…..comme je ne connaissais pas ce mot ,j’ai voulu en savoir plus…
Le port obligatoire de la robe d’avocat date d’une loi du 31 décembre 1971. Son article 3 indique que :
“Les avocats sont des auxiliaires de justice, qu’ils prêtent serment en ces termes : Je jure, comme avocat, d’exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité. Et, qu’ils revêtent dans l’exercice de leurs fonctions judiciaires le costume de leur profession.” Depuis cette date le costume de l’avocat se compose d’une robe, de boutons, d’un rabat blanc et d’une épitoge?, Avec pour les grandes occasions la possibilité de porter des gants et un nœud papillon blancs. L’épitoge?
C’est la bande de tissu ( parfois garnie d’hermine ) portée par-dessus la toge au niveau de l’épaule gauche de la robe de cérémonie des magistrats, de certains professeurs.Elle permet (ait ?) de distinguer les avocats parisiens des autres. En province l’épitoge n’a pas d’hermine (ou plutôt de lapin aujourd’hui) . On dit qu’elle est à Paris la marque du deuil de Malesherbes
Malesherbes
, principal avocat de Louis XVI, guillotiné pour l’avoir défendu.
Bien sur , l’origine de cet habit noir est plus ancien que les années 1970. Au départ, dès le 13ème siècle, il s’agissait d’une soutane religieuse
soutane religieuse
. Pourquoi ?
Tout simplement parceque les avocats étaient dans leur immense majorité des ecclésiastiques; la justice étant de »droit divin »Après avoir lu le mot ». Ainsi lorsqu’ils plaidaient devant un tribunal, ils portaient leur soutane qui se trouvait déjà être de couleur noire. D’ailleurs de cette origine religieuse, la robe d’avocat a gardé un signe particulier : Ses boutons: Il y en a 33, comme l’âge du Christ à sa mort!!!!. Cette origine explique notamment qu’il soit interdit aux avocats de la porter en dehors des tribunaux. Avec le temps la robe s’est raccourci. Au Moyen Âge, elle était dotée d’une traîne symbolisant la puissance. Derrière un avocat il fallait donc marcher, forcée et par respect, à une certaine distance. Ensuite sous l’Ancien Régime, les avocats sont le plus souvent des nobles. Aussi le port de la robe fut interdit après la Révolution française. Mais , Napoléon le rétablit.
(La fabrication de la robe nécessiterait cinq mètres de tissu et 36 heures de travail pour en réaliser une. Réalisée sur mesure son prix varie entre 900 et 3 000 euros selon la matière et durerait une quinzaine d’années ??.)
Le tout premier papier hygiénique a été fabriqué par les empereurs chinois de la dynastie Song au Xe siècle. Auparavant, les techniques différaient selon les civilisations. Au Ve av. J.-C. , les Grecs utilisent leurs doigts, des cailloux lisses ou leurs vêtements. A Rome, au Ier siècle, les nantis disposent de serviettes en tissu ou en laine. Au Moyen Age, en Europe, on se sert de foin, de feuilles ou de terre. Puis au XIVe siècle, les nobles anglais disposent d’étoupe (fibres de chanvre ou de lin).
Au XVe siècle, l’usage du papier pour l’écriture se répand pour tous, parallèlement à l’accroissement du nombre de clercs et de copistes. Le premier papier toilette moderne est né en Angleterre en 1850, et sa fabrication industrielle a été lancée en 1857, aux Etats-Unis, par »un petit malin » nommé Joseph Gayetty
Joseph Gayetty
qui dépose le brevet du Gayetty’s Medicated Paper. Voilà le premier papier toilette moderne ! Lubrifié à l’aloès, il est avant tout présenté comme un traitement contre les hémorroïdes.Hélas, le produit fait un gros flop…
La naissance des rouleaux de papier toilette
En juin 1891, un autre Américain du nom de Seth Wheeler dépose un autre brevet pour l’invention de papier toilette en rouleau que l’on connaît si bien de nos jours. Et trois mois plus tard, il améliore le système en imaginant des lignes de perforations pour détacher plus facilement les feuillets. D’ailleurs, selon la note explicative ci-dessous, le papier de toilettes se déroule par le dessus ; et non par le dessous comme certains le font. Sachez que d’après unerecherche un peu loufoque mais très sérieuse du docteur Gildas Carle
docteur Gildas Carle ?
, votre façon de dérouler le papier hygiénique en dit long sur votre personnalité…
A partir des années 1890, d’autres industriels vendent des versions en chanvre, en coton ou encore en fibres de cellulose. Ces produits séduisent peu à peu les Américains au début du XXe siècle, puis les Européens dans les années 1960, remplaçant le papier journal couramment utilisé à cette époque…
Commerce de cadavres :Une nécessité autrefois pour pratiquer la dissection ? une nécessité d’autrefois pour pratiquer la dissection …..
Encadrée et facilitée au XIXe siècle, notamment par la mise en place d’amphithéâtres publics où exerçaient les professeurs d’anatomie, la dissection, offrant aux hommes de science l’opportunité de parfaire leur connaissance du corps humain et leur maîtrise de l’art chirurgical, fut autrefois d’un abord repoussant et difficile, les étudiants en médecine n’hésitant pas à aller détrousser les roues (intruments de tortures ?), échafauds et autres fourches patibulaires pour se fournir en cadavres frais
Le plus grand anatomiste de la Renaissance, André Vésale
André Vésale ?
….(1514-1564)(1514-1564), médecin brabançon, raconte non sans terreur toutes les peines qu’il se donna pour aller la nuit, au milieu du cimetière des Innocents, arracher son premier cadavre à la fosse fraîchement remuée, comment aussi il allait aux fourches ( intrumeents de tortures ? ) patibulaires de Montfaucon, disputer aux corbeaux les pendus qui s’agitaient au-dessus de sa tête.
