C’était il y 67 ans …..


…….Le 5 juin 1956 :

La Cour de l’Alabama condamne la ségrégation raciale

Le 1er décembre 1955, à Montgomery, dans l’État de l’Alabama aux États-Unis, Rosa Parks, une femme noire de 42 ans, prend place dans un bus pour rentrer chez elle après son travail. Alors que des passagers blancs montent dans l’autocar, elle refuse de leur céder son siège pour aller s’asseoir au fond du bus, à l’endroit réservé aux Noirs, comme le veut la loi. Elle est immédiatement arrêtée.

Une secrétaire noire fait vaciller l’Amérique

Rosa Parks (1913-2005)Rosa Parks n’est pas la première personne qui refuse de se conformer à la politique du  » separate but equal  », en vigueur depuis l’arrêt Plessy de 1896, mais son emprisonnement qui commence le 5 décembre, à la suite d’un procès très médiatisé, va provoquer la colère de la communauté noire. Cette population, qui représente plus de 75% de la clientèle de la compagnie de bus, décide, sous l’influence d’un jeune pasteur noir de 26 ans encore inconnu,Martin Luther King Jr  , de boycotter les transports publics.

Ed Nixon

Ed Nixon

, responsable du bureau local de la NAACP (National association for the advancement of colored people), où Rosa Parks

Rosa Parks

travaille comme secrétaire, prend contact avec l’avocat Clifford Durr

Clifford Durr

. Ils font libérer la jeune femme qui accepte de devenir le symbole du  » Montgomery Improvement association  », collectif créé sous l’influence de King. Se basant sur l’arrêt de la cour suprême  » Morgan contre Virginia  » de 1948, qui avait condamné la ségrégation dans les bus inter-États, ils tentent de rallier à leur cause le maire de Montgomery, W.A Gayle, qui refuse.

Au début de l’année 1956, le boycott s’intensifie et la compagnie de bus doit se résoudre à garder au dépôt un grand nombre de ses véhicules. En parallèle, la communauté noire fait appel à des taxis pratiquant le même prix que les transports publics. Le maire de la ville durcit la répression, King est condamné, alors même que douze villes du Sud des États-Unis mettent un terme à la ségrégation dans les bus. Entre temps, Fred Gray

Fred Gray

, avocat noir, proche de Parks et de King, décide de se saisir de la situation pour faire cesser cette politique discriminatoire.

En mai, la justice fédérale de l’État entend l’affaire  »Browder contre Gayle  », du nom d’Aurelia Shines Browder Coleman, une des plaignantes principales se présentant contre Gayle, le maire de Montgomery. Gray plaide pour la fin de la ségrégation en se basant sur l’arrêt  » Brown contre Board of Education  » de 1954, qui avait mis fin à de telles pratiques dans les écoles publiques.

Le 5 juin 1956, la Cour fédérale déclare la discrimination dans les bus inconstitutionnelle, mais la ville tente de faire appel et pendant ce temps le boycott continue. L’affaire est finalement portée devant la Cour suprême américaine qui confirme le 13 novembre le jugement fédéral. Il faudra attendre le 17 décembre, date à laquelle la Cour rejette l’appel de la ville pour que la communauté noire mette fin, une fois le document en main le 20 décembre 1956, à 381 jours de boycott.

L’année 1956 et Rosa Parks, décédée en 2005, sont indissociables de la longue histoire de la déségrégation raciale aux États-Unis….

Le  » Vengeur »


…….livre son dernier combat

Le dimanche 1er juin 1794, au plus fort de la Révolution, une escadre française livre un combat désespéré à la flotte anglaise, au large de Brest.

Une marine mal en point

Depuis la chute de la monarchie, l’ancienne marine royale souffre d’un grave délabrement matériel.

Les officiers qui n’ont pas émigré ont pour la plupart perdu toute compétence et les équipages ne connaissent plus de discipline.

L’amiral Louis Thomas Villaret de Joyeuse

Louis Thomas Villaret de Joyeuse

, qui commande l’escadre de Brest, ne dispose que de 23 vaisseaux et 16 frégates, avec des équipages et des officiers de très médiocre valeur.

Il figure parmi les rares officiers de qualité de l’Ancien Régime qui se sont mis au service de la Révolution. Il s’est illustré sous les ordres du bailli de Suffren.

En ce jour fatidique du 13 prairial An II (selon le calendrier révolutionnaire), il doit assurer le passage d’un gigantesque convoi de 170 vaisseaux chargés de blé en provenance d’Amérique.

La cargaison est attendue avec impatience en France pour soulager la disette qui menace…

Construction d’une légende

Les 33 vaisseaux anglais de l’amiral Howe

l’amiral Howe

, bien équipés et bien commandés, mettent hors de combat la moitié de l’escadre française et 5 000 hommes. Ce succès reste connu en Angleterre sous le nom de  »The glorious First of June »!

Cependant, le convoi qui amenait du blé d’Amérique réussit à se réfugier dans le port. La Révolution est une nouvelle fois sauvée de justesse.

Les premiers rapports expédiés aux députés de la Convention font état de la perte d’un navire, le Vengeur, qui aurait coulé avec tout son équipage criant à pleine gorge :  »Vive la Patrie, vive la République » !. Les Conventionnels s’enflamment. Le poète André Chénier

André Chénier

écrit des vers dithyrambiques :

 »Lève-toi, sors des mers profondes,
Cadavre fumant du Vengeur
Toi qui vis le Français vainqueur
Des Anglais, des feux et des ondes…, »

Dans les faits, l’équipage du navire a été secouru par l’ennemi et près de 400 marins et officiers seront libérés quelques mois plus tard.( Cela ne changera rien à la légende ).

