Pourquoi les Hollandais ont-ils échangé ….


………Manhattan contre une île indonésienne ?

Les îles Banda font partie de l’archipel des Moluques,

archipel des Moluques

qui se trouve à l’est de l’Indonésie. Cet archipel a été découvert et colonisé par le Portugal au début du XVIe siècle. Un siècle plus tard, les Anglais s’emparent de quelques îles de cet archipel de Banda.

Parmi elles, l’île de Run

l’île de Run ?

est la plus convoitée. C’est en effet le seul lieu de culture au monde de la noix de muscade

Noix de muscade

. Or celle-ci est alors considérée comme une épice très précieuse, qui se négocie à prix d’or.

En effet, on lui attribuait nombre de vertus. Elle aurait apaisé la douleur, soulagé les maux d’estomac et même guéri de la peste. Dès lors, on comprend que la possession de cette île ait été considérée par les Hollandais comme un enjeu majeur.

Un singulier échange

La possession de l’île de Run fut férocement disputée entre Hollandais et Anglais. Ces derniers y prennent pied en 1616, avant de se retirer 4 ans plus tard. Puis ils s’y établissent à nouveau, avant d’en être chassés, en 1665, par les Hollandais.

Mais la flotte britannique résiste toujours. En 1667, la situation est clarifiée par le traité de Bréda, qui met fin à la seconde guerre anglo-hollandaise. Ce traité prévoit un curieux troc.

En effet, l’île de Run devient une possession hollandaise. En échange, les Anglais reçoivent le droit de conserver l’île de Manhattan

île de Manhattan ?

. Les Anglais occupaient illégalement cette île, que les Hollandais, qui l’avaient appelée La Nouvelle-Amsterdam, possédaient depuis 1626.

Les Anglais s’empressent de rebaptiser cette île du nom du frère du Roi Charles II, le duc d’York, le futur Jacques II. Elle prend dès lors le nom de New York.??

En prenant possession de l’île de Run, les Anglais ont peut-être regretté d’avoir mis le feu aux plantations de noix de muscade

. Ils l’avaient fait dans l’intention de nuire aux Anglais, qui occupèrent l’île par intermittence au XVIIe siècle.

Aujourd’hui, les autorités de cet archipel indonésien ont décidé de commémorer l’anniversaire de ce singulier échange, dans le but d’attirer les touristes dans ces îles.

La brouette…


…..autre fois ,elle constituait un véritable moyen de locomotion .J’ai souvent entendu ma grand-mère dire :  » j’sais pas si on y va à pied ou si je prends la brouette  ».

une brouette

Elle sert (servait) à tout , à transporter de la terre,du bois et même des pierres, du fumier sorti de l’étable etc… ( parfois mes frères et moi aimions jouer à faire a courses avec des brouettes , l’un était dedans et l’autre poussait ). On ne prend même pas la peine de la mettre à l’abri ,on veut l’avoir en permanence à portée de main .Le fameux véhicule à deux roues ……

brouette à 2 roues qui en fait ,aujourd’hui n’en a souvent qu’une…..

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La brouette est une invention ancienne. Elle date d’un siècle avant Jésus Christ et vient de Chine. C’est un général d’armée qui eut l’idée de la faire construire, il se nommait Chuko Liang. Le nom, par contre vient du latin  »bi-rota » qui veut dire deux roues.

Au départ ,cette brouette avait deux roues et elle était poussée par deux hommes. Chuko Liang, songea à la créer pour transporter du ravitaillement sur des lieux ou des soldats étaient blessés. Depuis, elle n’a plus qu’une roue et sert surtout aux jardiniers et gens du bâtiment pour porter des ustensiles.

Course de brouettes :

La fille maudite…d’une abbaye…


Les moines de Saint-Germain-des-Prés….  » enfantèrent une prison  » !

Aujourd’hui , de l’abbaye fondratrice et de ses dépendances ,il ne reste que l’église

l’église ?

,seul témoin de l’histoire  » tourmentée  » d’un quartier aujourd’hi plus célèbre pour avoir accueilli J.P Sartre

J.P Sartre

, Jacques Prévert

Jacques Prévert

,ou Boris Vian

Boris Vian

, que pour sa redoutable prison millénaire dirigée par d’omniprésents abbés dont Louis XIV ne put entamer les prérogratives …..

