……ce blog , je vais le faire je crois …C’est le premier et celui qui est le moins lu . Ce n’est pas de la mauvaise humeur , ni autre chose »négative » lol , simplement une constatation que je partage …..Puis 2 çà fait beaucoup pour moi …..
Mois: juillet 2020
Bientôt…..
….La fin obligée de mes blogs ! Impossible de payer les 50 euros d’abonnement alors……Pour l’instant , par fois » ils » me font » cadeau » de connexion limitée , mais çà ne saurait durer ……
Petit rappel :
Le 14 juillet 1789, la forteresse de la Bastille, qui domine de sa masse sinistre les quartiers populaires de Paris, est prise d’assaut par une foule surexcitée. De ce jour date la fin de l »’ Ancien Régime » et le début de la Révolution française.
Dès l’automne, les contemporains prennent conscience de la portée historique de l’événement et songent à le commémorer. C’est chose faite l’année suivante avec la Fête de la Fédération.
Depuis 1880, la Fête nationale du 14 juillet perpétue le souvenir de cette fête et des promesses de la Révolution française.
40 jours plus tôt, les états généraux se sont réunis à Versailles et les députés ont constaté que les maux du gouvernement appelaient davantage qu’une simple réforme de l’impôt. Ils ont décidé de remettre à plat les institutions et de définir par écrit, dans une constitution, de nouvelles règles de fonctionnement, selon l’exemple américain.
Le roi Louis XVI (39 ans), malgré des reculades successives, n’exclut pas l’éventualité d’un coup de force contre les députés qui outrepassent leurs droits. Dès le 24 juin, il fait venir en secret des régiments suisses ou allemands à proximité de Versailles. Au total 30 000 soldats aguerris qui ne manquent pas d’inquiéter les Parisiens.
Le 9 juillet, l’assemblée réunie à Versailles se proclame »Assemblée nationale constituante ». L’initiative ne plaît pas au roi ni surtout à son entourage. Sous la pression de la Cour, le 12 juillet, Louis XVI renvoie son contrôleur général des finances, Jacques Necker, un banquier d’origine genevoise qui n’a fait que creuser le déficit mais est resté pour cela très populaire parmi les petites gens. Il le remplace par le baron de Breteuil.
À Paris, le peuple des artisans et des commerçants s’irrite et s’inquiète. On dit que le roi, irrité par la désobéissance des députés, voudrait les renvoyer chez eux.
Dans les jardins du Palais-Royal, résidence du cousin du roi, le duc d’Orléans, et haut lieu de la prostitution et du jeu, un orateur, Camille Desmoulins, monté sur un escabeau, harangue ainsi la foule : » Citoyens, vous savez que la nation avait demandé que Necker lui fût conservé et on l’a chassé… Après ce coup, ils vont tout oser et pour cette nuit, ils méditent peut-être une Saint-Barthélemy des patriotes !… Aux armes ! Aux armes, citoyens ! »
Échec de l’émeute :
Le 12 juillet, sur la place Louis XV (aujourd’hui place de la Concorde), un détachement de gardes suisses et un escadron de dragons du Royal Allemand, sous le commandement du prince de Lambesc, se fait huer par la foule qu’irrite le renvoi de Necker. Les cavaliers tentent de disperser les badauds. On compte de nombreux blessés.
Le mécontentement enfle, l’émeute gronde et la foule force les portes de plusieurs armuriers.
Le 13 juillet, la rumeur se répand que les troupes royales vont entrer en force dans la capitale pour mettre les députés aux arrêts. En effet, des corps de troupes sont rassemblés au Champ de Mars et aux portes de Paris.
Un comité permanent, la » municipalité insurrectionnelle », est formé par les citoyens qui ont participé à l’élection des états généraux pour faire face à la menace. Il se substitue à la vieille municipalité royale.
