Vrai ????


    Dans les studios d’Hollywood, deux tueurs à gage s’avancent discrètement, l’arme au poing. Leur cible : l’acteur John Wayne. Scénario de western ou film de guerre ? Pas du tout. Nous sommes en 1951 et les deux sbires sont des barbouzes en service commandé pour le compte de Staline ! Car oui, à l’époque, le « petit père des peuples » en veut à mort à la star américaine.

L’origine de cette haine remonterait à 1949

Staline, fan de cinéma ( il admire Chaplin et se passionne pour Tarzan et son acteur, Johnny Weissmuller), découvre alors John Wayne, par l’intermédiaire d’un réalisateur russe, Sergei Gerassimov. Ce dernier, de retour d’une conférence internationale sur la paix dans le monde à New York, raconte au dictateur soviétique qu’il a été pris à partie par un certain John Wayne. Le  » Duke  » n’a pas hésité à critiquer publiquement Staline et le parti communiste. En ce début de guerre froide, les Etats- Unis sont en pleine chasse aux sorcières, menée par le sénateur Mc McCarthy

A Hollywood, de nombreux réalisateurs, acteurs ou techniciens soupçonnés de sympathie communiste sont licenciés. Cette purge est menée dans l’industrie du cinéma par la Motion Picture Alliance pour la préservation des idéaux américains, une association présidée par… John Wayne en personne ! La star du Massacre de Fort Apache et de La Chevauchée fantastique devient logiquement la bête noire de Staline, qui donne l’ordre de l’éliminer.  » John Wayne était beaucoup plus subtil qu’une bombe atomique, mais tout aussi létal, selon Staline  », affirme Michael Munn, l’historien britannique spécialiste du septième art et auteur d’une biographie consacrée au célèbre cow-boy.

Début 1951, deux agents du KGB, des Ukrainiens immigrés à Los Angeles, se font passer pour des policiers et trompent la sécurité des studios Warner. Ils exigent d’être conduits de toute urgence auprès de Wayne pour le protéger d’une menace imminente ! Mais les espions sont repérés par le FBI, qui les capture en douceur. La vedette, alertée, veut leur donner une bonne leçon : il rêve d’emmener les tueurs sur une place de Californie pour simuler leur exécution en public ! Les fédéraux, eux, préfèrent  » retourner  » les espions pour en faire des agents-doubles.

Fin du film? Non, Staline est tenace !

En 1953, une autre cellule communiste prépare un attentat contre le Duke. Cette fois-ci, il doit avoir lieu au Mexique, pendant le tournage du film Hondo, l’homme du désert. Tout est prêt… quand survient la mort du leader communiste, le 5 mars 1953. Son successeur, Nikita Khrouchtchev, met fin illico à cette vendetta. Pour une raison simple : il est un grand admirateur de John Wayne. Ouf !

Environ 10 ans plus tard, c’est au tour de la Chine de Mao de s’en prendre à l’acteur. En juin 1966, en pleine guerre du Viêtnam, alors que John Wayne soutient l’intervention militaire américaine, l’acteur rend visite aux GI. Il est pris pour cible par un sniper du Viêt-Cong près de Saigon. Mais comme dans ses films, le  » Duke  »s’en tire sans une égratignure !

Nouveau P.C…..


Ce vendredi ,Manu doit m’amener un nouveau P.C ouffff! ( Celui dont je me sers depuis quelques temps appartient à ma petite fille , Camille ) et , je ne sais pas si je retrouverais tout ,mais ce sera mieux de toute façon car celui – ci , c’est plutôt le bin’s !

( Je sais que tout le monde s’en moque ; mais çà , j’ai l’habitude …)

Le football…? ( pour voir si ma connection fontionne)


Le football est le sport le plus pratiqué au niveau mondial. Mais où est né ce sport si populaire ?

