C’était le 30 octobre …..1980


Ce jour là , Coluche Coluche présidentannonçait sa candidature à l’élection présidentielle ……affiche Coluche……….…

Il porte sa sempiternelle salopette rayée, un foulard de titi parisien et sa paire de lunettes rondes. Rien qui ressemble, de près ou de loin, à un costume de futur présidentiable. Et pourtant, en ce 30 octobre 1980 sur la scène du théâtre du Gymnase, Coluche est (presque) sérieux. Devant un parterre de journalistes, il annonce officiellement son intention de se présenter à l’élection présidentielle sous la bannière  » bleu, blanc, merde  » . Comme slogan, il a choisi :  » Jusqu’à présent la France est coupée en deux, avec moi, elle sera pliée en quatre !  »  Et il dit vrai. Si une bonne partie du pays s’amuse de sa démarche irrévérencieuse, qui vient bousculer la campagne opposant Valéry Giscard d’Estaing à François Mitterrand, beaucoup rient jaune………….

Au  début , ce qui n’est ( semble ) qu’un gag  devient vite un problème …Des milliers de Français se reconnaissent dans les idées de l’humoriste et……il reçoit le soutien de nombreux intellectuels de gauche …Les sondages le  »créditent  » de 16% d’intention de vote ……….Il reçoit alors des menaces de mort ! Et la pression autour de lui se fait de plus en plus forte …..En avril 1981 , il annonce son retrait de la  » course  » à l’Elysée ….

 

 

Halloween ?


Halloween

Une fête païenne commercialisée :

    La fête d’Halloween découlerait d’une fête celte, la fête de Samain, dont l’origine remonte à plus de 2 500 ans. Hydromel coulant à flot, festin abondant, prédictions druidiques sur l’hiver à venir et sacrifices rituels célébraient, durant sept jours,  la nouvelle année et aussi l’esprit des défunts.

Snap Apple Night (1833) par Daniel Maclise. De jeunes garçons jouent au « Snap Apple » en premier plan de cette scène d'une soirée d'Halloween en Irlande à Blarney, comté de Cork en 1832.

    Le nom Halloween serait une contraction de l’expression  » All Hallows Eve  »  qui signifie  » La veille de tous les saints  ». Située à la jonction entre l’année qui se terminait et celle qui débutait, cette fête était vue comme un portail magique entre le monde des esprits et celui des vivants. Les esprits rendaient alors visite aux vivants.

 Le christianisme bouscula ces traditions celtiques, païennes. Au IXème siècle, la Toussaint est fixée au Ier novembre par le pape Grégoire IV. Halloween est  » naturellement  » fixée la veille par les gaéliques, le 31 octobre.

 Au Moyen Âge, de nouvelles pratiques virent le jour comme la tradition du porte-à-porte déguisé. Les enfants allaient frapper aux portes pour proposer des chansons ou plaisanteries en échange de friandises.

Une jack-o'-lantern traditionnelle (navet) irlandaise du début du xxe siècle exposée au Museum of Country Life.

 La fête d’Halloween se glissa par la suite dans les bagages des deux millions d’Irlandais qui émigrèrent massivement aux États-Unis pour fuir la misère. En effet , en 1845, une terrible famine causée par la maladie de la pomme de terre frappa l’Irlande  . Et c’est en emportant avec lui ses coutumes et traditions que ce peuple importa ce qui deviendra un événement national majeur en Amérique : la fête d’Halloween.

 En effet, les Américains adoptèrent tout de suite cette fête qu’ils s’approprièrent comme ils le firent avec la légende du Père Noël. Rappelons nous  que  »ce vieux barbu délivreur de cadeaux dans la nuit du 24 décembre  » n’a enfilé son habit rouge et ses bottes noires qu’au XXème siècle lorsque Coca-Cola s’en empara comme figure publicitaire. Il était au départ un évêque de Myre (Asie Mineure) du IVème siècle, canonisé et fêté principalement dans les pays germaniques.

