Halloween, d’où ça vient ?


 

Quelles sont les origines historiques de la fête d’Halloween ? D’où viennent les traditions de cette célèbre fête que les enfants adorent ?

À l’origine, une fête celtique :

La fête celtique de Samain, dont les origines remontent à plus de 2 500 ans, est considérée comme l’ancêtre d’Halloween. Cette fête célébrait la fin de l’année et l’entrée dans la nouvelle année. Les Celtes pensaient que, durant la nuit de Samain, les frontières entre le monde des morts et celui des vivants étaient ouvertes et que les esprits venaient rendre visite aux vivants. La fête de Samain, célébrée en Irlande   et en Écosse, a progressivement été supplanté par la Toussaint introduite le 1er novembre par l’Église catholique aux environs du VIIIe siècle.

Une fête exportée aux États-Unis par les Irlandais au XIXe siècle

Ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle que la fête d’Halloween devint la fête que l’on connaît aujourd’hui. À cette époque, les migrants irlandais et écossais s’installent sur le nouveau continent pour fuir la Grande famine en Irlande, et apportent avec eux leurs contes et leurs légendes. Depuis lors, Halloween est fêtée aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Irlande, et en Grande-Bretagne. Traditionnellement, le soir d’Halloween, les enfants portent des déguisements qui font peur comme de zombies ou de sorcières. Ils sonnent aux portes de leur quartier en demandant des bonbons avec la formule :  »Trick or Treat !  » (en Français : Farce ou friandises). A l’origine, les enfants ainsi déguisés symbolisent les âmes des morts qui venaient rendre visite aux vivants durant la nuit du Samain celtique. Le nom  » Halloween  » est une altération de  »All Hallows Eve  » qui signifie  » le soir de tous les saints  ».

Pourquoi se déguise-ton à Halloween ?

Cette tradition viendrait de nos ancêtres Celtes. Le soir d’Halloween, ils pensaient alors que les portes du monde des vivants étaient ouvertes et que toutes les âmes pouvaient venir hanter les vivants. Donc pour les éloigner, on tentait de leur faire peur en portant des costumes effrayants. Mais ce n’est pas la seule explication. Certains celtes se déguisaient pour se faire passer eux-mêmes pour de méchants monstres. Ainsi déguisés, ils évitaient les mauvaises rencontres !

Avant la citrouille, il y avait le navet !

Aujourd’hui, le symbole d’Halloween est la citrouille, mais ça n’a pas toujours été le cas. Ce légume est une référence à la légende irlandaise de Jack à la lanterne (Jack-O’-Lantern

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Jack la lanterne ?

). Selon la légende, Jack, personnage ivrogne paresseux, défie le diable. À sa mort, ni le paradis ni l’enfer ne veulent l’accueillir. Jack est condamné à errer éternellement dans l’obscurité en s’éclairant d’une bougie plantée dans un navet évidé. Jack réapparaît chaque année, le jour de sa mort, à Halloween. Avec les années, le navet a progressivement été remplacé par une citrouille plus large et plus facile à sculpter. En France, la fête d’Halloween n’apparaît qu’à la fin des années 1990, mais elle ne parvient pas à s’implanter comme outre-Atlantique, notamment parce qu’elle est jugée trop commerciale par ses détracteurs.

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La légende de Jack’O Lantern:

Illustration de Jack Stingy piégeant le diableEn Irlande vivait un maréchal ferrand avare et ivrogne, du nom de Jack. Un soir, alors qu’il se soûlait comme à son habitude à la taverne, le diable lui apparut pour lui demander son âme. Jack accepta de le suivre à une condition : que le diable lui paye un dernier coup à boire.

Ce dernier accepta et se transforma en une pièce de six pence pour payer sa tournée. Jack se saisit de la pièce et la glissa dans une bourse en cuir contenant une croix d’argent. Le diable se trouvant ainsi pris au piège fut contraint d’accepter la demande de Jack : lui donner un délai de dix années supplémentaires.

Dix ans plus tard, le malin se présenta à lui pour réclamer son dû. Jack lui demanda une ultime faveur : que le diable cueille pour lui une pomme avant de l’emmener.

Le diable accepta et grimpa à l’arbre. Jack sortit alors son couteau et grava une croix sur le tronc, piégeant ainsi  » le cornu  », une fois de plus. Jack proposa alors de le libérer seulement contre la promesse du diable de ne jamais revenir. Le diable n’eut d’autre choix que d’accepter et Jack effaça la croix.

Mais lorsqu’il mourut, ses nombreux péchés lui interdirent les portes du paradis. Néanmoins, le diable ne put pas récupérer son âme ! L’âme de Jack se retrouva donc à errer seule dans le noir.

Le diable moqueur lui offrit un morceau de charbon infernal comme seule source de lumière. L’âme sculpta un navet pour y placer ce morceau et éclairer ses pas.

  Depuis, cette âme errante porte le nom de Jack’O Lantern et réapparaît à chaque anniversaire de sa mort, la veille de la Toussaint…

28 octobre 1886 : (il y a environ 135 ans)


Comme d’habitude, les commentaires sont les bienvenus, mais nullement obligatoires !