La véritable fin du Vengeur

Au cours du combat, le Vengeur perd deux mâts, un tiers de son équipage et finit par embarquer l’eau de mer par les sabords de sa batterie basse dont les mantelets ont été arrachés lors de son violent contact avec le HMS Brunswick. Le capitaine Jean-François Renaudin

Jean-François Renaudin ?

le juge perdu et se rend.

Trois navires anglais envoient des chaloupes : l’Alfred (Capt John Bazely) recueille une centaine de marins ; le cotre Rattler (Lt John Winne) une quarantaine, et le Culloden (Capt Isaac Schomberg) 127. Les blessés sont abandonnés sur le Vengeur et des marins refusent de le quitter, par patriotisme ou parce qu’ils espèrent être secourus par des navires français et éviter la captivité.

Le capitaine Renaudin embarque sur le Culloden. Le capitaine Schomberg le fait conduire dans la Grande Chambre et lui fait servir une collation. Rien de scandaleux à cela : les officiers des deux camps se respectaient mutuellement et il n’était pas rare que le vaincu demande à son vainqueur une attestation comme quoi il s’était battu avec courage et que seul l’état de son navire l’avait obligé à la reddition, ceci pour se dédouaner plus tard devant une Cour martiale. Il est toutefois choquant que Renaudin ait abandonné son navire encore à flot et se soit attablé tandis qu’une partie de son équipage était encore en péril. Le nom de Renaudin est encore gravé sur l’Arc de Triomphe de l’Étoile

L’Arc de Triomphe de l’Etoile

(Paris).

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C’était il y a 125 ans…..


Le 1er juin 1898

Ouverture à Paris du premier palace, le Ritz……

Le 1er juin 1898, toute la haute société d’Europe et d’Amérique se retrouve à la soirée d’inauguration de l’hôtel Ritz, sur la place Vendôme, à Paris. Créé par César Ritz

César Ritz

, avec le concours du grand chef Auguste Escoffier

Auguste Escoffier

, le Ritz inaugure une belle brochette de palaces caractéristiques de la Belle Epoque , de son insouciance… et de ses effarantes inégalités sociales.

Pierre Georges Jeanniot, le dîner à l'hôtel Ritz Paris, 1904.

Un  maître d’hôtel plein  »d’entregent » (  »entregent » =  qui savent nouer des relations mondaines).

Né en Suisse en 1850, cadet d’une famille modeste de treize enfants, César Ritz devient sommelier dans une auberge à 14 ans et  monte à Paris lors de l’Exposition universelle de 1867. Maître d’hôtel chez Voisin, fameux restaurant de la rue Saint-Honoré, il se fait apprécier du Tout-Paris par son charme et son entregent. Il perçoit très vite le besoin de loger comme il se doit les touristes fortunés qui se rendent dans les stations balnéaires. C’est ainsi qu’en 1880, il achète avec ses économies l’Hôtel des Roches noires, à Trouville. C’est un échec.

César Ritz (23 février 1850, Niederwald ; 26 octobre 1918, Küssnacht)L’année suivante, il devient directeur général du Grand Hôtel de Monte-Carlo et y recrute le grand chef Auguste Escoffier, né en 1846 à Villeneuve-Loubet. Rencontre décisive. Avec lui, il relance son établissement un peu vieillissante. Puis, comprenant l’intérêt de joindre la cuisine au luxe, il travaille au projet d’un hôtel de très grand luxe à Paris.

Deux milliardaires lui apportent son concours, Alexandre-Louis Marnier-Lapostolle

, inventeur de la liqueur  » Grand Marnier ‘ ‘

liqueur  » Grand Marnier ‘ ‘

et Alfred Beit

Alfred Beit

, magnat britannique du diamant. Ritz achète à crédit le prestigieux hôtel de Gramont, 15 place Vendôme, et va doter ses 159 chambres de tout le confort moderne, ascenseurs, électricité, téléphone, avec un luxe inspiré de Versailles. Christofle, Baccarat et Rouff concourent à l’aménagement et, bien sûr, Escoffier prend en charge la cuisine pour 500 couverts.

Sans attendre la fin des travaux, Ritz devient directeur d’un nouvel hôtel de grand luxe à Londres, le Savoy. Il va s’en inspirer, ainsi qu’Escoffier, pour l’aménagement de leur hôtel parisien. À son personnel, il  »insuffle » une règle d’or :  » Le client a toujours raison.  ».

En 1898, après dix ans de travaux, Ritz ouvre enfin son hôtel, auquel il donne son nom : le Ritz. Le prince de Galles, futur Edouard VII

prince de Galles(Edouard VII)

 , déclare :  » Là où Ritz va, j’irai.  » L’hôtel fait très vite le plein et  »Ritzy  » devient même une épithète pour signifier  »chic, élégant  » ! L’hôtel devient le lieu à la mode où les femmes peuvent exhiber leurs toilettes et les hommes faire étalage de leur fortune et conclure de nouvelles affaires.

Bal masqué à l'hôtel Ritz Paris en 1909, Raimundo de Madrazo y Garreta, New York, Metropolitan Museum of Art.
Le Ritz ?

Ritz ne se contente pas de ce palace : en 1905, il en ouvre un autre à Londres, où il va concurrencer le Savoy dont il fut le directeur général. Il en ouvre encore à Madrid, au Caire, à Johannesburg, à Montréal et à New York. À Paris même, le Ritz va inspirer des concurrents : le Crillon (1909), le Lutetia (1910), le Plazza (1913), le Bristol (1925).