Le football, encore appelé soccer ou  » ballon rond  » (pour le différencier du football américain), est en effet le sport qui rencontre le plus de succès à l’international. La fédération officielle de ce sport compte plus de 250 millions de licenciés et quasiment tous les pays y jouent, c’est dire son succès. Cet engouement est certainement lié à la simplicité de l’équipement de base : une paire de chaussures de sport  , un ballon, et il est possible de faire une partie de jeu en improvisant un terrain. Ses règles aussi sont faciles à assimiler : deux équipes composées de onze joueurs chacune s’affrontent sur un grand terrain rectangulaire. L’objectif est alors de marquer le plus de points possible, c’est-à-dire de faire passer le ballon derrière une ligne de but protégée par un gardien, aussi appelé goal.

L’Angleterre : la nation du football ?

C’est en 1863 que les règles du football moderne commencèrent à être unifiées, grâce notamment à la première organisation sportive dédiée à ce sport : la Football association, créée en Angleterre cette même année. Ce sport était pourtant pratiqué bien avant dans les universités anglaises, mais les règles différaient selon les écoles. Dans les nouvelles règles, officielles et uniformisées cette fois, l’usage des mains au football est ainsi interdit, en dehors du gardien de but qui, dans sa surface, est le seul à pouvoir toucher ainsi le ballon. 1904 marque la naissance de la  » FIFA » (Fédération internationale de football) : créée cette fois à Paris, elle devient la fédération sportive officielle du football, qui ne cesse depuis de séduire les joueurs amateurs et professionnels du monde entier.

Aux origines du football :

Il faut remonter bien plus loin en arrière pour retrouver les premières esquisses du football moderne. Selon les historiens de ce sport, ce serait les Chinois qui, au IIIe siècle av. J.-C., auraient commencé à jouer en équipe  avec un ballon. D’autres variantes de jeu ont aussi été découvertes en Mésoamérique cette fois. Cette grande région historique s’étendait du Mexique au Costa Rica d’aujourd’hui. Les civilisations qui s’y sont succédé pratiquaient en effet un sport avec comme principal  » accessoire  » une boule constituée d’une matière dérivée de la résine d’arbre. Les premières traces ont été découvertes il y a environ 3000 ans au sein des cultures aztèque et maya ainsi que chez les Teotihuacanos. Les règles étaient variables et incluaient parfois des mouvements comme le fait de garder le ballon en le faisant rebondir sur les différentes parties du corps.

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Pourquoi les joueurs de football n’ont ils pas le droit d’enlever leur maillot ?

Depuis quand et pourquoi le retirer est-il sanctionnable ?

Depuis la création de la Fédération internationale de football, ou FIFA, le 21 mai 1904, la pratique du football est encadrée par diverses règles. Elles sont indispensables pour le bon déroulement des matchs et le respect du sport en général. D’ailleurs, elles ne cessent d’évoluer et ne restent pas figées dans le temps. Au fil des années, le règlement de la FIFA  a connu des changements et des ajouts qui s’expliquent par le comportement des joueurs, mais aussi des spectateurs. Récemment, en 2004, l’article 12 de la FIFA stipule que les joueurs de foot n’ont pas le droit d’enlever leur maillot durant un match. Mais pourquoi ?

Enlever son maillot de foot est devenu sanctionnable .

4 raisons qui expliquent l’interdiction d’enlever son maillot

  • Tout d’abord, les temps additionnels font désormais partie intégrante aux matchs de foot. Enlever son maillot après un but est considéré comme une perte de temps dont certains joueurs peuvent abuser.
  • Deuxièmement, enlever son maillot permet de montrer un message écrit au dos du maillot qui peut avoir un caractère politique. Ce qui est contraire à l’esprit de la FIFA et à l’esprit du sport en général. De plus, ce type de message peut provoquer des émeutes et des mouvements de foule durant un match et au sein du public. Ce fut notamment le cas lors d’une rencontre entre Lyon et Saint-Étienne. Après avoir marqué, Fekir s’est permis d’enlever son maillot devant les supporters stéphanois en guise de provocation, ce qui a entraîné un envahissement du terrain et donc l’arrêt du match.
  • Enfin, enlever son maillot est très mal considéré par les sponsors qui souhaitent être mis en avant et être visibles lorsqu’un joueur marque un but.