Inauguration de la Statue de la Liberté

La Statue de la Liberté était à l’origine connue sous le nom de Liberté éclairant le monde. Il a été donné aux États-Unis par la France pour célébrer leur alliance pendant la guerre d’indépendance. Un sculpteur du nom de Frédéric Auguste Bartholdi

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A. Bartholdi

a conçu la statue, et Gustave Eiffel

G.Eiffel

(L’homme qui a conçu la Tour Eiffel) était responsable de la charpente en fer sous le placage de cuivre.

La statue a été construite à Paris puis expédiée aux États-Unis en 1885. Diverses parties de la statue étaient exposées dans tout Paris au fur et à mesure de leur achèvement. La tête de Miss Liberty a été exposée dans les jardins du Trocadéro, et sa torche était également exposée, comme vous pouvez l’observer sur les images de cette page.

Quand la Statue de la Liberté a-t-elle été construite ?

Histoire de la statue de la liberté en morceaux La construction a commencé en 1875 et n’a été achevée qu’en 1884 = environ 10 ans). Les équipes ont travaillé jour et nuit, sept jours sur sept, pendant neuf ans pour terminer la Statue de la Liberté. Lorsqu’elle fut achevée en 1885, la statue fut démontée en 350 pièces, expédiée à New York et remontée. Il a fallu 4 mois pour reconstituer la Statue de la Liberté !

La Statue de la Liberté

La Liberté éclairant le monde (en anglais : Liberty Enlightening the World) ou simplement Liberté, plus connue sous le nom de statue de la Liberté (Statue of Liberty), est l’un des monuments les plus célèbres des Etats-Unis. Cette statue monumentale est située à New York sur la Liberty Island, au sud de Manhattan, à l’embouchure de l ‘Hudson et à proximité d’Ellis Island.

Pesant 225 tonnes et mesurant 46 mètres (93 mètres socle inclus), elle est construite en France et offerte par le peuple français, en signe d’amitié entre les deux nations, pour célébrer le centenaire de la Déclaration d’indépendance américaine. La statue fut dévoilée au grand jour le 28 octobre 1886 en présence du président des Etats – Unis , . L’idée venait du juriste et professeur au Collège de France Edouard de Laboulaye , en 1865. Le projet fut confié, en 1871, au sculpteur français A. Bartholdi. Pour le choix du cuivre devant être employé à la construction, l’architecte Eugène Viollet – le -Duc eut l’idée de la technique du repoussé. En 1879, à la mort de Viollet-le-Duc, Bartholdi fit appel à l’ingénieur Gustave Eiffel pour décider de la structure interne de la statue. Ce dernier imagina un pylône métallique supportant les plaques de cuivre martelées et fixées.

La statue fait partie des  » National Historic Landmarks  » depuis le 15 octobre 1924 et de la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1984. La statue de la Liberté, en plus d’être un monument très important de la ville de New York, est devenue l’un des symboles des Etats-Unis et représente de manière plus générale la liberté et l’émancipation vis-à-vis de l’oppression. De son inauguration en 1886 jusqu’au  » Jet Age  » (âge du jet / avion), la statue est ainsi la première vision des États-Unis pour des millions d’immigrants, après une longue traversée de l’océan Atlantique. Elle constitue l’élément principal du  » Statue of Liberty National Monument » qui est géré par le  » National Park Service ». La création de la statue de la Liberté se place dans la tradition du colosse de Rhodes,

Colosse de Rhodes

dont certaines représentations ont sans doute été une inspiration pour Bartholdi.

Après les attentats du 11 septembre 2001, l’accès a été interdit pour des raisons de sécurité : le piédestal a rouvert en 2004 et la statue en 2009, avec une limitation du nombre de visiteurs autorisés à accéder à la couronne. La statue (y compris le piédestal et la base) a été fermée pendant une année jusqu’au 28 octobre 2012, pour qu’un escalier secondaire et d’autres dispositifs de sécurité puissent être installés (l’accès à l’île est cependant resté ouvert). Un jour après la réouverture, l’accès a été de nouveau interdit en raison des effets dévastateurs de l’ouragan Sandy. Les accès à l’île et à la statue ont été rouverts le 4 juillet 2013. L’accès du public au balcon entourant la torche est toujours interdit, pour des raisons de sécurité, depuis 1916.

a été officiellement inaugurée et dévoilée le 28 octobre 1886 en présence du président des U.S.A Grover Cleveland

Grover Cleveland

Combien la construction de la Statue de la Liberté a-t-elle coûté ?

Une collection a été prise en France pour financer la statue, recueillant 2 250 000 francs (250 000 dollars américains). Cela ne semble pas beaucoup, mais 250 000 $ au 19e siècle seraient la même chose que des millions de dollars aujourd’hui. Les États-Unis et la France ont tous deux participé à des activités de collecte de fonds, et il a fallu beaucoup de temps pour recueillir suffisamment d’argent pour terminer la construction.

Billet à revoir

C’est quand ….


BIEN ENTENDU , COMME TOUJOURS , LES COMMENTAIRES SONT LOIN D ‘ ÊTRE NECECESSAIRES!!!!!!!

la Saint Glinglin ?

La Saint-Glinglin est un jour fictif du calendrier liturgique catholique utilisé pour renvoyer à une date indéterminée et lointaine, voire jamais, l’accomplissement d’un événement.