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Il y a 121 ans …(billet à revoir ….peut-être)


…..Le 31 mai 1902, à Vereeniging, à la pointe sud de l’Afrique, un traité met fin à une guerre de 30 mois entre les  »Boers’ et les Anglais. C’est la plus dure guerre coloniale qu’aient eu à soutenir les Anglais. Et c’était face à des paysans d’origine européenne !

Les Boers (d’un mot hollandais qui signifie paysans et se prononce bour) sont en effet les descendants des Hollandais et Français qui se sont installés autour du cap de Bonne Espérance  au XVIIe siècle. Ils se nomment aussi Afrikaners (Africains, dans leur langue, l’afrikaans, dérivée du hollandais). Rudes et solidaires, ils veulent par-dessus tout préserver leurs coutumes et leur religion calviniste.

Naissance d’une nation afrikaner

Vingt ans après l’annexion de l’ancienne colonie hollandaise du Cap (1814) par les Anglais, les paysans Boers qui y étaient établis choisirent d’émigrer vers le nord pour leur échapper et préserver envers tout leur mode de vie, leur culture et leur foi. Mais, ce faisant, ils rencontrèrent sur leur chemin les Zoulous

Zoulous…

et il s’ensuivit des guerres incessantes .

Sur les territoires enlevés aux Zoulous, les Boers fondent d’abord la république du Natal mais, en 1843, les Anglais s’empressent de leur enlever cette possession maritime, stratégique à leurs yeux. Sans se décourager,les Boers, s’engagent vers l’intérieur du continent et fondent la République du Transvalet l’État libre d’Orange. Ils se croient désormais à l’abri des Britanniques. Ces micro-États comptent à leur fondation respectivement 25 000 et 10 000 habitants blancs.

Londres annexe malgré tout le Transvaal le 12 avril 1877, ce qui vaut aux Anglais le  »douloureux privilège » d’en découdre avec les Zoulous avant d’être expulsés de la petite république après une première guerre en 1880, et une victoire des Boers à Majuba.

La fièvre de l’or

La découverte de l’or en 1886 sur les plateaux du Witwatersrand, en plein coeur des domaines boers, attire bientôt des immigrants de toutes origines et excite la convoitise des Anglais. Une ville minière naît à la vitesse d’un champignon : Johannesbourg. Elle ne tardera pas à devenir la métropole économique de l’Afrique du Sud.

À l’affût d’un prétexte pour en finir avec les Boers, le Premier ministre de la province du Cap, Cecil Rhodes

Cecil Rhodes

, dénonce les traitements discriminatoires que subissent les Anglais et les autres étrangers (Uitlanders en afrikaans) installés au Transvaal.

(Cecil Rhodes, né en 1853, débarqué en Afrique du Sud pour raisons de santé, a fait fortune en rachetant les parcelles de petits chercheurs de diamants. Député du Cap puis Premier ministre de la colonie, il rêve de constituer une Afrique britannique du Caire au Cap ! Après l’éviction des Anglais du Transvaal, il a pris sa revanche en contournant les républiques boers par le nord. Il a imposé le protectorat britannique au Bechuanaland (aujourd’hui le Botswana) et fondé deux colonies dans le bassin du Zambèze, appelées en toute modestie Rhodésie du Sud (aujourd’hui Zimbabwe) et Rhodésie du Nord (aujourd’hui Zambie).)

Il ne lui reste qu’à lever l’obstacle du Transvaal ! En 1895, son ami Jameson tente avec 400 hommes, à partir de Mafeking, un raid sur Johannesbourg en vue de soulever les Uitlanders. C’est un échec retentissant. Jameson est capturé et Rhodes contraint à la démission. Les Boers ne sont pas sortis d’affaire pour autant...

La guerre !

Le Premier ministre britannique Joseph Chamberlain

Joseph Chamberlain

multiplie les menaces à l’encontre du vieux président Paul Kruger, un paysan obtus et laid, farouchement déterminé à préserver l’indépendance du Transvaal. Il finit par lui adresser un ultimatum. Le 11 octobre 1899, c’est pour de bon la guerre. (L’État libre d’Orange fait cause commune avec le Transvaal ).

<<=Paul Kruger

Les Boers, mûs par leur foi, vont résister avec une exceptionnelle énergie, alignant un total d’environ 50 000 hommes, y compris les vétérans et les adolescents. Face à eux, les Anglais vont mettre en ligne un total de 448 000 hommes !

Les Boers compenssent leur infériorité numérique par la mobilité. Ils multiplient des actions de  »commando » (le mot lui-même est un néologisme d’origine afrikaans forgé à cette occasion). Leur combat suscite une vague d’enthousiasme dans toute l’Europe continentale où l’on savoure les difficultés de la principale puissance mondiale de l’époque, qui plus est face à une poignée de paysans d’origine européenne.

En janvier 1900, le général anglais Horatio Kitchener

Horatio Kitchener

, qui s’est déjà illustré au Soudan , prend le commandement du corps expéditionnaire aux côtés du vieux général lord Roberts, qui a perdu dans la guerre son fils unique.

