Mois: janvier 2018
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Cioran :Citations
E.Cioran :
Emil Michel Cioran
Né à Rasinari (Roumanie) le 08/04/1911 ; Mort à Paris (France) le 20/06/1995
Né dans un petit village de Roumanie, Emil Michel Cioran suit dès 17 ans des études de philosophie à Bucarest. Bien que ses auteurs de référence soient Nietzsche, Schopenhauer ou encore Spengler, il choisit de faire une thèse sur Bergson avant de poursuivre ses études à Berlin. A 22 ans, il publie son premier ouvrage, Sur les cimes du désespoir, qui le propulse immédiatement parmi les références de la littérature roumaine. Cependant, quatre ans plus tard, le succès laisse la place au scandale lorsqu’il publie Des larmes et des saints. C’est d’ailleurs une période trouble pour Cioran qui côtoie un temps les jeunesses fascistes.
Une existence précaire
Installé à Paris dès 1937, il renonce quelques années plus tard à sa langue maternelle pour écrire en français. Il ne retournera d’ailleurs jamais en Roumaine où, à partir de 1947, les communistes interdisent ses œuvres. Ayant terminé sa thèse sur Bergson, il consacre sa vie à l’écriture et à quelques traductions. A travers des ouvrages comme Les syllogismes de l’amertume ou Le mauvais démiurge, il développe une pensée emprunte de scepticisme et fortement influencée par le nihilisme. Reconnu au sein des milieux intellectuels, il fréquente notamment Eugène Ionesco, Samuel Beckett, Gabriel Marcel et Mircea Eliade. Il est toutefois inconnu du grand public, ce qui, faute de travail, le condamne à vivre chichement dans un hôtel puis une chambre de bonne. Symbole de cette existence précaire, il mange au restaurant universitaire jusqu’à ses 40 ans, âge à partir duquel l’entrée lui fut refusée.
A la frontière de la poésie
Cioran publie en 1973 De l’inconvénient d’être né, son ouvrage le plus diffusé en France. Il poursuit la construction d’une pensée non systémique, exprimée dans des textes cours et des aphorismes, à la frontière de la philosophie et de la poésie. Son œuvre est parfois critiquée pour son pessimisme, jugé exubérant et proche de la « pose intellectuelle ». En fait, penseur du tragique de l’existence humaine, Cioran place les « misères du moi » au cœur de ses réflexions, les considérant comme le moteur de la véritable recherche philosophique. Il meurt en 1995 à Paris, huit ans après avoir publié son ultime ouvrage, Aveux et anathèmes.
“Depuis deux mille ans, Jésus se venge sur nous de n’être pas mort sur un canapé.”
“Journal : le besoin de consigner toutes les réflexions amères, par l’étrange peur qu’on arriverait un jour à ne plus être triste…” ( valable aussi pour mes blogs aujourd’hui )
“Et avec quelle quantité d’illusions ai-je dû naître pour pouvoir en perdre une chaque jour !”
“Un homme qui se respecte n’a pas de patrie. Une patrie, c’est de la glu.”
Près de chez moi …..
Sa maison tombe en miettes : la charpente s’effondre, le toit est fait de bâches et de tôles, les murs sont instables. « C’est le deuxième hiver que je passe, c’est très difficile. L’année dernière, je n’avais pas de chauffage, donc j’ai eu très très froid, même avec un chauffage, il faisait 4-5 degrés dans la maison. Comme je n’ai pas d’isolation thermique, je perds 90% de la chaleur produite », explique Joël Trompat.
Il avait acheté ce terrain agricole avec un bâtiment sommairement aménagé en pensant se mettre à l’abri de la précarité. Licencié pour invalidité, ses revenus ne sont pas élevés. L’état du bâtiment ? Il le connaissait mais il espérait pouvoir le rénover : « Étant expulsé de Lyon, je n’avais plus d’argent, je n’avais plus rien. Soit je vivais dans la rue, soit je venais ici. Il fallait que je prenne le choix le moins pire. »
Et à vivre ici, il a vite compris, ce serait dur de remettre en état. Il ne demandait rien, mais un jour, des amis ont fini par découvrir son dénuement. Un élan de solidarité s’est mis en place avec Malika Frontczak à sa tête : « C’est juste pas possible de laisser une personne qui a des difficultés avec sa santé. Ce sont des rats qui vivent là-dedans, pas un être humain. »
Un autre voisin, Pascal Guenad, raconte : « J’ai voulu aider des personnes en difficulté. C’est pour cela que je viens bénévolement aider Monsieur car personne n’est à l’abri de se retrouver dans la même situation. »
Allier : il vit dans un taudis, son village se mobilise….
Médiatisation bénéfique
Des articles dans la presse ont permis que presque une dizaine de personnes tentent d’aider Joël Trompat en lui donnant un coup de main pour nettoyer son terrain, pour trouver des solutions pour le logement. Mais il est compliqué de rendre le bâtiment habitable car la mairie refuse de faire venir les réseaux d’eau et d’électricité jusqu’au terrain.
« Le terrain est inconstructible, et sur les terrains inconstructibles, les réseaux ne doivent pas être amenés et il n’est pas obligatoire de les amener. Aucune dérogation n’existe dans ce domaine », affirme Marc Malbet, maire de Domérat.
La mairie de la commune assure avoir fait des propositions de relogement à Joël Trompat. Mais ce dernier vit avec 7 chiens, des molosses. Surendetté par ailleurs, il préfère rester chez lui, sur son terrain.