L’origine de l’expression vient de la déformation de seing (le signe, signature) et Glin, le son des cloches : cela voudrait donc dire, à l’origine, quand les cloches sonneront.  » Avoir lieu à la Saint-Glinglin  » est synonyme de  » remettre aux calendes grecques  » ,  » à la semaine des quatre jeudis, des trois dimanches  »,  » à Pâques ou à la Trinité  », ‘ quand les poules auront des dents  », ‘ tous les 36 du mois  », ou au  » 30 février  » (qui, bien sûr n’existent pas).

Afficher l’image source
Statue de St Glin-glin ?

Certaines personnes disent qu’en France, les étudiants en droit apprennent la jurisprudence suivante : Un débiteur particulièrement astucieux se serait engagé à rembourser son créancier le jour de la Saint-Glinglin. Le créancier ne voyant rien venir aurait fini par porter l’affaire en justice. Le tribunal aurait, non sans humour, rendu le  jugement  suivant :

 »Attendu que la Saint-Glinglin ne figure pas dans le calendrier, mais qu’il existe à la date du 1 novembre une fête collective de tous les saints qui n’ont pu y trouver place ;

 »Attendu, en conséquence, qu’il y a lieu de fixer au 1 novembre la date de la Saint-Glinglin  » ;

Par ces motifs, contradictoirement et en dernier ressort, condamne le débiteur à payer la somme réclamée avant le 1 novembre.  »

En droit, la Saint-Glinglin serait donc reportée à la Toussaint.( Aucune trace n’a cependant été retrouvée de ce jugement, et cette datation demeure purement informelle).

Décès de Georges Brassens :( Il y a 40ans)


Georges Brassens décédé à l’âge de 60 ans ( 22 oct. 1921 – 29 oct. 1981)

Les raisons du décès de Georges Brassens

Une interview posthume de Georges Brassens, produite par VERTIGO, circule sur Internet. C’est une vidéo satirique qui dévoilerait les raisons de la mort du chanteur. Elle n’a pas du tout fait l’unanimité. 

La chaîne suisse RTS, en collaboration avec Vertigo productions, a lancé sur son compte YouTube une série de vidéos avec un concept assez singulier. C’est une chronique de l’au-delà intitulée “Entrevue de la mort qui tue”, dont le contenu sont des interviews  » posthumes  » de célébrités d’antan. 

Les internautes ont notamment pu découvrir parmi les  »invités » principalement des artistes français(es) tels que Gainsbourg, Dalida, Arletty ou encore Jean Gabin. Le 13 mars 2017, c’était au tour de Georges Brassens d’être mis à l’honneur. Ils sont notamment revenus sur les raisons de sa mort Portrait de Georges Brassens, auteur-compositeur-interprète français, en France, circa 1950.  | Photo : Getty Images

Portrait de Georges Brassens, auteur-compositeur-interprète français, en France, 1950.

UN HUMOUR QUI NE PASSE PAS

Dès les premières minutes de la vidéo, Pierre Philip Cadert s’adresse à Georges Brassens en le comparant à une poule. En effet, celui-ci, apparemment atteint de » pica », mangerait comme l’animal, “des choses non comestibles comme des cailloux et des graviers”. 

Sur sa lancée, l’animateur revient également sur la consommation d’opium du chanteur, de sa réputation de glandeur et sur sa maladie. Tout cela bien entendu avec dérision. 

Mais cette vidéo produite sur le ton de l’humour n’a pas fait l’unanimité. En effet, quand on voit la réaction des gens dans la section commentaires, cela nous rappelle que, finalement, peut-être qu’on peut rire de tout, mais qu’on ne peut pas tout dire sous prétexte de vouloir faire rire. Georges Brassens chante dans l'émission "" TV Paris "" | Photo : Getty Images

Georges Brassens chante dans l’émission  » TV Paris « 

“Grotesque”, “Lamentable”, “Absurde”, “Insupportable même”, “Insultant”, “Inutile”, tous des adjectifs avec lesquels les internautes ont qualifié cette vidéo. 

“La douleur pouvait durer un mois”

La terrible maladie qui a tué Georges Brassens n’est définitivement pas ‘le pica  », comme l’a laissé entendre Pierre Philip Cadert dans cette interview posthume. L’artiste souffrait de coliques néphrétiques récurrentes, une maladie beaucoup plus sérieuse et qui, malheureusement, avait totalement gâché son quotidien.

« Ses souffrances étaient terribles. La douleur pouvait durer un mois, jusqu’à ce que la pierre s’évacue »,

avait avoué sa femme, Johanna Heiman, en 1990 au magazine VSD.Un portrait du chanteur Georges Brassens, en novembre 1968. | Photo : Getty Images

Un portrait du chanteur Georges Brassens, en novembre 1968.

Mais en plus de cette maladie, il a également dû se battre contre un cancer de l’intestin généralisé. Avec un mental qui ne lâchait rien, mais un corps qui n’arrivait plus à suivre, Georges Brassens, non sans se battre, rendit son dernier souffle le 29 octobre 1981, à l’âge de 60 ans. 