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Cette église est la plus ancienne de Paris, elle faisait partie autrefois d’un plus vaste ensemble comportant une abbaye et accolée ,une prison .L’abbaye fut élévée en 543 par les moines mérovingiens ( Childebert , qui s’étant emparé du trésor de l’église de Tolède ,décida, avec Germain (évêque de Paris )de construire une abbaye sur la rive gauche de la Seine .Les terres,les moulins ,les serfs ,et le futur St Germain furent cédés par le roi qui les confia au moines de l’ordre de Saint Basile .

Un abbé régnant en maître sur le faubourg de Saint -Germain :

L’autorité de l’abbé de St Germain s’étendait sur la moitié des Parisiens .Seigneur très puissant et faisant parti des plus importants personages de Paris ,il possédait des terres jusqu’au Champs de Mars, avait sur tout le faubourg Saint Germain les droits de haute,moyenne et basse juridiction, tant  » spirituelle que temporelle  »…..Privilèges qu’il gardera jusqu’au 17ème siècle .Menacés à plusieurs reprises par des  » expéditions  » , les furent obligés en 856 de verser une forte rançon pour éviter une mise à sac ,qui n’empêcha pas le pillage de l’église 4 ans plus tard .En 885 ,un nouveau pillage les décourageant de la restaurer ,ils vécurent plus de 100 ans au milieu des ruines !

C’est le pape Alexandre III qui , à l’occasion de sa venue pour poser les premiers fondements de

Notre Dame ,inaugura en 1163 la nouvelle abbaye dont la reconstruction avait débuté en 990 (163 ans !)et qui qui était doté d’une prison , dépendance toujours utile au  » seigneur abbé  ». Au cours de sa  » toute puissance  » ,jusqu’au XVI ème siècle , on voyait du côté de l’est ,entre les maisons et le mur d’enceinte , un tour renferment le pilori de St Germain qui , plus tard ,devint un corps de garde appelé  » la barrière des sergents  » (abattu au 18ème siècle ).

Dans  » les mémoires de l’étoile  » ?: »En 1607 fut constitué prisonnier à Paris , eet mis aux prisons de l’Abbaye,le prieur des  »fratti ignoranti  » pour avoir forcé une petite fillette âgée de 7 à 9 mois ,fille d’un corroyeur du faubourg Saint-Antoine ( histoire ne dit pas quel châtiment / quelle punition subit le justifiable de l’abbé de St Germain ….).

N.B : Maintenant , j’ai compris : Comme je n’ai pratiquement pas de commentaire , j’écris d’abord pour moi !

( Mais les commentaires sont toujours  » ouverts  » et bien venus …)

Un Béarnais …


……..sur le trône de Suède ! (les commentaires ne sont pas nécessaires ; billet surtout pour tester ma connection )

Qui aurait pu croire que Jean Bernadotte

J.B. Bernadotte ,né à Pau le 26 janvier 1763 , deviendrait roi de Suède et de Norvège sous le nom de Charles XIV ( en suédois,Karl XIV ) et de Karl III en Norvège (en norvégien ,Karl II /Johan) ?

Certainement pas son père ,un procureur palois issu d’une antique famille de Maurcor,près de Morlaàs en Béarn , ni même son son grand-oncle ,abbé laïc de Sirex dans les Hautes-Pyrénées . Il suffit de 38 ans pour que le simple soldat du roi de france devienne général sous la Convention ,ambassadeur puis ministre durant le Directoire ,maréchal d’empire et prince de l’Empire avant d’accèder aux trônes scandinaves…où sa descendance règne toujours ….

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Un peu plus d’info sur cet homme:

Il s’engagea dans l’armée française en 1780 et connut un avancement rapide sous la Révolution française , atteignant le grade de général  en 1794 après avoir longtemps végété dans des fonctions subalternes. Il se distingua à plusieurs reprises sur les champs de bataille et occupa également, pendant une courte période, le poste de ministre de la Guerre. Ses relations avec Bonaparte  furent houleuses, mais les deux hommes se réconcilièrent en 1804 et Bernadotte fut élevé à la dignité de maréchal d’Empire, la plus haute distinction militaire du pays. Il participa aux campagnes napoléoniennes  à la tête d’un corps d’armée, mais son inaction le jour de la bataille d’Auerstaedt en 1806 et le mauvais comportement de ses troupes à celle de Wagram en 1809 lui attirèrent les critiques de l’Empereur.