Au matin du 14 juillet, des artisans et des commerçants se rendent à l’hôtel des Invalides en quête d’armes. Le gouverneur de Sombreuil cède aux émeutiers et ouvre les portes de l’hôtel dont il avait la garde. La foule fait irruption dans l’arsenal et emporte 28 000 fusils et 20 bouches à feu. Mais il lui manque encore de la poudre…
C’est alors que des émeutiers rugissent : » À la Bastille ! » La rumeur prétend en effet que de la poudre y aurait été entreposée. Au demeurant, le peuple a une revanche à prendre sur la vieille forteresse médiévale dont la masse lugubre lui rappelle à tout moment l’arbitraire royal.
Sur les marches de l’Hôtel de Ville, le sire de Flesselles, prévôt des marchands, tente de calmer les esprits. Il ne tarde pas à faire les frais de sa modération. On l’accuse de cacher des armes ainsi que d’accaparer les grains et d’affamer la capitale. Il est abattu d’un coup de pistolet, pendu à une lanterne et sa tête promenée dans les rues au bout d’une pique. C’est la première victime de la Révolution.
Sur les tours de la Bastille, une douzaine de canons sont tournés vers le faubourg Saint-Antoine. La garnison se compose de 82 vétérans, dits invalides, auxquels ont été adjoints le 7 juillet 32 soldats du régiment suisse de Salis-Samade commandés par le lieutenant de Flüe (ou de Flühe). Face à elle, les émeutiers ne font pas le poids. Ils sont un millier seulement, sans commandement et sans armes lourdes.
Le marquis Bernard de Launay (ou de Launey), gouverneur de la Bastille, se persuade qu’il doit gagner du temps pour permettre à une troupe de secours de le délivrer des émeutiers. Il se déclare prêt à parlementer avec trois délégués et livre trois bas-officiers en otages.
Les parlementaires sont conduits par le dénommé Thuriot. Le marquis insiste pour retenir ses hôtes à dîner (à midi selon la terminologie de l’époque). Il accepte de détourner les canons de Paris et s’engage à ne pas tirer sous réserve que les émeutiers ne tentent pas d’entrer dans la forteresse.
Alors que les parlementaires communiquent le message à la foule, une explosion mystérieuse émeut celle-ci. On crie à la trahison. Un groupe de forcenés pénètrent dans l’enceinte par le toit du corps de garde et se jettent sur les chaînes du pont-levis à coups de hache. Une charge de mitraille les disperse. Mais une nouvelle députation se forme pour exiger la reddition de la forteresse.
De Launay, sans expérience militaire et d’un naturel peureux, perd ses moyens. Il donne l’ordre de tirer. Les soldats suisses armés de fusils de rempart appelés » amusettes du comte de Saxe » font des ravages chez les assaillants. On compte une centaine de morts.
Les gardes françaises contre la Bastille
Tout bascule avec l’arrivée de deux détachements de gardes françaises. Ces soldats professionnels chargés de veiller sur la capitale prennent le parti des émeutiers et vont leur assurer la victoire. Sous le commandement de deux officiers, Élie et Hulin, ils amènent deux canons et les pointent sur la Bastille. Il s’ensuit un début d’incendie à l’entrée de la forteresse et quelques pertes chez les assiégés.
M. de Monsigny, commandant des canonniers, est abattu, ce qui fait disparaître toute velléité de résistance chez les invalides.
Vers 4 heures du soir. De Launay se ressaisit, ordonne soudain le feu à outrance puis tente de faire sauter les magasins de poudre dans un mouvement de désespoir. Mais ses invalides lui imposent de brandir un mouchoir pour parlementer. Le feu cesse.
Le lieutenant de Flüe exige les honneurs de la guerre pour se rendre. On les lui refuse, mais le dénommé Élie, du régiment de la Reine, confirme par écrit les termes d’une capitulation qui assure la vie sauve aux défenseurs.
Les ponts-levis sont abaissés et la foule se rue dans la forteresse, oublieuse des promesses d’Élie. Les soldats suisses, qui ont eu le temps de retourner leurs uniformes, sont pris pour des prisonniers et épargnés. Mais la foule lynche les malheureux invalides.