À part la souffrance qu’il a dû endurer, son épouse se rappelle ce qu’il lui avait dit quelques jours avant sa mort, lorsque celle-ci lui avait demandé « s’il n’aurait pas aimé vivre comme tout un chacun et n’avoir pas souffert“. Georges Brassens lui aurait répondu :

« Non, je préfère avoir souffert et laisser quelque chose derrière moi. »

Portrait de Georges Brassens, vers 1970, en France. | Photo : Getty Images

Portrait de Georges Brassens, vers 1970,

UN MONSTRE SACRÉ DE LA CHANSON FRANÇAISE

Georges Brassens était plus qu’une voix et une guitare. C’était un grand Monsieur, qui, par ses œuvres, avait changé la vie de plein de gens et en avait inspiré tant d’autres. L’homme, qui disait démissionner si Dieu lui avait attribué la mission de refaire le monde, l’a finalement changé, sans le savoir, grâce à sa poésie intemporelle.

Georges Brassens, un homme de lettres, un homme de cœur, un homme du monde, qui, malgré sa souffrance, a laissé quelque chose derrière lui https://www.youtube.com/embed/02Qob6gRZXs

DES FANS VISITENT SA TOMBE

Chacun, à sa façon, avait essayé de rendre hommage à l’un des plus grands poètes français. 

Tandis que des stars de cinéma telles que Pierre Richard, Audrey Tautou ou encore Karin Viard avaient décidé de le faire à travers un album hommage à l’œuvre du maestro, quarante ans après sa mort, des gens ont choisi de parcourir des kilomètres pour venir se recueillir devant sa tombe.

La fabrication traditionnelle …..


….des cordes de chanvre et autre :

la-fabrication-traditionnelle-de-cordes-de-chanvre-et-autre-video

Un métier, celui de cordier, qui n’existe plus mais que trois frères de la Confrérie de San Pascual Bailón de Calatayud, le patron des cordages, connaissent toujours.

La première étape consiste bien sûr à récupérer la fibre avant de procéder au filage via un rouet. Un travail qui nécessite une certaine expérience pour obtenir les longueurs de corde désirées.

De nos jours, les cordes en fibres végétales sont devenues plus rares et les processus de fabrication sont très industrialisées et automatisées

Vidéo:

Grrr …


Suis très énervé : Mon téléphone portable ne me permet plus d’envoyer un S.M.S !

J’essaie de savoir pourquoi et comment trouver la solution, mais sans résultat ! En plus, mon fils est en vacances, s’il était là , sur qu’il trouverait la solution ….

Enfin, je vais essayer de ma calmer (en regardant n’importe quoi à la télé) puis je repasserais sur mes blogs et ceux de mes ami(e)s

Pour moi, il n’y a pas de plus énervant que d’être  » dominé  » par une  » machine  »

Klik

L’amitié …..


Je ris avec tout le monde, je parle avec tout le monde,

Mais je ne suis pas l’ami de tour le monde

L’amitié à notre époque est sur la bouche d’un grand nombre de personnes,

mais dans le cœur de très peu d’entre elles Ils vous appelle  » ami  » quand ils ont besoin de vous

et ennemi quand vous ne leurs être plus utile. Voilà pourquoi je ne suis pas l’ami de tout le monde,

seulement de ceux qui savent ce que signifie vraiment l’amitié et qui savent respecter la mienne …..

Amis ?

Pourquoi les casinos sont-ils au bord de l’eau ?


A cause de Napoléon

Napoléon

Depuis l’Antiquité, les jeux d’argent ont mauvaise réputation, et la législation cherche à les bannir. Sans y parvenir, puisque de nombreux réseaux clandestins voient le jour. En 1804, Napoléon crée un établissement officiel de jeux pour  »encadrer » la pratique.

Deux ans plus tard, il fait voter un décret qui autorise le préfet de police à accepter l’ouverture de casinos dans les stations balnéaires et dans les villes thermales pendant les cures (donc au bord de l’eau).  A coup de dérogations naissent des établissements au bord de l’eau, comme le Bellevue, à Biarritz en 1858, ou le casino de Monte-Carlo en 1863, où les bourgeois viennent se distraire.

Casino de Monte-Carlo en 1863

En 1907, une loi assouplit les implantations dans les stations climatiques à la montagne.

Des casinos dans les villes touristiques….

Dans les riches cités touristiques, les casinos se multiplient, comme celui de Deauville, en 1912.En revanche Pas question, de laisser le peuple jeter son argent par les fenêtres : en 1919, les casinos sont interdits dans la capitale et dans un rayon de 100 km autour afin de combattre l’addiction aux jeux de hasard. Une exception, en 1931, permet au seul établissement d’Ile-de-France d’ouvrir à Enghien-les-Bains.

Depuis 1988, la législation est plus permissive : les casinos sont autorisés dans les villes comptant plus de 500 000 habitants et ouvrent peu à peu loin des bords de mer, comme à Lyon ou à Bordeaux. Aujourd’hui, la France compte près de 200 casinos, avec leurs machines à sous , , roulettes et jeux de dés

100e anniversaire de la naissance de Monsieur Georges Brassens


Il faut aimer Brassens (comme moi je l’aimais) pour avoir le courage de lire mon billet !!!

