Il n’est pas question , bien sur de l’accessoire servant à tenir le pantalon …
....mais de tout autre chose :
Quand on est président de la république , il est primordial d’être bien informé . C’est d’ailleurs à çà que servent les services de renseignement qui » abreuvent » directement le chef de l’Etat des dernières informations dites sensibles….Mais , pour certains , cela n’est encore pas assez . François Mitterrand
par exemple , aurait déployé un réseau d’écoutes clandestines surnommées » les bretelles du président » , par lequel il faisait écouter des opposants, mais aussi des journalistes et des personnalités » médiatiques » dont , parait il ,Edwy Plenelet Jean -Edern Hallier….révélée en 1993 par le » Canard enchainé »,l’affaire aboutit finalement à la condamnation de sept collaborateurs de l’ancien président , et sa responsabilité fut reconnue » à demi – mot » par la cour .
Pour une fois qu’un président prend le temps d’écouter ses concitoyens ! lol ……
P.S: Pourquoi cette expression ? Je n’ai pas trouvé …
79 ans : Ce n’était pas » notre » virus actuel , le coronavirus, mais le typhus ….. (Le typhus est une maladie infectieuse, contagieuse et grave, provoquée par des bactéries appelées rickettsies ». Ces bactéries sont portées par les rongeurs, tels que les souris et les rats, » et sont transmises à l’homme par le biais des acariens, des poux de corps ou encore des puces, par morsure ou par leurs excréments « . Cette transmission se fait essentiellement dans les milieux insalubres où l’hygiène n’est pas correcte) ….
Lessurvivants du typhus :
En 1941 , tout semble réuni pour que le typhus décime les 450 000 juifs entassé dans le ghetto de Varsovie
Pourtant , en octobre , la courbe de l’épidémie » plonge ». Une équipe de chercheurs a levé le voile sur ce mystère il y a peu de temps : Malgré la famine et la menace des exécutions nazies , la communauté juive s ‘est protégée de la bactérie ….Encouragée par des médecins du ghetto qui tenaient des réunions publiques , les personnes juives ont veillé à la propreté des logements , imposé des quarantaines et s’est efforcée de respecter une forme de distanciation…..
Avouez que çà ressemble beaucoup à ce que nous vivons actuellement ……
La particularité du château de Brézé est d’avoir une forteresse souterraine.
Le château de Brézé est un petit château du XVI ème siècle dans le Maine-et-Loire …
Situé à la périphérie du petit village de Brézé à environ 10km de Saumur, il a été construit par Arthus de Maillé-Brézé
qui, craignant les maraudes de vikings et autres ennemis, y a fait creuser bunkers et galeries en dessous.
Sous le château se trouve donc une vraie forteresse comportant des chambres, des cuisines, des locaux pour le bétail et les chevaux etc… le tout relié par plus de 3km de tunnels.
Des ouvertures donnant sur l’extérieur permettaient aux défenseurs de tirer des flèches tout en restant abrités. Quelques 500 hommes y ont d’ailleurs trouvé refuge pendant la période de la Fronde.
A l’initiative du comte et de la comtesse, propriétaires actuels du château, celui-ci est ouvert au public depuis les années 2000 et environ 1km des galeries de la forteresse souterraine est accessible aux visiteurs.
Le 25 septembre 1513, le conquistador espagnol Vasco Núñez de Balboa
(38 ans) serait arrivé après plusieurs jours de marche à travers la cordillère d’Amérique centrale en vue d’un océan encore inconnu des Européens.
Il le baptise » Grande mer du Sud » ( » mar del Sur » en espagnol ) et, pénétrant dans ses eaux, en prend possession au nom du roi d’Espagne.
Six ans après les rapports de voyage d’ Amerigo Vespucci , (traduits sur une carte du géographe Waldseemüller ) , il démontre ainsi , que les terres découvertes par Christophe Colomb constituent bien un Nouveau Monde , séparé de l’Asie par un grand océan .L’océan Pacifique , colonisé depuis des siècles par les ancêtres des Polynésiens, devient une réalité pour les européens. Son nom actuel lui sera donné huit ans plus tard par Magellan
quand le grand navigateur portugais aura découvert la voie maritime permettant d’y accéder.