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La  » cybersécurité  » ? …..


Que se passe-t-il lorsqu’un pays attaque une entreprise ? En 2009, Google en a fait l’expérience et cela a changé notre vision de la cybersécurité. // EP000 de la série HACKING GOOGLE : => La cyberattaque menée par un gouvernement contre Google pour tenter d’accéder aux comptes Gmail de militants pour les droits humains. À la suite de cette attaque, Google a révolutionné son approche de la cybersécurité, en repensant toute son infrastructure et en développant des équipes d’experts chevronnées pour toujours garder une longueur d’avance sur des menaces en ligne en constante évolution.

Cinq équipes de sécurité d’élite. Quelques histoires inédites. Découvrons les coulisses de la cybersécurité chez Google avec les équipes de hackers qui contribuent à la sécurité de tous sur Internet

Guetteurs. Gardiens. Sentinelles. Face aux menaces, il y a toujours eu des personnes pour protéger les autres. Mais qui s’occupe des menaces qui planent sur internet ? A l’aide d’algorithmes personnalisés issus du moteur de recherche Google et d’une bibliothèque numérique qui regroupe les exploits les plus malveillants, le  »Threat Analysis Group » a contribué à stopper certaines des menaces les plus dangereuses pour Google, ses utilisateurs et internet en général. Leur compréhension approfondie des agresseurs aide à protéger des milliards d’utilisateurs.

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Voici les  » pompiers  » d’internet, l’équipe d’élite qui répond à l’appel quand le web s’embrase. // EP002 de la série HACKING GOOGLE Lorsque l’équipe de Détection et d’Intervention de Google repère un agresseur, elle doit être rapide et précise. En 2021, après avoir identifié une activité inhabituelle sur le réseau, elle est intervenue, a isolé l’attaquant et l’a expulsé du réseau, éteignant ainsi un incendie numérique avant qu’il ne puisse causer le moindre dommage.

Entrons dans les coulisses avec la  » Red Team  », les hackers d’élite qui se consacrent à attaquer Google. Ils se faufilent dans les bureaux, lancent des campagnes d’hameçonnage et disséminent des logiciels malveillants au sein de l’entreprise. De nombreux systèmes de protection cruciaux ont été mis en place suite aux assauts incessants de la Red Team contre les produits Google.

C’était il y a 149 ans…..



Le 20 novembre 1873, l’Assemblée nationale proroge pour sept ans le mandat présidentiel du maréchal de Mac-Mahon. Les députés, en majorité partisans d’un retour de la monarchie, veulent ainsi se donner du temps pour lever les obstacles ultimes, qui tiennent à la personnalité du prétendant légitime, le comte de Chambord (Henri V). Faute d’y arriver, ils vont devoir s’accommoder d’un régime républicain. Ce sera la IIIe République

L’affaire du drapeau :

Après la chute de l’empereur  Napoléon III

, la France doit supporter l’occupation allemande. Des élections générales entraînent la formation d’une Assemblée nationale conservatrice, avec une majorité de députés favorables à une restauration de la monarchie.

La plus grande partie des monarchistes se tournent vers le prétendant légitime au trône, le comte de Chambord, fils posthume du duc de Berry. 

Ce quinquagénaire, petit-fils de Charles X et fils posthume du malheureux duc de Berry, a vécu en exil en Autriche et épousé une princesse étrangère dépourvue de sympathie pour la France. Le couple n’a pas eu d’enfant.

Le comte de Chambord méconnaît la réalité française, garde la nostalgie du passé et se berce de l’illusion de restaurer une monarchie de droit divin. Il déçoit ses partisans en exigeant dans un manifeste  en date du 6 juillet 1871 que la France renonce au drapeau tricolore bleu-blanc-rouge.