» Bella ciao «
Paroles et traduction :
Bella Ciao (Ma Belle Au Revoir)
Una matina, mi sono svegliato
Un matin, je me suis reveillé
O bella ciao (x3)
Ô ma belle au revoir (x3)
Ciao, ciao
Au revoir, au revoir
Una matina, mi sono svegliato
Un matin, je me suis réveillé
Ed ho trovato l’invasore.
Et l’envahisseur était là.
O ! Partigiano portami via
Ô ! partisan emportes-moi
O bella ciao (x3)
Ô ma belle au revoir (x3)
Ciao, ciao
Au revoir, au revoir
O ! Partigiano portami via
Ô ! Partisan emportes-moi
Che mi sento di morir’.
Je me sens prêt à mourir.
E se io muoio, da partigiano
Et si je meurs, de partisan
O bella ciao (x3)
Ô ma belle au revoir (x3)
Ciao, ciao
Au revoir, au revoir
E se io muoio, da partigiano
Et si je meurs, de partisan
Tu mi devi seppellir’.
Tu devra m’enterrer.
Mi seppellirai lassu in montagna
Tu devras m’enterrer là-haut sur la montagne
O bella ciao (x3)
Ô ma belle au revoir (x3)
Ciao, ciao
Au revoir, au revoir
Mi seppellirai lassu in montagna
Tu devras m’enterrer la haut sur la montagne
Sotto l’ombra di un bel’ fior’.
A l’ombre d’une belle fleur.
E le genti, che passeranno
Et les gens, ils passeront
O bella ciao (x3)
Ô ma belle au revoir (x3)
Ciao, ciao
Au revoir, au revoir
E le genti, che passeranno
Et les gens, ils passeront
E diranno ‘Oh che bel fior’.
Et diront ‘Oh quelle belle fleur’.
E questo è il fiore Del partigiano
Cette fleur est la fleur du partisan
O bella ciao (x3)
Ô ma belle au revoir (x3)
Ciao, ciao
Au revoir, au revoir
E questo è il fiore Del partigiano
Cette fleur est la fleur du partisan
Morto per la libertà.
Mort pour la liberté.
Quand la mort de l’un…
sauve la vie de l’autre :
Eugène Boyer, jeune criminel ayant tué une femme âgée pour la voler, devait être guillotiné le 7 mai 1932 quand il y eut un sursis à l’exécution.
Le président Paul Doumer, ayant déjà refusé sa grâce mais susceptible de changer d’avis jusqu’au dernier moment venait d’être assassiné, et on jugea qu’il valait mieux attendre. A raison car le président Albert Lebrun qui prit la suite le gracia.
Il fut envoyé au bagne de Guyane.
A son retour en métropole en 1953, après l’abolition du bagne, il sera libéré en 1957, pour finalement se suicider sept ans plus tard.
Aucun homme n’aura ainsi frôlé la guillotine d’aussi près qu’Eugène Boyer. A 23 minutes près, sa tête était coupée.
La pause s’impose
Après mon billet d’hier ( jeudi ) ( Que je n’aurais pas du écrire , même si il a amené beaucoup de réactions se voulant réconfortantes, ) , j’ai besoin de reprendre mes esprits , de décompresser …..Alors , je passerais sur les blogs plus tard dans la nuit ou demain…….
Un sourire?
Le lendemain d’ un cambriolage , le commissaire téléphone à la victime pour lui annoncer que le voleur a été arrêté . L’homme demande au policier : » puis je lui parler ? » Le policier : » pour lui dire quoi ? »
» Ecoutez monsieur le commissaire, cet homme a pénétré chez moi à plus de 2 heures du matin sans réveiller mon épouse ; s’il m’explique comment il a fait , je retire ma plainte » !
Une histoire d’amour ….
Il sait qu’il va venir : Il passe toujours à la même heure , le même jour…..Alors, il se dépêche . Il lui faut cacher les papiers qui trainent ici et là , ne veut pas qu’il les voit …..
Bien sur , il est conscient qu’il vieillit , n’a plus vraiment tous ces esprits comme on dit .Mais le voir » éplucher » le factures en attente de paiement ,les lettres de ses amis……çà l’ennui ….
Il voudrait simplement qu’il comprenne ..Qu’il comprenne qu’il lui dira quand il aura besoin de lui , de ses conseils…..
Il se sent diminué quand il lui demande : » T’as pensé à envoyer le courrier dont on a parlé » ….Quand il lui dit » tu as vu , ton compte est encore à découvert ? Tu devrais mieux gérer ton budget » .Et qu’il dit : » je prends tout çà , je verrais chez moi pour classer tout ce fatras »
Le semaine suivante , il revient avec les papiers classés dans des chemises de différentes couleurs où est noté en MAJUSCULES ce qu’elles contiennent , lui dit » Voilà , il suffit que tu t’y tiennes « …..Avec en prime un tableau blanc et des crayons » feutre effaçables » où il notera ce qu’il doit faire dans la semaine ; en rouge le plus important ….
Lors d’un de ses derniers passages , il a même vu de vieilles lettres d’amies, d’Amour passés et lui a dit qu’il devrais les jeter !
Il voudrais lui dire tout çà , lui dire aussi qu’il aimerait voir plus souvent ses petits enfants…………
Il voudrait, mais il ne lui dit rien….si ce n’est une remarque de temps en temps .
Pourquoi ? Parce qu’il l’aime tout simplement…..
Son fils ……..
Musée des….. » bides » commerciaux !
Quel est le point commun entre les lasagnes Colgate, l’eau de toilette Harley Davidson, ou l’Apple Newton ? Tous ces échecs commerciaux du XXe siècle vont se retrouver dans le Museum of Failure, en Suède. Il s’agit d’un musée qui ne regroupe que des « bides » commerciaux retentissants.