» arrangée » : Le portrait ci dessous de Abraham Lincoln , posant fièrement dans son bureau serait un montage ( certainement un des premiers de l’histoire de la photographie …)
Lorsque l’illustre président des Etats – Unis , qui a proclamé l’abolition de l’esclavage , fut assassiné en 1865 ( je crois ) , il ne laissa que peu de photographies qu’on pourrait qualifier de » valorisantes » vue sa stature ….Pas de problème pour autant : Un portraitiste de l’époque , Thomas Hicks repère un autre politicien américain , John Calhounmort une quinzaine d’années plus tôt ….Le photographe reprend le décor , la posture et y ajoute le visage de Lincoln tiré d’une autre photo ….Le tirage passa à la postérité sans que quiconque de décèle la supercherie , jusqu’à ce que , près d’un siècle plus tard , un journaliste préparant un ouvrage sur Lincoln recoupe les deux images …..
Au lit là ( à 7 heures du matin !!!!!!!) et sans avoir visité beaucoup de blogs , désolé…..Et hop : Reparti pour une semaine ennuyeuse certainement , confinée ….Hormis écrire ici des » trucs » qui ne sont que rarement lus ( ce qui ne me gêneplus ) , les journées pratiquement vides d’activité semblent longues : Un SMS par ci à un proche , ami ou famille , un appel téléphonique à mon père ( jamais autant appelé que depuis le décès de maman ) ….Pour avoir la sensation d’écourter les jours , je me couche quand la lumière pointe et m’extirpe du lit environ 9 heures après ……
Le 29 mars 1880 : Jules Ferry expulsait les religieux de l’enseignement …
Alors ministre de l’Instruction publique Jules Ferry prend deux décrets par lesquels il ordonne aux Jésuites de quitter l’enseignement dans les trois mois.
Fervent républicain athée et franc-maçon issu d’une riche famille de libres penseurs de Saint-Dié (Vosges), Jules Ferry ( ici en 1903 ) donne aux enseignants des congrégations catholiques le même délai pour se mettre en règle avec la loi ou quitter aussi l’enseignement. Ces mesures viennent en réaction aux excès de la loi Falloux, votée trente ans plus tôt sous la IIe République, qui accordait aux congrégations religieuses une liberté totale d’enseignement.
Sus aux curés!
5 000 congrégationnistes sont presque aussitôt expulsés sans ménagement excessif et certains municipalités anticléricales font du zèle en expulsant aussi les religieuses qui se dévouent dans les hôpitaux.
Cette laïcisation » à marches forcées » de l’enseignement provoque de violents remous et oblige le président du Conseil Charles de Freycinet à démissionner le 19 septembre 1880. Il est remplacé à la tête du gouvernement par… Jules Ferry lui-même.
Le nouveau chef du gouvernement en profite pour compléter l’application de ses décrets. Le 21 décembre 1880, le député Camille Sée, ami de Jules Ferry, fait passer une loi qui ouvre aux filles l’accès à un enseignement secondaire public où les cours de religion seront remplacés par des cours de morale. L’année suivante, il fait voter la création de l’École Normale Supérieure de Sèvres en vue de former des professeurs féminins pour ces lycées. L’Église n’a donc plus depuis lors le monopole de la formation des filles.
Jules Ferry établit aussi la gratuité de l’enseignement primaire par la loi du 16 juin 1881 et le rend laïc et obligatoire par la loi du 29 mars 1882. L’enseignement primaire, public, gratuit et obligatoire, devient le fer de lance de la IIIe République. Ses thuriféraires ( clercs ) exaltent les » hussards noirs de la République », modestes et dévoués instituteurs qui préparent les écoliers à devenir de bon citoyens et de fervents patriotes.