  Dans cette même logique d’appropriation culturelle, les Américains détournèrent certains usages de la fête d’Halloween. Les Irlandais avaient coutume de creuser un navet en forme de visage menaçant et d’y placer une bougie pour en faire une lanterne comme dans la légende de Jack’O Lantern. Les Américains remplacèrent le navet par une citrouille. Tout simplement parce que le navet était peu cultivé outre-Atlantique. Il faut dire que la citrouille est aussi plus large et donc plus facile à sculpter !

 En France, Halloween était célébrée en Bretagne du XVème au milieu du XXème siècle. Ce n’est qu’à la fin du XXème siècle qu’elle se diffusa dans tout le pays, pour deux raisons. La première est l’influence des États-Unis sur les pays occidentaux, le  »softpower  » américain, et la deuxième, qui en découle, est la sortie d’un nouveau téléphone de France Télécom en 1997 baptisé Olaween  ??? qui s’accompagna d’une campagne hors normes : 8.000 citrouilles furent installées au Trocadéro, à Paris.

8 000 citrouilles ont été installées au Trocadéro à Paris en 1997 pour la sortie du téléphone Olaween chez France Télécom

Mais jugée trop commerciale dans l’hexagone où elle s’est importée comme un bien de consommation, Halloween a du mal à s’implanter. Elle reste cependant  présente dans la culture et l’imaginaire populaire, se retrouvant très souvent dans le cinéma d’horreur.

     Pendant ce temps, aux États-Unis, Halloween engendrerait environ 8 milliards de dollars de recettes annuelles. Une affaire qui roule !

La légende de Jack’O Lantern :

Illustration de Jack Stingy piégeant le diableEn Irlande vivait un maréchal ferrand avare et ivrogne, du nom de Jack. Un soir, alors qu’il se soûlait comme à son habitude à la taverne, le diable lui apparut pour lui demander son âme. Jack accepta de le suivre à une condition : que le diable lui paye un dernier coup à boire.

Ce dernier accepta et se transforma en une pièce de six pence pour payer sa tournée. Jack se saisit de la pièce et la glissa dans une bourse en cuir contenant une croix d’argent. Le diable se trouvant ainsi pris au piège fut contraint d’accepter la demande de Jack : lui donner un délai de dix années supplémentaires.

Dix ans plus tard, le malin se présenta à lui pour réclamer son dû. Jack lui demanda une ultime faveur : que le diable cueille pour lui une pomme avant de l’emmener.

Le diable accepta et grimpa à l’arbre. Jack sortit alors son couteau et grava une croix sur le tronc, piégeant ainsi  » le cornu  », une fois de plus. Jack proposa alors de le libérer seulement contre la promesse du diable de ne jamais revenir. Le diable n’eut d’autre choix que d’accepter et Jack effaça la croix.

Mais lorsqu’il mourut, ses nombreux péchés lui interdirent les portes du paradis. Néanmoins, le diable ne put pas récupérer son âme ! L’âme de Jack se retrouva donc à errer seule dans le noir.

Le diable moqueur lui offrit un morceau de charbon infernal comme seule source de lumière. L’âme sculpta un navet pour y placer ce morceau et éclairer ses pas.

  Depuis, cette âme errante porte le nom de Jack’O Lantern et réapparaît à chaque anniversaire de sa mort, la veille de la Toussaint…

Il y a environ 38 ans….


L’Auvergnat et Les copains disaient au revoir à Georges Brassens

Brassens

    Le 29 Octobre 1981, Georges Brassens nous quittait. Il venait d’avoir 60 ans.
Le temps passe, mais les chansons de cet artiste inoubliable sont toujours écoutées par des milliers de personnes, de toutes les générations.
Ces chansons et poésies sont reprises et enseignées dans le monde entier, expliquait le quotidien Sud-Ouest dans un article en hommage à l’artiste sétois.
   Dans sa ville d’origine, on peut d’ailleurs visiter   » L’espace Brassens  » où, muni d’un casque, chaque visiteur se laisse guider par Brassens qui parle de sa vie et de son œuvre.