En 1810, il fut choisi par le Parlement suédois comme héritier du roi Charles XIII

Charles XIII ?

vieux, malade et sans enfants, prenant alors le nom de Charles Jean et le titre de régent du royaume. Alors que sa nomination laissait entrevoir une amélioration des relations entre la France et la Suède ainsi que la possibilité pour cette dernière de recouvrer la Finlande , le nouveau prince héritier conduisit la politique étrangère  suédoise dans une direction totalement opposée en s’alliant avec la Russie et le Royaume -Uni contre l’Empire français . Il accepta d’entrer dans la Sixième Coalition  contre Napoléon en 1813, prenant personnellement la tête de l’armée du Nord, et obtint en contrepartie que la Norvège fût cédée à la Suède. Cette revendication fut satisfaite par le traité de Kiel de 1814, ratifié quelques mois après la victoire des Alliés à la bataille de Leipzig Les Norvégiens s’étant rebellés contre la domination suédoise, Charles Jean mena unebrève campagne militaire  qui se solda par la convention de Moss et l’entrée de la Norvège dans une union personnelle Russie avec la Suède

 » logo d’une union personnelle /états »?

Il monta sur les trônes suédois et norvégien en février 1818 après la mort de Charles XIII/II. En tant que nouveau souverain, Charles Jean s’efforça d’améliorer l’économie du pays en équilibrant le budget intérieur avec le paiement de la dette extérieure  et en développant les infrastructures, avec par exemple la construction du canal Göta

 canal Göta ?

. Il essaya également de rapprocher la Norvège de la Suède par le biais d’un projet de fusion territoriale mais se heurta à l’opposition du Parlement norvégien. La politique étrangère qu’il mit en œuvre permit de maintenir les droits de doune  à un niveau relativement acceptable, et le royaume connut sous son règne une période de paix sur le plan intérieur tout en adoptant une attitude neutre  dans les affaires internationales. Ses adversaires libéraux lui reprochèrent cependant son entêtement, particulièrement manifeste au cours des années 1830, ce qui incita le roi à effectuer certaines concessions dans les dernières années de son règne. Il mourut en 1844 à l’âge de 81 ans et fut remplacé par son fils .Oscar 1er

Oscar 1er ?

Jeunesse :

Maison natale de Bernadotte à Pau :

Jean-Baptiste Bernadotte naquit le 26 janvier 1763 à Peau , au sud-ouest du royaume de France  . Il était le dernier d’une fratrie de trois enfants qui comprenait un frère, Jean, et une sœur, Marie, issus du mariage d’Henri Bernadotte et de Jeanne de Saint-Jean. La famille Bernadotte appartenait à la bourgeoisie de robe et était établie à Pau depuis plusieurs générations.

L’enfant naquit prématuré et il fut baptisé dès le lendemain à l’église. Prénommé Jean à sa naissance, il reçut en complément le nom de Baptiste en l’honneur de saint Jean -Baptiste . Son père,avocat  de profession, exerçait la charge de procureur du roi dans un petit tribunal de province. Sa fortune était si peu considérable qu’il dut attendre l’âge de 43 ans pour se marier, et il mourut peu de temps après le 17e anniversaire de son fils cadet.

Le nouveau-né fut confié pendant un an aux soins d’une nourrice à quelques kilomètres de Pau. Ses relations avec sa mère ne furent sans doute pas très bonnes car il ne lui rendit visite qu’une seule fois après son engagement dans l’armée Il fut éduqué chez les bénédictins

bénédictins ?

mais il est possible qu’il reçût une partie de son instruction au domicile familial, comme cela se faisait couramment à l’époque. À l’âge de 15 ans, il commença à travailler comme apprenti chez Jean-Pierre de Batsalle, un avocat réputé de Pau.

Pourquoi dit-on  »faire le mariolle » ?


( Brouillon NUL pour tester ma connexion internet )

LA FÊTE DES MARIOLLES À CAMPAN, HAUTES-PYRÉNÉES.

La légende (et le musée de l’Armée, aux Invalides) attribue l’expression à une anecdote des guerres napoléoniennes. En1807,Napoléon 1er passe ses troupes en revue à la veille de signer les traités de Tilsit. Dominique Gaye-Mariolle,géant de plus de deux mètres de la garde impériale, présente les armes non avec son fusil mais avec un canon ! Pardonnant la facétie, l’empereur l’aurait même félicité pour sa force. Et si les linguistes objectent que l’expression était déjà attestée un siècle plus tôt, une statue du sapeur Gaye-Mariolle orne l’arc de triomphe du Carrousel, au Louvre.

