»etxeko bixkotxa » ????


Malgrè son apparence,ce mot ( etxeko bixkotxa) n’est pas constitué de lettres tapées au hasard sur mon clavier ! En fait, il désigne un gâteau ….

……l’etxeko bixkotxa

Pour être plus précis ; un gâteau basque son nom se traduit en français par  » biscuit maison  » lol (C’est tout de même plus facile à prononcer ).Gâteau de fête du Pays basque ,de forme ronde,il est composé d’un biscuit aux garnitures variées : crème pâtissière au rhum et à la vanille ,crème d’ amande ou confiture noire d’  »ltxassou » ( ? )sont les plus courantes.

récolte de cerises d’Itxassou

Ce délicieux (parait-il)dessert s’est fait connaitre un peu partout en france .Il a même sa propre fête ,organisée en octobre dans la station thermale de Cambo-les-Bains au Pays basque.

Pays basque

Encore plus sur l'origine de ce gâteau :

Le gâteau basque : une recette familiale née au XVIIIe siècle 

De son nom basque « etxeko bixkotxa », le gâteau basque signifie littéralement  » gâteau de la maison  » ou  » biscuit maison » ( peu importe ) . C’est une recette familiale que l’on doit à Marianne Hirigoyen, pâtissière de l’unique pâtisserie de la ville thermale de Cambo-les-Bains. Encore aujourd’hui, la garniture originale de ce gâteau est controversée et le débat continue de faire rage entre les adeptes du gâteau basque à la cerise ou à la crème pâtissière. Une chose est sûre, chacun à son  »chouchou  », mais chez Maison Adam, on les aime tous. 

Gérante de la pâtisserie de Cambo-les-Bains dès 1832, Marianne Hirigoyen était également surnommée  »’ la basquaise aux gâteaux  » lors de ses passages sur le marché de Bayonne. Elle confectionnait alors un gâteau nommé le  » Bixkotxa  », à la fois croustillant et moelleux. Il a rapidement été victime de son succès, attirant les curieux de la région et des figures importantes comme Napoléon III

Napoléon III

et Eugénie de Montijo

Eugénie de Montijo

en 1856 et 1858. 

Cambo-les-Bains

Initialement appelé gâteau de Cambo, c’est bien le surnom de Madame Hirigoyen,  » la basquaise aux gâteaux  » qui donnera au gâteau basque son nom actuel. Il restera fabriqué principalement dans les foyers du Pays-Basque et dans cette pâtisserie de Cambo-les-Bains jusqu’à la fin du XIXème siècle. 

Le gâteau basque s’exporte de la maison à l’artisanat :

On le voit aujourd’hui décliné en plusieurs garnitures, tailles et formes : le gâteau basque est devenu un véritable incontournable du Pays-Basque et la Maison Adam se l’est approprié depuis plusieurs décennies afin de proposer le meilleur gâteau basque du Pays-Basque. Le gâteau basque à la crème pâtissière et son rival à la cerise ont été rejoint par les gâteaux basques à l’abricot et aux noix ainsi que par le désormais incontournable gâteau basque au chocolat, qui ravit les papilles des plus gourmands au quotidien. 

Mais  »revenons-en à nos moutons » : Comment le gâteau basque est-il passé de la Maison au sens large et à l’étal de Madame Hirigoyen

Mme Hirigoyen (en famile ?)

aux étals de tout le Pays-Basque et à ceux de la Maison Adam ? 

Maison Adam ? 

C’est à la fin du XIXème siècle et au début du XXème que le Gâteau Basque prend peu à peu sa place dans le commerce, en commençant par les boulangeries. Tout d’abord connu et commercialisé localement, c’est dans les années 40 et grâce à l’essor du tourisme balnéaire que le Gâteau Basque obtient peu à peu le succès qu’on lui connait aujourd’hui. Peu à peu, il commence à faire figure d’incontournable pour les locaux comme pour les touristes et finit par se standardiser autour de deux garnitures phares : la crème pâtissière et la cerise. 

Le gâteau basque Maison Adam : reconnaissable à sa croix basque

Maison Adam :  »Vous ne pourrez plus vous tromper ! Notre gâteau basque est le seul gâteau basque orné de la croix basque, ou croix « lauburu », faite en pâte sablée, créée par notre père Jean-Pierre Telleria, il y a bien des années… Elle bénéficie d’un brevet qui la rend unique et reconnaissable parmi tous les gâteaux basques

Gâteau  »Maison Adam  » avec la croix

( Vous la trouverez dans son plus simple appareil sur le gâteau à la crème pâtissière, ornée d’une cerise noire pour notre gâteau basque à la cerise noire, surmontée d’une noix sur notre gâteau basque abricot/noix et enfin couleur chocolat sur le gâteau basque au chocolat.) = Pub de la Maison Adam  

L’histoire de la  »Papesse Jeanne  »…ou…


…..les Papes se font ils tâter les c…..?heuuu…

pfffff, ce billet est confus ,incompréensible

les-papes-se-font-ils-vraiment-tater-les-couilles

Il existe une rumeur très répandue: C’est celle liée à l’intronisation d’un nouveau Pape: à peine élu lors du conclave, celui-ci, (dit-on ) doit se plier à une coutume séculaire… Nu sous une robe de chambre, assis sur une chaise percée, il doit se laisser tâter les parties intimes par le plus jeune des cardinaux.

Selon la tradition, l’heureux  »tâteur  » s’exclamerait alors:

– » Duos habet et bene pendentes!  »

(littéralement  » Il en a deux et elles pendent bien!  »)

A quoi les cardinaux répondraient alors en chœur:

Deo gratias!

( » Rendons grâce à Dieu!  »)

Face au ridicule de la situation, tout bon Étaleur ( qui étale sa marchandise , ses » ragots » ) qui se respecte en est réduit à se poser une seule et unique question: cette rumeur est-elle fondée ou sommes-nous, une fois de plus, les pauvres victimes d’une mystification honteuse?
Pour en avoir le cœur net, j’ai cherché ici et là ….