Il fut le créateur de cette »grande » science de l’anatomie. Une légende, très vivace et , semble-t-il ,sans fondement, affirme qu’après avoir échappé à tous les dangers de la science nouvelle, André Vésale fut condamné à mort par l’inquisition de Philippe II d’Espagne, également prince souverain Pays-Bas, parce qu’un jour, comme il disséquait devant ses élèves, le cœur de l’homme disséqué avait, disait-on, bondi sous le scalpel de l’opérateur.!!!!!Colportée par un auteur qui avait servi Charles-Quint, le père de Philippe II, cette calomnie montre toutefois combien à l’époque on regardait comme une souillure d’approcher un cadavre et considérait comme une impiété digne du dernier supplice la dissection d’une créature faite à l’image de Dieu.
André Vésale. Portrait publié en 1543
Si la ville de Paris abandonna bientôt au scalpel le corps de ses suppliciés, c’étaient de pauvres ressources, et à peine un malheureux sujet venait-il d’être pendu qu’une bataille de chirurgiens et de médecins se livrait autour de son cadavre pour savoir à qui ce dernier resterait.
Plusieurs histoires funèbres sont racontées à ce propos. Le 1er février de l’an 1630, un arrêt défend aux étudiants d’enlever par force les cadavres des suppliciés, et ce, » considérant que, depuis longtemps, les étudiants en médecine et en chirurgie se livrent à des voies de fait et à des violences, et même à des meurtres, pour avoir les corps des suppliciés. »Malgrè cet arrêt, en 1637 et 1641, c’était toujours l’épée et le pistolet à la main qu’ils allaient détrousser les roues, échafauds et fourches patibulaires de la place de Grève et autres lieux.
Ce cadavre, ainsi enlevé, servait tout le temps que peut servir un lambeau en putréfaction ; on attendait, pour le remplacer, qu’un autre criminel eût été pendu ou roué vif. Ainsi se firent çà et là, et par hasard, toutes les études anatomiques jusqu’au XIXe siècle, qui parvint enfin à détruire le préjugé du cadavre, comme il en a détruit tant d’autres, mais pourtant avec beaucoup plus de peines et d’efforts.
Une dissection pratiquée au milieu du XVIe siècle. Gravure extraite de De re anatomica par Realdo Columbus (1559)
On arrêta donc tacitement dans les hôpitaux, que la science avait le droit de se servir de tous les cadavres de l’hôpital. On n’osa pas encore établir un amphithéâtre public ; chaque étudiant emportait chez lui son cadavre ou sa part de cadavre ; ce qui restait de ces cadavres était jeté à la voirie. En 1705, Pelletan était encore obligé de brûler ces tristes débris dans un poêle de fonte.Enfin, le grand anatomiste Pierre-Joseph Desault (1738-1795)
Pierre-Joseph Desault
…établit le premier amphithéâtre près de la place Maubert
premier amphithéâtre près de la place Maubert ??
. De cet amphithéâtre sont sortis Pelletan, Antoine Dubois (1756-1837)
Antoine Dubois ?
, qui s’illustra dans le perfectionnement du forceps ; Claude-François Lallemand (1790-1854) pionnier dans l’étude des maladies cérébrales ; Alexis Boyer (1757-1833), qui très tôt fréquenta les salles d’anatomie et de dissection, et fut le chirurgien consultant des rois Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe ; et plus tard Bichat (1771-1802), rénovateur de l’anatomie pathologique.
A l’exemple de Desault, chaque professeur d’anatomie eut bientôt son amphithéâtre particulier. L’amphithéâtre s’établissait dans les plus pauvres maisons et dans les plus obscures ; les cadavres venaient, non plus des hôpitaux, mais des cimetières ; on les pêchait dans la fosse commune : tantôt on traitait de gré à gré avec le fossoyeur, d’autres fois on avait recours à la ruse. Le savant et vénérable professeur Dubois, (dans sa jeunesse) quand il allait au cimetière, attirait autour de ces funèbres enceintes toutes les filles publiques du quartier, avec ordre d’ameuter toute la foule des passants par leurs joyeux propos ; et pendant que ces dames, à force de scandale, attiraient l’attention des voisins, lui, Dubois, dans la vaste fosse, choisissait ses cadavres ; il en remplissait un fiacre et se faisait reconduire à sa maison en compagnie de cinq ou six cadavres.
De temps a autre une épaisse fumée s’élevait de ces amphithéâtres, portant avec elle une odeur nauséabonde : c’étaient les cadavres qu’on brûlait. En ces temps-là, dit Lallemand, on aurait pu tuer autant de personnes qu’on eût voulu, les disséquer et les brûler ensuite, sans que la police eût songé à en prendre le moindre souci. » C’est ce qui est arrivé peut-être plus d’une fois », ajoute-t-il.
Une dissection pratiquée au début du XVIIe siècle. Gravure extraite de Anthropographia et osteologia par Jean Riolan (1626)
Ce ne fut guère qu’en 1803 que la police songea à mettre un peu d’ordre dans ces hécatombes scientifiques. Mais pourtant que de peines donna cette réforme ! En vain on établit des amphithéâtres publics dans les hôpitaux, les amphithéâtres particuliers résistèrent de toute leur force à l’action de la police. La dissection se cachait dans les murs les plus obscurs, dans les maisons qui tombaient en ruines ; les cadavres s’apportaient en plein jour et se déposaient à la porte, comme si c’eût été une provision de bois pour l’hiver. Du haut des fenêtres, on jetait dans la cour les plus horribles débris ; les murs étaient chargés de pus et de sang. Les valets de ces amphithéâtres, dit un rapport de police, ne respectaient pas plus les vivants que les morts. Les cadavres restaient quelquefois trois semaines sur les tables où on les plaçait.