Un titre plutôt méconnu de notre Grand Brassens.

Le Bistrot :

Dans un coin pourri
Du pauvre Paris,
Sur un’ place,
L’est un vieux bistrot
Tenu pas un gros
Dégueulasse.

Si t’as le bec fin,
S’il te faut du vin
D’ premièr’ classe,
Va boire à Passy,
Le nectar d’ici
Te dépasse.

Mais si t’as l’ gosier
Qu’une armur’ d’acier
Matelasse,
Goûte à ce velours,
Ce petit bleu lourd
De menaces.

Tu trouveras là
La fin’ fleur de la
Populace,
Tous les marmiteux,
Les calamiteux,
De la place.

Qui viennent en rang,
Comme les harengs,
Voir en face
La bell’ du bistrot,
La femme à ce gros
Dégueulasse.

Que je boive à fond
L’eau de tout’s les fon-
tain’s Wallace,
Si, dès aujourd’hui,
Tu n’es pas séduit
Par la grâce.

De cett’ joli’ fé’
Qui, d’un bouge, a fait
Un palace.
Avec ses appas,
Du haut jusqu’en bas,
Bien en place.

Ces trésors exquis,
Qui les embrass’, qui
Les enlace ?
Vraiment, c’en est trop !
Tout ça pour ce gros
Dégueulasse !

C’est injuste et fou,
Mais que voulez-vous
Qu’on y fasse ?
L’amour se fait vieux,
Il a plus les yeux
Bien en face.

Si tu fais ta cour,
Tâch’ que tes discours
Ne l’agacent.
Sois poli, mon gars,
Pas de geste ou ga-
re à la casse.

Car sa main qui claqu’,
Punit d’un flic-flac
Les audaces.
Certes, il n’est pas né
Qui mettra le nez
Dans sa tasse.

Pas né, le chanceux
Qui dégèl’ra ce
Bloc de glace.
Qui fera dans l’ dos
Les corne’ à ce gros
Dégueulasse.

Dans un coin pourri
Du pauvre Paris,
Sur un’ place,
Une espèc’ de fé’,
D’un vieux bouge, a fait
Un palace.

 

C’était……


Il y a environ 86 ans : Le 29 octobre 1933 décédait ce monsieur Albert-Calmette-2à l’âge de 70 ans ……

Son nom : Albert Calmette 

     Important  car il fut  co-inventeur du vaccin BCG contre la tuberculose !

 

   Albert Calmette est né à Nice le 12 juillet 1863, son père y était  chef de cabinet du préfet. De santé délicate, Albert ,  était en nourrice dans la propriété des Calmette, près de Nice, lorsque sa mère décéda . Un docteur, ami de son père, entoura celui ci de toute sa sollicitude et le persuada de  » l’impérieuse nécessité  » de fonder un nouveau foyer pour lui-même tout autant que pour ses trois petits garçons.

     Mademoiselle Quiney ( la nouvelle épouse  )  réussit à créer des liens d’une douceur et d’une intensité étonnantes entre ces cinq êtres. Les trois enfants reconnurent tous, plus tard, qu’ils devaient leur réussite à celle qu’ils appelaient  » leur petite mère  » ; mais Albert fut probablement celui qui nécessita le plus d’attention. Sa bonne petite mère avait déjà pu lui apprendre les premières notions de lecture et d’écriture, lorsque, en 1868, Calmette père, sous-préfet, s’installa à Mauriac, où le jeune Albert vécut les difficiles heures de la guerre de 1870. Sa santé se renforçant, il entra, en 1876, en préparatoire à l’École navale, au lycée de Brest, puis il suivit les cours de l’École de Médecine navale de Brest et sortit, en 1883, aide-médecin de la Marine …Sa vocation de marin s’accompagnait parait il , d’une joie profonde d’avoir suivi des études médicales vers lesquelles il s’était senti très vite attiré : L’épopée  » pastorienne  » y était pour beaucoup . Par exemple, Pasteur Pasteur 1venait de découvrir les microbes du charbon et du  » rouget du porc  »  ? .