Le marquis de Launay , qui a tenté de se suicider, est traîné dans les rues de la capitale avant d’être décapité par un boucher au chômage, un dénommé Desnots. Sa tête est fichée sur une pique et promenée en triomphe à travers le faubourg. Son adjoint le major de Losme subit le même sort malgré les protestations d’un ancien prisonnier, le marquis de Pelleport : » Arrêtez, vous allez immoler le meilleur des hommes. J’ai été prisonnier cinq ans à la Bastille où il fut mon consolateur ». Les autres défenseurs de la Bastille, au total quatre-vingt-deux, sont de la même façon massacrés et décapités. Ce rituel macabre, inédit dans l’Histoire du pays, illustre le basculement de la Révolution dans la violence.
À la Bastille, on libère les détenus avec une légère déception car il ne s’agit que de sept personnages de minable envergure (deux fous qu’il faudra réinterner à l’asile de Charenton, quatre faussaires que l’on devra renvoyer en prison et un noble, le comte de Solages, enfermé à la demande de son père pour avoir violé sa soeur !!). Les émeutiers sont surpris de découvrir des chambres spacieuses et d’un grand confort, à l’opposé des cellules de torture que décrivaient complaisamment dans leurs brochures les » intellectuels poudrés »’ qui avaient eu, comme Voltaire ou le marquis de Sade, l’occasion de séjourner à la Bastille.
Fin d’un monde…
Le soir même, de sa propre initiative, un entrepreneur zélé du nom de Pierre-François Palloy réunit 800 ouvriers et entreprend la démolition de la vieille forteresse, dont les jours étaient de toute façon comptés. Les pierres sont réduites en morceaux et distribuées comme autant de trophées. Palloy accroît sa fortune déjà rondelette en vendant les pierres comme autant de reliques : » Je certifie que cette pierre vient des cachots de la Bastille – Palloy patriote. » Au cours des semaines qui suivent la prise de la Bastille, le peuple se rue sur le monument déchu et en achève la démolition.
L’émeute sanglante à laquelle ont participé dix à vingt mille Parisiens (sur un total de cinq cent mille) se transforme ainsi , presque instantanément en un mythe national et antimonarchique.

Un symbole séculaire de l’absolutisme est ruiné, deux gouverneurs dépassés par leurs responsabilités ayant fait tourner d’un cran la grande meule de l’Histoire.
Le propre frère du roi, le comte d’Artois , futur Charles X, prend la mesure de l’événement. Il quitte la France sitôt qu’il en a connaissance, le 15 juillet. Il est suivi dans cette première vague d’émigration par quelques autres hauts personnages, dont le prince de Condé
et Mme de Polignac.
..Début d’un autre …
À Königsberg, en Prusse orientale (aujourd’hui ville de garnison russe du nom de Kaliningrad), le célèbre philosophe Emmanuel Kant, apprenant la prise de la Bastille, commet l’audace d’interrompre sa promenade quotidienne, chose extraordinaire qui, dit-on, ne lui arriva en aucune autre occasion.
À Versailles, Louis XVI note quant à lui dans son journal de chasse à la date du 14 juillet : » Rien »… Mais il ne s’agit que du résultat de sa chasse habituelle. Le soir même, le duc François de La Rochefoucauld-Liancourt fait réveiller le roi pour l’informer des derniers événements. À quoi le roi aurait répondu :
– Mais c’est une révolte !
– Non, Sire, une Révolution (Rien ne prouve cet échange , mais ….celui qui l’a trouvé : Bravo !).lol
Surpris par la violence populaire, Louis XVI se retient néanmoins de dissoudre l’Assemblée. Les députés, dans une séance mémorable présidée par l’abbé Grégoire, prennent la résolution de siéger en permanence. La Révolution peut suivre son cours.
Le 16 juillet, à Paris, la nouvelle municipalité porte à sa tête un maire, Jean Bailly. Cet astronome de 53 ans a déjà présidé l’Assemblée nationale et supervisé la fameuse séance du Jeu de Paume (il sera démis de ses fonctions et plus tard guillotiné pour avoir fait tirer sur la foule qui réclamait la déchéance du roi le 17 juillet 1791, sur le Champ de Mars).
Héros de la prise de la Bastille, Pierre-Auguste Hulin (31 ans) deviendra général après la bataille de Marengo puis commandant de la place de Paris.