Ceci dura jusqu’en 1813 ; mais alors la patience publique, poussée à bout, fit entendre des réclamations énergiques. Aucune maison particulière ne voulut plus souffrir ce terrible voisinage. On dénonça de toutes parts ces maisons aux escaliers impraticables, ces cours sans puits, ces puits sans cordes, ces mansardes infectes où l’étudiant couchait à côté du cadavre, ces garçons d’amphithéâtre qui vendaient de la graisse humaine. En effet, une société en commandite s’était formée pour l’exploitation de cette graisse. Elle était employée, non fondue, à graisser les roues des charrettes. Des charlatans en faisaient des remèdes contre les douleurs. On en vendait une grande quantité aux fabricants de perles fausses. On en trouva deux mille livres chez un seul garçon de l’École de Médecine ; il y en avait un autre qui en avait rempli deux fontaines de grès. Il fallut une charrette à deux chevaux et six hommes de peine pour transporter toute cette masse de graisse humaine à la voirie de Montfaucon, où probablement elle fut mangée par les rats.
En même temps la police faisait des recherches chez ceux qui avaient acheté de celte graisse humaine, et elle l’enlevait sans pitié. Les fabricants dépouillés réclamèrent, ou tout au moins demandèrent à l’autorité le moyen de distinguer la graisse d’homme de la graisse de chien, par exemple. On leur répondit que les graisses d’homme, de cheval et d’âne ne pouvaient être distinguées entre elles, parce qu’elles ont toutes une couleur jaune, une concrescibilité très faible, une très grande fétidité, et qu’elles se précipitent en globules. Ce qui était parfaitement raisonné.
Amphithéâtre de dissection de l’enseignement libre à l’ancienne Ecole pratique, au XIXe siècle
Aussi les cadavres furent-ils bientôt aussi rares qu’ils étaient communs auparavant. Les cimetières avaient disparu de l’enceinte de Paris. On allait chercher les cadavres à Bicêtre, au dépôt de mendicité de Saint-Denis, partout où l’on pouvait. Un jour, les garçons du chirurgien Jean-Nicolas Marjolin
Jean-Nicolas Marjolin ?
(1780-1850) ( qui publia en 1815 un Manuel d’anatomie posant les bases des dissections du corps humain )revenaient de Bicêtre les hottes pleines de cadavres. Chemin faisant, ils s’arrêtèrent à la porte d’un cabaret, et ils déposèrent leur fardeau à la porte. Jugez de leur surprise, quand au sortir du cabaret ils ne trouvèrent plus leurs hottes si précieusement chargées ! Jugez aussi de l’étonnement des voleurs !!
Bientôt, on en arriva aux amphithéâtres réglés de la Pitié, de la Faculté de Médecine, de Bicêtre, de la Salpêtrière, de Saint-Louis, de Beaujon, de Saint-Antoine, de la Charité, des Enfants et de la Maternité. Au milieu du XIXe siècle, la Faculté de l’École de Médecine disséquait par an trente mille cadavres, la Pitié en consommait quatorze cents.
….. morte il y a plus de 160 ans, reste une énigme pour la science
L’examen approfondi du coeur momifié d’une religieuse française, décédée 1862, n’a pas permis de lever le mystère de son incroyable conservation. L’étude,(publiée le 3 février dernier), révèle des faits étonnants, qui touchent au miracle.
La femme en question s’appelait Pauline Jaricot
Pauline Jaricot ??
. La vie de cette Lyonnaise, faite de prières et de charité chrétienne, s’arrête en 1862, elle est alors âgée de 62 ans. Après sa mort, l’Église conserve précieusement son coeur dans un reliquaire en or, un contenant lui-même en forme de cœur. Le plus surprenant dans cette histoire, c’est que cet organe reste toujours dans un état exceptionnel , bien qu’il n’ait reçu aucun soin particulier de conservation ni d’embaumement depuis 160 ans. En 2022, dans le cadre de sa béatification, l’Archevêché de Lyon réclame une expertise scientifique.
Aucunes traces d’embaumement
Avec l’accord du diocèse de Lyon, une équipe de scientifiques dont Philippe Charlier
Philippe Charlier?
, médecin légiste, du musée du Quai Branly, de l’APHP(Assistance publique des hôpitaux de Paris)et d’archéologues, a examiné le cœur de la pieuse Pauline Jaricot, conservé dans un reliquaire scellé (un cardiotaphe
cardiotaphe??
) que les fidèles venaient »voir » à l’église Saint-Polycarpe depuis 1880.
Une expertise de biologie moléculaire l’affirme avec certitude, sans pour autant parvenir à lever le mystère : « aucune trace de substance d’embaumement n’a pu être retrouvée, ni aucun agent pathogène« , peut-on lire dans le rapport de l’étude publiée dans la revue » international Journal of MolecularSciences » le 3 février dernier. Autrement dit, le cœur s’est conservé seul, malgré la présence de champignons et bactéries. Pour les besoins de leur étude, les chercheurs ont passé l’organe au scanner, ce qui leur a confirmé qu’il s’agissait bien d’un cœur humain. Le plus surprenant, c’est que l’imagerie n’a révélé aucun signe de malformation cardiaque, écartant cette cause possible du décès de la religieuse.
Y a-t-il eu un miracle sur le cœur de Pauline Jaricot ?
Pourtant, les archives suggèrent bel et bien que Pauline Jaricot a souffert toute sa vie durant d’un « anévrisme des plus caractéristiques, compliqué d’une maladie d’une nature inconnue de la science ». Dans les derniers jours de sa vie, les écrits indiquent qu’une blessure s’était formée sur sa poitrine et qu’elle crachait beaucoup de sang. Alors comment expliquer que son cœur n’en porte aucuns stigmates ? S’est-elle soignée seule ? Pour l’heure, la science n’a aucune explication à fournir. Ce ne serait pas la première fois que la personne de Pauline Jaricot ne soit associée à un fait extraordinaire. En 2012, année du jubilé de Pauline Jaricot, Mayline Tran, trois ans, est hospitalisée à Lyon dans un état grave après s’être étouffée en mangeant. Plongée dans un coma profond, les médecins jugent alors son état désespéré. Ultime espoir, une neuvaine de prière – qui consiste dans l’Église catholique à prier neuf jours consécutifs – à Pauline Jaricot est initiée.« Contre toute attente, Mayline Tran a connu une guérison jugée remarquable et inattendue », relate l’étude. Le 26 mai 2020, le Pape François
Pape François
reconnaît le miracle et Pauline Jaricot est béatifiée deux jours plus tard à Lyon.
