Fatigue……..


Il est temps que je me couche ; Fripon n’est pas rentré , c’est louche? …….

Fatigue ? Hé oui, normal puisque nous étions mercredi , qui dit mercredi dit Manu ici ce midi !et moi hors de mon lit tôt aussi !

Manu …qui a mangé mon lapin de bon appétit malgré mes craintes …Il m’a rappelé mon ( notre ) rendez -vous avec mon banquier mercredi prochain….mon fils tient à m’accompagner afin de mettre les choses  » au point  »  ( je  » dois  » préparer mes relevés  car bien que j’ai fait opposition à certains prélèvements , quelques uns sont toujours  » en cours  » )…Bref , qui dit problèmes d’argent dit aide de mon fils pour son paternel vieillissant ….

Nous avons   » mis au point  » notre rendez-vous pour le baptême  » civile /républicain  » de Camille ….Ce sera un  » simple  » buffet froid m’a-t-il dit ….Mais qu’offrir à ma petite fille ????? ………Son père me répond  » ben rien ! « ?

  Voilà , après quelques sifflements de ma part , mon petit compagnon est rentré ….Alors une dernière cigarette et je monte me coucher et dormir ? Si oui ( si je dors ) , ce sera longtemps car ce jeudi , rien de particulier n’est prévu …..Espérons qu’il n’y aura pas d’imprévu  » négatif » !

  Ces quelques mots jetés en vrac montrent bien qu’il est temps que je tente de dormir  n’est ce pas …..

Bonnes nuit , journée à vous qui par hasard passeriez ….

 

Leny Escudero….. » Le cancre » !!!! Magnifique …Emouvant


 

 

Les paroles: 

Je vis tout seul au fond d´la classe
Je dis je vis mais pas vraiment
J´ai pas d´cervelle, j´ai que d´la crasse
Faut s´faire tout p´tit, petitement
Et pendant que les purs, les vrais intelligents
Vous savez ceux qui sont toujours au premier rang
Pendant qu´ils vivent la vie des autres
La vie des bons auteurs, la vie des douze apôtres
Moi j´vis la mienne, et vive le naufrage
Moi j´vis la mienne, et vive le voyage

Un bout d´soleil tombé du ciel au creux d´ma main
Et je voyage
Un chant d´oiseau qui s´est perdu parc´que personne l´a entendu
Et je voyage

Bouche fermé, les bras croisés, les yeux levés écoutez bien têtes incultes
Le bon savoir, le vrai savoir, le seul savoir et vous serez de bon adultes

Et mon frère corbeau à l´autre bout du champs
Chante pour lui tout seul la chanson du printemps

Le professeur m´a dit que j´étais intelligent, mais pas comme il le faudrait,
C´est pas d´la bonne intelligence

Je suis ce qu´on ne doit pas faire
L´exemple à ne pas retenir
Qui rit quand il faudrait se taire
Et mon avenir, j´ai pas d´avenir
Et pendant que les autres font des sciences naturelles
Moi je pense à Margot, Margot, qui est si belle
Qui ne sait rien du tout, ni d´Iena, ni d´Arcole
Mais qui à la peau douce et douce la parole
Qui se fout du génie
Et vive le naufrage
Et qui aime la vie
Et vive le voyage

Un grand loup bleu danse dans ses yeux quand je le veux
Et je voyage
Puis il me mord au creux des reins c´était hier je m´en souviens
Et je voyage

Bouche fermé, les bras croisés, les yeux levés écoutez bien têtes incultes
Le bon savoir, le seul savoir, le vrai savoir et vous serez de bon adultes

Et mon frère corbeau à l´autre bout du champs
Chante pour lui tout seul la chanson du printemps