Kitchener reprend Kimberley le 15 février 1900 et oblige à la reddition les 6 000 partisans du général Cronje. Il impose enfin la levée du siège de Mafeking que défend le général Baden-Powell

Baden-Powell

, ( le futur fondateur du mouvement scout ). Le 5 juin, il fait une entrée triomphale à Johannesbourg. Mais les indestructibles Boers, réduits à 17 000 combattants, entament une guerre de guérilla sous la conduite de deux jeunes et brillants généraux appelés à un grand avenir, Louis Botha et Jan Smuts. Pendant ce temps, Paul Kruger fait la tournée des capitales européennes en quête d’une aide qui ne viendra pas. Kitchener réplique par la tactique de la terre brûlée.

La guerre et les camps

Contre les Boers, le général Kitchener fait usage d’une invention récente, le fil de fer barbelé, pour aménager des camps de concentration (les Espagnols, quelques années plus tôt, à Cuba , avaient créé les premiers camps de l’Histoire de l’humanité !).

Les barbelés permettent d’emprisonner un grand nombre de personnes à moindres frais et avec une surveillance réduite. 200 000 Boers (hommes, femmes et enfants) sont ainsi internés dans des conditions lamentables et l’on compte à certaines périodes un décès sur dix parmi les internés. Les Boers évaluent à près de 30 000 le nombre de victimes des camps.

Dénoncée par l’Anglaise Emily Hobhouse

Emily Hobhouse

, vilipendée par l’opinion internationale et surtout britannique, l’armée de Sa Majesté renoncera ultérieurement à ces pratiques.

Paysans afrikaners dans un camp de concentration pendant la guerre des Boers (1899-1902)

Les Anglais soumettent enfin les Boers au prix d’une  »victoire à la Pyrrhus ».

La plus grande guerre coloniale de l’ère moderne, qui a opposé deux peuples d’origine européenne, se solde par 7 000 morts sur un total de 100 000 combattants boers (non compris les victimes civiles des camps de concentration) et par… 22 000 morts dans les troupes britanniques, pas moins de 500 000 hommes ayant été engagés par Londres dans le conflit !

Le Transvaal et l’État d’Orange renoncent à leur indépendance ; les uitlanders obtiennent les droits civiques, mais la langue des Boers, l’afrikaans, conserve droit de cité et Londres s’engage à réparer les dommages de guerre. Pour la première fois, l’impérialisme britannique s’est heurté à une authentique résistance populaire. À quelques mois de sa mort, le 22 janvier 1901, la reine Victoria peut percevoir les premières fissures de l’Empire le plus vaste qui fut jamais.

Huit ans jour pour jour après le traité de Vereeniging, le 31 mai 1910, l’Afrique du Sud devient un dominion autonome à structure fédérale : l’Union Sud-Africaine. Le nouvel État scelle la réconciliation des deux ennemissur le dos des populations noires, aborigènes et métisses. Le premier Premier ministre est le général boer Louis Botha

 Louis Botha

. Dans son gouvernement figure en bonne place un autre général boer Jan Smuts

Jan Smuts

.

 »etxeko bixkotxa » ????


Malgrè son apparence,ce mot ( etxeko bixkotxa) n’est pas constitué de lettres tapées au hasard sur mon clavier ! En fait, il désigne un gâteau ….

……l’etxeko bixkotxa

Pour être plus précis ; un gâteau basque son nom se traduit en français par  » biscuit maison  » lol (C’est tout de même plus facile à prononcer ).Gâteau de fête du Pays basque ,de forme ronde,il est composé d’un biscuit aux garnitures variées : crème pâtissière au rhum et à la vanille ,crème d’ amande ou confiture noire d’  »ltxassou » ( ? )sont les plus courantes.

récolte de cerises d’Itxassou

Ce délicieux (parait-il)dessert s’est fait connaitre un peu partout en france .Il a même sa propre fête ,organisée en octobre dans la station thermale de Cambo-les-Bains au Pays basque.

Pays basque

Encore plus sur l'origine de ce gâteau :

Le gâteau basque : une recette familiale née au XVIIIe siècle 

De son nom basque « etxeko bixkotxa », le gâteau basque signifie littéralement  » gâteau de la maison  » ou  » biscuit maison » ( peu importe ) . C’est une recette familiale que l’on doit à Marianne Hirigoyen, pâtissière de l’unique pâtisserie de la ville thermale de Cambo-les-Bains. Encore aujourd’hui, la garniture originale de ce gâteau est controversée et le débat continue de faire rage entre les adeptes du gâteau basque à la cerise ou à la crème pâtissière. Une chose est sûre, chacun à son  »chouchou  », mais chez Maison Adam, on les aime tous. 

Gérante de la pâtisserie de Cambo-les-Bains dès 1832, Marianne Hirigoyen était également surnommée  »’ la basquaise aux gâteaux  » lors de ses passages sur le marché de Bayonne. Elle confectionnait alors un gâteau nommé le  » Bixkotxa  », à la fois croustillant et moelleux. Il a rapidement été victime de son succès, attirant les curieux de la région et des figures importantes comme Napoléon III

Napoléon III

et Eugénie de Montijo

Eugénie de Montijo

en 1856 et 1858. 

Cambo-les-Bains

Initialement appelé gâteau de Cambo, c’est bien le surnom de Madame Hirigoyen,  » la basquaise aux gâteaux  » qui donnera au gâteau basque son nom actuel. Il restera fabriqué principalement dans les foyers du Pays-Basque et dans cette pâtisserie de Cambo-les-Bains jusqu’à la fin du XIXème siècle. 