Aux origines de l’école primaire :
La laïcisation de l’enseignement, il faut le noter , n’a rien à voir avec la généralisation de l’instruction primaire. Celle-ci a été engagée par François Guizot, ministre de Louis-Philippe 1er, et Victor Duruy, ministre de Napoléon III, donc bien avant Jules Ferry. En 1870, lors de l’avènement de la IIIe République, 78% des hommes et 66% des femmes sont déjà en mesure de signer leur registre de mariage (et donc considérés comme sachant lire et écrire) !!
( Ecole de province en 1906 )
______________________________________________
Des Français mieux instruits
La laïcisation de l’enseignement mise en oeuvre par Jules Ferry n’a rien à voir,cependant , avec le développement de l’instruction publique.
En France, en 1686-1690, sous le règne de Louis XIV, 29% des hommes et 14% des femmes seulement étaient aptes à signer leur registre de mariage et donc considérés comme sachant lire et écrire ! Ils sont 47% ( H ) et 27% ( F )en 1786-1790, à la veille de la Révolution.
( V. Duruy )
C’est sous le règne de Louis-Philippe Ier que l’État commence à se soucier de l’éducation des enfants. À ce moment-là, la moitié des Français ne savent encore ni lire ni écrire et le pays est très en retard par rapport à l’Angleterre et d’autres pays de l’Europe du nord.
Par la loi majeure du 28 juin 1833, le ministre François Guizot met en oeuvre l’instruction primaire publique en imposant l’ouverture d’au moins une école dans chaque commune. Sous Napoléon III, le ministre Victor Duruy amplifie son action. Il développe les lycées et encourage l’instruction des filles malgré l’opposition des milieux traditionnels.
Ainsi , à la fin du Second Empire et avant que n’intervienne Jules Ferry, la France est déjà un pays fortement alphabétisé. Aux environ de 1870, 72% des nouveaux mariés sont en mesure de signer le registre de mariage (78% des hommes, 66% des femmes). Dans le nord et l’est du pays, cette proportion dépasse allègrement les 80%.
Le savoir est inutile , mais……il semblerait que l’Allemagne nazie fut la première a mener une campagne de lutte » antitabac » comme nous en » vivons » une aujourd’hui !
L’attitude d’Hitler face au tabagisme :
Hitler encouragea ses proches associés à arrêter de fumer.
Gros fumeur durant sa jeunesse, consommant de 24 à 40 cigarettes par jour, Adolf Hitler réussit à s’arrêter en considérant que fumer constitue une importante perte d’argent. Après avoir arrêté, il considère le tabagisme comme » décadent »et comme le résultat de » la colère de l’homme rouge contre l’homme blanc, vengeant son don d’alcool fort » . Il se lamente que » tant d’excellents hommes ont été perdus par un empoisonnement au tabac ». Hitler est souvent considéré comme le premier chef d’État à prôner la lutte anti-tabac. Mécontent que Éva Braun et Martin Bormann soient tous deux fumeurs, il est également préoccupé par Hermann Göring qui fume continuellement dans les lieux publics et il se montre particulièrement ennuyé lorsqu’une statue représentant Göring fumant un cigare est commandée.
Il désapprouve aussi la liberté de fumer des militaires ; durant la Seconde Guerre mondiale, il déclare le 2 : » c’était une erreur, imputable au commandement de l’armée à l’époque, au début de la guerre ». Il annonce également qu’il est » incorrect de dire qu’un soldat ne pouvait vivre sans fumer » et promet la fin de la consommation de tabac dans l’armée après la fin de la guerre. Hitler encourage personnellement ses amis proches à ne pas fumer et récompense ceux qui arrêtent. Cependant, son dégoût personnel pour le tabac n’est qu’une des nombreuses raisons à l’origine des campagnes anti-tabac sous le régime nazi……….. Oups !! Non : Voir ci dessous lol
Voilà lol
( Dommage que le tabac ne l’ait pas tué dans sa jeunesse ! )
Ce Dimanche, je me suis éveillé à ……16 heures !!!!