Même les plus farouches monarchistes ne peuvent le suivre dans cette voie, considérant que le drapeau tricolore de la Révolution a acquis sa légitimité du sang de tous les Français qui sont morts pour lui jusqu’aux extrémités de l’Europe.

L’affaire est d’autant plus consternante pour les royalistes que le drapeau blanc ne fut le drapeau français que pendant la Restauration (1815-1830). Avant 1789, il n’existait pas, en effet, de drapeau officiel !!

Sous l’effet de leur déception, les députés se constituent le 31 août 1871 en Assemblée constituante et, votent la première loi constitutionnelle en conférant au chef du pouvoir exécutif,  Adolphe Thiers

, le titre de président de la République.

L’homme qui ne voulut pas être roi……

Deux ans plus tard, le 24 mai 1873, les députés retirent leur confiance à Adolphe Thiers et le remplacent à la présidence de la république par le maréchal de Mac-Mahon

, un monarchiste !

Les monarchistes sont divisés entre les partisans du comte de Chambord, ou légitimistes, et les partisans du comte de Paris, ou orléanistes.Après beaucoup d’hésitations, les deux camps s’accordent sur un plan simple : le comte de Chambord, sans enfant, monte sur le trône, et à sa mort cède le trône au comte de Paris, lequel est jeune et chargé de famille. Avec lui, l’avenir de la monarchie paraît assuré.

Carrosses, costumes… tout se met en place pour le retour du futur roi, le défilé d’intronisation et la cérémonie. Il ne manque plus qu’un vote de pure forme de l’assemblée. C’est une question d’heures.

C’est alors que le prétendant réitère par lettre du 23 octobre 1873 son refus de tout compromis sur le drapeau. Dans la consternation, les députés se résignent à proroger le mandat du maréchal de Mac-Mahon.

La France entre à petits pas dans un régime républicain aussi conservateur que pouvait le souhaiter Adolphe Thiers.

C’était il y a 33 ans….


( Certainement déjà mis , mais j’avais encore TOUT perdu ,alors mis pour tester )

……….

Pour les Allemands, le 9 novembre rappelle tout à la fois l’avènement de la République (1918), le pitoyable  » putsch de la Brasserie  »(1923), la sinistre  » Nuit de Cristal  » (1938) et l’heureuse chute du Mur…

Tout le monde se souvient de la nuit du 9 au 10 novembre 1989… Cette nuit-là, devant les caméras du monde entier, de jeunes Allemands de l’Est et de l’Ouest brisent le  » Mur de la honte  »  qui divise Berlin depuis le 13 août 1961. Les jeunes gens prennent de court les dirigeants des deux bords qui ne s’attendaient pas à un enchaînement aussi rapide des événements.

Les peuples contre les dictatures :

Réceptifs à la politique de glasnost (transparence) initiée trois ans plus tôt par le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev, les dirigeants hongrois ont été les premiers à soulever la chape de plomb communiste.

Le 2 mai 1989, ils annoncent leur intention d’entr’ouvrir leur frontière avec l’Autriche. Des centaines d’Allemands de l’Est se précipitent alors en Hongrie dans l’espoir de bientôt passer à l’Ouest. En septembre, ils sont plusieurs milliers à s’enfuir de cette façon.

En République Démocratique Allemande (RDA), à Leipzig puis dans les autres villes du pays, les opposants au communisme quittent le secret des temples luthériens et manifestent au grand jour. Ils ont pourtant quelque motif de craindre le sort des étudiants de la place Tien An Men , à Pékin, sauvagement écrasés au même moment.

Le pouvoir est-allemand vacille. Début octobre, il autorise le transfert à l’ouest de plusieurs milliers de ses ressortissants qui s’étaient réfugiés dans l’ambassade ouest-allemande de Prague. Sa faiblesse s’affiche dans ces trains qui traversent l’Allemagne de l’Est, pleins de réfugiés triomphants !