Le gâteau basque s’exporte de la maison à l’artisanat :

On le voit aujourd’hui décliné en plusieurs garnitures, tailles et formes : le gâteau basque est devenu un véritable incontournable du Pays-Basque et la Maison Adam se l’est approprié depuis plusieurs décennies afin de proposer le meilleur gâteau basque du Pays-Basque. Le gâteau basque à la crème pâtissière et son rival à la cerise ont été rejoint par les gâteaux basques à l’abricot et aux noix ainsi que par le désormais incontournable gâteau basque au chocolat, qui ravit les papilles des plus gourmands au quotidien. 

Mais  »revenons-en à nos moutons » : Comment le gâteau basque est-il passé de la Maison au sens large et à l’étal de Madame Hirigoyen

Mme Hirigoyen (en famile ?)

aux étals de tout le Pays-Basque et à ceux de la Maison Adam ? 

Maison Adam ? 

C’est à la fin du XIXème siècle et au début du XXème que le Gâteau Basque prend peu à peu sa place dans le commerce, en commençant par les boulangeries. Tout d’abord connu et commercialisé localement, c’est dans les années 40 et grâce à l’essor du tourisme balnéaire que le Gâteau Basque obtient peu à peu le succès qu’on lui connait aujourd’hui. Peu à peu, il commence à faire figure d’incontournable pour les locaux comme pour les touristes et finit par se standardiser autour de deux garnitures phares : la crème pâtissière et la cerise. 

Le gâteau basque Maison Adam : reconnaissable à sa croix basque

Maison Adam :  »Vous ne pourrez plus vous tromper ! Notre gâteau basque est le seul gâteau basque orné de la croix basque, ou croix « lauburu », faite en pâte sablée, créée par notre père Jean-Pierre Telleria, il y a bien des années… Elle bénéficie d’un brevet qui la rend unique et reconnaissable parmi tous les gâteaux basques

Gâteau  »Maison Adam  » avec la croix

( Vous la trouverez dans son plus simple appareil sur le gâteau à la crème pâtissière, ornée d’une cerise noire pour notre gâteau basque à la cerise noire, surmontée d’une noix sur notre gâteau basque abricot/noix et enfin couleur chocolat sur le gâteau basque au chocolat.) = Pub de la Maison Adam  

C’était il y a environ 152 ans ……


…..le 28 mai 1871

Billet à revoir ,complèter ……

Fin sanglante de la Commune de Paris

Le 28 mai 1871, au terme d’une Semaine sanglante, la Commune  de Paris n’existe plus… Au prix de plusieurs dizaines de milliers d’exécutions et d’arrestations, Adolphe Thiers pourra se flatter d’avoir débarrassé le pays de la  » question sociale  ». Celle-ci sera en effet absente de la scène politique française jusqu’en 1936.

Vers la victoire avec méthode et lenteur

Dix semaines plus tôt, le 18 mars, effrayés par quelques émeutes, le gouvernement et les corps constitués avaient déserté Paris pour Versailles. Un mouvement insurrectionnel improvisé avait alors assumé le pouvoir dans la capitale sous le nom de Commune de Paris.

Le chef du pouvoir exécutif Adolphe Thiers prépare méthodiquement la reconquête de la capitale. Ne disposant au départ que de 40 000 hommes, il obtient du chancelier allemand Bismarck la libération anticipée de 60 000 soldats, mais ceux-là ne sont pas tous disposés à repartir au combat contre leurs compatriotes. Les effectifs sont donc renforcés par le recrutement de beaucoup de campagnards formés à la hâte et préparés psychologiquement à affronter la  »canaille rouge  ».

Après les escarmouches des 2 et 3 avril 1871, le maréchal Mac-Mahon (celui-là même qui a été défait à Sedan par les Prussiens) peut enfin disposer contre la capitale cinq corps d’armée d’un total de 130 000 hommes. Notons que certains officiers républicains comme le défenseur de Belfort  Pierre Denfert-Rochereau refusent de participer à la curée. Les Communards ne peuvent aligner quant à eux qu’environ 20 000 fédérés.

Peu confiant en ses troupes, Mac-Mahon attaque avec prudence à partir du 11 avril. Après s’être emparé des forts de Vanves et d’Issy, il lance enfin l’assaut décisif le 21 mai en profitant d’une brèche dans le saillant du Point-du-Jour, à Boulogne. Thiers lui impose une progression lente et prudente dans les rues de Paris. Cette lenteur est propice à l’exacerbation des passions et aux excès de toutes sortes.

Les troupes versaillaises entrent à Paris par la poterne du Point-du-Jour le 21 mai 1871

 »Le Rappel  » relate la progression des troupes dans la capitale

 »Le Rappel  », feuille républicaine fondée par Victor Hugo, Henri Rochefort, Paul Meurice et Auguste Vacquerie, ne craint pas de se déclarer pour Paris, contre Versailles. Dans son éditiob du 23 mai 1871, il relate l’avancée des troupes versaillaises dans la capitale…

Le Rappel ( 23 mai 1871)

Guerre des barricades :

Charles Delescluze ?

  »L’heure de la guerre révolutionnaire a sonné. Le peuple ne connaît rien aux manoeuvres savantes. Mais quand il a un fusil à la main, du pavé sous les pieds, il ne craint pas les stratégistes de l’école monarchistes,  » proclame avec emphase Charles Delescluze, nouveau délégué à la Guerre. Il a succédé le 10 mai à Louis Rossel, accusé de trahison et arrêté pour n’avoir pas défendu le fort d’Issy et publié une lettre de démission  » d’un commandement où tout le monde délibère et où personne n’obéit.  »

Au bout de trois jours, la moitié ouest de la capitale est tombée aux mains de l’armée gouvernementale. Les quartiers populaires de l’Est continuent de résister malgré la défaite inévitable. Charles Delescluze, désespéré, monte en redingote le 25 mai sur une barricade de la place du Château-d’Eau, aujourd’hui place de la République. Il est immédiatement tué. La place est prise le lendemain, de même que la place de la Bastille. Le quartier de Belleville, à l’est, est le dernier à tomber, après de violentes canonnades.