    Albert Calmette sentit qu’il pourrait accomplir de grandes choses, lui aussi, et, dans une lettre adressée à sa famille, ce cri  lui échappa :  » Je crois que je peux dire : l’avenir est à moi.  » Cette foi dans les possibilités d’une science nouvelle et la quasi certitude d’être désigné pour participer, avec son énergie et son cœur, à la lutte héroïque pour vaincre la maladie, l’illuminèrent tout au long de sa vie.

De 1883 à 1885, il prit part à la campagne de Chine, sous les ordres de l’amiral Courbet. Sans négliger ses devoirs militaires, il fréquentait régulièrement les hôpitaux chinois de Hong Kong ; il eut la chance d’y rencontrer l’illustre médecin anglais, Sir Patrick Manson, qui l’initia à ses travaux sur la » filariose  ». Ce furent ses débuts dans la science.  En 1885 ,la fin de la guerre lui permit d’achever ses examens de docteur en médecine à Cherbourg, puis à Paris.
    Médecin de 2e classe de la Marine, il fit ensuite campagne au Gabon et au Congo (1886 à 1887). Ces voyages le confirmèrent dans le sentiment de l’effort gigantesque que le Corps de Santé allait devoir accomplir pour lutter contre un état sanitaire déplorable. Il s’intéressa à cette époque à la maladie du sommeil, ainsi qu’à l’hémoglobinurie d’origine paludéenne. De retour à Paris, il épousa Mademoiselle de La Salle, et deux mois après son mariage, il fut désigné pour une nouvelle campagne. Il choisit Saint-Pierre et Miquelon, au sud de Terre-Neuve, où sa curiosité scientifique le poussa à rechercher la cause de la coloration rouge que prend parfois la morue salée. Il fit voir qu’elle était d’origine bactérienne et due à des organismes apportés par le sel de certaines provenances. Il en trouvera le remède et sauvera ainsi l’industrie de l’île.

Rentré  à Paris en 1890, le désir d’étudier plus à fond cette maladie et d’en chercher la guérison le conduisit à l’Institut Pasteur récemment créé. Le   » Maître   » et le Dr Roux accueillirent avec plaisir cette recrue de choix qui allait faire tant d’honneur à la maison.      La variole et la rage sévissant parmi les indigènes de l’Indochine, Pasteur désigna Calmette au Sous-Secrétaire d’État aux Colonies pour aller les combattre. Afin d’éviter la perte d’activité du vaccin jennérien au cours de son transport en Extrême-Orient, le jeune médecin imagina de le produire sur place par inoculation à des bufflons ; le succès obtenu fut tel que Saïgon devint le centre de production de ce vaccin, comme aussi du vaccin antirabique ; pas seulement la grande Colonie, mais aussi pour tout l’Extrême-Orient. En un an, Calmette opéra 500 000 vaccinations.

Caricature du Dr Albert Calmette parue dans la revue Chanteclair en février 1909 : Albert-Calmette-3

De cette époque datent aussi les études de Calmette sur le venin de serpents, poursuivies ensuite en France. Elles le conduisirent à la découverte de son sérum antivenimeux et à la rédaction d’un livre, bientôt devenu classique, dans lequel la question de la sérothérapie antivenimeuse est traitée à tous les points de vue, théoriques et pratiques. Depuis , des Instituts pour la production du sérum Calmette furent créés un peu partout.
    Pendant son séjour en Indochine, Albert Calmette ne s’était pas contenté de démontrer par l’exemple quels services pouvait y rendre la microbiologie ; il était parvenu à prouver à l’Administration coloniale que l’étude de cette science devait être faite avec continuité, sous une direction stable. C’est ainsi que Calmette fut amené à fonder l’Institut Pasteur de Saïgon, première filiale de celui de Paris, prototype de ceux qui, par la suite, furent créés dans diverses parties de la France d’Outre-mer.