Le 7 octobre 1989, lors du défilé commémoratif du 40e anniversaire de la RDA, Erich Honecker (77 ans), secrétaire général du Parti communiste est-allemand, doit supporter les acclamations qui montent vers… son invité, le réformiste Mikhaïl Gorbatchev (57 ans) :  » Gorbi, Gorbi !  ». Après ce camouflet, le 18 octobre, il laisse la place à Egon Krenz, un dirigeant aussi stalinien que lui mais plus jeune (51 ans).

Rien n’arrête plus l’Histoire. Un million de manifestants à Berlin-Est entraînent la démission collective du gouvernement communiste le 7 novembre.

Le côté ouest du mur de Berlin, entre les quartiers de Tiergarten et Mitte, Berlin 1989.Deux jours plus tard, le 9 novembre, vers 18h, Günter Schabowski, membre du bureau politique, annonce très simplement la décision du gouvernement de RDA vis-à-vis des Allemands de l’Est :
 » Les voyages privés à destination de l’étranger peuvent désormais être demandés sans aucune condition particulière  ».
 » À partir de quand ?  » demande un journaliste.
 » Autant que je sache… tout de suite  », répond le dirigeant !

Quelques heures plus tard, on compte déjà des dizaines de milliers de Berlinois devant les sept postes-frontière du Mur.

À 22h15, le poste-frontière le plus au nord, à Bornholmer Straβe, est ouvert et la foule s’y engouffre dans une euphorie indescriptible, sous le nez des redoutables garde-frontières est-allemands, les  » vopos  ». En près de 30 ans, ces derniers ont tué 239 personnes qui tentaient de franchir le Mur. Cette fois, ils gardent l’arme au pied. Ils comprennent que leur temps est révolu.

Au cours de la nuit, les autres postes-frontière sont à leur tour ouverts. Les Berlinois de l’Est comme de l’Ouest ne se contentent pas de cela. Qui avec un marteau, qui avec une pioche, chacun s’attaque au béton du Mur (3,60 mètres de haut, 160 kilomètres de long et 300 miradors).

Mstislav Rostropovitch devant le Mur (novembre 1989), DRC’en est fini de cinquante ans de  séparation et d’antagonismes entre les deux parties de Berlin et les deux Allemagnes, la République Fédérale d’Allemagne (RFA, en allemand, Bundesrepublik Deutschland, BRD), sous influence occidentale, et la République Démocratique Allemande (RDA, en allemand Deutsche Demokratische Republik, DDR), sous domination soviétique.

Les idéologies chavirent dans un enthousiasme débridé. Personne ne s’inquiète encore des lendemains difficiles de la réunification. Le violoncelliste russe Mstislav Rostropovitch (72 ans) se rue à Berlin pour donner un concert improvisé devant le Mur…

Sans perdre de temps, le chancelier fédéral Helmut Kohl impose une unification monétaire puis politique des deux parties de l’Allemagne. L’unité est officialisée le 3 octobre 1990. Ce jour est depuis lors fête nationale en Allemagne.

En 1999, le chancelier Kohl laissera à son successeur l’honneur d’inaugurer l’installation des pouvoirs publics à Berlin, qui fut déjà la capitale de l’Allemagne de 1871 à 1945.

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 Les caractéristiques du mur :
Longueur totale de  » la ceinture  »  autour de Berlin-Ouest : 155 kilomètres, dont longueur entre Berlin-Ouest et Berlin-Est = 43,1 km. et longueur entre Berlin-Ouest et la RDA = 111,9 km.
Avec en plus : Tours de contrôle : 302 , unités de chiens de garde : 259 , miradors : 93 , bunker : 20 ,Profondeur au sol 2,10 m……

Expression  » passez muscade » ?


Comme chacun sait , cela signifie  »le tour est joué » !