Entrée du château:L’intérieur n’est pas ouvert aux visiteurs, Nantouillet (Seine-et-Marne).
1 )Au château de Nantouillet, le Cardinal roulait sur l’or
L’imposant château de Nantouillet, dans la petite ville du même nom, illustre l’orgueil de son bâtisseur, le cardinal Antoine Duprat. Ce dignitaire, proche de François Ier, rêvait, dit-on, de devenir… pape ! Sa fortune, 400 000écus, devait lui permettre d’acheter le vote des cardinaux. Mais le roi s’y serait opposé. L’argent de l’élection n’a donc pas quitté Nantouillet. Selon une légende locale, il dormirait dans des tonneaux, au fond des souterrains du château.
Château, Saint-Fargeau (Yonne)
2 )Le tableau de Saint-Fargeau était la honte de la famille
Dans ce château de la Renaissance se cache peut-être un chef-d’oeuvre du XVIIIeme siècle. Une toile disparue de Louis David, qui a peint Marat assassiné. En1793, l’artiste réalise le portrait d’un autre député montagnard, Louis Michel Le Peletier, sur son lit de mort. Pendant des années, les Parisiens peuvent admirer le tableau, exposé aux Tuileries. Puis, en 1826, David le revend à la fille du député, Suzanne. Et on en perd alors la trace. Celle-ci, royaliste convaincue, a-t-elle détruit ce portrait par honte des opinions révolutionnaires de son père ? Un des arrière-petits-enfants de Louis Michel Le Peletier évoque une autre hypothèse : » La tradition familiale assure que Suzanne a dissimulé le tableau honni de David dans l’épaisseur des murs de Saint-Fargeau. » Ce descendant n’est autre que l’écrivain Jean d’Ormesson
Jean d’Ormesson
, qui a souvent rêvé, dans ce château où il séjournait, à cet incroyable trésor…
Plages, Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales).
3 ) Argelès, sa plage, ses lingots…
Sur la plage d’Argelès-sur-Mer, de curieux vacanciers oublient parfois de regarder la mer et marchent les yeux rivés sur le sable. Ils connaissent la rumeur attachée à ce lieu. Elle naît en février 1939, lors de l’exil des républicains d’Espagne après leur défaite contre le général Franco. Des camions franchissent la frontière, remplis d’une partie des réserves d’or de la Banque d’Espagne. Ce trésor de guerre doit être évacué vers des pays alliés, notamment au Mexique. Mais, dit-on, l’un des camions est détourné et son chargement est enterré là, à Argelès-sur-Mer. Est-ce pour le retrouver que la plage est ratissée une première fois, à l’été 1939 ? Ou qu’un étrange bulldozer retourne nuitamment son sable en 1953 ? Aujourd’hui encore, des chaseurs de trésor viennent se promener ici ,même si des historiens (comme la Catalane Assumpta Montellà) assurent qu’en réalité tous les convois sont arrivés à bon port.
Ruines de l’abbaye, Mazan-l’Abbaye (Ardèche).
4) Dans la forêt, une cloche remplie d’or
Les ruines de l’abbaye cistercienne de Mazan suscitent depuis un siècle et demi la convoitise des chasseurs de trésor. Les moines y auraient caché, avant l’arrivée des révolutionnaires, une cloche pleine de pièces d’or. En laissant un indice : la cachette est visible, en regardant vers la forêt, à travers l’oeil-de-boeuf de l’église…Simple, non ?
Le couvent des Ursulines au Mans (Sarthe).
5 ) Le jackpot serait près de l’office du tourisme
Sous leurs maisons à colombages, les sous-sols du Vieux Mans abritent des caves fort anciennes. Et de drôles d’histoires… Dans la nuit du 24 septembre 1792, la mère supérieure du couvent des ursulines enterre cinq coffres remplis de couverts d’argent et de pièces d’or.
Le couvent n’existe plus. Et le trésor, qu’est-il devenu ?
Envrons de Verdun (Meuse).
6) La dot des vierges de Verdun
On raconte qu’en 1792, à Verdun, des jeunes filles trop proches des soldats prussiens ont caché leur fortune ( avant d’être arrêtées et guillotinées ) . Une certaine Anne Watrin aurait ainsi enterré 10 000 livres dans 12 cachettes à travers la ville…
Centre national des écritures du spectacle, Villeneuve-lès-Avignon (Gard).
7 ) La chartreuse n’a pas livré son secret
Avant 1789, la chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon disposait, dans un coffre, de » 120 pièces d’or, 935 pièces d’argent » et bien d‘autres merveilles. Mais, en 1792, les révolutionnaires chargés de confisquer ces biens ne les ont pas trouvés. Où sont-ils ? À proximité du couvent, aujourd’hui centre culturel ? Les touristes peuvent toujours y rêver en se promenant dans ce joyau architectural !
Savenay (Loire-Atlantique).
8 ) Un trésor de guerre vendéen ?
Dans l’Ouest, la bataille de Savenay est restée célèbre. Le 23 décembre 1793, l’armée vendéenne est mise en déroute par les troupes républicaines. Mais elle n’a peut-être pas tout perdu : des témoins ont vu, les jours suivants, des soldats vendéens en déroute enfouir leurs bourses aux alentours de la ville…
Citadelle, rue de l’Hôtel-de-Ville, Montmédy (Meuse).
9) Les bijoux de Marie-Antoinette ont disparu à Montmédy
Les souterrains de l’austère citadelle de Montmédy, à la frontière belge, cachent-ils des colliers, des diamants , des bracelets ? Ce trésor étincelant y serait dissimulé depuis 1791… Le 20 juin de cette année-là, Louis XVI, Marie-Antoinette et le dauphin quittent Paris. Leur objectif est de rejoindre la citadelle de Montmédy, où les attendent des troupes royalistes. Mais, on le sait, le roi et ses proches n’atteindront jamais cette impressionnante place forte datant du XVIe siècle. Ils seront arrêtés en chemin, le 21 au soir, à Varennes, et reconduits aussitôt à Paris. En revanche, un homme a, dit-on, rejoint la citadelle. C’est le coiffeur favori de la reine, Léonard Autié
Léonard Autié ?