Apprendre à lire et à écrire, pour moi aussi c´est important
Mais après pour lire quoi, écrire quoi, ce qui les arrange les grands
Le jour de ma naissance, je suis venu dans le tumulte
Sans doute pour m´avertir que je venais dans un monde occupé par les adultes
Ca s´rait bien l´école, si au lieu de toujours parler d´hier
On nous parlait un peu d´aujourd´hui, de demain
Mais d´quoi j´me mêle moi, j´y connais rien
Pourtant j´ai l´impression que j´apprendrais mieux
Ce qui me touche un peu, ce que j´aime bien
C´est peut-être pour demain, qu´est-ce que ça s´ra chouette

Vous avez entendu, il faut qu´je parte, la cloche à sonner
Composition d´histoire, j´aurais dû réviser
Et moi j´suis là à parler, j´perd mon temps oui
Vous savez peut-être, il y a eu un coup d´Etat au Chili
On y assassine pour un non, pour un oui
Au Portugal, il y en a eu un aussi
Au petit matin, c´était la fin de la nuit
Et il paraît qu´en Espagne, on recommence à chanter dans les rues
Mais je n´suis sur de rien, j´ai seulement entendu dire
Ah, il faut qu´je parte la cloche à sonner
Ah, composition d´histoire et j´ai encore oublié
Et pourtant c´est facile, et puis c´est important
Mais.. Mais j´m´en rappelle jamais la date de la bataille de
Marignan
Mais je sais qu´c´est facile, mais j´ai encore oublié, ah merde!
Dimanche j´vais encore être collé
Mais pourtant c´est facile, et puis c´est important, la date de la bataille
De Marignan
C´est ça qu´y est important, la date de la bataille de Marignan

Les  » P’tits vieux  » …..( en pensant à Léone , ma grand-mère )


Les P’tits Vieux   ( petits ou non , on le devient un jour….vieux )

vieux couple : Senior couple aimant profiter ensemble de leur retraite à la maison Banque d'images

 

 

Quand on s’embrasse
Ils nous regardent
Mais dès qu’on se tourne vers eux
Nos yeux les embarrassentA quoi pensent
Les petits vieux ?
Les p’tits vieux qui jouent aux boules
Là-bas au bout des bancs

Sont-ils heureux ?
Encore à deux ?
ça veut dire quoi être heureux ?
Aucun jour d’ennuyeux ?

Pour un qui dit
Comme c’est honteux
ça devrait être interdit
Combien d’pupilles scintillent

A quoi pensent
Les petits vieux ?
Les p’tits vieux qui jouent aux boules
Là-bas au bout des bancs

 

 

Absence pour l’instant…


   » Germinal  » à la télé ce soir , alors…..Je ne peux rater  « çà  »  : Zola y décrit la vie des mineurs et le début d’une révolte qui allait devenir une révolution ….L’adaptation du roman par C. Berri est parfaite , les acteurs idem …

Je passerais certainement sur le net après ……Peut-être car mercredi oblige ( Manu  vient manger ) , je devrais me lever relativement tôt  bien que le repas soit presque prêt ( du lapin au pruneaux lol )

 

En  » prime » lol :

Pottier écrit le poème qui deviendra les paroles de l’Internationale en juin 1871, en pleine répression versaillaise. En 1888, l’ouvrier lillois Pierre Degeyter met ce poème en musique. Et c’est à partir du congrès d’Amsterdam de la IIème Internationale en 1904 que ce chant devient l’hymne du mouvement ouvrier mondial:

 

Debout ! les damnés de la terre
Debout ! les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère :
C’est l’éruption de la fin
Du passé faisons table rase
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !

Refrain
C’est la lutte finale
Groupons nous et demain
L’Internationale
Sera le genre humain.

Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
Ni dieu, ni césar, ni tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !

L’Etat opprime et la loi triche ;
L’Impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’égalité veut d’autres lois ;
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
« Egaux, pas de devoirs sans droits ! »

Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu’il a créé s’est fondu.
En décrétant qu’on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.

Les Rois nous saoulaient de fumées.
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales,
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.

Ouvriers, Paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
Le riche ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours !

 

Surréaliste….André Breton.