Il aurait notamment sauvé la vie de Napoléon Ier et l’aurait par la suite salué en présentant les armes avec un canon à la place d’un fusil ! Ceci lui valut les félicitations de Napoléon Ier et sa bienveillance. De cet exploit serait née l’expression  » Ne fais pas le mariole  » en référence à ce sapeur de l’armée impériale.

L’expression  » faire le mariole  » est beaucoup plus ancienne.

 » mariol  » est d’abord un diminutif péjoratif déjà usité au XVI° siècle et désignant la Vierge MARIE et par extension, toute statuette de la Vierge, puis des saints. Ce diminutif se croise avec celui de marjolet, ou mariollet, désignant un jeune freluquet, élégant, qui finit par prendre le sens de  » celui qui fait l’intéressant, le malin  ». Le mot Mariol apparaît également en France au XVIe, en provenance de l’italien  » mariolo  » (coquin) filou, malin. Le nom  »Mariolle  » apparaît à CAMPAN dès le milieu du XVIe siècle comme prénom féminin diminutif de MARIE, des actes de 1597 font également état de Mariolo ou Mariolle. Par conséquent, on faisait bien le mariole avant DOMINIQUE et son canon de TILSIT.
Le premier sapeur de France de la grande armée.

GAYE-MARIOLE est un sapeur issu de l’infanterie de ligne. Versé dans une unité constituée de l’arme du génie en 1801, il est promu sergent des sapeurs de la garde des consuls. Dans ces conditions, l’ancienneté de Mariole dans l’armée et son grade de sergent ainsi que la légende lui attribue le titre de premier sapeur de France.

À cette époque les sapeurs de la garde sont répartis dans les régiments d’Infanterie et ne sont que deux par compagnies. GAYE MARIOLE, dès son intégration au sein de la garde consulaire, se trouve dans une compagnie de grenadiers, il n’est pas encore sergent. Ce n’est que le 1er nivôse de l’an X (22/12/1801) qu’il est promu sergent des sapeurs de la Garde des consuls. Il est donc sapeur de la garde avant la création officielle du Génie de la garde impériale. Par arrêté du 17 ventôse de l’an X (8 mars 1802), chaque compagnie de grenadiers comprend désormais dans ses rangs, deux sapeurs, dont 1 sergent et 1 caporal. La Garde Impériale ne devient officielle que le 29 juillet 1804, le génie n’y est toujours que très faiblement représenté.

Connu dans toute la Grande armée sous le nom de  » Premier sapeur de France  » et de  » l’Indomptable  », DOMINIQUE GAYE MARIOLE s’éteindra le 19 juin 1818, à l’âge de cinquante ans à Tarbes. Cette appellation de  » Premier sapeur de France  » le suivra jusqu’au pied de sa tombe. Il y a plus de 70 ans maintenant, on y faisait état de la présence d’une croix de bois. Elle était faite avec une double monture de fusil sur laquelle on pouvait lire :  » Ci-gît GAYE-MARIOLE, ex-premier sapeur de France ; vous qui passez, priez pour lui !  ». Que cette croix fut posée au moment de sa mort ou bien longtemps après, cela montre que le personnage était connu comme tel.

image avec  »Mariole  » ( à droite)
statue ( sur l’arc de triomphe du carrousel )

Cinq inventions fantastiques ….


……….des Chinois :

Ils consommaient déjà des pâtes il y a 4 000 ans : les plus vieilles nouilles du monde ont été découvertes sur le site archéologique de Lajia. Nous devons beaucoup à la Chine.????

Vers 4000 av. J.-C., les Chinois découvrent le thé , qu’ils ne dégustent pas vraiment à l’anglaise!

Les feuilles,

Thé ( feuilles) ?

utilisées pour leurs vertus tonifiantes, sont d’abord mâchées par les nobles, qui en sont férus. Son usage se popularise sous la dynastie des Tang, entre 618 et 907. L’Occident attendra sept cents ans sa première cargaison de thé, enregistrée à Amsterdam en 1606.

Le foot…..

……. ils y jouent depuis l’antiquité!

La  »Fifa » l’a reconnu officiellement en 2004: le plus vieil ancêtre du football s’appelait le  »Tsu Chu  » et se pratiquait en Chine depuis le IIIe siècle avant J.-C. Le ballon? C’était une boule en cuir remplie… de cheveux ou de plumes! Pour marquer des points, il fallait envoyer la balle avec le pied dans un filet accroché en hauteur. Très populaire, le Tsu Chu comptait même des équipes professionnelles.

Le cerf-volant ….