Il est vrai que je me suis couché très tard ( ou tôt ce matin lol ) , puis , la changement d’heure …..mais tout de même …..Enfin , peut-être les » soucis » ( décès de ma mère , finances etc….) bahhh …..
P.S : Après avoir fait un » tour » rapide sur mes blogs /billets , je constate que bien que les lecteurs éventuels soient comme moi » confinés » , je n’ai qu’un nombre très infime de commentaires……C’est génial et demande réflexion de ma part …..
Pour moi d’abord ( me renseigner ) N.B : Il est encore beaucoup question d’argent !
Tableau de Eric Muraille .
Les années 1970 ont vu éclore le mythe d’un contrôle absolu et même d’une possible éradication des maladies infectieuses. La médecine disposait alors d’un arsenal d’antibiotiques permettant de traiter efficacement la plupart des infections bactériennes. Les campagnes de vaccination de masse avaient démontré leur efficacité contre de nombreux fléaux majeurs, tels que la variole, quasi éradiquée à cette époque. Cette situation amena William H. Stewart, chirurgien général des États-Unis à déclarer en 1978 :
» Le moment est venu de fermer le livre des maladies infectieuses et de déclarer gagnée la guerre contre les pestilences. » !!!!
L’éradication des maladies infectieuses, un » Graal » inaccessible..
Mais en 1981, les premiers cas de syndrome d’immunodéficience acquise (sida) dus au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) furent documentés. Entre 1981 et 2018, le VIH causa la mort de plus de 32 millions d’individus. Il est le plus connu d’une longue liste d’agents infectieux dits émergents.
La destruction des écosystèmes naturels, le changement climatique et la commercialisation d’animaux sauvages génèrent de nouvelles opportunités d’infection et donc d’adaptation à de nouveaux hôtes. Le VIH résulte de l’adaptation à l’espèce humaine du virus de l’immunodéficience simienne infectant les primates non humains. Les coronavirus SARS-CoV et SARS-CoV-2, respectivement à l’origine des épidémies de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) de 2003 et 2019, seraient originaires de la chauve-souris. Tout comme les épidémies de fièvres hémorragiques dues au virus Ebola. Plus de 70 % des 335 agents infectieux émergents identifiés entre 1940 et 2004 ont été transmis à l’être humain par l’animal. Ils nous rappellent que la protection contre les épidémies n’est jamais un acquis.
Non seulement de nouveaux agents infectieux apparaissent sans cesse, mais ils évoluent. Ils s’adaptent aux pressions de sélection, telles que les antibiotiques, les antiviraux et parfois même les vaccins. Un nombre croissant d’espèces bactériennes, en particulier les « ESKAPES (Enterococcus, S. aureus, K. pneumoniae, A. baumannii, P. aeruginosa, et E. coli), sont aujourd’hui fréquemment multirésistantes et associées à une morbidité, une mortalité et un coût économique croissants. L’OMS considère la résistance aux antibiotiques comme l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale, la sécurité alimentaire et le développement. L’apparition d’une résistance à des vaccins a heureusement été beaucoup plus rarement observée. Elle a cependant été documentée pour certains vaccinshumains dont le vaccin conjugué contre la bactérie »Streptococcus pneumoniae ».
Le système économique détermine la nature des épidémies
L’organisation sociale et en particulier le système économiquedétermine la nature des épidémies affectant une société. Et l’émergence de nouveaux agents infectieux est souvent en corrélation avec révolutions économiques.