 

Pourquoi ?………………..


Dans les pubs, pourquoi les aiguilles des montres sont-elles réglées sur 10 h 10 ?10 h10

     Selon les psychologues, les aiguilles  placées de cette façon évoquent le sourire, ce qui encouragerait l’acte d’achat. A 3 h 40 (sur les chiffres 4 et 8), elles produiraient l’effet inverse.

     D’autre part , 10 h 10 dessine une image harmonieuse, car sa symétrie est presque parfaite. Disposées ainsi, les aiguilles laissent aussi apparaître le nom de la marque. Quant à la trotteuse, positionnée entre les chiffres 5 et 7, elle doit former une étoile avec les deux autres aiguilles. Tout en veillant à ne pas cacher ni les petits cadrans des chronos des montres de sport ni le dateur. Si l’affichage est numérique, aucune règle ne prévaut. Toutefois, les publicitaires tiennent compte de la signification particulière des chiffres ? : pour le marché asiatique, par exemple, le chiffre 8 est privilégié car il est censé porter bonheur.

 A mon humble avis , c’est du grand n’importe quoi ! ( sauf peut-être qu’elles laissent voir le nom /marque )

Il y a environ …..


109 ans…..

Le 30 octobre 1910  :

  Mr Henri Dunant  décédait  ( 8 mai 1828 – 30 oct. 1910 )   à l’ âge de 82 ans   …..

     Tout commence au soir du 24 juin 1859  : Un homme arrive à proximité du champs de bataille de Solférino  après l’affrontement entre les troupes françaises de Napoléon III et les troupes piémontaises …..Environ 30 000 victimes , blessés ou morts , se trouvent encore sur le champ de bataille , sans que quelqu’un ne les secourt, leurs  » prête assistance  » …..Ce que voit cet homme l’ébranle profondément et  il organise alors spontanément avec des volontaires de la population civile locale ( principalement des femmes ) , la prise en charge des soldats blessés et malades . 

   Dans la ville voisine de Castiglione delle Stiviere  , il met en place un hôpital dans l’ église ; de nombreux blessés y sont conduits …..Mais , il constate très vite que tout manque : personnel , compétence ,matériel médical et nourriture ….Il ne veut pas faire de différence entre les soldats ( se fiche de leur nationalité ) …..Les femmes du village le soutiennent via une phrase devenue populaire :   » Tutti fratelli  » ( tous frères ) . En plus , il réussit à obtenir des Français que les médecins autrichiens faits prisonniers puissent aider à la prise en charge des blessés …

   Cet homme, c’est Henri Dunant de Genève ….Suite à cette  » expérience , il écrit  » Un souvenir de Solférino  » publié en 1862 , où il décrit la bataille , les souffrances et le chaos des jours suivants . 

  Un an plus tard , il participe à Genève  à la fondation du comité international  de secours aux militaires blessés , qui prendra en 1876 le nom de Comité international de la Croix rouge (  » drapeau   » de la croix rouge  ) ……..qui se rapproche ( logiquement ? ) du drapeau suisse

 

Très vieille vidéo : Ambulance sur champ de bataille :

Les moulins d’Ouessant ( Finistère )


moulin ouessant

   Jusqu’au début du 20 ème siècle,chaque famille de l’île disposait de son propre moulin … Ils servaient, au cours du XIXe siècle, à pallier l’insuffisance des grands moulins, qui obligeait les Ouessantins à faire moudre leur orge sur le continent.

  Le décret pris sur  » le bornage  » ? en 1852, interdisant aux barques de pêche de transporter des produits alimentaires, et la venue sur l’île de tailleurs de pierre du Cap-Sizun pour la construction du phare et de l’église paroissiale favorisèrent l’émergence et le développement de ces petits moulins.Celui de Karaes est conservé par le Parc Naturel Régional d’Armorique et celui de Run Glaz appartient à une association de ouessantins.

