10 mots français…..


….. qui viennent de l’allemand

Trinquer, de drenkan, «boire»

Trinquer, de drenkan,  »boire »

A partir du XIIe siècle, des dérivés du verbe drenkan apparaissent en français. On lit la forme moderne  »trinquer » sous la plume de Rabelais, dans le prologue du Tiers Livre, en 1546. Le terme arrive alors en français avec son sens étymologique,  »boire’, mais assorti de la nuance  »boire avec excès ». La signification actuelle, celle d’entrechoquer les verres avant de boire, est avérée dès le XVIIe siècle. Quant au sens figuré,  »subir des désagréments, des dommages », il s’est répandu au XXe siècle.Nouille, de Nudel, «pâte alimentaire»

Nouille, de Nudel,  »pâte alimentaire »

En France, le mot est connu au XVIIe siècle, sous la forme nulle puis noudle, qui devient nouille au XVIIIe. S’il désignait d’abord une forme particulière de pâtes plates ou rondes, il a vite été employé de façon plus générale. Son sens figuré (personne niaise) est apparu vers 1930, par analogie avec la consistance molle des pâtes. Au début du XXe siècle, on moquait l’Art nouveau en le qualifiant de  »style nouille », pour  »brocarder  » ses lignes ondulantes.

Accordéon, de Akkordion

Accordéon, de Akkordion

C’est Cyrill Demian

Cyrill Demian

, facteur d’orgues et de piano d’origine arménienne et établi à Vienne (Autriche), qui invente l’accordéon moderne en 1829. Il le baptise d’après le terme de musique Akkord,  »accord ». Car cet instrument n’est pas conçu pour émettre des notes seules mais des accords, associations de plusieurs sons. Le bandonéon

bandonéon ?

a, lui, été inventé en Allemagne. Il est nommé d’après le patronyme de Heinrich Band

Heinrich Band

, qui possédait un magasin d’instruments et diffusa le bandonéon dans les années 1840.

Écologie, de Ökologie, écologie, «étude des milieux de vie»

Écologie, de Ökologie, écologie,  »étude des milieux de vie »

Le terme a été formé par le biologiste et philosophe allemand E. H. Haeckel

E. H. Haeckel

….en 1866, à partir du grec oikos,  »maison, habitat », et logos,  »discours ». Jusqu’à l’après Mai 68,  »écologie » désignait la science qui étudie les milieux où vivent les êtres vivants. Le mot a pris à cette époque le sens de  »doctrine visant à une meilleure adaptation de l’homme à son environnement », et de courant politique défendant cette doctrine.

photo 4/10© Hello I’m Nik-UnsplashButin, du moyen bas allemand būte, «échange, partage»

Butin, du moyen bas allemand būte,  »échange, partage »

Le français butin est attesté dès 1350. Il désigne d’abord l’action de partager, de répartir, puis, par métonymie, ce qui échoit en partage. Aux XV et XVIe siècles, son acception évolue et devient  »ce que l’on prend à l’ennemi ». Par extension, il est employé dès le XVIIe siècle pour le produit d’un vol.

Képi, du suisse alemanique Käppi, «bonnet»

Képi, du suisse alemanique Käppi,  »bonnet »

Le mot suisse  »Käppi » est un diminutif de l’allemand  »Kappe », lui-même emprunté au VIIIe siècle au latin  »cappa  »,  »manteau à capuche ». S’il revêt d’abord le sens de  »bonnet » en allemand, il désignera plus tard cette coiffe rigide cylindrique portée par des officiers et sous-officiers de plusieurs corps, en France, Suisse, Belgique… En France, le terme est attesté en 1809. Un képissier est un ouvrier qui fabrique des képis.

outil de  » képissier  » ?

Mouise, de l'alémanique Mues, «bouillie»

Mouise, de l’alémanique Mues,  »bouillie »

Ce mot, répandu dans l’argot du XIXe siècle, est à l’origine un mot dialectal de l’Est de la France : on parlait de  »mouesse  »ou de  »mousse » pour une confiture grossière. Au XIXe siècle, mouise a d’abord désigné en français une mauvaise soupe, puis a pris pendant un temps la signification d’excrément ???, et enfin la valeur générale de pauvreté ou misère. Purée ou panade ont suivi plus ou moins le même cheminement. Au début du XXe siècle, une personne dans le besoin était un mouisard ou une mouisarde.

Allergie, de Allergie

Allergie, de Allergie

Le biologiste autrichien Clemens von Pirquet

Clemens von Pirquet

a la paternité du concept d’allergie, qu’il a décrite dans les premières années du XXe siècle comme  »une réaction altérée et excessive ». Il unit les grecs allos,  »autre » et ergeia,  »action, travail, œuvre ». Le mot a eu un beau succès en français, mais aussi en anglais, espagnol, italien… Son acception figurée,  »hostilité instinctive », s’est répandue en France vers 1960-1970.

