…….maître chez lui »
Encore une expression dont je ne connaissais pas le sens ! J’ai entendu ce lundi pour la première fois ….Je rentrais chez moi , et sur le trottoir , une vieille dame se disputait violemment avec un jeune homme ( apparemment , ils se connaissaient bien ….son fils ou ???) …….J’ai donc ( histoire de m’occuper ) , cherché sur le net si je pouvais trouver quelque chose … Et n’ai trouvé que ceci : Ce serait tiré d’une » histoire » passée au 16 ème siècle :……
….. entre un charbonnier et le roi François 1er : Ce dernier , s’étant égaré à la chasse, trouva asile dans la hutte d’un charbonnier : c’était un soir d’hiver. Le mari était absent ; sa femme l’attendait accroupie près du feu. Le roi demanda un gîte pour la nuit et un souper. Il fallut attendre le mari, qui revint quelque temps après.
Le charbonnier, las de son travail, tout mouillé et très affamé, accueillit cordialement le prince qui s’était installé près du feu sur l’unique chaise du logis ; mais, ignorant qui était son hôte, il reprit immédiatement et sans façon le siège que celui-ci occupait ainsi que la place près du foyer en disant : » Monsieur, je prends cette place parce que c’est celle où je me mets toujours et cette chaise, parce qu’elle est à moi . »……..
Or, par droit et par raison ; Chacun est maître en sa maison. ![]() |
François Ier
» applaudit »au proverbe et s’assit ailleurs sur un escabeau. On soupa et on parla des affaires du pays. Le charbonnier se plaignit des impôts ; il voulait qu’on les supprime ….. Le prince eut de la peine à lui faire entendre raison. A peine convaincu de leur nécessité, le charbonnier critiqua les défenses qui concernaient la chasse et, à propos de sa réclamation, montra à son hôte un morceau de sanglier, en disant : » En voici un qui en vaut bien un autre ; nous allons le manger, mais promettez-moi le secret ». Le prince, qui avait bon appétit, promit tout de suite ce que l’autre désirait ; puis, le repas fini, il se coucha sur un lit de feuillage et s’endormit facilement….
Le lendemain il dit qui il était et permit la chasse au charbonnier qui lui avait donné l’hospitalité, laquelle, fut payée généreusement.
( Cette histoire est rapportée dans les Commentaires de Blaise de Montluc : maréchal de France et un mémorialiste du XVIᵉ siècle. ).
La morale ? : L’homme le plus pauvre a le droit d’être le maître chez lui comme l’homme le plus riche