 » de la céréale au pain , de la fourche à la fourchette   » lol , chacun pouvait produire sa nourriture ….Aujourd’hui , ces moulins sont protégés et restaurés …car ils ne servant qu’à moudre pour un foyer , ils ont la particularité d’être les plus petits au monde …..moulin 1

moulin 2

moulin 4moulin 5

   Vers 1759, il y avait 4 grands moulins seigneuriaux et 32 petits moulin sur l Ile.
    En 1822 la surface cultivée en orge atteint 300 hectares. Tout ce qui n’est pas moulu sur  l’Ile le sera sur le continent, transporté par barque de péche.

 

 

Cocorico ! ? lol


   J’ai lu qu’il y a environ 3 ans , la première route solaire au monde a vu le jour dans le village de Tourouvre , en Normandie ( en décembre 2016) ……Depuis ce jour là , les automobilistes  ( environ 200 par jour ) ,sortent du village par la  » R D 5  » en roulant sur des panneaux solaires collés sur la chaussée ! route solaire

   Les dalles , spécialement conçues devraient produire l’équivalent de l’éclairage public d’une ville de 5000 habitants , selon  » Wattway  » , promoteur du projet subventionné par l’état …..Avantage : La production d’électricité ne gêne personne sur ces surfaces qui , parait il , ne sont en moyenne occupées par les autos que 20% du temps .L’avantage principal serait surtout : Avec un million de kilomètres de routes , le France pourrait , en théorie accéder à l’indépendance énergétique en payant seulement un quart du réseau .

Il parait que , depuis 2017 , 2 autres tronçons seraient testés en région parisienne pour alimenter des équipements publics . 

   Deux questions ,  » bémols  » :

   Les panneaux résisteront ils , avec le temps , au passage des poids – lourds et aux intempéries ? En plus , le  » watt – crête  » ( unité de mesure de l’énergie solaire ) produit de cette façon , revient à 17 euros ,contre 1, 30 euro pour le solaire en grande toiture ….. » Wattway  » disait pouvoir atteindre ce prix en 2020

                          _____________________________________________________

En 2019 ( environ  3 ans après ) :

Fiasco ? ou????

La première route solaire du monde a coûté 5 millions d’euros à l’Etat. Si le département confirme qu’il s’agit bien d’un échec pour ce qui est de la production d’énergie, elle n’est en revanche pas un fiasco sur toute la ligne.

 

 Un échec « sur un plan économique, financier, en termes de production d’électricité », estimait le directeur de cabinet du président du conseil départemental de l’Orne. Mais pas un fiasco sur toute la ligne, comme il l’explique lors d’une entrevue avec un journaliste

  Dans quel contexte cette première route solaire a été construite ?

– Cette route solaire est née de la volonté de Ségolène Royal, lorsqu’elle était ministre de l’Environnement en 2016. À Tourouvre qui est une cité de caractère de 1.500 habitants située au cœur du Perche, il y avait l’entreprise S NA qui fabriquait des vinyles, qui s’est mise à construire des panneaux photovoltaïques. Avec Colas (filiale du groupe Bouygues), ils ont conclu un partenariat autour de ce projet de route solaire. Quand Ségolène Royal a eu vent de ce partenariat, elle s’est engagée à construire 1 kilomètre de route solaire avec Colas. Elle a d’abord demandé s’il était possible d’installer ce projet sur une route départementale, et le département de l’Orne a donné son accord. La décision a été prise en juillet 2016, et la route a été inaugurée en décembre 2016. C’était donc ultra-rapide. Même si au niveau du département, nous étions déjà un peu dubitatifs. 

Qui a payé la facture?

  » L’Etat a payé la totalité de la facture de cette première route solaire. Le département de l’Orne était maître d’oeuvre, puisque c’était une route départementale, mais ça ne nous a rien coûté. Nous avons été remboursés franc pour franc. Ce projet a coûté 5 millions d’euros hors taxe, l’Etat nous a remboursé 5 millions hors taxe et naturellement, nous avons récupéré la TVA. Donc au niveau du département, c’était une opération blanche. » 

Trois ans après cette inauguration, quel bilan tirez-vous de cette route solaire?