Plancton, de Plankton, « végétal qui erre dans la mer »

Plancton, de Plankton,  » végétal qui erre dans la mer  »

A la fin du XIXe siècle, le biologiste allemand Victor Hensen

Victor Hensen

emprunte le grec plankton,  »qui vogue au hasard », pour désigner des organismes généralement unicellulaires vivant en suspension dans les eaux douces ou salées, qu’ils s’agissent de larves, d’algues ou de végétaux microscopiques. Peu après, l’un de ses confrères inventa le terme  »necton » pour nommer les organismes marins capables de se déplacer contre les courants (poissons, crustacés, mammifères marins). Iui est basé, sur le grec nêktos,  »qui nage ».

Vasistas, de was ist das, « qu’est-ce que c’est »

Vasistas, de was ist das,  » qu’est-ce que c’est  »

Ce terme apparaît en français au XVIIIe siècle, sous la forme wass-ist-dass puis sous sa graphie actuelle en 1798. C’est le nom d’un petit vantail mobile dans une porte ou une fenêtre. Il a d’abord circulé dans le Nord et l’Est de la France. On suppose qu’il est issu de la question  »qu’est-ce que c’est? » posée aux visiteurs à travers un guichet ou un vantail. Par dérision, vasistas a aussi désigné la lucarne de la guillotine pendant la Révolution française.

L’eau de Javel ?


L’ORIGINE DU MOT EAU DE JAVEL

   L’Eau de Javel tire son nom de l’ancien village de Javel (aujourd’hui quartier du 15 ème  arrondissement de Paris) où s’était créée, en 1784, une manufacture de produits chimiques, près du “Moulin de Javelle”.

   Cette manufacture était la propriété, à l’origine, de nobles proches du Comte d’Artois, frère de Louis XVI et dirigée par Léonard Alban.

 Elle était destinée aux lavandières (blanchisseuses de l’époque) alors nombreuses sur les bords de Seine.

  La  »javelle »du latin populaire  »gabella  » est un mot d’origine gauloise ; il désignait ce qu’on rassemble par poignées.

    Les lavandières, pendant le nettoyage du linge, le battait avec une poignée de branches, ce qui permettait d’extraire un maximum d’impuretés des textiles.

Découverte de l’action blanchisante :

   Jusqu’au 18ème siècle, on pratiquait généralement le   »blanchiment sur pré   » des tissus en lin, chanvre et coton, ce qui nécessitait beaucoup d’espace et de temps. Son succès dépendait de la température, du soleil…

   Claude-Louis Berthollet

Claude-Louis Berthollet

 (1748-1822), chimiste savoyard et médecin du duc d’Orléans, savait que le  »blanchiment du linge sur pré » était dû à l’action de l’oxygène de l’air et il chercha à reproduire artificiellement ce que faisait la nature. Il y réussit grâce aux solutions chlorées (le chlore nommé alors   »esprit de sel déphlogistiqué   » avait été découvert par Scheele en 1774).

  Dans ce village de Javel, Berthollet utilisa l’eau de chlore, en 1785, pour ses propriétés blanchissantes. Les Directeurs de la Manufacture, Messieurs Alban et Vallet, décidèrent de dissoudre le chlore dans une solution de potasse particulièrement adaptée au blanchiment du linge et stabilisant le caractère oxydant du chlore. Ils avaient créé la   »liqueur de Javel  », qui devint ensuite l’Eau de Javel.

    La manufacture travailla à plein rendement pendant la Révolution, s’agrandit et ne fabriqua plus que de l’Eau de Javel.

    En 1875, la “fabrique d’Eau de Javel” occupait deux cents ouvriers.

 Elle disparut entre 1885 et 1889, remplacée par les aciéries de France et les entrepôts et magasins généraux de Paris, lesquels cédèrent la place aux usines Citroën en 1915.

   Découverte de l’action désinfectante :

   En 1793 le chirurgien Percy

chirurgien Percy ?

(1754-1825) utilisa les solutions d’eau de chlore pour lutter contre   »la pourriture d’hôpital  » à l’armée du Rhin.

   En 1820, le pharmacien Antoine-Germain Labarraque 

Antoine-Germain Labarraque

(1777-1850) remplaça la potasse par la soude et étudia les utilisations médicales et pharmaceutiques de l’Eau de Javel.

   Il inventa le   »Chlorure d’oxyde de soude et de chaux  », variété d’Eau de Javel qui permit, entre autres choses, d’arrêter le processus de putréfaction des muqueuses. Il fit ainsi un grand pas dans le domaine de l’hygiène.

   La   »liqueur de Labarraque  » fut utilisée par les chirurgiens, les médecins, certaines usines, les égoutiers, les fossoyeurs… Elle fut largement distribuée lors d’une épidémie de choléra, en 1832.

