« En reculant votre « rolex » d’une heure vous gagnerez déjà une heure sur le présidence de Sarrko!
Mois: octobre 2011
Un moment agréable à la télé (rare)
L’un, dans le jardin, ramasse des noix, cultive des patates, fauche l’herbe. L’autre, dans l’atelier, dessine des noix, des patates, de l’herbe. Après le travail, ils parlent (ils disent « batailler »).
L’un est le patron, l’autre l’employé. Mais ils sont pays et tous deux s’interrogent sur le beau (« Ah ! une belle salade ! – Ah ! un beau tableau ! – Dis, c’est quoi, pour toi, une belle salade ? »).
Au début, ils s’apprennent : le contact est un peu laborieux, et puis ça vient tout seul. Un sujet en amène un autre : les carottes, la vie, les citrouille, la mort, les poireaux, la jalousie, les haricots, l’art, les petits pois, la maladie, les groseilliers, les voyages. Ils cultivent leur jardin, au propre et au figuré. Le lecteur grappille un légume ou un fruit défendu à chaque page.
C’est un dialogue allègre, inattendu, taquin, simple et vrai. Il évolue – comme l’amitié – d’une certaine raideur à une tendresse confiante, à un abandon mutuel assez déchirant. Sous prétexte de parler des salades ( » ah ! une belle salade « ), des poireaux ( » si je les arrose pas, je vais les trouver avec un pompon au bout de la tige « ), des citrouilles ( » les citrouilles, pour moi, c’est le plaisir de les voir venir « ), ils parlent de la vie, de la mort, de la jalousie, de l’art, de la maladie, du bonheur, des voyages, de l’argent des rêves et des peurs. Ça coule de source. C’est bienfaisant, réjouissant et plein de malice.
Dormir?A quelle heure…..
L’ordinateur me « dit » qu’il est 4h47 , les aiguilles de l’horloge =4h50 et l’heure digitale du four est restée à 5h 49!!
Mon horloge intérieure ,elle,me dit qu’il est l’heure de dormir…..Je vais donc en finir par le réveil -matin que je ne réglerais que demain…………..
Un grand monsieur lui aussi….
J’ai mis cette vidéo dans la catégorie « poésie » car Robert Lamoureux ,ce n’est pas que « la chasse au canard »
Le texte:
Vous me dites, Monsieur, que j’ai mauvaise mine,
Qu’avec cette vie que je mène, je me ruine,
Que l’on ne gagne rien à trop se prodiguer,
Vous me dites enfin que je suis fatigué.
Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m’en flatte.
J’ai tout de fatigué, la voix, le coeur, la rate,
Je m’endors épuisé, je me réveille las,
Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m’en soucie pas.
Ou quand je m’en soucie, je me ridiculise.
La fatigue souvent n’est qu’une vantardise.
On n’est jamais aussi fatigué qu’on le croit !
Et quand cela serait, n’en a-t-on pas le droit ?
Je ne vous parle pas des sombres lassitudes,
Qu’on a lorsque le corps harassé d’habitude,
N’a plus pour se mouvoir que de pâles raisons…
Lorsqu’on a fait de soi son unique horizon…
Lorsqu’on a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre…
Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ;
Elle fait le front lourd, l’oeil morne, le dos rond.
Et vous donne l’aspect d’un vivant moribond…
Mais se sentir plier sous le poids formidable
Des vies dont un beau jour on s’est fait responsable,
Savoir qu’on a des joies ou des pleurs dans ses mains,
Savoir qu’on est l’outil, qu’on est le lendemain,
Savoir qu’on est le chef, savoir qu’on est la source,
Aider une existence à continuer sa course,
Et pour cela se battre à s’en user le coeur…
Cette fatigue-là, Monsieur, c’est du bonheur.
Et sûr qu’à chaque pas, à chaque assaut qu’on livre,
On va aider un être à vivre ou à survivre ;
Et sûr qu’on est le port et la route et le quai,
Où prendrait-on le droit d’être trop fatigué ?
Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure,
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
Parmi tant d’autres creux il passe inaperçu.
La fatigue, Monsieur, c’est un prix toujours juste,
C’est le prix d’une journée d’efforts et de luttes.
C’est le prix d’un labeur, d’un mur ou d’un exploit,
Non pas le prix qu’on paie, mais celui qu’on reçoit.
C’est le prix d’un travail, d’une journée remplie,
C’est la preuve, Monsieur, qu’on marche avec la vie.
Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
J’écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ;
Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance,
Et ma fatigue alors est une récompense.
Et vous me conseillez d’aller me reposer !
Mais si j’acceptais là, ce que vous me proposez,
Si j’abandonnais à votre douce intrigue…
Mais je mourrais, Monsieur, tristement… de fatigue.
Robert Lamoureux
R.A.S sauf……
Décidément,je suis trop ……sensible…..
En effet,ça a été une journée classique sans rien de particulier,mais…….Il suffit de peu de chose parfois et cette « chose » fut l’appel de mon fils au téléphone!(juste au moment où je pensais à lui)
Cet appel avait pour but de prendre de mes « nouvelles »…Par un « ça va? » lol .Ma réponse fut « Oui,sauf qu’il ne fait pas très chaud et moi le froid…. »
–« Ben c’est normal ,c’est la saison!,mets le chauffage………Et si tu as peur que ça te coute trop cher;je t’aiderais »
-« Au fait tu n’as pas besoin de faire des courses? » …Après mon « si » : « O.K alors je passe te prendre lundi en début d’après midi ,je t’appelle avant « …..