Les électeurs parisiens constituent une milice bourgeoise, la » garde nationale » dont ils confient le commandement au prestigieux marquis de La Fayette, le » héros des deux Mondes ». Les autres villes du royaume imitent la capitale, créant une nouvelle municipalité et une garde nationale.
Entérinant la réussite de l’insurrection, le roi Louis XVI rappelle Jacques Necker à la tête du ministère des Finances. Le lendemain, il se rend à Paris et il est accueilli à l’Hôtel de Ville par une foule arborant sur la tête une cocarde aux couleurs de Paris, le bleu et le rouge. Le général de La Fayette remet au roi une cocarde semblable où il insère le blanc, en signe d’alliance entre le roi et sa ville. De là l’origine du drapeau tricolore.
L’année suivante, des pierres de la Bastille ornées d’une médaille seront solennellement remises à quelques centaines de héros de la journée, parmi lesquels une femme, la blanchisseuse Marie Charpentier. Et chacun des nouveaux départements recevra une maquette de la Bastille sculptée dans une pierre de la forteresse.
Le premier anniversaire de l’événement donnera lieu à une grande réconciliation nationale, la Fête de la Fédération, et beaucoup plus tard, en 1880, la IIIe République, en faisant du 14 juillet la Fête nationale, consacrera la réconciliation de la France de l’Ancien Régime et de celle de la Révolution
C’était en juillet il y a environ 51 ans :
.
En théorie , le football est un jeu…
Pourtant, en juillet 1969, un match du »sport le plus populaire du monde » a déclenché une guerre sanglante, entre le Honduras et le Salvador. Lourde de près de 6000 morts !!, cette » guerre des 100 heures » avait, toutefois, des causes bien plus profondes qu’une simple rivalité sportive.
Plus que du football…
L’Amérique latine est réputée pour être une »terre » où le football déchaîne les passions, parfois même jusqu’à la folie.
La guerre qui a opposé le Honduras au Salvador confirme quelque peu à cette analyse, même si le football est loin d’être la seule cause qui a motivé cet affrontement :
En 1969, alors que les deux pays centr-américains doivent s’affronter dans le cadre des qualifications pour le mondial (devant se dérouler au Mexique, un an plus tard ) la situation politique du Salvador et du Honduras est bien particulière. Les deux pays voisins sont, en effet, principalement centrés autour de leur secteur agricole et, au Honduras, près de 20 % des ouvriers ruraux sont salvadoriens.
Très dépendant des États-Unis , le marché local doit se (re)structurer en fonction des besoins du géant américain.
Ainsi, au cours de la même année, le président hondurien ( Osvaldo Lopez Arellano ) décide de céder une grande partie des terres cultivables du pays à une compagnie américaine, du nom de United Fruit Company
(déjà propriétaire de 10 % des terres honduriennes).!
Particulièrement touchés par cette réforme, 300 000 paysans salvadoriens doivent retourner , sans le sou ,dans leur pays d’origine.
C’est dans ce contexte » électrique »que se déroule donc une série de »matchs couperets ‘, entre les deux nations.
Une situation devenue incontrôlable :
Alors que des migrants salvadoriens sont persécutés par le groupe clandestin hondurien de »La Mancha Brava », les joueurs de »La Selecta » (le surnom de la sélection salvadorienne) doivent faire face à un assiègement de leur hôtel, une fois arrivés à Tegucigalpa.
Du coup, après avoir passé une nuit désastreuse, les joueurs salvadoriens s’inclinent finalement 1-0 en terre hondurienne.
À cette défaite déjà très mal vécue s’ajoute un sinistre fait divers. En effet, accablée par la défaite de son équipe favorite, une jeune salvadorienne (de 18 ans) ( nommée d’Amelia Bolaños ) décide de se donner la mort !!!!!!???
Ce suicide extrêmement médiatisé donne lieu à un enterrement national… ainsi qu’à une intensification de la haine, du côté salvadorien.
Lors du match retour, le drapeau du Honduras est donc brûlé dans le stade de San Salvador et remplacé par un chiffon déchiré. Remportée 1-0 par l’équipe locale, la rencontre donne finalement lieu à un match d’appui, se déroulant ( sur terrain neutre ) au Mexique.