L’invention de l’agriculture au Néolithique a entraîné une sédentarisation ainsi qu’une augmentation rapide de la taille des populations. La pratique de l’élevage, en augmentant les opportunités de transmission entre animaux et humains, a favorisé l’adaptation à l’espèce humaine de nombreuses infections animales. Cette révolution économique a causé une première transition épidémiologique majeure. Il est désormais établi que l’émergence de la variole, de la rougeole et de la peste, est la conséquence de la pratique de l’élevage ! L’agriculture a également permis le développement d’échanges commerciaux entre des régions parfois très éloignées. Le commerce, dès l’Antiquité, permit la dissémination des épidémies sur de vastes zones géographiques. La peste de Justinien, première grande pandémie connue de peste, ravageât une partie de l’Europe en suivant les voies de transport maritime et contribua au déclin de l’empire byzantin. La peste réapparut au Moyen Âge en Europe via la route de la soie reliant l’Asie à l’Europe. Connue sous le nom de peste noire, elle tua entre 30 et 50 % des Européens entre 1347 et 1352. Jusqu’au XVIIIe siècle, des épidémies majeures de peste sont encore signalées, dont la peste de Marseille en 1720, propagée à partir d’un bateau en provenance de Syrie, dont mourut plus d’un quart des habitants de la Provence.
La fin du XXe siècle a vu une croissance exponentielle de l’interconnexion et de l’interdépendance des États, conduisant à une économie dite mondialisée. En ce début de XXIe siècle, l’intensification du commerce et du tourisme international permettent une globalisation quasi instantanée des épidémies dues aux agents infectieux des voies respiratoires. En 2003, l’épidémie de SARS-CoV, dissémina en moins de 24 heures de l’hôtel Métropole de Hongkong à de nombreux pays, dont le Canada, via les transports aériens. Soit plus de 6000 km en 24 heures, un record. Heureusement, en raison de sa faible transmissibilité, cette épidémie pu être contenue et ne dépassa guère les 8000 cas. En 2009, il en fut autrement avec l’épidémie de virus influenza H1N1. En moins de 3 mois, en dépit des multiples mesures de détection et de contention, elle se mua en pandémie et infecta en une année plus de 25 millions d’individus.
Expansion du virus H1N1 dans le monde en mars 2010.
La récente épidémie Covid-19 due au SARS-CoV-2 ne déroge pas à cette règle. Les mesures exceptionnelles de contention utilisées par le gouvernement chinois, dont la mise en quarantaine de villes de plusieurs millions d’habitants, n’ont réussi qu’à ralentir l’épidémie et n’ont pu empêcher sa propagation mondiale. Apparue en novembre 2019 dans la région de Wuhan en Chine, au 21 mars 2020 l’épidémie a déjà gagné plus de 160 pays, infecté plus de 299 000 personnes, causé plus de 12 700 morts. Elle ne montre aucun signe d’essoufflement et pourrait s’installer durablement.
Notre fragilité aux épidémies s’est accrue !
Depuis la tristement célèbre pandémie de grippe espagnole de 1918, responsable de plus de 50 millions de morts, la vaccination de masse, la découverte des antibiotiques et antiviraux, une meilleure compréhension des infections, l’amélioration des services de santé ainsi que la création d’organisations internationales comme l’OMS ont fortement accru notre capacité à gérer les épidémies. Mais, par d’autres aspects, nos sociétés sont également devenues plus fragiles.
Par exemple, le vieillissement des populations ainsi que la forte occurrence de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) contribuent à aggraver le bilan des infections pulmonaires. La proportion d’individus de plus de 65 ans dans nos sociétés a fortement augmenté ces dernières décennies et cette fraction de la population est plus susceptible aux infections virales. Plus de 250 millions d’individus dans le monde souffrent de BPCO due au tabagisme et à la pollution. La BPCO augmente fortement la susceptibilité aux infections pulmonaires en réduisant l’efficacité de la réponse immune.
Notre système économique mondialisé favorise la dissémination des épidémies mais il s’avère également extrêmement sensible aux épidémies. Leurs conséquences économiques, bien que difficiles à quantifier, sont considérables. Rien qu’aux USA, le coût annuel moyen de la grippe saisonnière est évalué à plus de 10 milliards de dollars. On estime que les pertes économiques mondiales liées à l’épidémie de SARS-CoV en 2003 seraient proches de 40 milliards de dollars. Quant à l’épidémie de Covid-19, en quelques mois elle a déjà entraîné selon l’OCDE une importante chute de la croissance mondiale et un crash historique des bourses. Ces pertes économiques auront de nombreuses répercussions, notamment sur la santé humaine en fragilisant sans doute un peu plus le financement de nos systèmes de santé publique.