   Il employa l’hypochlorite de sodium pour arrêter les gangrènes, accélérer les cicatrisations, désinfecter les hôpitaux…

   Il obtint de nombreux prix, fut nommé à l’Académie de Médecine en 1824, au Conseil d’Hygiène Publique et de Salubrité du département de la Seine en 1836.

    En 1845, Semmelweis

Semmelweis ?

, docteur en obstétrique à Vienne, fit tomber la mortalité par fièvre puerpérale de 27% à 0,23% grâce à l’utilisation des hypochlorites par les médecins pour le lavage des mains avant d’accoucher les femmes.

    En 1892, Calmette  découvrit que le bacille de Koch (tuberculose) était détruit par l’Eau de Javel. Les applications de l’Eau de Javel en désinfection se sont développées sous l’influence de plusieurs collaborateurs de Pasteur, notamment Chamberland et Fernbach.

Lors de la  »grande guerre  »,des progrès décisifs enhygiène furent accomplis par lesmédecins et les militaires :

   Pendant la bataille de Verdun, l’Armée française encerclée, et ne disposant plus d’eau potable, le Colonel Bunau-Varilla, directeur du service des eaux de l’armée mélangea un petit stock d’Eau de Javel à l’eau de la Meuse pour alimenter les troupes en eau potable (d’où l’expression  » verdunisation  » synonyme de potabilisation à l’Eau de Javel).

Le Docteur Fernand Bezançon 

Fernand Bezançon

prouva le pouvoir bactéricide de l’Eau de Javel sur le linge contaminé

   Les solutions tamponnées d’Eau de Javel furent utilisées comme antiseptiques, d’abord par le Professeur Dakin, pour désinfecter les plaies des blessés, puis par le Docteur Carrel, dans les ambulances dont il avait la charge. Le procédé se généralisa ensuite très rapidement.

   Grâce à son spectre microbien le plus large connu à ce jour, l’Eau de Javel est utilisée pour lutter contre la propagation des maladies : fièvre typhoïde, choléra, hépatite virale, SIDA, grippe aviaire…

  C’est également la raison pour laquelle, en Juillet 1969 la NASA sélectionna l’Eau de Javel pour désinfecter Apollo XI au départ et à son retour de la lune pour éviter toute contamination éventuelle Terre/Lune et vice-versa.!!!

   En 1989, pour la deuxième fois depuis sa découverte, l’effet bactéricide de l’Eau de Javel est mis en évidence par le Professeur Dodin

Professeur Dodin ?

de l’Institut Pasteur. Ses travaux révélèrent, à l’aide d’un microscope électronique, que les bactéries sont détruites en 30 secondes avec une solution d’Eau de Javel à 0,036 % de chlore actif.

Le  » marquage  » des routes …..


Route avec ligne blanche.

Hier ,j’ai vu un automobiliste arrété par un policier ;il avait dépassé une auto alors qu’il y avait une ligne blanche

policier/contravention

…..Alors je me suis demandé ….

…..De quand date le marquage des routes ? Et …

Les premières lignes blanches furent tracées aux U.S.A en 1911.

Auto année 1911 ?

Le marquage au sol des routes est arrivé en France au début des années 1920 . Il servait alors d’avertissement: arrêt,sens de la circulation etc…Et le premier feu de signalisation dans l’Hexagone a été intallé à Paris en 1923.

À Cleveland, en 1914

A Londres en 1868 ,au croisement de deux rues, le premier feu de signalisation voit le jour. Il s’agit d’une lanterne à gaz rouge et verte, qu’un policier doit manœuvrer, ce qui n’est pas sans risque.

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En France, le premier feu de signalisation fut installé le 5 mai 1923, et il ne s’agissait à l’époque que d’un feu rouge destiné à stopper la circulation. Le premier feu tricolore n’y fait son apparition qu’en 1933. Jusque-là, la circulation dans les grands carrefours était réglée par des « sergents de ville » armés seulement d’un bâton blanc et d’un sifflet à roulette. Depuis, l’évolution technique n’a pas cessé. Le premier radar de feu rouge a été installé à Lyon en 2009. Au 1er juillet 2015, il y en avait 712 en France.

France, le premier feu de signalisation

il y a environ 225 ans …..


…..le 22 mars 1798

La Suisse  »une et indivisible »

Le 22 mars 1798, les révolutionnaires français transforment la Suisse en une  » République Helvétique  » unitaire sur le modèle de la  »Grande Nation » (la France).

C’en est alors fini de l’ancienne Confédération helvétique , établie depuis 500 ans. Sa neutralité garantie par les traités de Westphalie (1648) n’est plus qu’un souvenir.

Détail d'une aquarelle de Joseph-Emanuel Curty extraite du Recueil des antiquités trouvées à Avenches en 1783-86, bibliothèque cantonale et universitaire Fribourg.