, parti en éclaireur avant le convoi royal. Marie-Antoinette lui aurait confié une partie de ses bijoux. En apprenant l’échec du plan royal, de peur d’être arrêté, le coiffeur s’en serait délesté à Montmédy… Où ? Peut-être dans les souterrains, ou dans le puits, profond de 82 mètres, percé au centre de la citadelle. À l’office de tourisme, on explique que ce puits a déjà fait l’objet de plusieurs fouilles, malheureusement infructueuses.
Villennes-sur-Seine (Yvelines). L’accès à l’île est réservé à ses résidents, mais il est possible d’admirer le site depuis la rive.
10) Quand Yvelines rime avec Vikings
L’île de Villennes-sur-Seine abrite une centaine de villas cossues. On l’appelait même, dans les années 1950, » l’île aux milliardaires ». Pourtant, cette dénomination pourrait faire référence à une affaire beaucoup plus ancienne. Les habitants de cette commune des Yvelines ne savent pas toujours qu’une histoire de trésor est accrochée à leur terre. Et quel trésor ! Il y aurait été enterré sur l’île, en 845, par les Vikings, après deux pillages à Poissy et Meulan. Il est alors presque rituel pour les nouveaux propriétaires de donner un petit coup de pioche dans leur jardin, histoire de tenter leur chance.
Rade de Brest (Finistère).
11) Au fond de l’océan atlantique dort une caisse d’or…
En 1940, face à l’avancée des troupes allemandes, le ministre des Finances décide de faire évacuer 736 tonnes d’or de la Banque de France vers les Antilles et les États-Unis. Parmi les centaines de caisses de métal jaune qui transitent par Brest, l’une tombe à l’eau, semble-t-il, entre le fort du Portzic et le quai de Laninon. Après guerre, des plongeurs de la Banque de France explorent le fond, sans succès. La caisse a-t-elle été retrouvée et subtilisée ? Dort-elle toujours au fond de l’océan ? Mystère… de Brest.
Place de la Halle, Saint-Antonin-Noble-Val (Tarn-et-Garonne).
12) Où sont passées les cloches de Saint-Antonin-Noble-Val ?
En 1570, alors que les affrontements entre protestants et catholiques font rage, les habitants de Saint-Antonin-Noble-Val, charmante cité médiévale, décident de cacher les précieuses cloches de bronze de leur église. Et ils en donnent une localisation précise ! Selon un mémoire daté de 1755 et rédigé par un frère de Saint-Antonin, elles sont »sous les maisons de madame Alliez, rue de la Place, et de monsieur Bardon sous la Grande Rue ». Hélas, ces demeures ont disparu depuis. Sans doute se trouvaient-elles vers l’actuelle place de la Halle. Pour tout compliquer, une légende concurrente raconte que les cloches de Saint-Antonin ont été cachées non pendant les guerres de religion, mais à la Révolution, en 1792. Dans cette version-là, l’adresse de la cachette reste cependant la même ,et donc tout aussi caduque.
13)Le magot de Mandrin est éparpillé
Où est passé le trésor de Louis Mandrin ? Le célèbre bandit, qui se livrait à la contrebande au 18èmesiècle, a été arrêté et exécuté en 1755 sans révéler où était cachée sa fortune. On raconte, dans son Dauphiné natal, qu’il l’aurait dissimulée dans au moins deux cachettes. La première serait située aux abords de sa maison d’enfance, au coeur de la petite ville de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs ; la deuxième serait à l’intérieur du château de Rochefort, en Savoie, où le brigand a été arrêté. Pour Didier Audinot
Didier Audinot ?
, un historien qui a consacré une dizaine d’ouvrages aux trésors de France, ces » planques » sont plausibles. Une troisième piste mène à la combe des Malavaux, en Auvergne, à quelques kilomètres de Vichy, aujourd’hui occupée par une carrière… Et une quatrième à la forêt du Vercors, où Mandrin aurait enfoui quelques caisses d’or !
( Si quelqu’un a eu le courage de lire ce billet ,ce n’est qu’un préambule ….La fin sur le billet qui suit )
D’où vient cette vieille tradition ?
C’est Napoléon Bonaparte qui a mis en place la Légion d’honneur en 1802 pour remercier tous les Grognards qui avaient participé aux guerres et défendu la France. Elle a d’ailleurs été créée par Napoléon Bonaparte parce que la Révolution avait supprimé toutes les récompenses. Il y a plusieurs grades : chevalier, et ensuite officier, commandeur, grand croix et grand officier, qui doivent récompenser à chaque fois des » mérites nouveaux »
Est-ce que tout le monde peut recevoir la légion d’honneur ?
Non. Tout citoyen français sans casier judiciaire ayant fait preuve de » mérites éminents au service de la nation », à titre militaire ou à titre civil, peut l’avoir… à condition d’avoir au minimum 20 années d’activité dans le domaine. Exception notable, les sportifs, qui reçoivent régulièrement la Légion d’honneur pour des médailles olympiques ou des titres sportifs importants. Autre exception, le président de la République, qui l’a » automatiquement ».
Comment on »candidate » à la légion d’honneur ?
On ne peut pas demander la Légion d’honneur. C’est aux ministres d’identifier les futurs décorés en s’appuyant sur les préfets, maires, présidents de fédérations sportives… Mais il est parfois difficile de savoir pourquoi certains la reçoivent et pas d’autres, d’autant que les raisons de la décoration ne sont pas connues du grand public !
Est-ce qu’on gagne de l’argent avec la légion d’honneur ?