Il faut remonter le temps et faire un saut en l’an de grâce 857. À la mort du pape Léon IV, tous les yeux se tournent vers un certain Jean l’Anglais (surnom qu’il a acquis après avoir longuement étudié Outre-Manche).

L’érudition du bonhomme est telle qu’il est surnommé le  » Prince des savants  ». Surtout, sa beauté est légendaire mais il n’en use pas pour séduire les jeunes demoiselles, vœu de chasteté oblige: jamais personne ne peut se vanter de l’avoir vu ne serait-ce que poser son regard sur une femme… Une qualité rare à l’époque, même chez les ecclésiastiques! Sans surprise, il est élu par l’ensemble du clergé pour assurer la succession de Léon IV. Et voilà notre Jean l’Anglais qui, acclamé par ses pairs, devient Jean VIII, chef de la Chrétienté!

C’est un excellent souverain pontife qui se consacre corps et âme à sa lourde charge, à tel point qu’il ne sort que très rarement de son palais. Le jour de l’Ascension, pourtant, il décide enfin de se rapprocher du peuple et participe, à dos de mule, à une procession qui traverse la ville de Rome.

Ce bain de foule lui permet de tester sa popularité: partout, les gens l’acclament sur son passage, on se bouscule pour tenter de toucher le Saint Homme. On raconte même que dans la foule, certaines femmes s’évanouissent devant la beauté envoûtante de Jean VIII… Alors que la fête bat son plein, un événement inattendu se produit: le Pape semble pris d’un malaise. Il se tord de douleur, tombe de sa mule et se retrouve étalé sur les pavés de Rome. Le dos contre le sol, il se tient le ventre à deux mains et pousse d’horribles cris de douleur. On accourt auprès de lui. Très vite, sous les yeux ébahis de la foule, sort de son bas-ventre un nouveau-né… Croyez-le ou pas, mais le Pape Jean VIII vient à l’instant de donner naissance à un enfant!

Horrifiés, tout le monde se rend alors à l’évidence: le Pape Jean est une papesse.

 »Papesse  » accouchement ?

Après quelques secondes de flottement, la foule crie au sacrilège et se rue sur l’imposteur pour le mettre à mort. Mais on n’aura même pas à se donner cette peine: mère et enfant gisent déjà, morts, étendus sur le pavé. Victime de la colère divine? Sans aucun doute…

Telle est l’histoire de la Papesse Jeanne.

papesse-jeanne-en-train-d-accoucher
papesse-jeanne-accouchement-boccace-decameron

Le clergé ne sort pas indemne de cette mésaventure. Traumatisé par la supercherie, et pour éviter qu’un tel sacrilège ne se reproduise (une femme à la tête de la Chrétienté? Quelle horreur!), on décide alors de vérifier la  » virilité ‘ de tout Pape fraîchement élu… en lui tâtant les parties intimes.

C’est une jolie histoire… Et il est possible d’ en vérifier la véracité en la retrouvant dans ses moindres détails dans beaucoup de livres écrits par des historiens sérieux… Pétrarque et Boccace entr’autres ! Pourtant, il est temps de faire une révélation fracassante: la papesse Jeanne n’a jamais existé. Rien, absolument rien, ne peut nous laisser penser que le Pape Jean VIII n’était pas un homme.

Cette  » légende  » vient probablement de la faiblesse qu’eut le Pape Jean VIII face au chef d’État byzantin Photius. De ce manque de courage politique, des critiques fusent de toute part:  » Mais quelle gonzesse, ce Pape!  »,  » Ce n’est pas un Pape, c’est une papesse!  »

Une papesse? Une papesse.

Ce trait d’humour est pris au pied de de la lettre par des écrivains en manque de notoriété. Ce n’est qu’au XIIIe siècle (soit plus de 400 ans après les faits!) que la légende de la  » Papesse Jeanne  » est écrite. Tout bon conteur le sait, le diable se niche dans les détails: pour rendre une histoire crédible, il faut qu’elle soit truffée de faits précis, fussent-ils totalement inventés.
Le temps faisant le reste, on oublia la  » vraie  » histoire au profit de la légende, au point que même les archives du Vatican la mentionnent!

Inutile de le préciser, la pratique consistant à  »trifouiller  » les parties intimes du chef de la Chrétienté n’a donc jamais existé… Oui,il est sur, on est un peu déçu en apprenant cette triste nouvelle… La culture apporte parfois son lot de désillusions…. lol

La légende de la chaise percée
Une histoire raconte qu’à partir de l’an 1000 environ et pendant près de cinq siècles, on a procédé à une vérification du sexe de chaque nouveau pape. Les élus auraient été tenus de s’asseoir sur un siège de porphyre percé, sous lequel se serait glissé un diacre chargé de vérifier de la présence d’attributs masculins. L’Eglise nie la réalité de cette vérification. Par contre, certains témoignages accréditent son usage. Le musée du Louvre conserve d’ailleurs un trône de porphyre antique.
Cette cérémonie a-t-elle vraiment existé ? La réponse est non sans ambiguïté. Ces fameuses chaises percées qui existent effectivement sont en réalité des sièges curules. Ces sièges romains étaient utilisés par les consuls et les prêteurs. Le Pape recevait bien la curule remise par un sous-diacre. Il y avait donc bien un siège avec un petit trou à l’avant ainsi qu’un sous-diacre mais aucun ‘ trifouillage  » rituel ou non dans le slip du pape !!!