La Suisse au  » siècle des Lumières  »

Au XVIIIe siècle, la Confédération est constituée de treize cantons souverains ainsi que de leurs alliés et de leurs sujets. Les cantons restent jaloux de leurs prérogatives. Ils sont seuls habilités à lever l’impôt, à armer des troupes, à frapper monnaie.

Les villes sont prospères avec déjà une horlogerie et un secteur bancaire très actifs mais derrière une façade de démocratie, les oligarchies constituées par quelques familles patriciennes (  Personnes qui font partie de la noblesse, de la classe privilégiée ) ont confisqué le pouvoir, notamment dans les cantons de Berne, Bâle et Zurich.

Les traités ont accordé aux Suisses des privilèges d’établissement en France d’où une émigration particulièrement importante qui va donner aux événements parisiens et aux idées révolutionnaires un retentissement immédiat en Suisse.

Séductions françaises et révolutionnaires

En 1789 ,lorsque les Français s’engagent dans la Révolution, les paysans suisses s’insurgent contre de vieux droits féodaux qui n’ont plus de contrepartie véritable. Dans les villes où la censure règne, des feuilles révolutionnaires circulent sous le manteau et des clubs se constituent sur le modèle français.

Un  » Club helvétique  » se crée  à Paris et, en 1792, Étienne Clavière

Étienne Clavière ?

, un Genevois émigré après les échecs des tentatives populaires à Genève, devient ministre des finances de la Convention. Marat

Marat ?

lui-même est un médecin neuchâtelois dont les talents de publiciste enragé ont fait un martyr après son assassinat à Paris en 1793.

Cinq ans plus tard, sous le Directoire, les troupes françaises entrent en pays bâlois et à Bienne. Une République  »Lémanique » ( Relatif au lac Léman et ses environs) est proclamée par insurrection populaire à Lausanne les 23-24 janvier 1798. L’agitation s’étend : révolte paysanne à Bâle, insurrections dans le pays de Vaud… et convainc la France d’en finir. Mulhouse, la région de Delémont et la république de Genève sont annexés à la Grande Nation (la France).

Un gouvernement de l’étranger

Le Directoire s’étant déterminé à abolir l’ancienne Confédération, il charge le Bâlois Ochs

Ochs ?

de rédiger une Constitution selon  »l’air du temps  » :

– La capitale est fixée en alternance à Aarau, Lucerne et Berne, un drapeau tricolore (vert, rouge et jaune) est institué, les principes révolutionnaires sont adoptés.

-Le nouvel État se veut une République une et indivisible, avec institution d’une nationalité suisse, suppression des douanes intérieures, unification des monnaies et des unités de mesure…

– De nouveaux cantons sont créés pour constituer des entités de statut identique et de taille comparable, d’autres sont regroupés (Waldstätten, Säntis), les anciens statuts de territoires alliés et sujets sont supprimés.

Mais de 1800 à 1802, pas moins de quatre coups d’État vont ébranler la jeune République. Le Premier Consul Napoléon Bonaparte

Premier Consul Napoléon Bonaparte

met un terme à cette expérience unitaire en abolissant la République et en restaurant une Confédération par l’Acte de médiation.(  Acte de Médiation : la nouveelle confédération ressemble fort à un retour à l’ancien régime confédéral.) L’appellation de Confédération Suisse est d’ailleurs rétablie ainsi que les anciens cantons

C’est le printemps !


Depuis ce lundi, c’est le printemps ! Pourquoi a-t-il démarré le 20 mars et d’où vient son nom ?

  

Depuis ce lundi, c’est le printemps ! Pourquoi a-t-il démarré le 20 mars et d’où vient son nom ?
Dans l’Antiquité, le printemps s’appelait  » vera ‘et Flore était sa déesse.  » Flore  », tableau de Sebastiano Ricci, Flore (1712-1716)  

Dans nos têtes, le printemps commence tous les ans le 21 mars. Et pourtant, le retour des beaux jours n’a pas toujours officiellement lieu dans le calendrier exactement à la même date. Quant au printemps, il ne s’est pas non plus toujours appelé ainsi

Dans nos régions tempérées de l’hémisphère nord, dont la France, le printemps est une saison dite  » intermédiaire  ». D’une durée de trois mois, elle se situe après l’hiver et avant l’été.( lol)

Flore et Zéphyr et  » prime vere  »

La première de nos saisons

En composant ses célèbres concertos, A. Vivaldi…….

Vivaldi ?

……ne s’y était pas trompé. Printemps, été, automne, hiver : le  » printemps  » est la première de nos quatre saisons. En effet,jusqu’au XVIe siècle, l’année s’ouvrait bel et bien non pas en janvier mais au mois de mars et, du coup, le printemps en était la toute première saison. D’où son nom apparu au XIIe siècle :  » prins tans  », (le premier temps ).

Primevèrees ?