Oui, mais »très peu » : entre 6,10 euros (pour les chevaliers) et 36,59 euros (pour les Grand-croix) par an. Et il est d’usage de ne pas la réclamer et de la reverser directement à la société d’entraide des membres de la Légion d’honneur dans le but d’aider les légionnaires dans le besoin. Sans compter qu’il faut s’acquitter des droits de chancellerie (d’une vingtaine d’euros pour les chevaliers) pour obtenir le brevet officiel après la remise de la décoration et acheter lui-même sa médaille de 295 à 1500 euros sur le site Web de la Monnaie de Paris ) et financer la cérémonie. Mais , la tradition veut que ce soit la famille ou les amis et collègues qui se cotisent pour l’offrir. Enfin, il est toujours possible de récupérer la médaille de quelqu’un d’autre. Exemple avec la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, qui porte celle de son père décédé, Jean Narquin.
Comment la reconnaît-on ?
La couleur de son ruban est le rouge. La décoration est une étoile à cinq rayons doubles surmontée d’une couronne de chêne et de laurier. Elle présente l’effigie de la République et au revers deux drapeaux tricolores entourés de la devise » Honneur et Patrie ». Son port est très codifié : la Légion d’honneur se porte avant tout autre insigne de décoration française ou étrangère, sur le côté gauche. Les décorations pendantes sont privilégiées pour les cérémonies officielles, mais sur les tenues de ville, on choisit des insignes de boutonnière (ruban ou rosette). Et si l’on peut facilement s’en procurer, il est interdit de les porter si l’on n’est pas légionnaire, et l’on peut même écoper d’une amende !
Alors il n’y a aucun avantage matériel ?
Devenir légionnaire d’honneur offre quand même quelques avantages matériels : les filles, petites-filles et arrières petites-filles de décorés peuvent étudier dans les Maisons d’Éducation de la Légion d’Honneur. Autre avantage : les adhérents à la Société des membres de la la Légion d’hnneur (SMLH) ont la possibilité de partir en vacances dans des résidences de standing telles que le château du Val à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) et la résidence de Costeur Solviane à Saint-Raphaël (Var). Les retraités peuvent également y séjourner pendant de longues périodes. Enfin, les décorés bénéficient d’honneurs funèbres lors de leurs obsèques. Ils peuvent également faire la demande d’inscription de leur récompense sur les actes d’états civils rédigés après remise de la Légion.
Mais à quoi ça sert ?
C’est une question de prestige, bien sûr, le symbole de la reconnaissance ultime de l’État, la plus haute récompense possible, la preuve qu’on a « fait quelque chose de plus » que le reste des citoyens. Seuls 93 000 Français l’ont (dont 70 % d’hommes). La plupart adhèrent à laSociété des membres de la Légion d’honneur qui se décrit comme » un réseau étroit, uni et dynamique regroupant tous les légionnaires qui partagent les mêmes valeurs ». Et l’arborer à sa boutonnière permet de montrer que l’on a rendu de grands services à la France. Cela sert aussi à ceux qui la remettent : les personnalités choisies reflètent bien sûr un choix politique.
Est-ce qu’on peut la perdre ?
Oui ! La distinction peut être retirée en cas de condamnation pénale et lorsque le décoré a commis » des actes contraires à l’honneur ou de nature à nuire aux intérêts de la France ».
Est-ce qu’on peut la recevoir si l’on est étranger ?
Oui. Nelson Mandela
, Charlie Chaplin ou Aung San Suu Kyi
Aung San Suu Kyi
ont ainsi reçu la Légion d’honneur. Mais contrairement aux Français, ils ne sont pas membres de » l’ordre ».
Est-ce qu’on peut la refuser ?
Le dessinateur Jacques Tardi
Jacques Tardi ?
, et, bien avant lui, George Sand, Guy de Maupassant, Pierre et Marie Curie, Simone de Beauvoir ou Jacques Prévert
Jacques Prévert
… Il arrive que des personnalités refusent leur légion d’honneur et choisissent de ne pas se faire remettre leur décoration.
Edith Clark naît dans une petite commune du Cher ( proche de là où je vis), en 1904, et devient dactylo. Si son nom est passé à la postérité, c’est qu’elle a voulu changer le cours de la vie monotone qui l’attendait.
Elle a une passion : Les avions. En effet, elle n’a qu’une envie : piloter l’un de ces appareils. Mais elle n’a pas les moyens de suivre les cours et la formation nécessaires à l’obtention du brevet de pilote.
Le 29 janvier 1935, elle prend tout de même place dans l’avion piloté par l’aviatrice Madeleine Charnaux
Madeleine Charnaux ?
qui, ce jour-là, bat le record féminin d’altitude pour avion léger.
Comme elle ne peut pas l’imiter, Edith Clark
Edith Clark ?
se tourne vers une discipline qui n’est pas sans rapport avec l’aviation : le parachutisme.
C’est une parachutiste audacieuse, qui ne craint pas le danger. En effet, elle se spécialise dans les sauts à basse altitude. Ainsi, en 1931, à Bucarest, elle saute d’une échelle de pompiers, dressée à seulement 27 mètres de hauteur.
En s’élançant du haut de la coupole du cirque d’hiver,
cirque d’hiver ?
à Paris, elle bat même le record du saut en parachute à l’altitude la plus faible. Elle est même si basse que la jeune femme a à peine le temps d’ouvrir son parachute avant d’atteindre le sol.
Décidément casse-cou, Edith Clark n’hésite pas à sauter au-dessus d’une cage, où des lions étaient enfermés. Paniqués par l’irruption de la jeune femme, et la vue de son parachute, les fauves s’écartent, ce qui lui permet de sortir de la cage sans encombres.
En 1936 ( à 32 ans ! ), Edith Clark est la première femme à obtenir son brevet de parachutiste. Dès lors, elle peut exercer son activité en tant que professionnelle.
C’est ainsi qu’elle est amenée à essayer de nombreux modèles de parachutes militaires. Et c’est au cours d’une de ces séances de test qu’elle trouve la mort. Ce 16 mars 1937, près de Villeneuve-lès-Avignon, elle saute à une altitude de 500 mètres.