Le 27 mai, les troupes gouvernementales investissent le parc des Buttes-Chaumont et le cimetière du Père-Lachaise où l’on se bat au corps à corps entre les tombes. La dernière barricade tombe le lendemain après-midi. Mac-Mahon, plus fier qu’à Sedan , peut proclamer :  » Paris est délivré. L’ordre, le travail et la sécurité vont renaître  » .

Exécution des Communards devant le mur des Fédérés (Henri Danjou, musée Carnavalet, Paris)

Terrible bilan humain:

Les combats de rue auront fait au total environ 4 000 tués (877 du côté des troupes versaillaises).

S’ajoutent à ce bilan les victimes de la répression car, à l’arrière, des liquidateurs tuent méthodiquement les suspects. Une vingtaine de  » cours prévôtales  » jugent hâtivement les hommes et les femmes pris les armes à la main et les font fusiller sur place.

Plusieurs  » abattoirs  » improvisés servent de lieu d’extermination. Le  » mur des Fédérés  », au cimetière du Pèer Lachaise , conserve le souvenir des 147 malheureux qui auraient été fusillés à cet endroit et du millier de cadavres qui furent ensevelis dans une fosse voisine (N.B ; Le mur n’existait pas encore au moment desdits événements).

Dans les longues files de prisonniers qui sont conduites vers les prisons de Versailles, le général marquis de Gallifet repère les hommes aux cheveux gris et les fait fusiller dans le fossé, les suspectant d’avoir déjà participé auxémeutes de juin 1848 .

Face au déchaînement de violence, les Communards ripostent le 24 mai 1871 en sortant de sa prison l’archevêque Monseigneur Darboy et en le fusillant avec quatre autres ecclésiastiques et un badaud malchanceux. Rigault et divers autres blanquistes fusilleront au total une centaine de prisonniers.

Le 25 mai, la populace massacre aussi cinq prêtres dominicains et huit de leurs employés dans un couvent du XIIIe arrondissement. Le 26 mai, dans la rue Haxo, à Belleville, une cinquantaine de personnes sont également massacrées. Autant de crimes inexcusables… mais hors de proportion avec ceux commis par l’armée gouvernementale.

Patrimoine sinistré

Les combats dans la capitale se déroulent sur fond d’incendies. Les premiers sont occasionnés par les bombardements depuis le Mont-Valérien. Ensuite, les Communards eux-mêmes allument des incendies pour retarder l’avance ennemie, notamment dans la rue de Rivoli et les rues adjacentes. Il s’en trouve aussi pour incendier sciemment certains monuments illustres…

C’est ainsi que partent en fumée le palais des Tuileries, le palais de Justice gothique (la  » Sainte Chapelle  »  est épargnée par miracle), l’Hôtel de Ville hérité de la Renaissance, le Palais-Royal et le palais d’Orsay (les ruines de celui-ci seront réhabilitées en gare pour l’Exposition universelle de 1900 avant de devenir l’actuel Musée d’Orsay). De précieuses collections d’art et des archives sans prix disparaissent pendant cette Semaine Sanglante.

Ces destructions vont priver Paris de quelques fleurons de son patrimoine architectural… Aujourd’hui, dans cette capitale qui s’honore d’un très illustre passé, il n’y a plus guère de monument qui remonte au-delà du XVIIe siècle, mis à part le palais du Louvre, Notre-Dame et quelques églises du centre. 

Massacres et incendies, diligemment rapportés par la presse, vaudront à la Commune l’hostilité de beaucoup d’écrivains libéraux  (Victor Hugo, Anatole France, George Sand, Émile Zola). Le vieil historien Jules Michelet, apprenant à Florence l’incendie de l’Hôtel de Ville, eut ce mot :  » Quand on s’est appelé la Commune de Paris, on n’en détruit pas le vivant symbole.  »

Il faudra plusieurs décennies avant que les républicains français ne soldent l’effroyable bilan de la tragédie  et que la Commune de Paris trouve sa place dans l’Histoire.

Hotel de ville ?

À cela s’ajoutent les sanctions judiciaires. Les tribunaux prononceront jusqu’en 1877 un total d’environ 50 000 jugements. Il y aura quelques condamnations à mort et près de 10 000 déportations (parmi les déportées qui rejoindront les bagnes de Nouvelle-Calédonie figure une célèbre institutrice révolutionnaire, Louise Michel). L’amnistie (pardon et oubli) ne viendra qu’en 1879 et 1880.

C’était il y a environ 4 ans !


Pffff encore un billet nul ,en plus mon autre site ( l’ermite-athée) me  pose de sérieux problèmes !!!

Le 20 mai 2019 : L’acteur Volodymyr Zelensky

Volodymyr Zelensky

devient président de l’Ukraine

    En Ukraine, le président Porochenko

Porochenko

, un industriel du chocolat, corrompu et incompétent, est évincé par les élections du 20 mai 2019 par un improbable candidat,Volodymyr Selensky  (41 ans), acteur d’origine juive et russophone, devenu populaire à la faveur d’une série télé où il jouait le rôle d’un… président !