Qui était Balboa :
Après une jeunesse désordonnée, Balboa a quitté en 1500 son Estrémadure
L’Etrémadure …
natale pour participer à la colonisation de l’île d’Hispaniola (Saint-Domingue). En 1509, pour échapper à ses créanciers, il se joint clandestinement à une expédition destinée à porter secours à une petite colonie espagnole, sur la côte sud-américaine, près du golfe de Darién ( ou golfe de Panamá ) .
Toléré à contrecœur par le chef de l’expédition (l’adelantado) Fernández de Enciso
F. de Enciso ?
, Balboa se rend populaire auprès de ses compagnons par son charisme et sa connaissance du pays. Avec le concours d’Indiens locaux, il transfère la colonie vers des terres fertiles et paisibles, proches de l’isthme de Panamá.
Jugé trop rigide, Enciso est désavoué par ses hommes et ces derniers portent à leur tête Balboa qui s’octroie bientôt le titre de gouverneur de la nouvelle colonie, Santa Maria de Darién. Il poursuit de difficiles explorations dans l’actuelle Colombie en quête d’un mythique pays de l’or. Il apprend alors de la bouche des Indiens qu’il existerait une »grande mer du Sud » de l’autre côté de la chaîne de montagnes (la cordillère qui traverse du sud au nord l’isthme centre-américain).
Balboa se sait mal vu à Madrid du fait de sa promotion illégale par voie de mutinerie. Pour se donner une nouvelle légitimité, il décide de partir sans tarder à la découverte de cette mer. Il monte pour cela une expédition d’environ 200 Espagnols, bientôt renforcée par quelques centaines d’Indiens. La traversée de l’isthme de Panamá et le franchissement de la cordillère s’effectuent en un peu plus de trois semaines, ( entrecoupés de quelques combats avec les Indiens de rencontre ).
Enfin, la petite troupe, du haut d’un col, découvre à ses pieds l’étendue maritime tant rêvée. C’est la preuve qu’il est possible de franchir l’obstacle américain et d’atteindre enfin les riches terres à épices d’Asie!
Ingratitude :
De retour à Santa Maria, Balboa n’est guère récompensé. La couronne espagnole, qui n’a pas oublié l’atteinte portée à son autorité, envoie dans la colonie une expédition de 1500 hommes, la plus importante qui ait jamais jusque-là traversé l’Atlantique. Balboa s’incline et remet la charge de gouverneur au commandant de l’expédition, Pedro Arias Dávila.
Il se console de sa rétrogradation en caressant le projet de reprendre l’exploration de la » grande mer du Sud ». Le nouveau gouverneur, jaloux de ses succès, l’en empêche mais consent tout de même à lui céder l’une de ses filles en mariage. La réconciliation ne va pas durer plus de deux ans. L’explorateur est arrêté sur ordre du gouverneur par un certain Francisco Pizarre
. Après un long procès, il est décapité avec quatre de ses compagnons à Acla (Panamá actuel) le 15 janvier 1519.!
Avec ce fichu virus ,environ 50 millions de masques
sont fabriqués en France par semaine ….Et une avalanche d’incidents ( accidents ) . Dans les rues , sur les plages
, dans les rivières , les masques usagés constituent une nouvelle forme de pollution très préoccupante : La fondation » Tara Océan en aurait retrouvé de façon systématique dans sept grands fleuves européens dont la Seine …En plus de leur impact sur l’environnement , ils mettent la faune en danger : On trouve de plus en plus des oiseaux morts , les pattes entravées par les élastiques par exemple ….
Peu de solutions de recyclage existent ( une chez Plaxtil , une entreprise de la Vienne et dans l’Yonne , l’usine Géochanvre qui produit des masques bio dégradables )….
Ceci sans parler du danger pour les enfants ( ou adultes ) qui ramassent ces masques et s’en servent !!
C’est un tunnel souterrain sinueux de 21 mètres de long situé près de la ville de Margate dans le Kent (Grande-Bretagne, en face de Calais, sur la côte). Minutieusement décoré d’environ 4,6 millions de coquillages marins, cette attraction touristique anglaise est aussi belle que mystérieuse et personne ne semble savoir qui l’a créée et pourquoi.