Les arguments en faveur du mythe
Il y a certainement eu confusion avec le pape Jean VIII élu en 872. Quelques documents le surnomment « la papesse », en référence à sa faiblesse face aux sarrasins et à son homosexualité supposée. Le peuple avait surnommé ce pape « la papesse Jeanne ».
Le premier auteur à avoir pris définitivement position contre l’existence d’une femme pape, en 1647, se nomme David Blondel, un protestant. Suite à sa publication certains dignitaires de l’Eglise firent alors des recherches et conclurent, qu’en effet, cette papesse n’avait jamais existé.
Voilà comment un simple sobriquet a totalement transformé la réalité historique et fait naître un mythe qui a perduré pendant plusieurs siècles. Cependant, avouons tout de même, que bien que l’histoire soit totalement rocambolesque, certaines zones restent encore sombres. Par exemple, il règne une certaine confusion quant au pape qui a succédé à Léon IV. Quelques rares chroniqueurs parlent d’un certain Benoît III au physique attrayant. Ce pape n’apparaît pas par contre dans le plus ancien exemplaire connu du « Liber pontificalis  ». On ne sait d’ailleurs pratiquement rien de ce pape à part qu’il apparaissait très peu en public et mourut subitement le 17 avril 858. On sait par contre qu’il a eut à repousser les agressions de l’antipape Anastase. Il aurait été enterré, selon ses souhaits, en dehors de la basilique Saint-Pierre. Officiellement, Benoît III fut le 104e pape de 855 à 858.
Il est un fait que la liste des papes ne laisse aucune place dans laquelle le pontificat de Jeanne pourrait s’insérer.

 »Liber Pontificalis » : Le Liber Pontificalis (Livre des papes) est un catalogue chronologique de tous les papes et évêques de Rome, compilé à Rome dans des milieux proches de la curie à partir du 5e siècle.

Légende ….


Tous les Macériens (noms des habitants de Mézières, avant sa fusion avec Charleville en 1966) =

(dans les Ardennes ,là où je suis né) connaissent la Fosse au Dragon, écrit Paul Hanrion en 1894. C’est un trou, dans le lit de la Meuse, situé au sud du faubourg de Saint-Julien, derrière la maison qui porte l’enseigne du Beau Séjour

La rivière est en cet endroit assez profonde et les tourbillons nombreux qu’elle y forme ont causé souvent la mort de baigneurs imprudents : de là une mauvaise réputation qui remonte à plusieurs siècles. Mais d’où vient ce nom de Fosse au Dragon ?

Un des treize chanoines du chapitre de l’église collégiale de Mézières, qui vivait vers la fin du XIIe siècle, s’était épris, dit-on, d’un amour terrestre pour une nonne d’un couvent voisin d’Annonciades Célestes. L’annonciade ne sut pas y rester insensible ; mais Dieu punit terriblement les coupables. La nonne donna le jour à un petit monstre, qui, en grandissant, devint un dragon d’une méchanceté sans pareille. Il dévorait les enfants et les jeunes filles, et rendait la ville déserte par ses hurlements et par l’odeur empoisonnée qu’il dégageait.

L'église de Mézières
L’église de Mézières

On résolut de l’enfermer, afin de pouvoir l’enchaîner plus facilement. Prêtres et chevaliers sortirent par la porte Saint-Julien en longue procession à la rencontre de la bête ; un saint évêque s’avança intrépidement et l’aspergea d’eau bénite. On enferma le monstre vaincu dans une cave, mais on jugea plus prudent de le faire périr ; on le traîna à grand’peine hors de la ville et on le précipita dans la Meuse. Il fit de vains efforts pour s’échapper, et, en se noyant, il creusa le gravier du fleuve de ses longues griffes. Depuis lors, il y a en cet endroit, un trou qui prit le nom de  »Fosse au Dragon  », et dont on n’a jamais, paraît-il, pu trouver le fond.

C’est une des variantes de la légende. L’histoire était connue depuis fort longtemps ; elle a dû être maintes fois modifiée et amplifiée par l’imagination populaire. Une autre version a été conservée par dom Ganneron, chartreux du Mont-Dieu, dans ses  »Centuries de l’estat ecclésiastique du pays des Essuens (1640)  ». Ce récit est curieux : Reproduction en entier :

 » Il arriva autrefois qu’un chanoine de ladite église (l’église collégiale de Mézières, fondée vers 1190 par Manassés VI, comte de Rethel et son fils Hugues), homme curieux des secrets de nature, voulut expérimenter que deviendrait, un ver de terre qui pourrait vivre longuement. Il en enferma un dans une petite fiole, lui donnant aliment convenable pour sa sustentation. Quand il le vit grossir et que la fiole ne le pouvait plus contenir, il le mit dans une bouteille, et à mesure qu’il grossissait, il le transportait de vase en vase, de plus grand en plus grand.

Enfin il devint si gros, qu’il fut contraint de le mettre en un tonneau ; mais comme sa curiosité ne se bornait point, voulant en avoir le passe-temps jusqu’au bout, il fit faire une cage de fer en sa cave où il le mit ; mais telle épreuve lui coûta la vie et la perdition de la ville, pour l’infection de l’air qui suivit. Car, comme ce ver était devenu dragon, jetant feux et flammes, le pauvre chanoine fut contraint d’en raconter l’histoire à ses amis pour tirer conseil d’eux, comme il se devait délivrer du malheur qui le menaçait et toute la ville.

 »Conclusion fut prise de le tirer de la cave et de le jeter dans la rivière de Meuse. Cela fut aisé assez dire, mais Dieu sait si ceux qui eurent charge de le traîner avec sa cage sur le pont, eurent belle peur d’être infectés de l’haleine de ce dragon. On trouve donc invention de le tirer et de le mener à la vue du monde sur le pont, d’où il fut précipité dans la rivière, en laquelle, après avoir fait quelques sauts et virevoltes, il s’alla enfin noyer à quelque espace de là ; depuis quoi, on ne le vit plus, et le peuple remarqua fort bien la place où il fut abîmé.