Il y a 100 ans, le 22 octobre 1921, naissait le chanteur et poète Georges Brassens à Sète, dans l’Hérault. La même ville où il est enterré depuis près de 40 ans. L’Auvergnat, Les copains d’abord… ses chansons ont traversé les décennies et sont toujours écoutées…….

Dans une impasse Florimont qui fleure la misère, l’anarchiste calque ses jours sur la révolution de la Terre autour du soleil, levé dès potron-minet, couché avec les ténèbres. L’arche de Noé recueille les animaux sans compagnie, chiens errants, chats miteux, volatiles battant de l’aile. On y brûlait le pont pendant la guerre, mais dans ce cul-de-sac mal rapiécé, Georges Brassens a trouvé sa voie. La Jeanne

 » La Jeanne  »

, elle, illumine cette cité miséricordieuse.  »Gros bidon  » Brassens, avide de sobriquets, la surnomme ainsi pour sa manie de remplir sa bedaine des enfants de l’univers…. Gros bidon, dis-je, avoue un penchant pour l’humanité. (Marcel, son homme, pour la bouteille).
Elle accueille Jo depuis 1944, alors qu’il cherchait à faire rimer poète avec cachette dans l’ombre de la kommandantur. Il vivra plus de vingt ans au sein d’un ménage à trois. Son charme opère sur celle à qui on obtempère. Une vie de bohème hors du temps à dévorer les grands poètes et penseurs à défaut de remplir sa panse. Un matin, Brassens ouvre des persiennes martyrisées sur un Paris libéré. Peu avant, Jeanne avait perdu son frère, résistant arrêté par la Gestapo et décapité à la hache »Mourir pour des idées » lui sera dédié.!
Jusqu’en 1952, Brassens broie notoirement du noir. Il écrit à André Toussenot, son ami philosophe anarchiste, alias Huon de la Saône par référence à Nerval :  » Il n’y a pas de malade à l’impasse, mais un neurasthénique, moi. Cette maladie de l’âme me charme. Je ne crois pas au revolver, cependant. Ni à la corde, ni au poison…  ». Poèmes et romans se font rabrouer. Quant aux auditions, elles sont gentiment louées… aux gémonies. (= accabler quelqu’un ; faire de violents reproches ; humilier publiquement ; livrer quelqu’un au mépris public ; couvrir de honte ; condamner publiquement ; souhaiter le pire à quelqu’un ; outrager publiquement ; accabler de mépris ; condamner)
Sa guitare aux cordes chevrotantes sous le bras, il  »cahin-cahote » pétrifié par le trac, suant de caveaux en cabarets. L’interprète aurait préféré se faire grossiste de chansons pour détaillants vedettes, qu’il trouvait bien plus autorisés à écouler ses vers. Une ultime audition, le 24 janvier 1952, décrochée par ses copains sétois de Paris Match, Roger Thérond et Victor Laville, le fait rencontrer une sirène blonde à la voix rauque et élégante, Patachou

 »Patachou  »

.
Née Henriette Ragon trois ans avant lui, Patachou doit son sobriquet, non à Brassens, mais à une brève carrière de pâtissière en province et à son restaurant-pâtisserie-cabaret montmartrois. Son registre  »parigot gouailleur » a d’abord fait le bonheur des bouges voisins sous le nom de Lady Patachou avant que le sien devienne le cabaret incontournable de la nuit parisienne.

Elle y coupait sans vergogne les cravates de célébrités ou anonymes et accrochait les trophées au plafond, laissant les  »circoncis du col  » suspendus à ses lèvres.
Le bizut se lance dans son audition sous le regard intrigué de Patachou. Quelques titres plus tard, elle est conquise et lui offre son public.

Brassens lui suggère plutôt d’interpréter elle-même ses chansons. Le premier soir, elle  »se frotte » à  »Brave Margot et aux Amoureux des bancs publics » puis demande à son public d’en découvrir l’auteur ! Une guitare à deux pattes sort du rideau chancelant et entonne Le Gorille et P. de toi, que la mieux embouchée Patachou ne pouvait interpréter.
La dernière note envolée, le public, jusqu’ici rompu aux chansonnettes, découvrait  »un cactus en fleur » sous une peau d’auroch, assénant à langue raccourcie des diatribes d’un autre temps. Aussi intimidant qu’intimidé, Brassens depuis lors attise la curiosité. Le directeur du théâtre des Trois baudets, Jacques Canetti

J.Canetti

, invité à venir l’écouter, le trouve épatant et va exhorter à toutes jambes la firme phonographique Philips de faire signer au  »pornographe » un contrat en or massif.
Affligé de voir un Brassens aussi mal à l’aise sur scène, le contrebassiste dans l’orchestre du cabaret propose spontanément de l’accompagner. Le duo rondement amorcé, Pierre Nicolas ne se doute pas qu’il aura le dos de Brassens pour horizon pendant plus de trente ans. Coïncidence notoire, il est né à l’endroit même où loge Brassens, impasse Florimont. Il y vécut jusqu’à ses neuf ans, puis épousa la contrebasse un peu plus tard, après s’être enjuponné avec le violon. Né le 11 septembre 1921, Pierre Nicolas