 Oui, cette route est un échec sur le plan économique, car la production d’électricité n’est pas au rendez-vous. Nous attendions 20.000 euros de produit d’électricité de 2017 à début 2019 et nous n’en avons récupéré que 40%, ce qui représente 8.000 euros pour la vente d’électricité à EDF. Par contre, pour notre collectivité, c’est un succès total en termes de communication et de notoriété. Au point que les touristes chinois et coréens se sont rendus sur place.

C’était il y a environ140 ans ….


  Le 22 octobre 1879, un bricoleur de génie invente l’éclairage électrique.
Après de nombreux  essais  témoignant d’une rare détermination, l’Américain Thomas Edison réussit à produire un éclairage durable en faisant passer du courant à travers un filament de carbone, dans une ampoule sous vide.
Cette première lampe à incandescenceEdisonlampe dure pendant quarante heures.
Elle enthousiasme les U.S.A et va révolutionner les sociétés humaines…..
   C’en est fini de l’éclairage au gaz ou au pétrole, odorant et dangereux, qui avait remplacé un siècle plus tôt les chandelles de suif et les cierges de cire, eux-mêmes apparus au Moyen Âge en substitution aux lampes à huile de l’Antiquité.
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Un bricoleur de génie :
Né à Milan (Ohio) 32 ans plus tôt, Thomas Alva Edison est éduqué par sa mère. Dès l’âge de douze ans, il multiplie les  »petits boulots »  tout en menant les expériences scientifiques.
   À 22 ans, il vend son premier brevet et reçoit 40.000 dollars pour perfectionner une machine à transmettre les cours de la Bourse. C’est la fin de la galère.
L’inventeur en herbe ouvre alors  dans le New Jersey une première usine dédiée au matériel télégraphique. Véritable bourreau de travail, il aurait dit à ses collaborateurs :    »Le génie, c’est 1% d’inspiration et 99% de transpiration  » . Mais il trouve tout de même le temps de se marier……..
En 1877, Edison invente le phonographe, avec un cylindre tournant sur lequel est enregistrée la voix humaine. Cet appareil, qu’il appelle avec tendresse son  » baby  », le rend un peu  célèbre.
L ‘année suivante ,  il atteint les  » sommets de la gloire  » avec l’invention de l’ampoule électrique. En homme d’affaires avisé, il installe à New York un générateur de courant pour alimenter les ampoules qu’il vend à la municipalité.
Les temps modernes :
Fort de ses succès, Thomas EdisonT.Edison fait bâtir à West Orange (New Jersey) un nouveau complexe de recherche dix fois plus grand que le précédent, avec pas moins de cinq mille employés et chercheurs.
  Il industrialise lui-même ses inventions. Ses entreprises sont regroupées dès 1892 en une seule du nom de General Electric (GE), dont le capital ne tarde pas à lui échapper.         ( Elle figure encore aujourd’hui parmi les principales multinationales et fabrique des moteurs d’avion aussi bien que des logiciels ou de petits équipements électroniques.)

    Thomas Edison connaît plusieurs  » déconvenues  »  :  Ainsi il voit son phonographe à cylindre détrôné par le disque. Mais, indestructible, il se relève à chaque fois, jusqu’à cumuler un total de 1093 brevets !
    Convaincu de la supériorité du courant continu, il dédaigne le courant alternatif inventé par un autre physicien de génie, Nikola Tesla.
  En 1891 il dépose le brevet d’ un appareil individuel à reproduire les images animées, le kinétoscope. Mais son appareil passe à la trappe après la présentation à Paris, du cinématographe des frères Lumière.
    Le prestigieux inventeur meurt en pleine gloire le 18 octobre 1931 à West Orange. Trois jours plus tard, en signe d’hommage, les États-Unis se plongent dans l’obscurité pendant une minute.

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