Élection en Ukraine de l’acteur Volodymyr Zelensky

Volodymyr Zelensky en 2022

  À Kiev , capitale de l’  Ukraine , la révolution de  » Maidam  »chasse en 2014 un président jugé trop proche de Moscou et porte au pouvoir un homme nouveau, Petro Porochenko, industriel du chocolat.    Mais dans le même temps, le président russe Vladimir Poutine

Vladimir Poutine

annexe la Crimée , province traditionnellement russe devenue ukrainienne par accident. (

RÉVOLUTION DE MAIDAN?

La révolution de Maïdan, également nommée révolution de Février, ou révolution de la Dignité, a eu lieu entre le 18 et le 23 février 2014 à la suite de   » l’Euromaïdan   ». Elle a suivi des émeutes à Kiev après que le président ukrainien ait donné l’ordre d’évacuer la place de l’Indépendance et a conduit à la destitution de Viktor Ianoukovytch, président d’Ukraine en exercice et à la nomination de Oleksandr Tourtchynov en tant que président intérimaire jusqu’à la présidentielle du 25 mai. Un gouvernement pro-européen dirigé d’abord par Oleksandr Tourtchynov puis par Arseni Iatseniouk a aussi été nommé   » dans la foulée   ».)

   Une rébellion meurtrière éclate aussi dans le Donbass russophone, avec le soutien actif de l’armée russe. Le territoire devient le lieu d’une guerre endémique qui va faire 14000 morts en 7 ans.

     Incapable de sortir son pays de l’ornière et à juste titre soupçonné de corruption et népotisme, le président Porochenko est évincé lors de l’élection présidentielle du 21 avril 2019 par un improbable candidat, Volodymyr Zelensky (41 ans).

   L’heureux élu, qui entre en fonction le 20 mai suivant, est un acteur d’origine juive et russophone. En 2003, il a créé une société de production et s’est placé dans le sillage d’un oligarque Ihor Kolomoïsky

Ihor Kolomoïsky

, très influent dans les médias. En 2015, il devient immensément populaire à la faveur d’une série télé, Serviteur du Peuple, où il joue le rôle d’un professeur d’histoire devenu… président !

   C’est ainsi que la réalité va rejoindre la fiction. Mais dans celle-ci, c’est grâce à un financement participatif que le professeur d’histoire accédait à la présidence. Dans la réalité, c’est avec l’argent sale de Kolomoïsky que Zelensky va mener campagne. Écoeurés par leur classe politique, les Ukrainiens avides de changement l’élisent avec près de 3/4 de suffrages contre 1/4 pour son adversaire.

    Europhile, mais soucieux de mettre un terme à la guerre dans le Donbass, Zelensky consent avec Vladimir Poutine à un premier échange de 70 prisonniers le 7 septembre 2019. Il rencontre aussi à Paris son homologue russe Vladimir Poutine le 9 décembre 2019 et il s’ensuit un nouvel échange de 200 prisonniers le 29 décembre 2019. Celui-ci lui vaut une vague de protestations car figurent parmi les personnes relaxées cinq policiers accusés de meurtres lors de la révolution de Maidan et non encore jugés.

   Dans le même temps, en septembre 2019, le jeune président se voit embarqué dans une affaire intérieure américaine quand est révélée une vidéo dans laquelle le président Donald Trump exige de Zelensky qu’il engage une procédure judiciaire contre le fils de son rival Joe Biden au motif de trafic d’influence. À défaut, le président américain menace son homologue ukrainien de le priver d’une livraison d’armement

  La popularité du président est aussi atteinte quand on apprend qu’il a transféré à l’étranger les gains tirés de sa société de production.

   Tout cela va être instantanément oublié à la suite de l’ invasion de son pays par la Russie, le 24 février 2022. Inexpérimenté à ses débuts, le président Zelensky n’avait pas pris au sérieux les avertissements des services secrets américains. Trompé dans son appréciation du danger, il va sitôt après révéler un courage et un sang-froid indéniables, doublés d’une parfaite maîtrise de la guerre sur les réseaux sociaux. Au président Joe Biden

Joe Biden

qui lui propose de l’exfiltrer et le mettre à l’abri d’un probable attentat, Volodymyr Zelensky répond avec panache :   » J’ai besoin de munitions, pas d’un taxi   ». Cette formule va illustrer mieux que tout sa détermination et raviver la résistance de son peuple à l’agression. 

JO de Paris 2024 : La mairie demande-t-elle….



…….. aux Parisiens de prêter leurs logements ?

FAKE OFF L’une des filiales de la Régie immobilière de la Ville de Paris a lancé ce sondage auprès de ses locataires étudiants afin d’évaluer le nombre de jeunes prêts à laisser leur logement au personnel des jeux MaïwennFuric

Le sondage initialement imputé à la mairie de Paris, est en réalité une initiative d'une filiale de la RIVP
Le sondage initialement imputé à la mairie de Paris, est en réalité une initiative d’une filiale de la RIVP

JO de Paris 2024 : La mairie demande-t-elle aux Parisiens de prêter leurs logements ?

Ce mercredi plusieurs comptes sur les réseaux sociaux ont affirmé que la Mairie de Paris …….

Mairie de Paris

….avait contacté ses habitants pour leur proposer de mettre à disposition leur logement pour les  Jeux olympiques. Preuve à l’appui, ce qui semble être un mail présenté comme un sondage auprès des habitants.