L’histoire dit que la grotte aux coquillages a été découverte en 1835, quand un habitant du coin, James Newlove ( l’instituteur du village ) fit descendre son fils Joshua dans un trou du sol qui était apparu pendant qu’ils creusaient une mare à canards.( il y avait fait tomber sa bêche )
Quand le garçon revint, il parla à son père d’un merveilleux tunnel souterrain entièrement recouvert de mosaïques en coquillage.
Dès qu’il posa les yeux sur la découverte accidentelle, Newlove y vit immédiatement un potentiel commercial : Il acheta le terrain !Et 3 ans plus tard après avoir instalé , des lampes à gaz pour éclairer le tunnel décoréil ouvrit la grotte aux visiteurs
L’inauguration fut une énorme surprise pour les habitants de Margate, car l’endroit n’avait jamais été répertorié sur une carte et personne n’en connaissait l’existence. Dès les premiers pas des visiteurs dans le tunnel, le débat concernant ses origines commença.
Pour certains qui pensaient que c’était un ancien temple, d’autres étaient convaincus que c’était en fait un endroit de réunions secrètes d’une secte. Chacun voyait quelque chose de différent dans l’agencement des mosaïques, des autels pour des dieux ou des déesses ou des arbres de vie.Pour d’autres la grotte daterait du 18 ème siècle , lorsque la »mode du coquillage » faisait fureur ( inclusion de coqillages et galets dans l’architecture ) ; peu probable …L’existence d’un tel lieu aurait du marquer les habitants de Margate et rester dans les mémoires pendant plusieurs générations . La grotte est certainement plus ancienne , et son » usage » est tout aussi énigmatique ….La présence d’un autel suggère un lieu de cérémonie ( temple païen , site maçonnique ….) . Pour ce qui est des motifs formés par les coquillages , chacun peut y voir ce qu’il veut ( coeur ,fleurs,fontaines etc….)….Menacée par l’humidité, la grotte fut classée » à risque » par le service des monuments historiques anglais ..Depuis 2009 , des travaux de drainage et de restauration y sont en cours . Une datation au carbone 14 pourrait sur l’âge du site , mais elle demanderait de nombreux prélèvements car la grotte a connu plusieurs vagues de réparation....Pour l’instant , sa sauvegarde est la priorité . Près de deux siècles plus tard, le mystère persiste !
Mais malgré les multiples théories qui circulaient, personne n’a pu résoudre le mystère de la grotte aux coquillages.
P.S :
Approximativement 4,6 millions de coquillages variés (coques, bulots, bigorneaux, palourdes, moules et huîtres) sont collés sur les murs et le plafond du mystérieux tunnel par un mélange de colle de poisson et de sable.
L’installation lumineuse de l’ère victorienne de James Newlove a endommagé certaines décorations au fil des ans et la chambre au soi-disant autel a été détruite par une bombe pendant la seconde guerre mondiale et a dû être reconstruite.
Aujourd’hui les mosaïques en coquillage couvrent de nouveau la totalité des 186 m² de la grotte et une équipe d’écologistes s’assure de la conservation de cette attraction touristique étonnante et unique.
À l’heure où l’émission de gaz à effet de serre est jugée en partie responsable du réchauffement climatique, des secteurs polluants, comme l’aviation, sont souvent montrés du doigt. C’est pourquoi la mise au point de projets comme celui de l’avion Flying-V a pour but de réduire cet impact climatique.
Un nouvel avion plus économique :
Cet avion futuriste, appelé »Flying-V », a été conçu dans le cadre de l’Université de technologie (TU) de Delft, aux Pays-Bas.
( TU » Flying V )
Cet avion, en forme de V, se présente sous la forme d’une grande aile volante. Les spécialistes de l’aviation ont déjà eu l’occasion de réfléchir sur ce concept. Mais cet avion sera différent des prototypes imaginés par le passé.
Si le Flying-V a la même envergure qu’un avion comparable, comme le A350, il est moins long et pèse donc moins lourd. Cette légèreté de l’appareil permettrait d’économiser jusqu’à 20 % de kérosène.
Cette perspective serait d’autant plus intéressante que des vols commerciaux sont envisagés à plus ou moins long terme. En effet, le nouvel avion pourrait accueillir plus de 300 passagers !, qui pourraient, malgré la forme de l’appareil, profiter de hublots. Les bagages et les réservoirs de carburant pourraient trouver place dans les ailes.
