Certainspetits enfants ignorent même sont existence, ils sont tellement loin aussi, sa fille travaille,vit très loin , elle ne sait même pas si elle la reverra un jour,elle envoie seulement une carte au nouvel an avec quelques photos et les autres qui n’habitent pas bien loin,ils ne viennent plus,soi-disant qu’ils n’ont jamais le temps.
Alors elle se balance,elle se balance
et elle se souvient de sa propre grand-mère, c’était un tel bonheur d’aller la voir, elle lui sautait dans ses bras se blotissait dans son cou qui sentait bon ,il y avait une telle complicité entre elles…Elle lui racontait des histoires tous les soirs, lui chantait d’anciennes chansons, puis la bordait dans son lit avec amour… Mais, tient, des gouttes de pluies chaudes, il pleut, je vais rentrer, mais non , suis-je bête ;ce sont mes larmes…
Les vieux ne parlent plus Ou alors seulement parfois du bout des yeux Même riches ils sont pauvres Ils n’ont plus d’illusions et n’ont qu’un cœur pour deux Chez eux ça sent le thym, le propre La lavande et le verbe d’antan Que l’on vive à Paris, on vit tous en province Quand on vit trop longtemps Est-ce d’avoir trop ri que leur voix se lézarde Quand ils parlent d’hier Et d’avoir trop pleuré que des larmes encore Leur perlent aux paupières Et s’ils tremblent un peu Est-ce de voir vieillir la pendule d’argent Qui ronronne au salon Qui dit oui qui dit non, qui dit « je vous attends »
Les vieux ne rêvent plus Leurs livres s’ensommeillent, leurs pianos sont fermés Le petit chat est mort Le muscat du dimanche ne les fait plus chanter Les vieux ne bougent plus Leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil Et puis du lit au lit Et s’ils sortent encore Bras dessus bras dessous tout habillés de raide C’est pour suivre au soleil L’enterrement d’un plus vieux, l’enterrement d’une plus laide Et le temps d’un sanglot Oublier toute une heure la pendule d’argent Qui ronronne au salon Qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas Ils s’endorment un jour et dorment trop longtemps Ils se tiennent la main Ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant Et l’autre reste là Le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère Cela n’importe pas Celui des deux qui reste se retrouve en enfer Vous le verrez peut-être Vous la verrez parfois en pluie et en chagrin Traverser le présent En s’excusant déjà de n’être pas plus loin Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d’argent Qui ronronne au salon Qui dit oui qui dit non, qui leur dit « je t’attends » Qui ronronne au salon Qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend…….
Une institutrce était chez elle, et à l’heure du dîner, elle a commencé à lire les devoirs faits par ses élèves Son mari était près d’elle et jouait à je ne sais quoi sur sa tablette.Pendant qu’elle lisait le dernier devoir, les larmes ont commencé à rouler silencieusement sur le visage de sa femme.Le mari a vu ça et lui a demandé: » Pourquoi tu pleures ma chérie? Qu’est-ce qui s’est passé? ‘‘ La femme: » Hier, j’ai donné un devoir aux élèves de première année, sur… le sujet : ‘‘Mon Souhait. » Le mari: » D’accord, mais pourquoi pleures-tu? » La femme: » C’est le dernier devoir qui me fait pleurer ». Le mari curieux : »Qu’est-ce qui est écrit dans ce devoir et qui te fait pleurer? » La femme: » Écoute, je vais te le lire » : » Mon souhait serait de devenir un smartphone. Mes parents aiment tellementleur smartphone.