 

«La poésie se fait dans un lit comme l’amour Ses draps défaits sont l’aurore des choses»
[ André Breton ] – Extrait de la revue Néon – Mai 1948

«Au départ il ne s’agit pas de comprendre mais bien d’aimer.»
[ André Breton ] – Flagrant délit

«Le plus beau présent de la vie est la liberté qu’elle vous laisse d’en sortir à votre heure
[ André Breton ]

«Le portrait d’un être qu’on aime doit pouvoir être non seulement une image à laquelle on sourit mais encore un oracle qu’on interroge.»
[ André Breton ]

«Tout porte à croire qu’il existe un point de l’esprit d’où la vie et la mort, le réel et l’imaginaire, le passé et l’avenir, le haut et le bas, le communicable et l’incommunicable cesseront d’être perçus contradictoirement.»
[ André Breton ] – Extrait du Manifeste du surréalisme

«Les dons les plus précieux de l’esprit ne résistent pas à la perte d’une parcelle d’honneur.»
[ André Breton ]

«Chère imagination, ce que j’aime surtout en toi, c’est que tu ne pardonnes pas.»
[ André Breton ] – Extrait du Manifeste du surréalisme

«Ce qu’il y a d’admirable dans le fantastique, c’est qu’il n’y a plus de fantastique : il n’y a que le réel.»
[ André Breton ] – Extrait du Premier manifeste du surréalisme

«L’homme, ce rêveur définitif, de jour en jour plus mécontent de son sort, fait avec peine le tour des objets dont il a été amené à faire usage.»
[ André Breton ] – Extrait du Premier manifeste du surréalisme

«Le moindre de mes soucis est de me trouver conséquent avec moi-même…»
[ André Breton ] – Les pas perdus

«Ce n’est pas la crainte de la folie qui nous forcera à laisser en berne le drapeau de l’imagination.»
[ André Breton ] – Extrait du Premier manifeste du surréalisme

«La beauté sera convulsive ou ne sera pas.»
[ André Breton ]

«Errez, à vos côtés viendront se fixer les ailes de l’augure.»
[ André Breton ]

«Aucune règle n’existe, les exemples ne viennent qu’au secours des règles en peine d’exister.»
[ André Breton ] – Le surréalisme et la peinture

«L’idée de surréalisme tend simplement à la récupération totale de notre force psychique.»
[ André Breton ] – Extrait du Second manifeste du surréalisme

«La plus grande faiblesse de la pensée contemporaine me paraît résider dans la surestimation extravagante du connu par rapport à ce qui reste à connaître.»
[ André Breton ]

«Le désir, seul ressort du monde, le désir, seule rigueur que l’homme ait à connaître.»
[ André Breton ] – L’amour fou

«Amants, faites-vous de plus en plus jouir.»
[ André Breton ]

«Rien ne sert d’être vivant, s’il faut qu’on travaille.»
[ André Breton ] – Nadja

«L’insolite est inséparable de l’amour, il préside à sa révélation…»
[ André Breton ]

«Toutes les idées qui triomphent courent à leur perte.»
[ André Breton ]

«Par un mot tout est sauvé. Par un mot tout est perdu.»
[ André Breton ]

«Ecrivez vite sans sujet préconçu, assez vite pour ne pas retenir et ne pas être tenté de vous relire.»
[ André Breton ] – Extrait du Manifeste du surréalisme

«L’amour est toujours devant vous. Aimez !»
[ André Breton ] – Le surréalisme et la peinture

«Le coeur humain est beau comme un sismographe.»
[ André Breton ] – Nadja

«Il se peut que la vie demande à être déchiffrée comme un cryptogramme.»
[ André Breton ] – Nadja

«L’imaginaire, c’est ce qui tend à devenir réel.»
[ André Breton ]

«L’esprit s’arroge un peu partout des droits qu’il n’a pas.»
[ André Breton ] – Nadja