Ce match » couperet », la sélection salvadorienne le remporte sur le score de 3-2 (après prolongations)… mais l’essentiel est ailleurs, car les supporters des deux équipes commencent à en découdre à Mexico, ainsi qu’à la frontière de leurs deux pays.
En conséquence, l’armée du Salvador déclenche des frappes aériennes sur son voisin hondurien,!!!! le 14 juillet. Les ripostes ne se font pas attendre et le bilan atteint rapidement le nombre de 6000 morts (pour quelques milliers de blessés et près de 50 000 personnes délogées).
Négocié par l’Organisation des États américains (OEA), un cessez-le-feu officialise la fin du conflit, le 18 juillet 1969. Sur le terrain de la guerre, il ne pouvait y avoir que des perdants.
Et » on » se demande pourquoi je n’aime pas le sport !
En juillet , il y a …
93 ans , le 13 juillet 1927 plus précisément ……naissait une grande dame surtout dans la vie politique , mais pas uniquement ( à mon avis )… :
Une enfance juive :
Née le 13 juillet 1927 à Nice, Simone Jacob est la benjamine des quatre enfants d’André et de Yvonne Jacob. Son père, architecte, n’a pas souhaité que son épouse travaille en dépit de ses études de chimie.
Simone Jacob naît donc dans une famille bourgeoise, juive mais non-pratiquante et laïque.
En 1940,quand la France est envahie Nice est abandonnée par Hitler à son allié Mussolini , qui ne se soucie pas de traquer les Juifs. La situation bascule après l’effondrement de l’Italien, en 1943. La ville passe alors aux mains des Allemands qui eux organisent des rafles très violentes. Les Jacob sont arrêtés sur une imprudence de Simone.
Arrivée à Auschwitz avec sa mère et sa sœur Madeleine, la jeune fille devient un numéro : 78651. Elle voit les Juifs hongrois marcher vers les chambres à gaz. Elle-même a la chance d’être affectée dans une usine Siemens.
SIEMENS S.A.S HAGUENAU 67506 :
Fabrique :Instrumentation de mesure de pression. Transmetteurs de process. Analyseurs de gaz industriels. Détecteurs de proximité. Débitmètres. ) Siemens existe toujours !
à Bobrek, avec sa mère et sa sœur.
En 1945 les soviétiques approchent, l’usine est évacuée et, après une » marche de la mort », les trois femmes arrivent à Bergen-Belsen, près de Hambourg. Cependant qu’Yvonne Jacob succombe aux épreuves et au typhus, ses deux filles sont enfin libérées par les Britanniques le 15 avril 1945…
Se reconstruire :
Alors que la France tente de se reconstruire moralement et matériellement, les déportés doivent trouver une place dans la société. Pour Simone Jacob, au sentiment de culpabilité et d’illégitimité (pourquoi est-elle vivante, elle plutôt que sa mère ou tant d’autres ?) s’ajoute le manque d’écoute de ceux qui ne veulent PAS savoir.
Accueillie par ses oncles et tantes à Paris, elle apprend qu’elle a obtenu son baccalauréat qu’elle avait passé le jour avant son arrestation. Gardant le souvenir de sa mère qui la poussait à faire des études pour travailler, ce qui était encore relativement rare pour les femmes de ce milieu social, elle décide de suivre des études de droit.
Elle s’inscrit à l’Institut d’études politiques de Paris ( » Sciences Po ») et fait sa rentrée à l’automne 1945.(âgée de 18 ans )
Cette première étape vers le retour à la vie s’accompagne presque immédiatement d’un second » pas » : la rencontre de son futur mari, Antoine Veil , lui aussi juif et étudiant à Sciences Po. Dès 1947, ils ont leur premier enfant, Jean. Suivra Claude-Nicolas en janvier 1949.
Cette embellie est assombrie par la mort de Milou dans un accident de voiture en 1952. Simone, inséparable de sa sœur, est foudroyée. Il faut la naissance de Pierre-François en 1954 pour marquer un nouveau départ.
A plus…..
Pour l’instant , RIEN ( sauf une envie forte de stopper les publications )
Hantée ?