……..dispositif utilisé par les soldats. Les Chinois n’ont pas inventé le cerf-volant ……..

cerf-volant

.….. …..pour distraire les enfants! Au Ier siècle av. J.-C., ces oiseaux de papier servaient à effrayer les ennemis ou à faire passer des messages. Dès l’an mille, les Chinois fabriquent même des cerfs-volants assez grands pour soulever un passager. Marco Polo

Marco Polo ?

en est tout estomaqué!lol

Le papier……..

……..qui a voyagé de la Chine à l’Europe via les arabes

Selon la légende, c’est en observant des écorces se transformant en pâte dans l’eau des marais que les Chinois imaginèrent la fabrication du papier il y a plus de 2 000 ans! Ils l’utilisent d’abord pour emballer des objets ou pour des pratiques rituelles. L’invention reste confidentielle jusqu’en 751: cette année-là, des papetiers chinois sont capturés par des Arabes. Ils leur livrent tous leurs secrets. Le papier débarque en Occident par les Maures ,autour de l’an mille.

Maures ???

L’imprimerie :

………oubliez Gutenberg! lol

Bien avant l’inventeur allemand, ce serait le savant chinois Bi Sheng qui a mis au point, dès le XIe siècle, un système d’imprimerie à caractères mobiles. A l’origine, ceux-ci sont en céramique. Problème : Le grand nombre de caractères chinois nécessite des milliers de cubes. Un casse-tête! L’usage de l’imprimerie reste donc très limité.

Grâce aux 26 lettres de l’alphabet latin, le même système de typographie, avec des caractères au plomb réutilisables, va  »faire un malheur » en Europe à partir du XVe siècle.

c’était il y a environ….


…..122 ans :

( Billet sans intérêt : Mis pour tester car j’avais TOUT perdu sur mes blogs !!)

22 septembre 1900 : Le banquet des maires de France :

Le 22 septembre 1900 a lieu le Banquet des maires de France. À l’invitation du président Emile Loubet

Emile Loubet ?

, la France des notables célèbre d’une agréable façon le culte de la République (108 ans jour pour jour après sa première fondation ), en marge de l’Exposition universelle et des festivités du nouveau siècle.

Elle tente d’oublier aussi les dissensions nées de l’ affaire Dreyfus .

Banquet des maires de France (jardin des Tuileries le 22/09/1900 )

23000 maires ! répondent à l’invitation présidentielle. Ils se réunissent dans le jardin des Tuileries, sous deux tentes immenses, autour de 700 tables. 400 cuisiniers et 2 000 maîtres d’hôtel sont mobilisés à leur service par le traiteur Potel & Chabot, maison fondée en 1820 par le pâtissier Jean-François Potel et le cuisinier Étienne Chabot. En moins de 90 minutes défilent cinq services : darnes de saumon, filet de bœuf, pains de caneton, poulardes de Bresse, ballottines de faisan…

Le 22 septembre avait été choisi comme étant le jour anniversaire de la proclamation de la République en 1792 ,( = 108 ans auparavant ), et le président ne manqua pas de le rappeler, en parlant des ancêtres de la Révolution :  » Lorsqu’ils proclamèrent la République, ils voulaient organiser la défense nationale en même temps que la démocratie, de sorte qu’ils nous ont donné l’exemple du courage sous ses deux plus belles formes, et que cet anniversaire est la fête du patriotisme autant que la fête de la liberté.  ». Cette festivité fut reportée comme conviviale et amicale dans la presse de masse …(alors qu’elle fait à l’époque un possible usage de la caricature ) 

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L’organisation de banquets de grande taille était une pratique qui remontait surtout à l’époque de la  Seconde République  (alors organisés par les opposants à la monarchie de Juillet  mécontents de la politique de Guizot )

Guizot ?

Elle s’était transformée en coutume moins hostile au cours de la Troisième République  comme le banquet du 14 juillet 1888  où le président Sadi Carnot 

Sadi Carnot ?

, nouvellement élu, offrit un banquet à tous les maires des chefs-lieux d’arrondissement et de cantons et où environ 4 000 invités répondirent à l’invitation. On trouve aussi celui du 13 juillet 1898  donné aux maires des principales villes de France en l’honneur du centenaire de l’historien Michelet

Michelet ?

. Précédemment aussi à celui-ci , on trouve aussi le banquet du 18 août 1889  , dit  »banquet du Centenaire  », organisé par la municipalité de Paris à l’occasion du centenaire de la Révolution française  et qui réunit 11 182 maires au palais de l’industrie  

palais de l’industrie ?

pendant l’exposition universelle de Paris de 1886 .