Ce n’est pas son premier saut avec ce parachute d’entraînement, mais, cette fois, il ne s’ouvre pas. Ne pouvant ouvrir non plus son parachute de secours, la jeune femme s’écrase au sol.
( en rangeant mon » fouillis » de vieux courriers , j’en ai retrouvé . dont plusieurs d’une amie très proche mais perdue de vue ,qui savait que j’aime les »choses anciennes » / insolites ….. )
D’après ce que j’ai lu , les cartes postales seraient apparues en France pendant la guerre de 1870 :
Cartes postales anciennes :
Histoire de la carte postale :
Monsieur Besnardeau,
instituteur et libraire à Sillé-le-Guillaume ( Sarthe ), eut pour clients les soldats du camp de Conlieu, et bientôt fut épuisée la provision de papier à lettres de sa petite boutique. Que faire ? Le libraire eut une heureuse inspiration : il fit imprimer des cartons dont un côté était réservé à la correspondance, tandis que l’autre côté portait un dessin, un sujet patriotique, au milieu duquel s’inscrivait l’adresse du destinataire.
Ces cartes se vendirent comme des petits pains. Malheureusement, après la guerre, le libraire ne sut pas tirer parti de sa création. Il mourut à l’hospice de Château-Gontier, en 1874.
Mais l’idée germa. L’Etat français se mit à fabriquer et à vendre des cartes postales ; puis il autorisa les particuliers à en fabriquer et à en vendre également. On orna des cartes de dessins et le plus souvent dans un but de réclame.
La première carte postale a été inventée dans la commune de Sillé ?
Les quatre témoins qui, en juin 1906, attestèrent les droits d’inventeur de Léon Besnardeau à la mairie de Sillé. |
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L’office de tourisme organise une exposition sur Léon Besnardeau en juillet et août. Libraire et imprimeur à Sillé-le-Guillaume, il a créé, en décembre 1870, la première carte postale illustrée française.
Né le 14 novembre 1829 à Courcelles (aujourd’hui Courcelles-la-Forêt), Léon Besnardeau effectue ses études au Mans et embrasse la même carrière que son père, l’enseignement primaire. Il épouse Marie-Françoise Coulon et est nommé instituteur à Saint-Rémy-de-Sillé.
Un fonds de librairie se trouve vacant à Sillé et mis en vente. Léon Besnardeau abandonne la carrière d’enseignant et achète le fonds. Dans cette librairie, située rue Dorée, il vend des livres scolaires, de jardinage, de cuisine, des almanachs, parfois des romans à la mode mais surtout des objets de papeterie.
En 1870, survient la guerre. Un vaste camp militaire est établi à Conlie au sommet de la butte de la Jaunelière. Les infortunés mobilisés bretons, minés par l’inaction, tournent leur regard et leurs pensées vers cette lointaine Bretagne, vers leurs parents et amis avec lesquels ils ne peuvent même pas correspondre, car ils manquent totalement de papier à lettres et enveloppes.
C’est alors que Besnardeau a l’ingénieuse idée de découper en petits rectangles, les couvertures des cahiers, ainsi qu’un stock de cartons blancs. Il en résulte un amas de petites cartes blanches de 66 mm sur 98 mm, susceptibles d’être envoyées sans enveloppe, le recto orné de dessins allégoriques étant réservé à l’adresse, et le verso à une correspondance de quelques lignes.
La notoriété de Besnardeau s’est estompée et serait oubliée si le Petit Journal du 6 septembre 1902 ne lui avait consacré un article vantant son ingéniosité ; cet article fit de Besnardeau » le dieu des cartophiles français ». Il décède le 9 septembre 1914.
En 1970, le club philatélique a organisé une exposition pour fêter les 100 ans de la carte postale.
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»Malheureusement », des recherches démontrent qu’un prussien, professeur à Vienne, a utilisé pour la première fois une carte postale peu de temps avant le sarthois, sur une idée datant de 1865.
…. Vladimir Poutine a un »escadron de liquidateurs » qui exécute les déserteurs !!?? ( Vrai ???)
Plusieurs prisonniers, qui ont été enrôlés de force dans le groupe paramilitaire Wagner, ont rapporté avoir été témoins d’exécutions de membres du groupe qui ont désobéi aux ordres.
Des anciens détenus russes affirment que Vladimir Poutine a un »escadron de liquidateurs »qui exécute les déserteurs.
Plusieurs anciens détenus russes ont affirmé que Vladimir Poutine possède un » escadron de liquidateurs » qui est chargé d’éliminer les déserteurs.
Plusieurs prisonniers, qui ont été enrôlés de force dans le groupe paramilitaire Wagner, ont rapporté avoir été témoins d’exécutions de membres du groupe qui ont désobéi aux ordres.
Yevgeny Novikov, ancien prisonnier, a déclaré (selon les dires du média Polygon ?) : » Ceux qui désobéissent sont éliminés – et cela se fait publiquement. »Il a également indiqué que cet escadron gère les hommes qui sont problématiques.
Il a ajouté : » Le bombardement a commencé, un des prisonniers s’est couché et n’a pas couvert ses propres hommes. Le bombardement s’est arrêté, il est reparti, et le supérieur lui a crié : « Pourquoi n’as-tu pas avancé ? » Et ils l’ont tué. Le supérieur est tué si son équipe déserte. »
Un autre ancien détenu, Alexander Drozdov, a rejoint les rangs du groupe Wagner et ce dernier a affirmé que nombreux d’entre eux étaient » complètement fous ».
Le président russe aurait décidé d’envoyer des détenus en Ukraine pour combattre en leur promettant la liberté s’ils reviennent en vie.
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Le groupe Wagner , également connu comme PMC Wagner, ChVK Wagner, ou CHVK Vagner, est une organisation paramilitaire qui œuvre dans le but d’assurer la défense des intérêts extérieurs de la Russie. Présenté à ses débuts comme une prétendue société militaire privée russe fournissant des mercenaires et n’ayant pas d’existence légale, il est fondé le 1er mai 2014 par l’homme d’affaire Evgueni Prigojïne …….