Non , pas vraiment : » Conquis » par l’armée !
Les habitants de Brovès sont les seuls à savoir qu’ils y ont vécu. Cette commune du Var a été rayée de la carte, au sens propre du terme, en 1972.
Le cimetière a même été déménagé !
Cet été là, l’Etat cherche des terrains pour l’Armée.!? Et porte son choix sur Brovès. Les familles, environ 300 personnes, sont sommées de quitter les lieux qu’elles habitent depuis plusieurs générations. Et le nom du village lui-même disparaît ! Brovès n’a jamais existé. Personne n’y a jamais vu le jour, sur les papiers d’identité, les lieux de naissance sont modifiés. Personne n’y est mort non plus. Le cimetière a été déménagé ainsi que le monument aux morts de 1914-1918. Destination la commune d’à côté.
l’histoire de la pièce secrète cachée derrière le visage d’Abraham Lincoln…
Comme vu dans bon nombre de films, le Mont Rushmore renfermerait bel et bien une pièce secrète !
Probablement l’un des monuments les plus emblématiques des États-Unis, le Mont Rushmore n’a apparemment pas fini de livrer l’intégralité de ses secrets. Si nous savions déjà que cette sculpture géante sur granite représentait les traits des visages de quatre des présidents américains ( George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln ) , de récentes révélations mentionnent l’existence d’une pièce secrète cachée derrière l’œuvre d’art située dans le Dakota du Sud.
Une œuvre inachevée :
» Gutzon Borglum ». Ce nom , qui ne me disait pas grand chose, est celui de celui qui, en 1927 commandait l’équipe chargée de la construction du mont Rushmore. Alors qu’il entamait la construction de l’œuvre de sa vie, le sculpteur d’origine américaine se fixa pour objectif de créer à cette époque un monument beaucoup plus imposant, regroupant quelques-uns des moments importants de l’histoire américaine.
Mais , après avoir réalisé les 4 visages des présidents les plus marquants de l’histoire américaine, l’administration en place ne lui permit pas de poursuivre son projet gigantesque. Plusieurs années plus tard, il lui fut autorisé d’entamer la construction de la pièce secrète baptisée » Hall of Records ».
Malheureusement, Gutzon décéda sans avoir eu l’opportunité d’achever son sanctuaire. La pièce secrète resta donc inachevée durant des dizaines d’années, jusqu’à ce que dans les année 1990, l’administration Bush (père) ne décide de faire achever par des artistes inconnus, la construction de la pièce secrète et son aménagement.
Le contenu de la pièce secrète :
La Salle des Archives, dont l’accès est strictement interdit aux touristes, aussi bien américains qu’internationaux renfermerait des panneaux d’émail et de porcelaine, sur lesquels sont »couchés » quelques éléments importants et des fragments de l’histoire américaine.
Notamment la déclaration d’indépendance des États-Unis, la Constitution du pays ainsi que la Déclaration des droits, de même que la biographie du sculpteur.( Qui serait cachée dans un coffre en bois.)
Un monument incontournable pour les touristes :
De passage aux USA ,de nombreuses personnes n’hésitent pas à visiter le mont Rushmore, qui outre l’aspect historique, a également été depuis l’époque, le décor de plusieurs films américains ou non. Il s’agit en effet d’un monument incontournable pour les touristes, fans de la nation la plus puissante du globe, qui sont plus de 3 millions à faire le déplacement au cœur des Black Hills du Dakota du Sud.
Les premiers homosexuels condamnés…
.…..à mort !
De nos jours, l’homosexualité semble être sur la voie de la normalisation, il n’en a pas toujours été ainsi dans l’histoire de France. Ainsi, en juillet 1750, deux hommes ( Bruno Lenoir et Jean Diot ) furent mis à mort en place de Grève à Paris, à cause de leur sexualité. Il s’agit ( à ce jour ) des deux derniers Français à avoir été exécutés pour cette raison. ( du moins » officiellement » car on voit encore des homosexuels battus à mort ….par des abrutis )
Une affaire de mœurs :
Le 4 janvier 1750, un sergent de guet relate, sous la forme d’un procès-verbal, une » scène licencieuse » qui mène à l’emprisonnement de deux hommes.