 » Voilà, se dira quelque Aristarque, un beau petit conte qui sent  »le papin » des enfants du Rethelois et les élans de quelque vieille édentée de Mézières. On l’a cru ainsi auparavant, mais depuis que des gens honorables et personnes religieuses ont assuré ainsi, les croyance ont changé . On fait annuellement une procession à Mézières, au lieu où ledit dragon fut abîmé, qu’on appelle la procession des jambons, à cause que chaque ecclésiastique doit avoir pour son assistance et distribution un jambon, selon les termes de la fondation.

Saint Georges terrassant le dragon. Estampe du XVe siècle
Saint Georges terrassant le dragon. Estampe du XVe siècle

Cette histoire aussi est dépeinte aux vitres de l’église, et dit-on  »’que le chanoine

chanoine

s’enfuit, craignant la fureur du peuple  ». L’usage de fournir ce jambon est constaté notamment en 1764, dans le bail de la cense de Saint-Julien à Pierre Lacatte (Archives départementales des Ardennes). La procession se faisait après le mardi de la Trinité et c’était le fermier de cette cense qui le donnait au doyen de Mézières.

Comme on le voit, précise Paul Hanrion

Paul Hanrion

, un des vitraux de l’église rappelait aux habitants de Mézières la légende du dragon, qui avait fourni matière au grand vitrail, placé derrière le maître-autel. Le bombardement de 1815 l’avait laissé intact : il fut détruit en 1870. On a replacé dans la fenêtre flamboyante qui surmonte la porte de la sacristie, au sud de l’abside, tous les débris qu’on a pu retrouver. Ces débris, provenant de tous les anciens vitraux de l’église, ont été réunis de manière à occuper toute la fenêtre. Ils ne présentent aucune unité et sont placés pêle-mêle. En haut et à gauche de ladite fenêtre, on voit un fragment, bien petit, de la superbe verrière.

Du dragon, il ne reste qu’un morceau d’environ 8 centimètres de hauteur sur 10 de largeur. Le monstre a la face grimaçante : on dirait qu’il possède une tête de singe : la partie antérieure du corps est verte ; ce qui en reste est jaunâtre. Il est encastré dans un panneau représentant un évêque, levant le bras comme pour bénir ou jeter de l’eau sainte ; à côté de l’évêque on a rassemblé un arbre couvert d’oiseaux, une tête de chien et un grand lévrier jaune, qui faisaient peut-être partie du vitrail primitif.

Un 8 mai…..


8 mai 1945 : Capitulation allemande Le 8 mai 1945, à 23h01, au lendemain de la capitulation allemande , les combats cessent officiellement dans toute l’Europe. Toutefois ,la Seconde Guerre mondiale n’a fini qu’avec la capitulation du Japon, le 2 septembre 1945. Les Américains ,ainsi distinguent le V-E (Victory-Europe) Day, jour de la victoire en Europe et…

Ce lundi 8 mai, la France et plusieurs pays d’Europe célèbrent la victoire des forces alliées sur l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale sur le continent, en 1945, au terme d’un conflit qui a fait plusieurs dizaines de millions de victimes.

Une capitulation, mais pas d’armistice

Car dans les faits, l’Allemagne n’a pas ( comme ce fût le cas au terme de la Première Guerre mondiale ) signé un armistice, mais une capitulation.

Dans la nuit du 6 au 7 mai 1945, après le suicide d’Adolf Hitler le 30 avril et la fin de la bataille de Berlin le 2 mai, le général Alfred Jodl

général Alfred Jodl

, chef d’état-major de la Wehrmacht, signe cette capitulation sans condition de l’Allemagne, à Reims. Ce document fixe au 8 mai, à 23h01 précises, la fin des hostilités en Europe.

Le lendemain, un nouvel acte de capitulation est signé à Berlin le 8 mai 1945 à l’horaire prévu en présence des représentants de l’URSS, des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France. En raison du décalage horaire avec Moscou, cette capitulation n’est effective à Moscou que le 9 mai, d’où le choix de cette date pour célébrer le Jour de la Victoire . 

signature de l’acte de capitulation ?

Selon la définition du  »Larousse », l’armistice est une « convention par laquelle les belligérants suspendent les hostilités. » Or, dans le cadre de la Seconde guerre mondiale, les combats se sont prolongés pendant plusieurs mois, notamment en Asie, où le Japon n’a capitulé qu’en septembre 1945, à la suite des deux bombardements atomiques.

Un jour pas toujours férié

En France, la date du 8 mai n’a pas toujours été synonyme de jour férié. Comme le rappelle le site du gouvernement ( Gouvernement.fr ), en 1946, la commémoration de la victoire à cette date est instaurée par une loi, mais à condition que ce jour-là soit un dimanche. Si ce n’est pas le cas, alors la commémoration doit avoir lieu le dimanche suivant.!

En 1953, à la demande des anciens déportés et résistants, le 8 mai est déclaré jour férié. Mais, en 1959, le jour férié est supprimé et la commémoration revient au deuxième dimanche du mois de mai. En 1968, le 8 mai est de nouveau désigné pour les célébrations, mais reste travaillé tandis qu’en 1975, la commémoration est supprimée par la journée de l’Europe, le lendemain, afin de marquer la réconciliation franco-allemande.

Dernier changement, en 1981, avec l’arrivée de François Mitterrand à l’Élysée. Le 8 mai est finalement déclaré jour férié et les commémorations ont depuis lieu à cette date précise.

La « pierre du destin » …..


……quitte l’Ecosse pour Londres, première étape vers le couronnement du roi Charles

A première vue, ce gros bloc rectangulaire de grès, percé de quelques orifices, n’a rien de particulier. Mais c’est une composante essentielle des couronnements chez nos voisins. La « pierre du destin », appelée Lia Fail en gaélique, doit être impérativement réinstallée sous la très vieille chaise du roi Edouard : ce trône de chêne en bois de deux mètres de haut date de 1300 et c’est le siège des couronnements depuis cette époque .

la pierre sous le trône

Description et historique de la pierre

Dans la mythologie celtique , le  »Lia Fàil  » était une des cinq pierres magiques apportée d’ Irlande . Quand le roi légitime d’Irlande met ses pieds dessus, on dit que la pierre rugit de joie lol .