P.Nicolas

poussera l’accompagnement outre-tombe, avec la célébration des centenaires de deux fidèles musiciens, à quelques jours d’intervalle.
L’enregistrement du Gorille et du Mauvais sujet repenti au studio de la salle Pleyel fit tressaillir les techniciens plus habitués au swing de Claude Luter et Sidney Bechet qu’aux dandinements d’un gorille devant un juge. Neuf autres chansons sortiront sur disques 78 tours, dont Le parapluie qui sera distingué par l’Académie Charles-Cros l’année suivante en obtenant le Grand Prix du disque 1954.
Le 6 avril 1952, Brassens fait son premier plateau télévisé à la RTF, la chaine de télévision nationale née trois ans auparavant. Les quelques 40 000 moniteurs à tube cathodique déployés en France cette année-là (soit moins de 1% des ménages) diffusent leur premier anarchiste dans des salons bourgeois terrorisés. Il » haranguera » par la suite sa Mauvaise Réputation devant le public de l’Alhambra. Puis il fait sa première tournée en France, en Suisse et en Belgique, avec Patachou et Les Frères Jacques.
À la veille de Noël de cette année fatidique 1952, neuf chansons sont gravées pour l’album Patachou chante Brassens : La prière, Les amoureux des bancs publics, Brave Margot, J’ai rendez-vous avec vous, Maman papa (interprétée en duo avec Brassens), La chasse aux papillons, Le bricoleur (en exclusivité), Les croquants et La légende de la nonne de Victor Hugo. Les scènes voient leurs rampes faire feu de tout bois pour le troubadour qui désormais alterne les cabarets avec les tours de chant entre Bobino, l’Olympia et l’étranger. 
Une question demeure avant de clore les années Patachou: Fâché de n’avoir pu la baptiser d’un sobriquet de son cru, Brassens l’appelait-il dans l’intimité par son prénom Henriette, ou plus court, par une Riette dûment gazouillée ? La réponse appartient aux  »esgourdes » accolées aux murs. On serait tenté de souscrire au diminutif manceau pour deux raisons. D’une part, avant lui, Rabelais faisait l’éloge de  »la riette » qu’il nommait la  » brune confiture de cochon  ». D’autre part, chez les Brassens, les charcuteries tenaient la dragée haute aux pâtisseries. Lesquelles n’avaient pas vraiment cours dans l’impasse.

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Sète : la ville de cœur de Georges Brassens lui rend hommage pour son 100e anniversaire

Quelques chansons :

Avec les paroles (moi : pas de son sur mon P.C ! )
Le texte :

Bien que ces vaches de bourgeois (bis)
Les appell’nt des filles de joi’ (bis)
C’est pas tous les jours qu’ell’s rigolent,
Parole, parole,
C’est pas tous les jours qu’ell’s rigolent.
Car, même avec des pieds de grue, (bis)
Fair’ les cent pas le long des rues (bis)
C’est fatiguant pour les guibolles,
Parole, parole,
C’est fatiguant pour les guibolles.
Non seulement ell’s ont des cors, (bis)
Des œils-de-perdrix, mais encor (bis)
C’est fou ce qu’ell’s usent de grolles,
Parole, parole,
C’est fou ce qu’ell’s usent de grolles.
Y’a des clients, y’a des salauds (bis)
Qui se trempent jamais dans l’eau. (bis)
Faut pourtant qu’elles les cajolent,
Parole, parole,
Faut pourtant qu’elles les cajolent.
Qu’ell’s leur fassent la courte échell’ (bis)
Pour monter au septième ciel. (bis)
Les sous, croyez pas qu’ell’s les volent,
Parole, parole,
Les sous, croyez pas qu’ell’s les volent.
Ell’s sont méprisé’s du public, (bis)
Ell’s sont bousculé’s par les flics, (bis)
Et menacé’s de la vérole,
Parole, parole,
Et menacé’s de la vérole
Bien qu’tout’ la vie ell’s fass’nt l’amour, (bis)
Qu’ell’s se marient vingt fois par jour, (bis)
La noce n’est jamais pour leur fiole,
Parole, parole,
La noce n’est jamais pour leur fiole.
Fils de pécore et de minus, (bis)
Ris pas de la pauvre Vénus, (bis)
La pauvre vieille casserole,
Parole, parole,
La pauvre vieille casserole.
Il s’en fallait de peu, mon cher, (bis)
Que cett’ putain ne fût ta mère, (bis)
Cette putain dont tu rigoles,
Parole, parole,
Cette putain dont tu rigoles.

Le vin:

Les paroles :

Avant de chanter
Ma vie, de fair’ des
Harangues
Dans ma gueul’ de bois
J’ai tourné sept fois
Ma langue
J’suis issu de gens
Qui étaient pas du gen-
-re sobre
On conte que j’eus
La tétée au jus
D’octobre…

Mes parents ont dû
M’trouver au pied d’u-
-ne souche
Et non dans un chou
Comm’ ces gens plus ou
Moins louches
En guise de sang
(O noblesse sans
Pareille ! )
Il coule en mon cœur
La chaude liqueur
D’la treille…

Quand on est un sa-
-ge, et qu’on a du sa-
-voir-boire
On se garde à vue
En cas de soif, u-
-ne poire
Une poire ou deux
Mais en forme de
Bonbonne
Au ventre replet
Rempli du bon lait
D’l’automne…

