbatchev reçoit Mitterrand
Mitterrand
. Après avoir évoqué de nombreuses questions, les deux hommes en viennent à Tchernobyl à la fin de l’entretien, comme le raconte Jacques Attali
Jacques Attali ?
, conseiller du président français :
Mitterrand : » Je voudrais vous parler de Tchernobyl. Vous avez vu que la France est restée très discrète là-dessus et n’a pas engagé de polémique contre l’URSS. »
Gorbatchev : » Nous l’avons remarqué et nous avons apprécié l’aide de la France. Je vous en remercie, et à travers vous le peuple de France. »
Mitterrand: » Nous sommes disponibles, sachant qu’en sens inverse, s’il y avait à le faire, vous le feriez aussi. Ce genre d’accident est toujours possible (…) ».
Gorbatchev: » Pour ce qui est de Tchernobyl, il vaut mieux voir les choses une fois de ses yeux que d’en parler dix fois. La réalité, après que la centrale a échappé au contrôle, est terrifiante. Les dommages directs sont de l’ordre de deux milliards de roubles, sans compter les dommages indirects : les usines fermées, les villes évacuées etc. J’ai reçu le rapport de la commission, je vais l’étudier. Nous dirons tout à notre peuple et à l’opinion mondiale. Nous entendons en tirer les conclusions. »
Batailles d’experts et polémiques
Les » dommages », ils sont aussi environnementaux (contamination des sols, forêts, cours d’eau, végétations, produits agricoles pendant des années à des densités diverses en Ukraine et en Europe). Ils sont aussi humains. Même s’il est difficile de les établir avec précision. Ils donneront lieu à des batailles d’experts et à de vives polémiques.
En septembre 2005, le » Forum Tchernobyl », initiative des Nations Unies sous l’égide de l’AIEA ( Agence Internationale de l4energieAtomique ) et de l’OMS, estime le nombre total de décès en raison des irradiations de Tchernobyl à environ 4 000 à terme. Ce chiffre inclut une cinquantaine de morts à la suite d’une irradiation aiguë et une dizaine d’enfants décédés d’un cancer de la thyroïde, mais pas certaines régions moins contaminées (en ex-URSS ou ailleurs en Europe). Il est très contesté par des organismes comme Greenpeace qui évaluent le nombre de victimes, sans détailler leurs méthodes de calcul, en dizaines, voire en centaines de milliers de victimes indirectes. Seul le risque de cancer de la thyroïde peut être clairement imputé au rayonnement de Tchernobyl selon des experts.
En Biélorussie, en Ukraine et en Russie, près de 5 000 cas ont été diagnostiqués jusque 2006 chez des enfants et des adolescents âgés de 18 ans au plus au moment de l’accident.
En France, des personnes estimant être des victimes de Tchernobyl ont déposé plainte. En 2012, aubout de douze ans de procédure et d’une instruction courageuse et tenace menée par la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy, la justice française a estimé qu’il était impossible d’établir un lien scientifique entre la catastrophe de Tchernobyl et les affections constatées en France après le passage du nuage radioactif. Elle a ordonné un non-lieu. La seule personne mise en examen dans le dossier, le scientifique spécialisé dans le nucléaire Pierre Pellerin, poursuivi pour » tromperie aggravée », a été blanchie.
Aujourd’hui, cinq millions d’Ukrainiens, de Biélorusses et de Russes habitent dans des territoires irradiés à divers degrés. Malgré le danger, certains » déplacés » sont revenus vivre dans des conditions misérables dans la région de Tchernobyl où ils étaient installés auparavant. De manière étonnante celle-ci s’est muée en une réserve d’animaux sauvages (bisons, loups, sangliers, faucons). Tchernobyl et ses alentours, quasiment déserts, sont devenus aussi un endroit touristique sinistre où l’on vient se faire prendre en photo. Une sorte de tourisme nucléaire macabre pour un lieu de désolation entré dans l’Histoire des catastrophes industrielles mondiales.
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Vidéo:
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….. face à la vague de Covid, la Chine déploie une armée d’oies?!
La Chine mène une stratégie » zéro Covid » face à la nouvelle vague pandémique. Avec une surveillance accrue des frontières pour limiter l’immigration clandestine, qui pourrait amener le virus de l’extérieur. Le gouvernement chinois a déployé depuis l’an dernier une armée surprenante dans le sud-ouest du pays, le long de sa frontière commune avec le Vietnam : elle est composée de 500 oies. Explications.
(Carte : Ouest-France)
À la frontière entre la Chine et le Vietnam , aux alentours de la ville de Chongzuo, des troupes pas comme les autres sont utilisées depuis le mois d’octobre 2021, par le gouvernement chinois. À première vue, les soldats ne semblent pas très terrifiants, pour la simple et bonne raison que ce sont… des oies ! Eh oui, ces oiseaux ont un véritable rôle militaire : ils sont chargés de faire reculer les personnes qui tenteraient de franchir illégalement la frontière et qui pourraient amener le Covid-19 en Chine, rapporte le média National Geographic .
L’usage d’oies …..
…….de garde, une pratique ancienne
Cette idée du gouvernement chinois peut paraître saugrenue, mais si utiliser des oies dans un contexte pandémique est inédit, l’usage d’oies de garde est ancien. Les premiers bataillons d’oies connus datent de 390 avant J.-C. En donnant l’alerte, elles auraient permis de sauver Rome d’une invasion secrète de la Gaule. L’oie est reconnue depuis des siècles pour alerter d’une intrusion. Ainsi, la Chine, qui redoute que le virus du Covid-19 entre dans le pays via l’immigration clandestine, s’est donc inspirée de cette tactique historique pour contribuer à sa stratégie » zéro Covid » menée depuis le début de la pandémie, qui vise à éradiquer le coronavirus plutôt que de vivre avec.
Une tactique que le pays maintient alors qu’il fait face à sa plus forte vague de Covid-19 depuis le début de l’épidémie. Si bien que la ville de Shangaï, qui compte 26 millions d’habitants est actuellement confinée pour ralentir la propagation du virus et tout le pays est coupé du monde.
Avant de se lancer, le gouvernement chinois a d’abord effectué un essai avec un petit groupe d’oiseaux en juin 2021. Cette expérience a révélé que les oies sont encore plus sensibles aux intrus et au bruit que les chiens. Quelques mois plus tard, une armée d’oies composée de 500 oiseaux, répartie sur 500 km de frontière, est donc déployée. Les oies donnent l’alerte et attaquent toute personne qui entrerait en Chine illégalement, en provenance du Vietnam, depuis plus de six mois.
Les oies défendent leur territoire bec et ongles
Pour remplir leur mission, les oies ont des armes naturelles redoutables : leurs cris, leur bec et surtout leur instinct territorial. Elles n’ont pas besoin d’être entraînées, une fois qu’elles sont établies quelque part, elles défendent leur territoire bec et ongles, avec férocité, et des tactiques d’intimidation capables de mettre en déroute des êtres humains.
Les oies sont également épaulées par 400 chiens de garde qui accompagnent la police des frontières lors de ses patrouilles. Mais l’avantage indéniable des oiseaux, c’est qu’ils sont les seuls à effectuer une surveillance permanente, 24 heures sur 24.
Leur présence à la frontière entre la Chine et le Vietnam semble porter ses fruits. » En décembre 2021, les cris perçants d’une oie auraient permis à la police des frontières chinoise d’arrêter deux clandestins qui tentaient de traverser la frontière », a rapporté l’organisme de presse »South Country Morning News », cité par National Geographic. Et il y a eu probablement eu d’autres faits d’armes de la part de ce redoutable bataillon à plumes.
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