Mais jusqu’au XVIe siècle,  » prime vere  », était la formule initiale et la plus courante pour cette saison.D’ailleurs, elle a d’ailleurs donné son nom à la primevère , la première fleur qui pousse à cette période de l’année. (Son origine vient du latin  » vera  »qui dans la Rome antique, désignait cette saison ). Une trace nous en reste dans l’adjectif ‘ vernal  », bien connu des jardiniers, qui désigne en botanique les espèces vernales, celles qui se développent au printemps. La déeesse Flore

La déeesse Flore ?

 personnifiait alors le printemps. Le 1er mai, on célébrait en son honneur les Floralies, jeux floraux nocturnes où régnait une » grande licence  ».

Dans la mythologie grecque, c’était Zéphyr 

Zéphyr ( statue)

(ou Favonius pour les Romains), dieu du vent d’ouest et du printemps, qui apportait avec lui la belle saison et la renaissance de la nature.

Le printemps astronomique commence entre le 19 et le 21 mars

Chaque année, nous attendons impatiemment que le printemps arrive, car après l’automne et les longs mois d’hiver, froids et privés de lumière, le printemps est synonyme de croissance, de vitalité et de renouveau : la nature se réveille, la luminosité ainsi que les températures augmentent…

Cette année, il commence le lundi 20 mars 2023 à 22  h 24 minutes et 24 secondes  »tapantes », jour de l’équinoxede printemps . Il s’achèvera le mercredi 21 ? juin 2023 à 16 h 57 minutes et 47 secondes précisément,jours du solstice d’été  . Mais le printemps ne démarre pas toujours précisément à la même date quelle que soit la méthode retenue pour la définir.

Deux méthodes pour définir les saisons

En effet , il y a deux méthodes ? pour définir les dates officielles des saisons :la méthode astronomique et la méthode météorologique  . En France, comme dans de nombreux autres pays, c’est la méthode astronomique qui est retenue. Chacune des saisons est alors délimitée par les solstices (d’hiver et d’été) et les équinoxes (de printemps et d’automne).

Les solstices sont les deux jours de l’année où la durée du jour est la plus longue pour l’un et la plus courte pour l’autre. Les équinoxes désignent les deux jours de l’année où la durée du jour est égale à la durée de la nuit ( d’où l’étymologie latine d’équinoxe : aequus (égal) et nox (nuit).)

L’équinoxe vernal (de printemps), c’est-à-dire le moment où le Soleil est parfaitement aligné avec l’équateur qui définit le début du printemps, est calculé chaque année par les astronomes et mathématiciens.

La synchronisation entre le Soleil et l’équateur n’est pas parfaite à cause des approximations de notre calendrier.

Pour nous, une année dure 365 jours, tandis qu’une année astronomique correspond à 365 jours, 5 heures et 45 secondes. Les années bissextiles ont été mises en place pour compenser cette dérive, mais celles-ci ne permettent tout de même pas de compenser parfaitement la différence. De plus, la Terre tourne autour du Soleil sur un axe elliptique qui a tendance à se déplacer très légèrement, ce qui a pour effet de modifier la durée des saisons. Ainsi, tous les ans, l’équinoxe se décale d’un peu moins de six heures.

Entre phénomènes naturels et traditions culturelles : Découverte du passage de l’hiver au printemps, autour de la planète

En Russie, le printemps démarre le 1er mars

La méthode météorologique, elle se base sur les températures. Dans l’hémisphère nord, l’hiver météorologique désigne les trois mois de l’année les plus froids, => décembre, janvier et février. L’été météorologique désigne les trois mois les plus chauds, soit juin, juillet et août. Le printemps météorologique (mars, avril, mai), en tant que demi-saison, se place donc entre l’hiver et l’été météorologique, et il démarre le 1er mars pour durer jusqu’au 31 mai. Dans l’hémisphère sud, le printemps météorologique austral est inversé et se situe donc aux mois de septembre, octobre et novembre.

Certains pays, comme la Russie, utilisent cette méthode pour définir les dates officielles du printemps et des autres saisons. En Australie et en Nouvelle-Zélande, le début du printemps officiel est le 1er septembre, en accord avec le printemps météorologique de l’hémisphère sud. Mais selon les années, dans cette méthode aussi, il peut aussi y avoir un décalage. En fonction des réalités de la météo, les températures ne se radoucissent pas toujours dès le 1er mars.

À chacun son printemps

Dans le calendrier iranien,le premier jur du printemps  » nourouz » , est resté le premier jour de l’année. La fête est célébrée par certaines communautés le 20 mars systématiquement, et par d’autres le jour de l’équinoxe vernal de l’hémisphère nord, qui a lieu soit les 19, 20 ou 21 mars.

La saison de la floraison des cerisiers à Tokyo a été déclarée le mardi 15 mars officiellement ouverte, dix jours plus tôt que la normale, une précocité record devenant récurrente depuis quelques années et mise en relation avec le réchauffement climatique mondial.
La saison de la floraison des cerisiers à Tokyo a été déclarée le mardi 15 mars officiellement ouverte, dix jours plus tôt que la normale, une précocité record devenant récurrente depuis quelques années et mise en relation avec le réchauffement climatique mondial.