Jadis, aux Enfers
Cert’s, il a souffert
Tantale
Quand l’eau refusa
D’arroser ses a-
-mygdales

Etre assoiffé d’eau
C’est triste, mais faut
Bien dire
Que, l’être de vin
C’est encore vingt
Fois pire…

Hélas ! Il ne pleut
Jamais du gros bleu
Qui tache
Qu’ell’s donnent du vin
J’irai traire enfin
Les vaches
Que vienne le temps
Du vin coulant dans
La Seine !
Les gens, par milliers
Courront y noyer
Leur peine…

Les paroles:

La cane
De Jeanne
Est morte au gui l’an neuf
Elle avait fait la veille
Merveille
Un oeuf

La cane
De Jeanne
Est morte d’avoir fait
Du moins on le présume
Un rhume
Mauvais

La cane
De Jeanne
Est morte sur son oeuf
Et dans son beau costume
De plumes
Tout neuf

La cane
De Jeanne
Ne laissant pas de veuf
C’est nous autres qui eûmes
Les plumes
Et œuf

Tous toutes
Sans doute
Garderons longtemps le
Souvenir de la cane
De Jeanne
Morbleu

Le gorille :

C’est à travers de larges grilles,
Que les femelles du canton,
Contemplaient un puissant gorille,
Sans souci du qu’en-dira-t-on ;
Avec impudeur, ces commères
Lorgnaient même un endroit précis
Que, rigoureusement, ma mère
M’a défendu d’nommer ici.
Gare au gorille !.
..

Tout à coup la prison bien close
Où vivait le bel animal
S’ouvre, on n’sait pourquoi (je suppose
Qu’on avait dû la fermer mal) ;
Le singe, en sortant de sa cage,
Dit : « C’est aujourd’hui que j’le perds ! »
Il parlait de son pucelage,
Vous aviez deviné, j’espère !
Gare au gorille !…

L’patron de la ménagerie
Criait, éperdu : « Nom de nom !
C’est assommant, car le gorille
N’a jamais connu de guenon ! »
Dès que la féminine engeance
Sut que le singe était puceau,
Au lieu de profiter de la chance,
Elle fit feu des deux fuseaux !
Gare au gorille !…

Celles-là même qui, naguère,
Le couvaient d’un œil décidé,
Fuirent, prouvant qu’ell’s n’avaient guère
De la suite dans les idé’s ;
D’autant plus vaine était leur crainte,
Que le gorille est un luron
Supérieur à l’homm’ dans l’étreinte,
Bien des femmes vous le diront !
Gare au gorille !..
.

Tout le monde se précipite
Hors d’atteinte du singe en rut,
Sauf une vieille décrépite
Et un jeune juge en bois brut.
Voyant que toutes se dérobent,
Le quadrumane accéléra
Son dandinement vers les robes
De la vieille et du magistrat !
Gare au gorille !…

« Bah! Soupirait la centenaire,
Qu’on pût encor me désirer,
Ce serait extraordinaire,
Et, pour tout dire, inespéré ! » ;
Le juge pensait, impassible :
« Qu’on me prenn’ pour une guenon,
C’est complètement impossible… »
La suite lui prouva que non !
Gare au gorille !…

Supposez que l’un de vous puisse être,
Comme le singe, obligé de
Violer un juge ou une ancêtre,
Lequel choisirait-il des deux ?
Qu’une alternative pareille,
Un de ces quatre jours, m’échoie,
C’est, j’en suis convaincu, la vieille
Qui sera l’objet de mon choix !
Gare au gorille
!…

Mais, par malheur, si le gorille
Aux jeux de l’amour vaut son prix,
On sait qu’en revanche il ne brille
Ni par le goût ni par l’esprit.
Lors, au lieu d’opter pour la vieille,
Comme l’aurait fait n’importe qui,
Il saisit le juge à l’oreille
Et l’entraîna dans un maquis !
Gare au gorille !…

La suite serait délectable,
Malheureusement, je ne peux
Pas la dire, et c’est regrettable,
Ça nous aurait fait rire un peu ;
Car le juge, au moment suprême,
Criait : « Maman ! », pleurait beaucoup,
Comme l’homme auquel, le jour même,
Il avait fait trancher le cou.

L’armée….


.……du Salut? (dommage , à mon avis qu’il ait un  » côté militaire  » et religieux  »

Fondateur : Pasteur William Booth en 1878

En 1878, l’armée du salut voit le jour à Londres :

En pleine révolution industrielle, à la fin du XIXe siècle, le pasteur William Booth est choqué par les conditions de vie indignes du monde ouvrier notamment dans l’Est de Londres. Il va créer en 1865 ce qui allait devenir en 1878 l’Armée du Salut pour répondre aux besoins matériels et spirituels des plus démunis. Aux femmes et aux hommes vivant dans des conditions de vie et de détresse révoltantes, William Booth propose d’assouvir leurs aspirations spirituelles et besoins matériels. 

Le pasteur, en quête d’efficacité, s’inspire du modèle militaire pour structurer une  » armée  » afin de répondre aux besoins élémentaires tant matériels que spirituels. Une triple mission triple qu’on peut voir résumée dans sa devise « Soup, Soap, Salvation » (une soupe populaire ou à l’Armée du Salut.) ?