Un avion encore en projet :
Pour le moment, l’avion imaginé par l’Université de Delft reste à l’état de projet. Cependant, une étape importante vient d’être franchie, avec la construction d’une maquette de trois mètres de large.
En effet il va falloir tester le comportement de l’avion. Il s’agit notamment de savoir s’il pourrait décoller sans problème. D’autre part ,on sait,que ces avions en forme d’aile volante présentent une certaine instabilité en vol, comme l’essai de certains prototypes comparables l’a montré.
Après un déplacement du centre de gravité de la maquette, celle-ci a opéré un décollage parfaitement réussi. Ce succès, qui laisse bien augurer de l’avenir, a confirmé l’intérêt que certains grands avionneurs portent au projet.
En effet ,ces derniers y voient une alternative possible aux avions électriques. Cependant, dans l’état actuel du projet, aucun de ces avions prometteurs ne devrait prendre son envol avant la décennie 2040.
À qui s’adresse une épicerie sociale et solidaire ? Quelle est l’aide apportée ? Comment en bénéficier ?
La création des épiceries solidaires et sociales date d’une dizaine d’années. Pourtant, elles sont de plus en plus nombreuses à ouvrir leurs portes pour accueillir les plus démunis. On en compte aujourd’hui plus de 700 épiceries sociales en France.
Une épicerie solidaire ou épicerie sociale est bien plus qu’un simple commerce de proximité à prix cassés. Les bénéficiaires y retrouvent des denrées diverses et variées, allant des boîtes de conserve aux fruits et légumes, en passant par des produits d’entretien. Mais l’épicerie solidaire est surtout un vrai lieu d’accueil et d’échange pour sortir de l’isolement.
L’accès à ces commerces se fait exclusivement sous conditions de revenus, permettant ainsi aux travailleurs aux revenus modestes, aux personnes âgées ou encore aux familles monoparentales de subvenir à leurs besoin
D’un point de vue extérieur, une épicerie solidaire ou une épicerie sociale ressemblent à un commerce de proximité avec des rayons en libre-service. Approvisionnées par les banques alimentaires, les supermarchés et les producteurs locaux, vous pouvez y trouver :Des denrées alimentaires variées et de qualité (fruits et légumes frais, produits laitiers, féculents…)
Des produits de la vie courante (produits d’entretien, ustensiles…)
Des produits d’hygiène (shampoing, savon, produits pour bébé…)
Les produits des épiceries sociales sont vendus à un coût très faible, entre 10 et 30% de leur prix dans le commerce. Il n’est donc pas rare de trouver des denrées à un euro symbolique. Un double affichage des prix (prix dans le commerce et prix dans l’épicerie sociale) permet notamment au client bénéficiaire de se rendre compte de la valeur réelle des produits.
Ce qu’il faut savoir sur les épiceries solidaires ou sociales : On parle bien de clients, puisque les personnes bénéficiaires doivent régler leurs achats, contrairement à d’autres aides alimentaires . Mais cette contribution financière n’est pas anodine. Elle permet surtout de préserver la dignité des personnes et la possibilité de choisir librement ses produits, suivant ses envies et ses besoins.
Un lieu d’accompagnement et de soutien
Les épiceries solidaires ou sociales sont aussi et surtout un véritable lieu d’accueil, d’aide et d’échange. De nombreuses personnes en situation de précarité souffrent de solitude et d’isolement, entraînant un véritable cercle vicieux.
On y trouve des bénévoles avec qui parler, avec qui échanger sur des sujets délicats comme la santé, l’emploi, le logement… Ce qui permet de rencontrer d’autres personnes et de sortir de son quotidien.
Dans cette optique, de nombreuses épiceries solidaires organisent des ateliers d’informations sur la nutrition et l’équilibre alimentaire, la santé, la citoyenneté. De plus, des activités sont également accessibles : atelier couture, atelier bricolage, participation aux repas partagés…
Toutes les personnes en situation de précarité sont concernées. Elles s’adressent aussi bien aux retraités, aux parents isolés , aux étudiants possédant peu de ressources ou aux bénéficiaires des minima sociaux.
C’est aussi le cas des personnes qui connaissent une perte de ressources ponctuelles entraînant un déséquilibre de leur budget, comme après la perte d’un emploi ou un accident. Les épiceries sont aussi là pour aider ces personnes temporairement afin d’éviter une aggravation de leur situation financière dont les conséquences pourraient être désastreuses.