Selon la tradition, elle est censée être la pierre que Jacob aurait utilisée comme oreiller. Elle était supposée à l’origine avoir été utilisée comme pierre du couronnement   pour les premiers rois écossais  lorsqu’ils vivaient en Irlande. Quand ils envahirent la Calédonie  , on dit qu’ils l’auraient emmenée avec eux pour cet usage. Selon la légende (tardive), la pierre a été transportée en Écosse par la princesse égyptienne Scota (qui donna le nom Scotland à l’Écosse).

Les rois écossais étaient sacrés debout sur la pierre pendant la cérémonie du couronnement, probablement depuis celui de Kenneth MacAlpin

Kenneth MacAlpin ?

…. autour de 847 . Il est établi que les rois des Scots étaient intronisés à Scone depuis 877 ou 878 au moins. La pierre était conservée dans l’ abbaye de Score, alors en ruine, située près de Perth . Selon la tradition, aucun roi ne pouvait régner sur l’Écosse sans s’être assis sur la pierre de Scone, et selon une autre tradition, le royaume appartiendrait aux Écossais tant que la pierre resterait dans leur pays.

Le dernier roi d’Écosse à être couronné sur la pierre de Scone fut John Balliol

John Balliol

 , le 30 novembre 1292. Ce dernier avait dû, pour triompher de ses compétiteurs, prêter au roi d’Angleterre Edouard 1er un serment d’allégeance qui en faisait son suzerain. Mais la volonté d’Édouard de faire sentir de tout son poids les devoirs qu’imposait la nouvelle sujétion des Écossais au roi anglais entraîna un mouvement de révolte dont Balliol prit la tête en désavouant le serment fait à Édouard. La campagne militaire qui s’ensuivit vit le triomphe d’Édouard, qui se saisit, entre autres symboles de la royauté écossaise, de la pierre de Scone en 1296 .

La pierre, prise comme butin de guerre fut emportée à l’abbaye de Westminster

abbaye de Westminster

 où elle fut placée sous la » King Edward’sChair  » 

trône du couronnement 

(trône du couronnement ) sur laquelle les souverains anglais s’asseyaient, afin de symboliser leur domination autant sur lEcosse que l’Angleterre. Cependant, il y a un doute sur l’authenticité de la pierre prise par Édouard ( on a suggéré que les moines du palais de Scone auraient caché l’originale dans la rivière Tay ou l’auraient enterrée sur la colline Dunsiane ). Si cela est vrai, il est possible que les troupes anglaises aient été trompées avec une autre pierre, ce qui pourrait expliquer pourquoi les descriptions de l’époque ne correspondent pas. Si les moines cachèrent la pierre originelle, ils le firent bien car elle n’a jamais été trouvée. Cependant les chevaliers du Temple ont également prétendu que la pierre était en leur possession.

Dans le traité de Northampton signé par Edouard III en 1328  , celui-ci s’engagea à rendre la pierre, ce qu’il ne fit jamais.

images,photos de la pierre :

pierres du destin ?
Pierre de scone ?
pierre du destin utilisée lors du couronnement ?
Humza Yousaf 1er ministre écossais près de la pierre au château d’Edimbourg le 27/04/2023

Klik ( à revoir peut-être) pour moi

Débilité du jour…..


Les frites auraient un impact négatif insoupçonné sur le cerveau

Consommer des frites ne ferait pas seulement prendre du poids, ce serait aussi mauvais pour la santé mentale. Une nouvelle étude suggère qu’il pourrait y avoir un lien entre ce classique du fast-food et la dépression.

Les frites auraient un impact négatif insoupçonné sur le cerveau

Que doit-on manger pour être en bonne santé ? On le sait, la malbouffe est, comme son nom le sous-entend, pas un allié minceur. Enchaîner à un rythme trop soutenu pizzas, frites et burgers ne vous transformera pas en athlète olympique, c’est de notoriété publique. Mais les frites, notamment, n’impacteraient pas seulement votre poids. Votre cerveau aussi pâtirait de votre passion pour ce délicieux met frit que les Belges savent cuisiner à la perfection.

Il y aurait un lien entre les frites et la dépression…

Le meilleur ami du hamburger

hamburger

ne serait pas le meilleur ami de votre santé mentale. En Chine ?, des chercheurs se sont penchés sur les effets sur le cerveau de la consommation d’aliments frits, et plus particulièrement, de nos bien aimées frites.

Ils ont ainsi remarqué quelque chose d’étonnant : les personnes qui consomment le plus de frites (et plus largement des aliments frits) sont également celles qui sont les plus sujettes à la dépression et à l’anxiété.

 C N N ? qui relaie l’étude, explique :

 »L’étude a évalué 140 728 personnes sur une période de 11,3 ans. Après exclusion des participants ayant reçu un diagnostic de dépression au cours des deux premières années, un total de 8 294 cas d’anxiété et de 12 735 cas de dépression ont été constatés chez ceux qui consommaient des aliments frits, tandis que les pommes de terre frites en particulier présentaient une augmentation de 2 % du risque de dépression par rapport à la viande blanche frite. »

… Ou alors la dépression mènerait à la  »malbouffe »

On ne le répétera jamais assez : corrélation ne signifie pas (forcément) causalité. Si les stats sont surprenantes, cela ne veut pas (forcément) dire que manger plus de frites fera de vous quelqu’un d’anxieux ou de dépressif.

Cela pourrait même être… Le contraire ! C’est-à-dire que les personnes sujettes à l’anxiété et à la dépression auraient plus tendance à consommer des produits gras pour le bien de leur santé mentale. D’autres études doivent être menées pour confirmer ce lien de cause à effet.( heureusement lol)

________________________________________

Qui a vraiment inventé les frites : Les Belges ou les Français ?