Origine et définition :

La muscade est une épice qui sert à accommoder différents plats et dessert (et même certains cocktails). Elle peut être dangereuse puisqu’il suffit d’en avaler deux noix pour passer de vie à trépas.!?
Elle se présente sous la forme de petites noix ovoïdes faisant jusqu’à 3 cm de long pour 2 cm de diamètre.


Le lien que cette épice peut avoir avec cette expression n’est pas évident.

Il viendrait des pratiques des escamoteurs ou prestidigitateurs à partir du début du XVIIIe siècle. En effet, pour leurs tours de passe-passe, ils utilisaient des boules de liège dont l’apparence était très comparable à celle de la noix de muscade.
À la fin du XVIIIe, l’expression « partez, muscade ! » marquait habituellement la disparition de cette boule de liège.
Elle s’est ensuite progressivement déformée en « passez, muscade ! » tout en s’étendant au figuré à d’autres usages pour signifier que le tour était joué.

Exemples:

 » J’avais donc raison de penser que leurs larmes, qui leur valent tant, ne leur coûtent rien. Elles se tamponnent un peu : passez muscade ! Encore une grande douleur suivie d’un petit gâteau. »
Henry de Montherlant – Le songe

Le fabuleux bureau à compartiments secrets du roi Charles-Albert


Le roi Charles-Albert de Sardaigne (1798-1849) a fait construire un fabuleux bureau à compartiments secrets dans les années 1840.

Un meuble exceptionnel présentant des boiseries complexes aux détails artistiques sophistiqués, sculpté de guirlandes de feuillage, de volutes, de têtes de lion et dont les pieds sont des pattes de lion comme le fauteuil qui lui est assorti.

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Outre l’aspect magnifique de ce meuble et de son fauteuil, ceux-ci sont également truffés de compartiments et de tiroirs secrets accessibles par divers mécanismes actionnés par des boutons et des leviers camouflés.

Certaines caches, comme celles des côtés, ont également des mécanismes internes pour en ouvrir d’autres.

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Un trésor d’ingéniosité et de design qui en fait l’un des plus beaux bureaux du 19ème siècle pourtant riche de ces bureaux à mécanisme comme celui de Giovanni conservé au musée du Louvres .

Une pièce d’exception qui est d’ailleurs actuellement en vente par Bill Rau à la Nouvelle Orléans pour la modique somme de 266 500 $ !!

L’expert en antiquité nous fait la visite de ce fabuleux bureau à compartiments secrets du roi Charles-Albert, en vidéo:

c’était il y a 66 ans ….


Le 6 novembre 1956

L’expédition de Suez tourne au fiasco

Le 6 novembre 1956, à minuit, prend fin l’expédition de Suez. Les parachutistes français et britanniques doivent cesser le feu quelques heures à peine après avoir sauté sur le canal et défait les troupes égyptiennes.

Imposé par les Soviétiques et les Américains, ce cessez-le-feu sonne pour la France et la Grande-Bretagne la fin de l’ère coloniale et la fin de leur influence au Moyen-Orient. Il annonce aussi l’émergence du tiers monde et des pays arabes ainsi que l’intervention des États-Unis dans la politique moyen-orientale.

Cynisme et arrogance :

Pris de court par la nationalisation   par le président égyptien Nasser, les Français et les Britanniques, qui perçevaient les droits de péage sur le canal, avaient d’abord protesté tout en hésitant sur la conduite à tenir.

Là-dessus s’étaient greffés des facteurs extérieurs…

Le socialiste  Guy Mollet

, chef du gouvernement français, eut l’idée de punir Nasser de son soutien aux indépendantistes algériens. De son côté, le jeune État d’Israël, fidèle allié de la France, manifesta le souhait d’une guerre préventive contre l’Égypte, soupçonnée de vouloir laver l’affront subit par les Arabes  en 1948.

Une conférence internationale s’ouvrit à Londres le 16 août en vue de trouver un compromis. Pendant ce temps, dans la discrétion, les militaires français et britanniques acheminèrent des troupes vers Chypre. À Londres, le Premier ministre conservateur Anthony Eden eut plus de difficulté à rallier sa majorité à la perspective d’une guerre.