«La pornographie, c’est l’érotisme des autres.»
[ André Breton ]

«La poésie se fait dans un lit comme l’amour. Ses draps défaits sont l’aurore des choses.»
[ André Breton ]

«C’est peut-être l’enfance qui approche le plus de la « vraie vie ».»
[ André Breton ] – Extrait du Premier manifeste du surréalisme

«Aucune vérité ne mérite de demeurer exemplaire.»
[ André Breton ] – Les pas perdus

«Je demande, pour ma part, à être conduit au cimetière dans une voiture de déménagement.»
[ André Breton ] – Extrait du Manifeste du surréalisme

«En matière de révolte, aucun de nous ne doit avoir besoin d’ancêtres.»
[ André Breton ]

«La grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf n’a éclaté que dans la courte mémoire du fabuliste.»
[ André Breton ] – Point du jour

«- Qu’est-ce que le baiser ? – Une divagation, tout chavire.»
[ André Breton ] – Extrait de la revue La Révolution surréaliste – Mars 1928

«L’écriture automatique et les récits de rêves présentent l’avantage de proposer une clé capable d’ouvrir indéfiniment cette boîte à multiple fond qui s’appelle l’homme.»
[ André Breton ] – Dictionnaire Abrégé du surréalisme

«Le hasard serait la forme de manifestation de la nécessité extérieure qui se fraie un chemin dans l’inconscient humain.»
[ André Breton ]

«Le choix initial en amour n’est pas réellement permis dans la mesure même où il tend exceptionnellement à s’imposer, il se produit dans une atmosphère de non-choix.»
[ André Breton ] – L’Amour fou

«L’homme propose et dispose. Il ne tient qu’à lui de s’appartenir tout entier.»
[ André Breton ]

manque….


J’aimerais  parfois , mais  qui ?

 

 

Les paroles:

Je voudrais tant que tu sois là
Pour te dire ma solitude
Pour te dire ma lassitude
De te savoir si loin de moi

Je voudrais tant que tu sois là
Pour te dire mon espérance
Et le prix que je paie d’avance
De t’avoir un jour toute à moi

Dans mon désert y a pas de fleurs
Pas d’oasis et pas de vent
Et si tu venais plus souvent
Ça ferait du bien à mon coeur
Mon pauvre coeur

Je voudrais tant que tu sois là
Pour réveiller mes fleurs éteintes
Ton absence comme une plainte
Vient toujours me parler de toi

Je voudrais tant que tu sois là
A l’heure où les nuages passent
Tu élargirais mon espace
Rien qu’à te blottir contre moi

Dans mon désert y a pas de fleurs
Pas d’oasis et pas de vent
Et si tu venais plus souvent
Tu comprendrais pourquoi j’ai peur
Parce que j’ai peur

Je voudrais tant que tu sois là
Pour mettre du rouge à mes roses
Et pour que serve à quelque chose
Ces mots que je pleure à mi-voix

Je voudrais tant que tu sois là
Pour partager la chambre close
Où mon avenir se repose
En attendant que tu sois là

Et dans cet univers borné
Où tout est vide et décevant
Je pourrais me sentir vivant
Près de toi pour qui je suis né
Toi qui ne m’aimes pas assez

………..Clandestins…..émigrés


 

 

La découverte a été faite au moment du déchargement du navire : trente-cinq personnes originaires du sous-continent indien, dont un homme mort et des enfants, ont été découvertes dans le conteneur d’un bateau arrivé au port de Tilbury, dans l’est de l’Angleterre, en provenance de Belgique, ont annoncé samedi des responsables britanniques.

Un porte-parole du service des ambulances de l’Est de l’Angleterre a déclaré que 35 personnes, et non 31 comme l’avait dans un premier temps indiqué la police, vraisemblablement des clandestins, avaient été ainsi trouvées, précisant que les 34 ayant survécu souffraient de déshydratation et d’hypothermie.