2000 : création de la Fondation de l’Armée du Salut :

Campagne publicitaire Exclusion Tue Fondation Armée du salut
(une des doctrines de l’armée du Salut ? )

Cette association est remplacée par la Fondation de l’Armée du Salut reconnue d’utilité publique, en 2000 (declaration , décret du 11 avril 2000). La Fondation intervient essentiellement dans la prévention de la violence auprès des jeunes et l’éducation, la réinsertion de femmes et d’hommes et de familles en situation d’exclusion, l’insertion professionnelle des personnes handicapées et déficientes mentales ou encore l’accompagnement des personnes âgées dépendantes. Sa devise :  »Secourir, Accompagner, Reconstruire ».

La Fondation emploie 2 500 salariés et compte plus de 200 établissements et services d’action sociale en France. Elle est habilitée à recevoir legs et donations et fonctionne aussi grâce à ses donateurs et testateurs.

1,7 millions de personnes mobilisées dans plus de 130 pays pour lutter contre l’exclusion.

La Congrégation de l’Armée du Salut dont la devise est « Avec Dieu, avec l’autre, avec soi », véhicule les valeurs spirituelles et éthiques. Elle dispose aujourd’hui de 26 postes d’évangélisation dans toute la France et anime une aumônerie dans nombre d’établissements de la Fondation.

Daniel Naud

 » Colonel  » D.Naud

est le président de la Fondation de l’Armée du Salut et Supérieur de la Congrégation de l’Armée du Salut en France. Il est également à la tête de l’Armée du Salut en Belgique.

De 1920 à 1930, les grands établissements sont construits : Palais de la Femme, la Cité de Refuge, Le Palais du Peuple, la Résidence Catherine Booth ….

Seize ans plus tard, une femme franchit la Manche pour porter la mission de l’Armée du Salut en France. Nous sommes en 1881 et elle se nomme Catherine Booth

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Catherine Booth

. Dans le sillage de son père, elle veut « veut sauver les âmes et secourir les êtres ». Avec l’aide des jeunes officières qui l’accompagnent elle va réussir sa mission et faire ainsi de la France le premier pays d’Europe où l’Armée du Salut s’implante.

Entre 1914 et 1918, l’Armée du Salut crée des « Foyers du soldat » pour venir en aide aux soldats, aux veuves et aux orphelins de la Première Guerre mondiale, ses actions lui permettront d’être reconnue et appréciée en France. Dans les deux décennies qui suivent la Grande Guerre, l’œuvre de l’Armée du Salut se développe notamment sous l’impulsion du couple Albin et Blanche Peyron.

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Albin et Blanche Peyron.

 

Des années 1920 aux années 1930, plusieurs grands établissements de l’Armée du Salut sont construits comme le Palais de la Femme, la Cité de Refuge, Le Palais du Peuple, la Résidence Catherine Booth. 

En 1931, l’Association des Oeuvres Françaises de Bienfaisance de l’Armée du Salut (AOFBAS), reconnue d’utilité publique, est créée ce qui permet à l’Armée du Salut de recevoir des dons et legs et de les affecter aux projets en cours. La même année, les premières Soupes de nuit sont distribuées dans les rues de Paris. 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l‘Armée du Salut et l’AOFBAS sont dissoutes par les autorités de Vichy !!! . Mais le travail se poursuit jusqu’à la Libération, sous couvert de la Fédération protestante de France et de la Communauté des Diaconesses de Reuilly. 

A la fin de la seconde guerre mondiale, l’Armée du Salut relance son activité notamment en faveur de la jeunesse. Elle développe des actions pédagogiques, met en place des maisons d’enfants et des centres d’apprentissage. Des partenariats avec les pouvoirs publics et les acteurs du champ social voient le jour. Membre fondateur de la Banque Alimentaire, en 1984, l’Armée du Salut participe aux dispositifs de lutte contre les exclusions, organise et gère des structures d’accueil d’urgence et crée des logements sociaux. 

En 1994, pour distinguer la gestion de l’action sociale et celle del ‘œuvre d’évangélisation, l’Armée du Salut adopte de nouveaux statuts. La Congrégation de l’Armée du Salut, qui regroupe l’ensemble des officiers poursuit la mission spirituelle et évangélique. Tandis que l’  »AOFBAS » ? gère les établissements à caractère social

Même  » recherche des personnes disparues  » !

L’armée du Salut, le service des recherches a aidé au fil des décennies des milliers de personnes, en France et à l’étranger, à rétablir les liens familiaux, rompus par les aléas de la vie. Intégré au siège de la Fondation de l’Armée du Salut, il continue son action et traitait, fin 2016, 208 dossiers ; au cours de l’année, une vingtaine de personnes ont été retrouvées par ce service. Ces dernières années, le nombre de sollicitations s’était accru, en raison en partie du désengagement des services du Ministère de l’intérieur, et du plus grand nombre de personnes en demande (recherches suite aux informations transmises aux personnes nées sous X par les Conseils départementaux, familles arrivées en France désunies, etc.). Plus récemment, se sont également présentées des demandes de jeunes, suivis par des travailleurs sociaux, à la recherche de leur père ou mère