Le 22 octobre 1956, le Premier ministre israélien David Ben Gourion (70 ans) se rend discrètement en France avec son chef d’état-major Moshe Dayan et Shimon Pérés. La délégation rencontre à Sèvres, près de Paris, Guy Mollet ainsi qu’un représentant britannique.

Il est convenu deux jours plus tard que les Israéliens, décidés à  » rompre l’encerclement  », attaqueront les Égyptiens et qu’ensuite, Français et Britanniques adresseront un ultimatum aux adversaires et occuperont la zone du canal sous prétexte de les séparer !

Le 29 octobre, les troupes du général Moshe Dayan se lancent dans le Sinaï et mettent en déroute l’armée égyptienne.

Comme prévu, le 30 octobre, Londres et Paris envoient un ultimatum conjoint au Caire et à Tel Aviv, enjoignant aux combattants de cesser le feu et de se retirer à 10 miles du canal.

Israël s’incline mais l’Égypte, comme on peut s’y attendre, rejette l’ultimatum.

Le lendemain 31 octobre, Français et Anglais détruisent au sol les avions égyptiens. Et, les 5 et 6 novembre, les parachutistes sautent sur Port-Saïd, à l’endroit où le canal débouche sur la mer Méditerranée. Personne ne se soucie d’une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies adoptée trois jours plus tôt, le 1er novembre…

Pendant que l’attention du monde se porte sur le canal de Suez, les chars soviétiques entrent à Budapest et répriment le soulèvement des Hongrois contre leur régime communiste.

Menaces soviétiques

À peine les paras français et britanniques touchent-ils terre dans la zone du canal que les Soviétiques menacent d’intervenir avec des fusées intercontinentales à tête nucléaire si l’attaque n’est pas stoppée !

Washington fait alors pression sur ses alliés pour arrêter les frais.

Faire partie du Gotha ?( il y a un moment que je me posais la question)


C’est faire partie de la haute société ; faire partie de l’élite ; être inclus

Origine et définition :

Certains habitants de la Suisse romande croient que l’expression est « faire partie du Gothard » ( Car en Suisse romande, le massif du Saint-Gothard s’appelle aussi tout simplement le Gothard.)

Du XVIIIe siècle jusqu’au milieu du XXe, faire partie du Gotha, c’était comme faire partie du  »Who’s Who  » aujourd’hui, sauf qu’à l’époque, seuls les nobles y étaient référencés.
Gotha est une ville d’Allemagne, en Thuringe, dans laquelle la maison de Saxe avait sa cour.
C’est dans les années 1760 qu’y apparaît, initié par le gentilhomme Guillaume de Rothberg, un almanach contenant entre autres toute la généalogie de la maison de Saxe et celle des empereurs d’Allemagne.
Y être cité donnait donc une certaine importance à la personne.
Et Ghislain de Diesbach écrit à ce propos : « L’almanach était devenu le livre favori des cours qui se plongeaient dans sa lecture avec la complaisance de coquettes se mirant dans une glace ».


À la fin du XIXe siècle, il comporte toute l’aristocratie de l’Europe sur environ un millier de pages découpées en trois parties, selon l’importance des titres, et devient ainsi le « bottin mondain » de la noblesse européenne.
En faire partie était donc une preuve d’appartenir à ce qui était considéré comme l’élite européenne.
Malgré la cessation de la publication de cet ouvrage en 1944, l’expression est restée pour désigner des individus faisant partie d’une certaine élite ou d’un groupe de la haute société.

Exemples :

 » Propriétaire d’un théâtre, des restaurants Maxim’s, de plusieurs hôtels et du magazine « Prince d’Europe et d’ailleurs », Pierre Cardin fait partie du Gotha des milliardaires de la mode.  »
Gilles Fouchard – La mode