Au Japon, on fête chaque année le printemps à partir de la fin mars, début avril avec  » le Hanami » (‘ regarder les fleurs  »), un rituel japonais vieux de 1 300 ans qui consiste à contempler la floraison des cerisiers, les  » Sakuras  » qui commencent alors à fleurir dans tout le pays. Les Japonais se regroupent en famille pour pique-niquer dans tous les parcs, en particulier celui de Ueno à Tokyo où la fête est célébrée majestueusement.

Dans le calendrier luni-solaire chinois, dit « calendrier chinois », le printemps commence vers début février et se termine vers la fin avril. La fête du printemps coïcide avec les dates du printemps astronomique et avec le Nouvel an  : c’est le début des semences et d’une fête de deux semaines.

De quels avantages bénéficient exactement…..


…… les anciens Présidents de la République ?

Quand un Président de La République se retire, il continue à bénéficier d’avantages qui paraissent d’autant plus excessifs à certains qu’il peut en profiter jusqu’à son décès.

Ces avantages sont d’abord de nature financière. En premier lieu, un ancien Président de la République touche une confortable retraite, qui se monte à environ 6.000 euros bruts par mois.

Une fois retiré, ce ne seront pas toujours ses seuls revenus. En effet, il pourra ajouter à cette pension principale d’autres retraites si, par exemple, il a été, au cours de sa carrière politique, député, sénateur ou ministre.

Par ailleurs, un ancien Président de la République est membre de droit du Conseil constitutionnel. En tant que tel, il touche une indemnité de 11.500 euros nets par mois, si, du moins, il décide d’y siéger.

Enfin, l’État paie en partie les déplacements de l’ex premier magistrat. En effet, ses trajets en avion, en train ou en bateau sont pris en charge, en première classe, par les pouvoirs publics.

Enfin, un ancien Président de la République n’aura pas à payer son loyer. Du moins s’il choisit d’habiter le logement de fonction meublé qui lui est attribué. Les notes de téléphone sont également payées.

Mais les avantages financiers ne sont pas les seuls dont profitent les anciens Présidents. L’État leur attribue aussi un personnel spécifique, dont il prend en charge le salaire.

Ces personnes mises au service de l’ex Chef de l’État sont une dizaine au total. Certaines sont chargées de veiller à sa sécurité personnelle ainsi qu’à celle de son domicile. D’autres s’occupent de l’entretien du logement de fonction. Enfin, le conjoint de l’ex Président peut obtenir le concours d’un collaborateur, dont la rémunération est prise en charge par l’État.

Une voiture de fonction est également mise à la disposition de l’ancien Président, conduite par un chauffeur rémunéré par l’État. Durant ses déplacements à l’étranger, un ancien Président de la République se voit offrir encore un autre avantage.

En effet, il est logé gracieusement dans la résidence de l’ambassadeur de France, accrédité dans le pays dans lequel il se rend.!!!!!!!!

La France a-t-elle accueilli un camp de concentration ?



 Comme tout le mondele sait….

Conçus pour éliminer les opposants, les Juifs, dans le cadre de la « solution finale », les Tsiganes ou les homosexuels, les camps de concentration nazis se sont surtout implantés en Allemagne et dans la Pologne occupée.

Mais il en exista également un en France.!!!!! Il est construit en Alsace, que l’Allemagne annexe de facto en 1940. Ce camp, édifié en 1941, et situé près du village de Natzweiler, est appelé Natzweiler-Struthof ou, plus simplement, Struthof.

Cet ensemble concentrationnaire se compose d’un camp principal et d’installations annexes. Fonctionnant jusqu’en 1945, ils accueilleront environ 52.000 prisonniers, appartenant à 32 nationalités.

Le camp principal regroupe surtout des opposants politiques et des résistants. Dans les camps annexes sont surtout emprisonnés des travailleurs forcés venant des pays de l’Est occupés, dont 17 % sont Juifs.

Les historiens estiment que 17 à 18.000 personnes ont trouvé la mort au Struthof. Il est le premier camp à être découvert par les Alliés, en novembre 1944. Tandis que le camp principal est évacué, les camps annexes continuent à fonctionner jusqu’à la fin de la guerre en Europe.

Les détenus du Struthof travaillent, dans des conditions souvent inhumaines, pour la machine de guerre nazie. Mais des médecins se livreront aussi sur les prisonniers à des expérimentations médicales qui relèveront, après le conflit, des crimes de guerre.

Une chambre à gaz fut également installée au camp du Struthof. Son but était de tester sur les détenus l’efficacité d’un traitement contre un gaz de combat dont pouvaient être victimes les soldats allemands.