Les limites de la vaccination et de la quarantaine
Les épidémies disséminent très rapidement dans un monde où plus de 4 milliardsde passagers prennent l’avion par année. S’il est actuellement souvent possible d’identifier en quelques semaines l’agent infectieux responsable d’une épidémie, le développement, le test et la production à grande échelle d’un vaccin en moins d’une année sont encore difficilement réalisables. Sauf si l’on peut se contenter de modifier un vaccin déjà existant et bien maîtrisé, comme dans le cas de l’infection H1N1 de 2009. Nous ne disposons toujours pas, par exemple, d’un vaccin contre le SARS-CoV de 2003. La vaccination, si elle reste la stratégie présentant le meilleur rapport coût-bénéfice sur le long terme, n’est donc pas envisageable à court terme pour limiter la dissémination d’un agent infectieux émergent.
Dans une économie mondialisée, la quarantaine, en bloquant les flux de marchandises, peut à terme entraîner l’effondrement des approvisionnements en produits alimentaires et fournitures médicales et aggraver le bilan d’une épidémie. Cette extrême dépendance de nos sociétés à la mobilité rend difficilement envisageable de réussir à contenir les épidémies impliquant des agents infectieux hautement transmissibles. Tout au plus pouvons-nous espérer les ralentir afin d’étaler le nombre d’individus infectés et de limiter le risque d’engorgement des hôpitaux. Une réflexion sur les avantages d’une relocalisation de la production alimentaire ainsi que des industries indispensables à la santé publique serait opportune. Réduire l’interdépendance permettrait de réduire les risques systémiques et les coûts sociaux et économiques liés aux épidémies. Une prise de conscience à ce sujet semble déjà s’engager.
Une approche proactive et globale des maladies infectieuses émergentes
Il serait avisé de considérer l’épidémie de Covid-19 comme un test de résilience pour notre système économique et nos services de santé et d’en tirer les conclusions qui s’imposent. Cessons de vivre dans le déni. Il y aura d’autres épidémies et certaines pourraient être bien plus dangereuses. Depuis l’épidémie de 2014 en Afrique de l’Ouest, la plupart des experts s’accordent à dire que le virus Ebola finira forcément par quitter le continent africain.
Nous ne pouvons espérer que la vaccination et la quarantaine suffiront à contenir les épidémies dues aux agents infectieux émergents. Seule leur anticipation permettra de réduire leurs coûts sociaux et économiques.
Nous devons tout d’abord limiter les risques d’émergence de nouveaux agents infectieux. Ce qui implique d’intensifier la lutte contre l’envahissement et la dégradation des écosystèmes naturels ainsi que contre le changement climatique. En réaction au Covid-19, la Chine a déjà décidé d’interdire le commerce et la consommation d’animaux sauvages.
Le sous-financement et la »gestion managériale » de la recherche fondamentale ainsi que des services de santé, dénoncés depuis de nombreuses années, réduisent notre capacité d’anticiper et de répondre aux épidémies. Les chercheurs sont précarisés et les réseaux coopératifs entre équipes de recherche fragilisés. Cette situation ne favorise pas le maintien des compétences et l’exploration de nouveaux domaines de recherche pouvant contribuer à mieux connaître les agents infectieux émergents et à identifier les nouvelles menaces. La pratique du flux tendu dans les hôpitaux est devenue la norme, ce qui réduit leur capacité à faire face à des crises sanitaires majeures. Un refinancement de ces services publics et l’abandon d’une gestion court-termiste basée sur le modèle des entreprises privées sont indispensables à une meilleure anticipation des épidémies. « Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché », a fort justement déclaré Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée du 12 mars 2020 sur les mesures de lutte contre le Covid-19. Espérons que cette prise de conscience se traduise par des mesures concrètes au niveau européen.