Evgueni Prigojïne
….un proche du président vladimir Putine . Le gouvernement russe dément tout lien avec le groupe Wagner, de même que Prigojine, jusqu’à ce que ce dernier reconnaisse en 2022 être à l’origine de la formation du groupe. Elle était d’abord active notamment lors de la guerre du Donbass et la guerre civile syrienne , puis dans d’autres zones de conflits à travers le monde. Les membres du groupe sont soupçonnés d’exactions au Mali ,en Libye ou encore en Syrie. Le groupe est sanctionné par l ‘ Union européenne en 2021.
En 1995, dans le parc de Yellowstone, dans le nord des Etats-Unis, 14 loups ont été réintroduits. Si la présence de ce super prédateur a bénéficié à tout l’écosystème, comment a-t-elle concrètement impacté la biodiversité du parc ? Quel rôle les loups tiennent-ils dans la mécanique du vivant ?
Tout le monde a entendu parler du fameux battement d’aile du papillon qui provoque une cascade de conséquences . Cet effet est aussi l’une des grandes lois du vivant. Pour illustrer cet exemple d’interconnexion, il suffit de regarder les bienfaits de la réintroduction de 14 Loups gris dans le parc américain de Yellowstone, en 1995. Suite à leur extermination par les colons, à la fin du XIXe siècle, les loups ont disparu du parc américain pendant près de 70 ans.
La « cascade trophique », une effervescence de vie
Le 12 janvier 1995, les équipes de l’U.S. Fish and Wildlife Service et des biologistes canadiens ont réintroduits 14 loups dans le parc de Yellowstone
Après leur réintroduction, la présence des loups a profité à tout l’écosystème du parc, et offert aux scientifiques une opportunité unique d’étudier de près les effets du retour du prédateur. 30 ans plus tard, cette initiative a même dépassé les espérances des naturalistes, comme en témoigne Jean-Marc Landry, éthologue spécialiste du loup : « La présence du loup a contraint les wapitis qui »abroutissaient » ( = broutaient )de façon intensive sur les bords de rivière à remonter sur les berges pour surveiller l’apparition du prédateur. C’est ce qu’on appelle « le paysage de la peur ». Grâce à cette pression diminuée sur ces écosystèmes, les buissons ont commencé à y repousser, les oiseaux, les insectes y sont revenus, et même les castors. Les loups ont aussi fait fuir les coyotes qui consomment beaucoup de micros-mammifères. Plus de micros-mammifères signifie plus de rapaces. On voit que le milieu a ainsi été profondément modifié : c’est ce qu’on appelle la cascade trophique. La réintégration du loup dans un écosystème déséquilibré a permis un nouvel équilibre. Pour prouver le rôle que jouent ces prédateurs, Yellowstone est un véritable cas d’école. Aujourd’hui, des Européens essayent de dupliquer l’expérience. En Pologne par exemple, une première étude a montré l’effet bénéfique des loups sur la régénération de la forêt. »
Schéma représentant un exemple de réseau trophique, avec la présence du loup .
L’effervescence de vie rendue possible par le retour du loup a profité à de nombreuses espèces comme les pronghorns, la seule espèce d’antilope d’Amérique du Nord, mais aussi aux bigornes, aux mouflons, aux rapaces, aux ratons laveurs, aux mustélidés comme les putois, les belettes ou encore le rarissime Carcajou. Le retour du loup a aussi permis l’essor des populations de nécrophages, comme les corbeaux, les pies et le fameux Pygargue à tête blanche, un aigle qui n’est autre que l’emblème des États-Unis. Enfin, la population de castors, qui ont un rôle déterminant dans la présence et la taille des cours d’eau, a doublé.
Yellowstone : une expérience transposable ?
En France aussi, bien des régions sauvages ont souffert de l’éradication du loup. Dans le Massif central, pendant des siècles, il y avait trois super prédateurs : le loup gris, le lynx boréal et l’ours brun. Du fait de l’éradication progressive de ces trois espèces, les ongulés se sont retrouvés au sommet de la chaîne alimentaire. À l’instar des Wapitis du Yellowstone, ils sont devenus les « moteurs » de l’écosystème, ceux qui le façonnent, pour le meilleur et pour le pire.
La réintroduction des loups dans le parc de Yellowstone a profité à de nombreuses espèces, notamment les rapaces .
Une étude de l’écologue Jean-Louis Martin menée au large du Canada dans l’archipel de Haïda Gwaii a notamment démontré les effets de l’absence du loup. Sur l’île de Kunga en particulier, l’absence de prédateurs des cervidés a entraîné une disparition de 90 % de la végétation des sous-bois.
Le constat de la « cascade trophique » permise par le retour du loup provient principalement des études de deux chercheurs américains : William Ripple et Robert Beschta. Alors qu’une grande partie des scientifiques du monde entier a repris leur travail avec enthousiasme, d’autres, au contraire, tempèrent leurs conclusions. Le plus important reproche qui leur est fait est de n’avoir pris qu’un seul facteur en compte, celui du retour des loups, pour chercher à prouver ce qu’on veut trouver. C’est ce qui s’appelle en sciences le biais de confirmation.
La conversation proies-prédateurs a façonné le monde sauvage. Mais la donne a changé avec homo sapiens. Et depuis, il est difficile de trouver un équilibre entre le sauvage et les milieux occupés par les humains. D’un côté, un monde sans prédateurs est synonyme de milieux appauvris, de sur-pâturage, d’abroutissement, de prolifération de maladies, d’espèces envahissantes, de détérioration du terrain en tous genres. De l’autre, les hommes se sont installés et veulent défendre leurs gagne-pain, leurs pâturages et leurs estives.
Pour conclure, il est difficile de transposer ce qui s’est passé à Yellowstone à ce qui se passe(ra) en France, notamment à cause de l’activité humaine, qui est un facteur confondant. Les impacts et les actions de l’homme sur les milieux sont si énormes et divers qu’il est difficile de mener une étude »univoque » et concluante sur le retour des loups.