Selon les internautes, la mairie de Paris réalise un sondage afin de savoir si les parisiens pourrait céder leur logement pour la période des jeux olympiques.
Selon les internautes, la mairie de Paris réalise un sondage afin de savoir si les parisiens pourrait céder leur logement pour la période des jeux olympiques. ( Capture d’écran)

En seulement quelques heures, les publications ont été vues plusieurs milliers de fois. La mairie semble demander aux Parisiens si, en échange d’un remboursement complet de leur loyer, ils accepteraient de céder leur logement durant les mois de juillet et août 2024.

Nombreux sont ceux qui ont totalement désapprouvé l’idée. Certains ont même avancé le fait que  » pour des touristes on réquisitionne des logements, mais pas pour les gens qui dorment dans la rue, alors qu’il y a de nombreux logements inutilisés  ». D’autres ont en revanche salué l’idée, indiquant que pour les étudiants qui ne restent pas à Paris l’été, ou ceux qui partent en vacances, c’est l’occasion d’économiser deux loyers. Au vu des loyers parisiens, ce n’est effectivement pas négligeable.

FAKE OFF

Mais, en fait , il n’en est rien. La Mairie de Paris a rapidement eu vent de la publication, et a démenti l’information.  » Non, Paris ne demande pas aux Parisiens de prêter ou louer leur logement pour les Jeux olympiques et paralympiques  » a expliqué Emmanuel Grégoire,

Emmanuel Grégoire

…premier adjoint en charge de l’urbanisme, de l’architecture, du Grand Paris et des relations avec les arrondissements.

Si ce n’est pas la Ville de Paris qui est à l’origine de ce sondage express, qui est-ce ? Il s’agit d’une initiative de l’une des filiales de la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP), Eneo. Comme de nombreux acteurs du logement en Île-de-France  cette filiale a été sollicitée par la mission Logement créée en janvier au sein de la Délégation interministérielle aux Jeux olympiques et paralympiques (Dijop).

Des logements étudiants pour le personnel des JO, encore qu’une idée

  C’est une démarche qui fait suite à des contacts avec le comité d’organisation des Jeux olympiques  », précise la RIVP à 20 Minutes.  » L’idée est de quantifier le nombre de logements qui pourraient être mis à disposition du personnel des JO.  » Car cette mission Logement a pour objectif de trouver des places d’hébergement pour les personnels de l’État qui seront mobilisés pendant ces JO de Paris 2024  . Par exemple, les gendarmes, les personnels soignants, mais aussi les agents de sécurité du secteur privé et certains des 45.000 bénévoles recrutés.L’article 19 de la loi relative à l’organisation des J.O et Paralympiques promulguée le 26 mars 2018 qui permet cela.

Le sondage a été envoyé aux étudiants locataires, et les réponses sont totalement anonymes.  » Cela leur permettrait une prise en charge de leur loyer sur cette période  », précise la RIVP.  » Il y a même un dispositif qui serait mis en place pour garder les affaires des étudiants qu’ils auraient laissés dans leur logement en temps normal.  » Pour rappel, cela ne peut se faire que sur la base du volontariat, et aucun étudiant ne peut être mis à la porte de son appartement pour ces raisons. Pour l’instant, il s’agit seulement d’une évaluation,  » c’est la Dijop qui évaluera la marche à suivre, et si c’est une solution qui sera utile et envisagée  »

Pourquoi les cafards…..


……….. seraient-ils plus vieux que les dinosaures ?

Les cafards sont des hôtes plutôt gênants, qu’on ferait tout pour chasser de nos maisons. Mais même les insecticides les plus puissants ont du mal à venir à bout de ces bestioles qui s’adaptent à tout.

Et c’est bien pourquoi les cafards peuplent la terre depuis si longtemps. De fait, ils y seraient apparus bien avant les dinosaures. La récente découverte d’un fossile de cafard, qui vivait dans les marais tropicaux d’Amérique du Nord, vient de le confirmer.

I l s’agit d’un cafard de 9 centimètres, donc bien plus grand que l’insecte actuel. Mais il lui ressemble beaucoup et appartient bien à la même espèce. Et, d’après les spécialistes, ce fossile aurait environ 300 millions d’années. Ce qui fait du cafard l’une des espèces vivantes les plus anciennes que la terre ait portées.

Non seulement les cafards

un cafard

étaient là bien avant les dinosaures,

dinosaure

mais, on le sait, ils leur ont survécu. Ils ont donc résisté au cataclysme provoqué par l’astéroïde de 10 kilomètres de long qui, voilà 66 millions d’années, s’est écrasé sur la terre.

Ce choc prodigieux a provoqué de très puissants séismes et des éruptions volcaniques. Le ciel, rempli de poussières, s’est voilé durant les longs mois d’un hiver sans fin. On estime qu’environ les trois quarts des plantes et des animaux, dont les dinosaures, ont péri dans cette catastrophe.

Mais le cafard, lui, a survécu. Comment expliquer son extraordinaire résistance ? D’abord par sa morphologie. En effet, le corps du cafard est extrêmement plat, ce qui lui permet de s’introduire dans le moindre interstice.

Il s’est donc réfugié dans une crevasse ou une anfractuosité de la roche, en attendant des jours meilleurs. Et la nourriture n’a pas non plus été un problème. En effet, cet insecte omnivore se nourrit de tout : d’un peu de graisse, des cadavres d’autres insectes ou même d’excréments.

Et il aurait même pu se réfugier dans une oothèque, ( terme désignant la coque), très résistante, qui contient les œufs de certains insectes, comme le cafard ou la mante religieuse.

Il a (j’ai) le cafard ,s’enuuie ….