Enfin, une gestion transparente et surtout globale de ces crises est essentielle. L’Europe, par exemple, semble incapable d’une stratégie coordonnée de lutte contre ce fléau. Face à l’épidémie de Covid-19, elle se divise en pays pratiquant une stratégie de confinement forcée et pays optant pour une stratégie de laisser-faire. Pourtant, les régions et pays ayant rapidement développé une stratégie proactive de confinement face au Covid-19 ont réussi à limiter le nombre de cas et à éviter une saturation des hôpitaux, ce qui a permis de réduire le taux de mortalité. En revanche, les hôpitaux des pays qui n’ont pas tenté de limiter la dissémination ont subi un engorgement et n’ont pas été capable de prodiguer des soins adéquats à tous les patients, ce qui a entraîné une hausse significative de la mortalité. L’Italie a notamment dû pratiquer un tri des malades, ce qui pose de sérieuses questions éthiques. Beaucoup reste donc à faire pour coordonner et homogénéiser les stratégies de lutte nationales. L’amateurisme de certains gouvernements dans la gestion de l’épidémie de Covid-19,dénoncé par l’ OMS , suggère que nous ne sommes pas encore prêts à faire face à des épidémies majeures.
Moi, j’ai oublié quelque chose de très important : Ma petite fille adorée ( que je ne vois pratiquement plus ) avait 7 ans ce samedi !!!!….J’enverrais une texto à sa mère demain ( si je trouve son N° ) et , sur une petite carte avec un » petit billet » lundi .
Camille il y a très longtemps! __Plus tard en princesse hummm!__________________________________________________________________________________________
En pleine pandémie de coronavirus , une photo d’Emmanuel Macron a , parait il , embrasé la toile. À quelques heures de son discours du 11 mars, sa photographe officielle publie un cliché du président de la République qui porte des vêtements qui ne sont pas sans rappeler ceux de Superman.
Habillé en Clark Kent, Emmanuel Macron n’ pas laissé la presse indifférente ….
« Et si Emmanuel Macron était Clark Kent » ? Bon nombre d’internautes se sont posé la question sur les différents réseaux sociaux. Le mercredi 11 mars 2020, juste avant qu’il ne prenne la parole publiquement pour le point quotidien sur l’avancée du coronavirus , une photo du président de la République est publiée sur » Instagram », informe La Nouvelle Tribune. Le cliché a été pris par Soazig de la Moissonnière, sa photographe officielle. Il représente le chef de l’Etat habillé dans une tenue pour le moins atypique dont les couleurs ne sont pas sans rappeler celles de Superman.
Une photo qui fait sourire :
Mine grave et un regard sombre, Emmanuel Macron apparaît très concentré sur la crise sanitaire que traverse la France. Entouré de ses collaborateurs, il porte une tenue beaucoup plus décontractée qu’à l’habitude .
En effet, le président de la République est vêtu d’un pull bleu moulant ainsi qu’un autre, rouge, dont il se sert comme écharpe. La comparaison avec Clark Kent, véritable identité de Superman, frappe directement la communauté, qui tantôt s’en amuse, tantôt est élogieuse. « J’ai cru que c’était Superman, avec sa tunique rouge et bleue », écrit un internaute. « Un air de superman avec son pull rouge », déclare un autre. La photographe répond avec ironie : « Peut-être… Top secret ».
D’autres, plus hostiles au chef de l’Etat, préfèrent le comparer à Christophe Barbier. Le journaliste est, lui aussi, connu pour son écharpe rouge.
Quoiqu’il en soit, le cliché semble avoir faire rire pas mal d’ internautes. Ils ont d’ailleurs trouvé un nouveau surnom pour le président, rapporte Femme Actuelle : » Supermanu » !