Avec un taux de mortalité de 40 %, le camp était considéré comme l’un des plus meurtriers de tout le système concentrationnaire nazi. Plus de 2.000 de ces prisonniers étaient des détenus « Nacht und nebel » (« Nuit et brouillard »), des opposants que les nazis faisaient disparaître dans le plus grand secret.

Le camp du Struthof servit aussi de lieu d’exécution; environ 400 personnes y furent ainsi fusillées ou pendues. Plusieurs procès ont lieu, à la fin de la guerre, et l’un des chefs du camp est pendu.


ancien-camp-concentration-nazi-struthof

Le Struthof  aujourd’hui

Le Struthof est un important lieu de mémoire en Alsace, situé à 15 minutes du Mémorial de l’Alsace Moselle .

   Mémorial de l’Alsace Moselle

En effet, il se trouve à l’emplacement de l’ancien camp de concentration de Natzweiller seul camp de concentration installé en France. En plus de la visite de l’ancien camp de concentration, il est possible de visiter un musée installé dans un des baraquements du camp, l’ancienne chambre à gaz, une nécropole nationale ainsi que le Centre européen du résistant déporté (qui abrite une exposition). L’ensemble forme ce qu’on appelle le Struthof.

L’histoire de la momie de Bâle,


ancêtre de Boris Johnson, morte d’une mystérieuse infection

L’ancien dirigeant du Royaume-Uni a pour ancêtre… une momie ! Le corps de sa sixième arrière-grand-mère est conservé par le musée d’histoire naturelle de Bâle, en Suisse afin d’étudier son incroyable état de conservation. Les causes de sa mort, longtemps restées mystérieuses, pourraient s’éclaircir grâce à de nouvelles analyses.

Elle est connue pour être la momie la mieux conservée de Suisse. Mais aussi pour son curieux lien de parenté avec Boris Johnson. Anna Catharina Bischoff

Anna Catharina Bischoff

, sixième arrière-grand-mère de l’ancien Premier ministre britannique, a vécu au XVIIIe siècle entre Strasbourg et Bâle. Son corps momifié a été retrouvé en 1975 et depuis, les scientifiques pensaient qu’elle était morte de la syphilis. Mais de nouvelles analyses révèlent qu’elle souffrait en réalité d’une mystérieuse infection : l’agent pathogène qui aurait causé sa mort n’a jamais été vu nulle part ailleurs.

Arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère de Boris Johnson?

C’est en 2018 que cette momie, désormais la plus connue de Suisse, fait les gros titres. Il s’avère qu’elle est l’arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère de Boris Johnson. Anna Catharina Bischoff est née dans une famille aisée de Strasbourg en 1719. Son père était prêtre et s’occupait des familles, des malades, leur apportait du réconfort. Lorsqu’il mourut à l’âge de 40 ans, le mari d’Anna Catharina a pris sa suite. Elle vécut en France pendant 40 ans et eut sept enfants. Sa fille aînée est la cinquième arrière-grand-mère de Boris Johnson

Boris Johnson ?

 . Cette dernière s’est mariée avec un certain Christian Frédéric Pfeffel

Christian Frédéric Pfeffel ?

, d’où le nom complet de l’ancien dirigeant du Royaume-Uni : Alexander Boris de Pfeffel Johnson. Ce dernier a donc en partie des origines françaises et allemandes de par ce côté de sa famille qui s’est établi par la suite vers Colmar.

La momie est conservée au musée d’histoire naturelle de Bâle 

Son ancêtre Anna Catharina Bischoff est décédée en 1787 à 69 ans. Elle a été retrouvée dans un curieux état de conservation au fond d’un caveau sous l’église des Franciscains à Bâle, qui a été fouillée dans les années 70 pour y réaliser des travaux de rénovation.

Un traitement au mercure qui l’a naturellement momifié

Parce qu’elle devait côtoyer les hôpitaux, les experts ont longtemps pensé qu’elle y a attrapé la syphilis, une maladie très contagieuseLe traitement au mercure , utilisé à l’époque pour soigner cette maladie, était souvent mortel. Une forte concentration du métal lourd hautement toxique a été retrouvée dans sa dépouille. Mais celui-ci a aussi ralenti la putréfaction de son corps et l’a même momifié ! Le microclimat de la cellule funéraire l’aurait également empêché de trop se dégrader. Résultat, ses mains sont en parfait état, ce qui est moins le cas des pieds ou de la tête.

Aujourd’hui, les experts qui ont analysé le corps révèlent que la cause de la mort, si ce n’est pas le traitement au mercure, pourrait être une bactérie retrouvée en abondance dans ses organes et jusqu’ici inconnue de la science. Elle aurait donc pu souffrir d’une infection…

La comparaison des anciennes bactéries mystérieuses avec des bactéries d’aujourd’hui a révélé qu’elles auraient pu lui causer des lésions osseuses et des troubles pulmonaires. Des symptômes semblables à la syphilis ! Ce qui fait dire aux scientifiques que peut-être, le diagnostic de l’époque a pu être erroné. D’autant qu’à l’époque, être atteint de cette maladie sexuellement transmissible était une véritable honte pour les classes aisées. Les raisons de sa mort ne sont donc toujours pas tranchées.