« Après des soins initiaux prodigués par les ambulanciers, tous les patients ont été transportés dans les hôpitaux des environs. Sept ont été conduits au Southend Hospital, neuf à l’hôpital de Whitechapel à Londres et 18 à l’hôpital de Basildon », a-t-il précisé. Une porte-parole de l’hôpital de Basildon a indiqué que l’établissement prodiguait des soins à sept enfants.

« Trente-et-une personnes, des adultes et des enfants des deux sexes, ont été découvertes à l’intérieur » d’un conteneur d’un bateau en provenance de Zeebruges, en Belgique, avait précédemment déclaré un porte-parole de la police de l’Essex. »Malheureusement, un homme est mort et les autres ont des problèmes importants de santé », avait-il ajouté.

La police a indiqué que le personnel du port avait été alerté par « des cris et des coups » et qu’une « enquête pour homicide » avait été ouverte concernant le mort. »Tout ce que nous savons pour le moment, c’est que nous pensons qu’ils viennent du sous-continent indien », mais ce n’est que le début de l’enquête, a dit Trevor Rowe, le chef de la police de l’Essex.

Selon lui, il y avait environ 50 conteneurs sur le bateau et les recherches se poursuivent pour s’assurer qu’aucun autre ne transportait des personnes.La police a été appelée après la découverte de ce groupe de personnes dans un conteneur du Norstream, un bateau de la compagnie P&O qui a été déchargé à 7H35 samedi. Les autorités britanniques collaborent avec leurs homologues belges dans cette enquête.

Sans tristesse……pour …MOI


Les paroles :

Mon enfance passa
De grisailles en silences
De fausses révérences
En manque de batailles
L’hiver j’étais au ventre
De la grande maison
Qui avait jeté l’ancre
Au nord parmi les joncs
L’été à moitié nu
Mais tout à fait modeste
Je devenais indien
Pourtant déjà certain
Que mes oncles repus
M’avaient volé le Far West

Mon enfance passa
Les femmes aux cuisines
Où je rêvais de Chine
Vieillissaient en repas
Les hommes au fromage
S’enveloppaient de tabac
Flamands taiseux et sages
Et ne me savaient pas
Moi qui toutes les nuits
Agenouillé pour rien
Arpégeais mon chagrin
Au pied du trop grand lit
Je voulais prendre un train
Que je n’ai jamais pris

Mon enfance passa
De servante en servante
Je m’étonnais déjà
Qu’elles ne fussent point plantes
Je m’étonnais encore
De ces ronds de famille
Flânant de mort en mort
Et que le deuil habille
Je m’étonnais surtout
D’être de ce troupeau
Qui m’apprenait à pleurer
Que je connaissais trop
J’avais L’œil du berger
Mais le coeœur de l’agneau

Mon enfance éclata
Ce fut l’adolescence
Et le mur du silence
Un matin se brisa
Ce fut la première fleur
Et la première fille
La première gentille
Et la première peur
Je volais je le jure
Je jure que je volais
Mon coeœur ouvrait les bras
Je n’étais plus barbare

Et nous voilà ce soir

Sans Amour…????


L’amour change tout …
Le devoir sans amour nous rend acharné,
La responsabilité sans amour nous rend impitoyable,
La justice sans amour nous rend dur,
La vérité sans amour nous rend critique,
L’intelligence sans amour nous rend rusé,
La gentillesse sans amour nous rend hypocrite,
L’ordre sans amour donne un esprit étroit,
L’honneur sans amour nous rend orgueilleux,
La possession sans amour nous rend avare,
La foi sans amour nous rend fanatique,

La vie sans amour est sans valeur.

Aimes et fais ce que tu veux.
Si tu te tais, tais-toi par amour,
Si tu parles, parles par amour,
Si tu corriges, corriges par amour,
Si tu pardonnes, pardonnes par amour.
Aies au fond du coeur la racine de l’amour :
De cette racine, rien ne peut sortir de mauvais.

Auteur ?