La frite bénéficie d’un consensus à peu près inaltérable : tout le monde aime ça. Pour ce qui en est de son origine, il persiste des débats houleux. Certains prétendent que c’est une invention belge et d’autres que c’est une invention française. Un peu de recul pour découvrir la vérité:

Qui a vraiment inventé les frites : Les Belges ou les Français ?

Si ce  »divin met » plait à tout le monde, c’est parce qu’il s’accommode à peu près à toutes les situations où on peut le manger, en snack dans la rue ou bien à table dans une belle brasserie. Il existe plusieurs manières de la faire mais il faut tout dee mêm rappeler que la véritable cuisson de la frite  se fait en deux étapes. La première, dans de l’huile à environ 170° pour créer le fondant à l’intérieur de la découpe de la pomme de terre. La deuxième à environ 190° pour créer le croustillant de l’extérieur. Mais qui a bien pu avoir la  »merveilleuse idée » d’inventer les frites ?

L’histoire de la frite remonte au début du XIXe siècle… en France

C’est Pierre Leclerq

Pierre Leclerq???????

, un historien belge (c’est important) de l’alimentation qui le dit:  »Il est clair que la pomme de terre frite a été inventée au début du 19e siècle à Paris. »’ Ce sont les femmes qui vendaient des beignets de pommes de terre vers le Pont Neuf à Paris qui ont en premier l’idée de faire frire des rondelles de pomme de terre. Très vite, cette pomme de terre frite devient l’un des plats préférés des français, peu importe la catégorie sociale, ce qui est encore le cas aujourd’hui. De voyage en France, le président des États-Unis Thomas Jefferson

Thomas Jefferson ?

est subjugué par la frite et décide d’importer l’idée dans son pays. C’est pour cela qu’aujourd’hui encore, on dit « french fries » aux États-Unis. Encore une preuve que la gastronomie américaine ne serait pas grand-chose sans les européens.

comment faire des frites  »au top »

Pourquoi a-t-on pensé que la frite était belge ?

Dans les années 1830-1840, la frite  passe un peu de mode en France mais s’offre une deuxième jeunesse chez nos voisins belges qui en raffolent. Un certain forain belge du nom de Jean-Frédéric Krieger

Jean-Frédéric Krieger ?

apprend à faire les frites à Montmartre. Il va ensuite développer son petit commerce au milieu du XIXe siècle en Belgique. Génie du marketing en avance, il décide de changer de nom et se fait appeler Fritz. C’est alors qu’était née la première baraque à frites

baraque à frites

du monde.

( Et pour nos voisins belges déçus, laissez un français vous dire que les frites sont tout de même meilleures chez vous, que nous sommes champions du monde mais que oui, vous aviez la possession. Pour vous consoler, dites-vous que les bières chez vous sont largement meilleures ! Certes ce ne sont pas des frites, mais c’est déjà ça ).

lol

P.S:

Premier avril…..


Premier avril ! Evidemment, presque chacun de nous/vous ( pas moi cette année ) se sont fait surprendre par les enfants,ou les collègues …..promenés tout la journée avec un poisson en papier collé dans le dos,(par exemple)

poisson papier das le dos

un premier avril .Mais pourquoi cette tradition existe-t-elle ?

Jusqu’en 1564 , l’année commençait le jour de Pâques (c’est Charles IX

Charles IX

, en 1564,qui décida que l’année, au lieu de continuer à commencer le premier avril, commencerait désormais au premier janvier) .Et c’était une fête mobile ,elle pouvait avoir lieu entre le 22 mars et le 25 avril .Or ,occasionnellement , il y avait deux Pâques ! Comme ce fus le cas en 1347 ;le 1er puis le 20 avril .En souvenir,certains continuaient à doubler les cadeaux de Pâques …..en ajoutant à ceux du 1er avri quelques canulars.Pâques marquait à la fin du carême donc,il y avait beaucoup de poissons sur les  » étals  » ….

 » étal  » de poissonnier ?

…..et certains s’amusaient en offrant des poissons plus ou moins frais .

C’était tout de même moins drôle qu’aujourd’hui….

Quelques canulars célèbres du 1er avril :

Une radio publique nationale américaine annonce que Richard Nixon est canditat à l’élection présidentielle
.
: Son slogan de campagne : « Je n’ai rien fait de bien, je ne recommencerais pas « .

1999: La BBC 4 affirme à ses auditeurs que l’hymne national anglais  » God save thr Queen » va être remplacé prochainement par un chant européen en allemand !!!!. Des milliers d’auditeurs appellent alors l’antenne scandalisés …

2000 : le quotidien sportif portugais « A bola » publie un article seelon lequel l’U E F A a décidé de retirer l’organisation de l’Euro 2004 de son pays . Un traumatisme pour cetains lecteurs lol ??

2002 : le site International  »Bourque Newsctch » annonce le départ du minitre des finances Paul Martin

Paul Martin???????

.Repris par le bulletin financier britannique , »The Gartman Letter  » ;la nouvelle aurait fait perdre 32 cents au dollar canadien ???



__________________________________________

Et dans les autres pays…

La tradition de la blague du 1er avril, au départ
occidentale, s’est peu à peu diffusée.
Elle s’exprime de différentes manières en fonction
des pays. En Angleterre, par exemple, le 1er avril
est l’ « April’s fool day ». Les farces ne se font
que le matin et si vous êtes piégé, vous êtes
« une nouille ». En Ecosse, soyez deux fois plus
vigilant qu’en France car les farceurs peuvent
également sévir le 2 avril. Au Mexique, l’unique
tour consiste à subtiliser le bien d’un ami. La
victime aura en échange des bonbons et un petit
mot lui indiquant qu’il s’est fait avoir. Il existe
même une version indienne du poisson d’avril :
elle a lieu le 31 mars et se nomme la fête d’ « Huli »

C’est le printemps !