Des champignons carnivores…..


…… qui libèrent un gaz mortel pour tuer des vers……

Certains champignons ont développé un moyen radical pour détruire les vers nématodes : ils les tuent en libérant à leur contact un gaz mortel.

Le champignon carnivore gaze ses proies
Les pleurotes en huître

Les pleurotes en huître ( photo) déploient de minuscules filaments au bout desquels des excroissances pleines d’un gaz toxique explosent au contact des vers nématodes.

ver nématode ?

Certains champignons comme les pleurotes ont développé un moyen radical pour détruire les vers nématodes, ces minuscules organismes qui colonisent parfois le bois : ils les tuent en libérant à leur contact un gaz mortel.Des chercheurs de l’Académie chinoise de Taipei à Taïwan ont pu reconstituer le scénario de cette attaque foudroyante dans une revue.( pas trouvé la  » revue »)

Un gaz qui paralyse le ver nématode et le tue

Pour se nourrir sur les arbres, les  »pleurotes en huître » déploient de minuscules filaments qui présentent des excroissances en forme de boule, des toxocystes, pleines d’un gaz toxique. Ces grenades éclatent au contact des vers, libérant un gaz qui rend les membranes des nématodes perméables au calcium. L’afflux soudain de calcium dans les cellules musculaires entraine leur contraction, ce qui paralyse le ver et le tue. Les chercheurs ont pu identifier le gaz, le » 3-octanone  », et reproduire in vitro son effet toxique sur les vers. Le 3-octanone est aussi utilisée par certaines plantes comme le romarin pour repousser les insectes.

Pour les champignons, les vers nématodes sont une source importante d’azote

D’autres stratégies ont été développées par divers champignons filamenteux pour tuer les vers nématodes dans leur milieu et s’en nourrir : ils peuvent les attirer par des produits volatiles spécifiques puis les piéger par des filaments adhésifs ou coulissants. Pour les pleurotes, les vers nématodes sont une source importante d’azote dans un milieu riche en fibres végétales mais pauvre en protéines. Les chercheurs estiment que les toxocystes sont peut-être aussi des grenades défensives utilisées par les pleurotes contre certains vers nématodes qui sont capables de s’attaquer à leurs filaments.

Quelle marque de pneus….


…….. a soutenu les nazis ?

Hitler n’aurait pu mettre en œuvre ses grandes offensives militaires et ses plans d’occupation de territoires sans le pillage des ressources des pays conquis et sans la collaboration active de certains entrepreneurs allemands.

Cette page peu glorieuse de l’histoire de leur pays, plusieurs entreprises allemandes ne veulent pas la tourner sans en savoir davantage. C’est notamment le cas du groupe allemand Continental

, le second équipementier automobile mondial.

L’entreprise a en effet chargé un historien de faire la lumière sur son rôle durant l’ère nazie. Son volumineux rapport, récemment publié, ne fait aucun doute : Continental

Intérieur de l’usine en 1937

a bien collaboré, sans états d’âme apparents, avec le régime national-socialiste.

Ce qui a motivé les dirigeants, ce cette entreprise comme bien d’autres, ce ne ne sont pas tant les convictions politiques que le sens des affaires. En effet, Continental avait beaucoup à gagner dans la guerre déclenchée par le dictateur nazi.

De ses usines sortaient de nombreux produits indispensables aux militaires : les pneumatiques, bien sûr, mais aussi des masques à gaz, des pièces pour les chars et les avions et les semelles en caoutchouc des chaussures utilisées par les soldats.

Donc,les usines tournent à plein régime. Mais, comme de très nombreux Allemands sont au front, la main-d’œuvre manque. Continental fait donc appel à environ 10.000 travailleurs forcés, venus des pays occupés.

Et ses dirigeants n’hésitent pas à recourir aux déportés des camps de concentration. Ils les traitent avec autant de sauvagerie que leurs gardiens. Par exemple ;pour tester la solidité des semelles, on fait parcourir à ces malheureux 30 ou 40 kilomètres dans la cour.

Au milieu, trône une potence, où sont pendus les prisonniers épuisés, qui ne peuvent plus avancer. Des marches forcées sont même organisées dans la neige ou sur des chemins pris par les glaces.

Les  »fameuses  » chaussures au pied, certains font ainsi plus de 2.000 kilomètres. Pas de quoi émouvoir l’un des dirigeants de Continental :« ils peuvent mourir, disait-il, il y en aura d’autres« .!!!! En effet, cette main-d’œuvre taillable et corvéable à merci ne manquait pas.