Ensuite,il m’a apprit tout content ,que sa maison serait finie pour Noël…..Que « nous » y passerions le réveillon…..
Après son départ,je me suis dit que j’avais de la chance finalement: Mon fils qui m’aime,une relative liberté et de nombreux ami(e)s.Dont une en particulier ……Dommage que ma « moumoun » ne soit plus là……
Je me suis aussi effectivement demandé quel proportion d’hommes demandaient et obtenaient la garde d’un bébé de 6 mois lors d’un divorce…..En 1980 c’était rare ,mais aujourd’hui?
Ridicule,je sais mais ….Il fallait que j’exprime ce bonheur……………Je suis souvent « noir » sur mes blogs alors……ça compensera!
Mon rhume se termine…….sans rhum ! lol
Quel rapport avec les vidéos qui suivent me direz vous? Bahhh….En fait,je me suis soigné « à coup « d’aspirine et de « grogs » (sans alcool bien sur!) =>Jus de citron plus miel et eau très chaude mais ce « petit » film : »Les Robins des pauvres » m’a aussi réchauffé le coeur lol ….Basé sur un fait réel ,l’histoire de ces trois jeunes gars qui décident de prendre aux riches (sans violence!) pour donner aux pauvres m’a réjouit je l’avoue ……Je suis un naïf idéaliste « indécrottable » c’est vrai!
Par contre,mon ordi ,lui,rame sérieux! Résultat,je passe des heures à mettre un malheureux billet et n’ai plus le temps de visiter les blogs amis!
Pour ne pas perdre le bénéfice de cette amélioration de mon état de santé,je monte de ce pas m’allonger.
« Le droit de vivre ne se mendie pas,il se prend! »
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LES ROBINS DES PAUVRES – Bande-annonce par levillage-asuivre
Le vin de messe :A consommer avec modération

Un prêtre a été arrêté en état d’ivresse au volant d’une automobile la semaine dernière dans la région de Bolzano (nord), et son permis lui a été retiré, a-t-on appris lundi dans le journal local l’Alto Adige.
Au moment du contrôle, le curé revenait d’un mariage qu’il avait célébré. Il avait ensuite pris part aux festivités tout au long de la journée.
Selon les policiers, l’homme semblait « ivre » au moment de présenter les documents du véhicule. Il a donc été soumis à un alcootest, qui s’est révélé positif: le curé avait 1,7 milligrammes d’alcool dans le sang, soit plus du triple du maximum autorisé.
Le permis du prêtre a immédiatement été retiré. L’homme d’église a également été mis en examen pour conduite en état d’ivresse. Son véhicule n’a pas été confisqué puisqu’il ne s’agissait pas du sien.
Selon la loi, le chauffard risque une amende de 1.500 à 6.000 euros et une peine de prison pouvant aller jusqu’à 6 mois. La suspension de son permis peut durer de 1 à 2 ans.
A défaut de demander l’aide du ciel, le religieux pourra faire appel à un avocat pour se défendre devant les tribunaux.
Frissons garantis!
infraction au code de la route
Devinette…
Un conducteur est arrêté par la police pour excès de vitesse:Il a moins de 18ans et conduit sans permis…..Combien de points lui seront retiré s sur son permis de conduire?
« Tu pourris camarade »
Paroles: Je pourris Camarade
De vivre sans comprendre
De n’être sur de rien
Sur ces chemins de cendres
A tendre encore une main
A quinze ans Camarade
On parlait de l’amour
Le Dimanche muet
Au visage tendu
Nous attendions le jour
Je pourris Camarade
De n’avoir d’un enfant
Su garder que les pleurs
Et d’avoir oublié
Comment naissait la peur
Et plus tard Camarade
Dans la ville bombardée
Silencieux et rageurs
Les soldats de minuit
Couraient après la vie
Dans la ville bombardée
Je pourris Camarade
De n’avoir pu choisir
Sous quel drapeau marcher
Et d’avoir voulu croire
Que rien ne changerait
Et d’avoir voulu croire
Que rien ne changerait
Tu m’aimais Camarade
Mais j’ai su oublier
L’odeur de tes cheveux
Que gardes-tu de moi
Moi qui brule sans feu ?
Je pourris Camarade
D’avoir fait du mépris
Un bijou ? mon coeur
A des marchands d’oubli
Avoir vendu tes pleurs
Et ton nom Camarade
J’ai voulu l’humilier
Ton amour Camarade
J’ai voulu l’effacer
Homme fou à lier
J’ai voulu t’humilier
L’amitié Camarade
Je m’en veux Camarade
De n’avoir su quoi dire
Devant le jour qui vient
Au bordel du désir
N’avoir été qu’un chien
Je pourris Camarade
De ce doigt qui menace
C’est la mort qui s’ennuie
Ce n’est rien le temps qui passe
Que m’importe la nuit !
Quand un jour Camarade
Dans Paris déchiré
Les veines caillées de sang
Les soldats de minuit
Couraient apr?s la vie
Dans la ville bombard?e
Je pourris Camarade
De ce coeur qui s’arrête
Quand derrière les volets
Au sommet de l’été
Se cache l’obscurité
Mais ce soir Camarade
Au-dessus de la terre
Je suis seul Camarade
Si seul parmi les pierres
Et pour moi Camarade
Ni de jour ni de nuit
A quoi bon répéter
Qu’il fait plus noir que noir ?
De l’ombre du passé
Garde les yeux fermés
Au bal des naufragés
Devant toi Camarade
Plus mort qu’un danseur mort
Je pourris Camarade
Camarade