Depuis ce lundi, c’est le printemps ! Pourquoi a-t-il démarré le 20 mars et d’où vient son nom ?

  

Depuis ce lundi, c’est le printemps ! Pourquoi a-t-il démarré le 20 mars et d’où vient son nom ?
Dans l’Antiquité, le printemps s’appelait  » vera ‘et Flore était sa déesse.  » Flore  », tableau de Sebastiano Ricci, Flore (1712-1716)  

Dans nos têtes, le printemps commence tous les ans le 21 mars. Et pourtant, le retour des beaux jours n’a pas toujours officiellement lieu dans le calendrier exactement à la même date. Quant au printemps, il ne s’est pas non plus toujours appelé ainsi

Dans nos régions tempérées de l’hémisphère nord, dont la France, le printemps est une saison dite  » intermédiaire  ». D’une durée de trois mois, elle se situe après l’hiver et avant l’été.( lol)

Flore et Zéphyr et  » prime vere  »

La première de nos saisons

En composant ses célèbres concertos, A. Vivaldi…….

Vivaldi ?

……ne s’y était pas trompé. Printemps, été, automne, hiver : le  » printemps  » est la première de nos quatre saisons. En effet,jusqu’au XVIe siècle, l’année s’ouvrait bel et bien non pas en janvier mais au mois de mars et, du coup, le printemps en était la toute première saison. D’où son nom apparu au XIIe siècle :  » prins tans  », (le premier temps ).

Primevèrees ?

Mais jusqu’au XVIe siècle,  » prime vere  », était la formule initiale et la plus courante pour cette saison.D’ailleurs, elle a d’ailleurs donné son nom à la primevère , la première fleur qui pousse à cette période de l’année. (Son origine vient du latin  » vera  »qui dans la Rome antique, désignait cette saison ). Une trace nous en reste dans l’adjectif ‘ vernal  », bien connu des jardiniers, qui désigne en botanique les espèces vernales, celles qui se développent au printemps. La déeesse Flore

La déeesse Flore ?

 personnifiait alors le printemps. Le 1er mai, on célébrait en son honneur les Floralies, jeux floraux nocturnes où régnait une » grande licence  ».

Dans la mythologie grecque, c’était Zéphyr 

Zéphyr ( statue)

(ou Favonius pour les Romains), dieu du vent d’ouest et du printemps, qui apportait avec lui la belle saison et la renaissance de la nature.

Le printemps astronomique commence entre le 19 et le 21 mars

Chaque année, nous attendons impatiemment que le printemps arrive, car après l’automne et les longs mois d’hiver, froids et privés de lumière, le printemps est synonyme de croissance, de vitalité et de renouveau : la nature se réveille, la luminosité ainsi que les températures augmentent…

Cette année, il commence le lundi 20 mars 2023 à 22  h 24 minutes et 24 secondes  »tapantes », jour de l’équinoxede printemps . Il s’achèvera le mercredi 21 ? juin 2023 à 16 h 57 minutes et 47 secondes précisément,jours du solstice d’été  . Mais le printemps ne démarre pas toujours précisément à la même date quelle que soit la méthode retenue pour la définir.

Deux méthodes pour définir les saisons

En effet , il y a deux méthodes ? pour définir les dates officielles des saisons :la méthode astronomique et la méthode météorologique  . En France, comme dans de nombreux autres pays, c’est la méthode astronomique qui est retenue. Chacune des saisons est alors délimitée par les solstices (d’hiver et d’été) et les équinoxes (de printemps et d’automne).

Les solstices sont les deux jours de l’année où la durée du jour est la plus longue pour l’un et la plus courte pour l’autre. Les équinoxes désignent les deux jours de l’année où la durée du jour est égale à la durée de la nuit ( d’où l’étymologie latine d’équinoxe : aequus (égal) et nox (nuit).)

L’équinoxe vernal (de printemps), c’est-à-dire le moment où le Soleil est parfaitement aligné avec l’équateur qui définit le début du printemps, est calculé chaque année par les astronomes et mathématiciens.

La synchronisation entre le Soleil et l’équateur n’est pas parfaite à cause des approximations de notre calendrier.

Pour nous, une année dure 365 jours, tandis qu’une année astronomique correspond à 365 jours, 5 heures et 45 secondes. Les années bissextiles ont été mises en place pour compenser cette dérive, mais celles-ci ne permettent tout de même pas de compenser parfaitement la différence. De plus, la Terre tourne autour du Soleil sur un axe elliptique qui a tendance à se déplacer très légèrement, ce qui a pour effet de modifier la durée des saisons. Ainsi, tous les ans, l’équinoxe se décale d’un peu moins de six heures.

Entre phénomènes naturels et traditions culturelles : Découverte du passage de l’hiver au printemps, autour de la planète

En Russie, le printemps démarre le 1er mars

La méthode météorologique, elle se base sur les températures. Dans l’hémisphère nord, l’hiver météorologique désigne les trois mois de l’année les plus froids, => décembre, janvier et février. L’été météorologique désigne les trois mois les plus chauds, soit juin, juillet et août. Le printemps météorologique (mars, avril, mai), en tant que demi-saison, se place donc entre l’hiver et l’été météorologique, et il démarre le 1er mars pour durer jusqu’au 31 mai. Dans l’hémisphère sud, le printemps météorologique austral est inversé et se situe donc aux mois de septembre, octobre et novembre.

Certains pays, comme la Russie, utilisent cette méthode pour définir les dates officielles du printemps et des autres saisons. En Australie et en Nouvelle-Zélande, le début du printemps officiel est le 1er septembre, en accord avec le printemps météorologique de l’hémisphère sud. Mais selon les années, dans cette méthode aussi, il peut aussi y avoir un décalage. En fonction des réalités de la météo, les températures ne se radoucissent pas toujours dès le 1er mars.