Comme il s’agit d’aider de façon ponctuelle les bénéficiaires, la durée d’accès aux épiceries sociales et solidaires est généralement limitée entre 3 et 9 mois.
Le rôle d’une épicerie solidaire est donc bien plus large que celui d’un simple distributeur alimentaire……….
Pourquoi ce billet ?
Parce que Manu voudrais (veux ) que j’y aille ! ( il y en a une pas loin de chez moi ).. Est ce que je vais essayer ? Pfffffff Je ne sais pas ……( Il faut tout de même des justificatifs , revenus, logement etc…….)
Encore pus terrible que celles dont Béthune avait eu à souffrir les ravages pendant les années 1146, 1158, 1165, 1173 et 1187, la peste de 1188 avait couvert la ville d’un »crêpe funèbre » et porté le découragement dans tous les cœurs encore sous l’impression des incendies qui avaient désolé Béthune en 1137, 1151 et 1176 ; les morts restaient sans sépulture et les malades sans secours.
C’est alors que deux maréchaux-ferrants, ( Germon et Gautier ), l’un de Beuvry, l’autre du faubourg Saint-Pry, sur l’ordre de saint Éloi
(qui leur serait apparu en songe ? ) , formèrent l’admirable association des Charitables qui existe encore de nos jours et qui, par la suite, fut réunie à celle de Saint-Nicolas, par le concordat du 18 mai 1574. Les membres de cette société s’obligeaient à soigner les malades, à porter les morts au lieu de leur sépulture et à les y enterrer.
Confrérie des Charitables de Saint-Éloi
Cette société est composée de 21 membres : un prévôt, quatre mayeurs et seize confrères, tous choisis parmi les bourgeois de la ville : le prévôt est nommé pour deux ans, les mayeurs et les confrères sont renouvelés par moitié, d’année en année. Les membres de la confrérie de Saint-Éloi enterrent les morts sans distinction d’aucune espèce et toujours sans rétribution. De tout temps, cette société fut entourée de la considération publique.
Le grand costume des Charitables se compose de : habit, gilet et pantalon de drap noir, petit manteau en camelot, rabat bleu céleste, cravate blanche, chapeau français, gants blancs. Le costume : Le chapeau, manteau, rabat comme ci-dessus, habit et redingote, la veste étant défendue. Le costume ordinaire est de rigueur ; le grand costume ou Noir n’est accordé que sur la demande des parents et moyennant une somme destinée à donner du pain aux pauvres pendant l’hiver.
Le mercredi avant le premier dimanche de juillet, par les soins de la confrérie, il était autrefois délivré moyennant six liards, des plombs, derniers vestiges des anciens méreaux( Le méreau
un » méreau »
est une sorte de » bon-pour », un signe de reconnaissance ou encore un laissez-passer. des églises réformées , protestantes )
, valeur d’un pain béni qui se donne en échange, frappé ainsi que les plombs des initiales de saint Éloi. Le produit des noirs et de la vente des plombs pouvait s’élever à onze cents francs chaque année et permettait de soulager bien des misères ; aussi cette société, par les services qu’elle rend, fait-elle l’orgueil de la ville de Béthune ; et l’empereur Napoléon IIIreconnut son utilité bienfaisante en accordant la croix de la Légion d’honneur à Brasier, son doyen de l’époque qui, en outre, exerçait les fonctions gratuites de membre des commissions de surveillance de l’hospice et du bureau de bienfaisance.
La confrérie des Charitables de Saint-Éloi, dans le principe, société religieuse, est aujourd’hui civile. Le Petit Journal du 2 novembre 1872, lui consacra une de ses pages rédigée par son meilleur collaborateur ; et cette couronne, tressée à Paris, offerte à la Confrérie par un journal qui comptait alors un million de lecteurs, fut un nouveau titre de reconnaissance à ses dévoués concitoyens.