Selon le surveillant, ces deux individus avaient été surpris (vers onze heures du soir), en pleine rue Montorgueil (à Paris), »en posture indécente et d’une manière répréhensible » ; un des deux protagonistes semblant même ivre, en pleine action.
Les deux accusés sont finalement interrogés, cinq jours plus tard. L’un deux , Jean Diot , a 40 ans et exerce la profession de »gagne-denier » ( = qui gagne sa vie par un travail physique, sans avoir un métier en particulier) dans une charcuterie située, non loin du lieu de l’interpellation, dans la rue de la Fromagerie.
L’autre accusé , quant à lui, se nomme Bruno Lenoir ; il s’agit d’un cordonnier âgé de 21 ans.
Interrogé par la justice, ce dernier affirme que Jean Diot lui a proposé un »rapport sexuel anal » en pleine rue, mais que l’acte n’avait pu être abouti, du fait de l’arrivée impromptue d’un témoin.
Cette version des faits, Jean Diot la récuse, puisqu’il prétend avoir aidé Bruno Lenoir à se relever, tandis qu’il était endormi sur le pas d’une porte.
Une sentence implacable
Tous deux d’extraction modeste, les accusés manquent de moyens et d’entregent (= Habileté à établir des contacts utiles en société ) pour se défendre.
Ainsi, alors que des homosexuels de l’aristocratie auraient pu s’en sortir à bon compte, Jean Diot et Bruno Lenoir écopent d’une très lourde sanction, pour le scandale qu’ils ont occasionné :La peine capitale.!
Le 11 avril 1750, le procureur requiert alors la condamnation à mort sur le bûcher pour les deux hommes accusés du »crime de sodomie ».
L’exécution se déroule, le lundi 6 juillet de la même année, en place de Grève, dans l’indifférence quasi-générale.
De nos jours, une plaque commémorative ( au 67 rue Montorgueil )
rend cependant hommage aux deux hommes, dont le sort n’a pas vraiment été effacé des mémoires. ( dit on )
Pourquoi ce billet ? Parce que, même ici dans un petit patelin paumé , l’homophobie est toujours d’actualité , comme je l’ai constaté cet après-midi en voyant, entendant les réflexions / sous entendus de deux personnes se » moquant » d’un couple d’homosexuels passant sur le trottoir d’en face ( sur le même trottoir , ces personnes n’auraient rien dit )
L’clodo….
Il a suffit d’un incident
Juste une panne de courant
Qui a duré 3 jours de trop
L’clodo
Pour que les gens prennent conscience
De détails de ton existence
Toi qu’on montre du doigt presto
L’clodo
Mais qui cherche à savoir pourquoi
T’en es venu à cette vie-là
Certains disent que tu l’as choisie
Pardi
Moi je n’ai pas eu de courant
Trois jours de suite seulement
J’ai déjà trouvé ça de trop
L’clodo
Pas eu mon café le matin
Bain toujours remis à demain
Rien cuire et rien manger de chaud
L’clodo
Mais j’étais en sécurité
Ma porte était fermée à clé
Même si j’ n’avais qu’onze dedans
Onze degrés seulement..
Toi, la journée, on te reproche
Des honnêtes gens d’être trop proche
Ton pauvre barda sur le dos
L’clodo
Parfois tu crèves dans ton carton
Avec à la narine des glaçons
Mais ça n’émeut pas les badauds
L’clodo
Comme si on souhaitait la misère
Pour eux, la seule vie au grand air
C’est le club méditerranée l’été
Chez moi, j’avais le droit de fumer
J’aurais même pu picoler
Sans craindre pour mes oripeaux
L’clodo
Toi, tu mènes une vie parallèle
Dans un monde aux oiseaux sans ailes
Où tous les gens sont des salauds
L’clodo
Te regarder en animal
Alors que t’as rien fait de mal
Et on s’étonne qu’tu d’viennes dingo
L’clodo
Si un beau jour vous le croisez
Ce malheureux qui crève de froid
C’est vous, c’est nous, c’est moi…