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Deux immenses tentes  furent dressées dans le jardin des Tuileries reliées entre elles par des tentes perpendiculaires. 700 tables de 10 mètres de long chacune pouvant recevoir de 32 à 36 couverts, soit sept kilomètres…..

À droite du président de la République, est assis le président du sénat ,Armand Fallières; à sa gauche, se trouve Paul Deschanel

P.Deschanel ?

,président de la chambre des députés. Le président du Conseil, Waldeck -Rousseau

Waldeck -Rousseau

les ministres, les députés, les sénateurs, la magistrature, l’armée, les personnages éminents de la nation sont à la table présidentielle.

Les convives venant de France, d’Algérie et d’Outre-mer furent classés par département et par ordre alphabétique, ce qui provoqua des querelles de  » préséance  » (par exemple le doyen en âge et le doyen en exercice de la fonction de maire).

Selon le vœu du président de la République, le repas ne dura pas plus de 90 minutes.

Les quantités de matériel nécessaire furent fort importantes, à l’image de la manifestation:

  • 10 km de nappes molletonnées,7 km de molletons,7 km de nappes,125 000 assiettes avec reproduction en fac-simile de la tapisserie  » Armes de la République  » exposée,
  • 125 000 assiettes avec reproduction en fac-simile de la tapisserie  » Armes de la République  » exposée ,55 000 fourchettes,55 000 cuillères,60 000 couteaux,126 000 verres. !

Six bicyclettes furent prévues pour transmettre rapidement les ordres de service. De même, une automobile ( De Dion – Bouton de 4 CV) permettait au général de brigade de circuler entre les tables!!!!

Environ 3 000 personnes furent employées pour la cuisine et le service et furent organisées par un seul traiteur  :

  • 11 chefs  » gros bonnets  »,220 chefs de partie,400 cuisiniers,2 150 maîtres d’hôtel,50 préposés aux vestiaires

Les fournitures pour le repas aussi sont encore impressionnantes :

  • 2 000 kg de saumon ,1 430 faisans ,2 500 poulardes ,1 200 litres de mayonnaise,10 000 pêches,1 000 kg de raisin ,3 000 litres de café !
La carte est marquée du blason tricolore R F avec armoiries (médaillons) encadrantes, et avec en entête l’inscription « EXPOSITION UNIVERSELLE ». Sur la partie gauche se trouve le menu du repas, et sur la partie droite le programme des festivités qui se déroulèrent en parallèle, à la salle des fêtes.
Menu du banquet ..

Couverture du menu:

  • Hors-d’œuvre
  • Darnes de saumon glacées parisienne
  • Filet de bœuf en Bellevue
  • Pains de canetons de Rouen
  • Poulardes de Bresse rôties
  • Ballottines de faisans Saint-Hubert
  • Salade Potel
  • Glaces Succès – Condés
  • Dessert

Pour les vins, 39 000 bouteilles dont 1 500 de Fine Champagne furent utilisées :

  • Preignac servi en carafe ;Saint-Julien ( en carafe ),Haut Sauternes,Beaune Margaux,Champagne Montebello…

Le personnel ne fut pas en reste puisqu’il eut droit à 3 000 litres de  » gros rouge » lol

Les festivités !

PROGRAMME :
SALLE DES FÊTES….

1) La Marseillaise
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DANSES
DE JADIS ET DE NAGUÈRE


I — Danses Barbares
II — Danses Grecques

III — Danses Françaises
IV — Danses Modernes

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LE CHANT DU DÉPART
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Avec le concours de la Comédie-Française  et de l’Académie Nationale de Musique et de Danse (Orchestre de l’Opéra )

Une plaquette en bronze fut éditée à cette occasion, d’après Frédéric Vernon

Frédéric Vernon ?

De format rectangulaire (4,5 × 6,2 cm), elle est signée F. Vernon sur le revers où deux allégories féminines dont l’une représente Marianne .

portant des libations au banquet. Sur l’avers, inscription  » Banquet des Tuileries offert aux maires de France sous la présidence de M. E.Loubet président de la République et de Waldeck Rousseau président du Conseil Paris 22 septembre 1900  ». En dessous de l’inscription, dans un cartouche se détachant sur ramures de chêne et de laurier, étaient gravés l’initiale du prénom et le nom du maire. Ces plaquettes bifaces se retrouvent encore dans les collections privées ou dans des mairies.