Un extrait de cet article :
»Ce qui, à mes yeux, caractérise surtout les Charitables de Béthune ( surtout quand on songe à l’ancienneté de leur confrérie ) c’est qu’ils rendent à tous, les derniers devoirs avec le même esprit de charité. Ils enterrent, sans distinction, riches et pauvres, juifs ou pendus. Dans les épidémies, ils se prodiguent, alors que chacun fuit la contagion. »
» Pour bien comprendre comment le titre modeste de charitable peut être considéré presque comme un titre de noblesse, il faut se rapporter aux siècles passés. Il faut se rappeler ce qu‘étaient ces terribles pestes du Moyen Age ; fléau hideux devant l’apparition duquel faiblissait l’énergie des âmes les mieux trempées. A tel point, que dans les villes atteintes, les pestiférés, abandonnés à leur sort, couvraient le sol des rues, le parvis des églises, de cadavres en décomposition et d’agonisants poussant leur dernier râle. Il fallait alors plus que de la charité, il fallait le plus complet mépris de la vie pour ensevelir ces corps dont le moindre contact, disait-on, équivalait à une condamnation à mort. Cependant, c’est justement aux pestiférés que se dévouèrent les premiers Charitables de Béthune. La légende de la fondation est curieuse. Dans le patois demi-roman, demi-flamand où elle est écrite en original, elle offre toute la naïveté et tout l’imprévu d’un véritable fabliau.
» L’année 1188, année d’une désastreuse épidémie, saint Eloi apparut en même temps à deux maréchaux : l’un, Gautier, de Béthune ; l’autre, Germon, de Beuvry, village des environs, et leur commanda d’établir une charité en faveur des morts. On voit que la légende ne marchande pas au bon saint Eloi le don d’ubiquité. Gautier, qui ne savait rien de l’aventure de Germon, eut l’idée de lui raconter sa vision, tandis que Germon, ne se doutant pas davantage de la vision de son confrère béthunois, se disposait à venir lui faire part de ce qu’il avait vu. Si bien que les deux amis, s’étant mis en route à la même heure, se rencontrèrent à moitié chemin… On croirait lire l’entrée en matière d’un roman du temps jadis ….?
» Une fois là, dit la légende : » Quan li un di sa vision a l’aultre, si commenchierent à plourer de pitié de goie, et acolerent si fort li un l’aultre qu’il peurent » ( N.B = Patois du Nord ) … La conclusion fut qu’ils allèrent tous deux demander conseil à un troisième, le prieur de Saint-Pry à Béthune, lequel, comme bien on pense, ne put que les engager à obéir aux ordres de saint Éloi et à instituer l’ordre des » Karitaules », les Charitables.
» La confrérie, tous les ans, célèbre l’anniversaire de la fondation par une procession sur la route de Beuvry ; cérémonie qui porte le nom pittoresque de » procession des navets ». La procession terminée et la messe dite, les Compagnons de route s’offraient et mangeaient fraternellement des navets. Mais les vieux usages s’en vont, et depuis quelques années, à la consommation de ces navets, emblèmes d’une antique simplicité, ont succédé des agapes d’un genre plus relevé et qui permettent aux confrères de fêter leur patron par des manifestations plus… chaleureuses.
» La gaieté, ni même la chanson, ne sont bannies de ces festins qui n’ont rien de funéraire. Un couplet en guise d’échantillon :
Gagnant sa demeure dernière, Parfois sur nos bras l’indigent N’a pour accompagner sa bière Pas un ami, pas un parent Là, de notre cohorte Le devoir est tracé. Nous seuls faisons escorte Au pauvre trépassé.
( La poésie n’est pas absolument faite pour être accompagnée par le cliquetis des verres à champagne ; mais après tout, l’on peut dire que c’est une »chanson du métier ». )
Le café-cabaret de l’Enfer, qui n’existe plus de nos jours, était implanté au 53 Boulevard de Clichy à Paris, il était considéré comme le pionnier des cafés-cabarets à thème. Créer à la fin du 19ème siècle, son activité continua jusqu’au milieu du 20ème siècle.
D’après un témoignage datant de 1899, les clients du café-cabaret étaient accueillis par ces mots : » Entrez et soyez damné ! ». Les serveurs du café de l’enfer étaient tous vêtus en démon. Un autre témoignage explique qu’une commande de trois cafés noirs enrichis de cognac se transformaient en : »Trois chocs bouillonnants de péchés en fusion, avec une pincée de soufre, intensificateur ».
Juste à côté du café de l’Enfer, on pouvais trouvé le café » Le Ciel ».