À chacun son printemps

Dans le calendrier iranien,le premier jur du printemps  » nourouz » , est resté le premier jour de l’année. La fête est célébrée par certaines communautés le 20 mars systématiquement, et par d’autres le jour de l’équinoxe vernal de l’hémisphère nord, qui a lieu soit les 19, 20 ou 21 mars.

La saison de la floraison des cerisiers à Tokyo a été déclarée le mardi 15 mars officiellement ouverte, dix jours plus tôt que la normale, une précocité record devenant récurrente depuis quelques années et mise en relation avec le réchauffement climatique mondial.
La saison de la floraison des cerisiers à Tokyo a été déclarée le mardi 15 mars officiellement ouverte, dix jours plus tôt que la normale, une précocité record devenant récurrente depuis quelques années et mise en relation avec le réchauffement climatique mondial.

Au Japon, on fête chaque année le printemps à partir de la fin mars, début avril avec  » le Hanami » (‘ regarder les fleurs  »), un rituel japonais vieux de 1 300 ans qui consiste à contempler la floraison des cerisiers, les  » Sakuras  » qui commencent alors à fleurir dans tout le pays. Les Japonais se regroupent en famille pour pique-niquer dans tous les parcs, en particulier celui de Ueno à Tokyo où la fête est célébrée majestueusement.

Dans le calendrier luni-solaire chinois, dit « calendrier chinois », le printemps commence vers début février et se termine vers la fin avril. La fête du printemps coïcide avec les dates du printemps astronomique et avec le Nouvel an  : c’est le début des semences et d’une fête de deux semaines.

Le Combat Controversé…..


…..d’ un Condor contre un Taureau

Le village de Coyllurqui est célèbre pour son festival du sang dont le point d’orgue est le combat d’ un condor contre un taureau.

Ce festival péruvien est connu sous le nom de  »Yawar Fiesta » et ce village de montagne est aujourd’hui un des seuls endroits d’Amérique du sud où les spectateurs peuvent assister à des affrontements entre ces oiseaux géants et des taureaux.

le-combat-controverse-d-un-condor-contre-un-taureau.

Un combat séculaire:Un condor contre un taureau..

Cette pratique avait lieu dans de nombreuses villes péruviennes depuis des siècles avant que des militants pour les droits des animaux la fasse interdire .

Dans certaines grandes villes l’interdiction est respectée, mais dans les endroits isolés comme Coyllurqui l’application de la loi est plus délicate à faire respecter, d’autant plus si elle va à l’encontre des intérêts des habitants.

Car chaque année, le village organise la célèbre  »Yawar Fiesta  » et ses combats, fier de ses traditions mais aussi intéressé par la manne économique amenée par les nombreux spectateurs, ravis de voir les condors dans l’arène.

Un combat symbolique?

Le condor est l’oiseau national du Pérou et symbolise l’inca tandis que le taureau représente l’Espagne.

Cest donc un affrontement symbolique (qui dure généralement environ 30 minutes).entre l’Inca et les conquistadors espagnols .

Si le condor, roi des vautour est blessé ou tué pendant un combat, c’est un mauvais présage pour l’année.

Un taureau contre un condor , combat sanguinaire:

Les condors sont d’abord capturés dans les montagnes andines, généralement avec un appât.

Les oiseaux sont ensuite abreuvés d’alcool puis attachés dans l’arène sur le dos de taureaux noirs, les pattes immobilisées pour qu’il ne puisse ni marcher ni voler.

Quand le taureau et son  »équipage à plume » sont lâché dans l’arène, le condor paniqué tente de picorer le taureau, plantant son bec dans sa peau, ses oreilles ou ses yeux.

Le taureau essaie alors de se débarrasser de cet agresseur dans un rodéo sauvage et s’il ne met pas assez d’énergie, des piquadors le taillade pour le stimuler.

Les deux malheureux combattants sont généralement blessés ou mutilés et le taureau est dans la plupart des cas abattu par les toreros.

Si les défenseurs des animaux tentent depuis des années de faire abandonner cette pratique du Yawar Fiesta, c’est pour le moment sans résultat.

Vidéos d’ un condor contre un taureau

Quelques vidéos de cet coutume:

Valentin?


Valentin est un martyr obscur du IIIe siècle. Évêque de Terni (Italie), il fut sollicité pour guérir le fils d’un philosophe romain, Craton.

S’étant acquitté de sa tâche avec succès, il obtint de Craton et de sa famille qu’ils se convertissent à la foi chrétienne. Mais le préfet de Rome l’ayant appris le fit alors décapiter.

Les Anglais du Moyen Âge ont fait de Valentin le saint patron des amoureux car sa fête coïncide, paraît-il, avec le début de la saison des amours chez les oiseaux

. Ainsi sont nées les  » valentinages  » (danses paysannes où les couples se constituent par tirage au sort). Cette tradition, attestée par le poète Chaucer en 1381, a gagné ensuite la France.

En 1401, le roi de France Charles VI le Fou

Charles VI le Fou

  lui donna un singulier prolongement en choisissant le jour de la Saint Valentin pour fonder une  » cour d’amour  », c’est-à-dire un cercle poétique destiné à prolonger la tradition médiévale et aristocratique de l’amour courtois.

Au XIXe siècle, la tradition s’est renouvelée avec l’apparition des  » valentines  », cartes postales ornées de coeur que les jeunes gens utilisaient pour déclarer leur flamme.

‘ valentines  » ?

L’Église catholique a attendu 1496 pour faire de saint Valentin le patron des amoureux tout en condamnant les  » valentinages  ». Aujourd’hui, elle profite du succès populaire de la Saint Valentin pour des réunions festives et spirituelles destinées à réfléchir sur le sens de l’amour conjugal !

NB : rien n’atteste d’une continuité entre les Lupercales, fêtes qui débutaient à Rome le 15 février, peu avant la fin de l’année civile, et la Saint Valentin.

________________________________________________________

L’Amour n’a pas d’âge ?