Ils sont tellement préoccupés avec leur smartphone que, parfois ils oublientde s’occuper de moi. Quand mon père rentre fatigué du travail, il a du temps pour son smartphone
,mais pas pour moi. Quand mes parents sont en train de faire un travail important et que le smartphone sonne, ils répondent au téléphone à la première sonnerie.Mais pas à moi… même si je pleure. Ils jouent des jeux sur leur smartphone, mais pas avec moi. Ils ne m’écoutent jamais, même quand je suis en train de leur dire quelque chosed’important. Alors, mon souhait est de devenir un smartphone »
J’étais heureux d’avoir retrouver ma connection,mais finalement ,çà ne change pas : Jamais de commentaires , alors je ne sais pas si je continue ou non……..( Si je continue,ce sera seulement pour moi )
Ça ne prévient pas quand ça arrive Ça vient de loin Ça c’est promené de rive en rive
La gueule en coin Et puis un matin, au réveil C’est presque rien Mais c’est là, ça vous ensommeille Au creux des reins Le mal de vivre Le mal de vivre Qu’il faut bien vivre Vaille que vivre On peut le mettre en bandoulière Ou comme un bijou à la main Comme une fleur en boutonnière Ou juste à la pointe du sein C’est pas forcément la misère C’est pas Valmy, c’est pas Verdun Mais c’est des larmes aux paupières Au jour qui meurt, au jour qui vient Le mal de vivre Le mal de vivre Qu’il faut bien vivre Vaille que vivre Qu’on soit de Rome ou d’Amérique Qu’on soit de Londres ou de Pékin Qu’on soit d’Egypte ou bien d’Afrique Ou de la porte Saint-Martin On fait tous la même prière On fait tous le même chemin Qu’il est long lorsqu’il faut le faire Avec son mal au creux des reins
Ils ont beau vouloir nous comprendre Ceux qui nous viennent les mains nues Nous ne voulons plus les entendre On ne peut pas, on n’en peut plus Et tous seuls dans le silence D’une nuit qui n’en finit plus Voilà que soudain on y pense A ceux qui n’en sont pas revenus
Du mal de vivre Leur mal de vivre Qu’ils devaient vivre Vaille que vivre
Et sans prévenir, ça arrive Ça vient de loin Ça c’est promené de rive en rive Le rire en coin Et puis un matin, au réveil C’est presque rien Mais c’est là, ça vous émerveille Au creux des reins
La joie de vivre La joie de vivre Oh, viens la vivre Ta joie de vivre
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C’est quand tu viens juste d’avaler un cure-dent, Quand tu te rends compte que ton père est Suisse-Allemand, Quand un copain t’appelle pour son déménagement, Et ça fait mal La tristitude, C’est franchir le tunnel de Fourrière le 15 août, Quand tu dois aller vivre à Nogent-le-Rotrou, Quand ton coiffeur t’apprend que t’as des reflets roux, Et ça fait mal. La tristitude, C’est moi, c’est toi,
C’est nous, c’est quoi, C’est un peu de détresse dans le creux de nos voix La tristitude, C’est hummm, c’est ouuuuuh, C’est eux, c’est vous, C’est la vie qui te dit que ça n’va pas du tout. La tristitude, C’est quand t’es choisi pour être gardien au hand-ball, Quand t’es dans la Mercos de la Princesse de Galle, Quand le samedi soir c’est ta fille qui joue sur Canal, Et ça fait chier. La tristitude, C’est quand tu marches pieds nus sur un tout petit légo,
C’est quand lors d’un voyage en Inde tu bois de l’eau, Quand ton voisin t’annonce qu’il se met au saxo, Et ça fait mal, mal, mal La tristitude, C’est moi, c’est toi, C’est nous, c’est quoi, C’est un peu de détresse dans le creux de nos voix La tristitude, C’est hummm, c’est ouuuuuh, C’est eux, c’est vous, C’est la vie qui te dit que ça n’va pas du tout. La tristitude, C’est quand ton frère siamois t’apprend qu’il a le sida, Quand ta femme fait de l’échangisme un peu sans toi,
Quand des jeunes t’appellent Monsieur pour la première fois, Et ça fait mal. La tristitude, C’est devenir styliste mais pour Eddy Mitchell, C’est conjuguer bouillir au subjonctif pluriel, C’est faire les courses le samedi d’avant Noël, Et ça fait mal, mal, mal. La tristitude, C’est moi, c’est toi, C’est nous, c’est quoi, C’est un peu de détresse dans le creux de nos voix La tristitude, C’est hummm, c’est ouuuuuh, C’est eux, c’est vous, C’est la vie qui te dit que ça n’va pas du tout.
Non, non, non, La tristitude, La tristitude, La tristide attitude, Te donne la tristitititititi tude, La tristitude, Te donne la triste attitude, La tristitude ouah ouah La tristitititude, La tristitude, C’est un peu de tristesse et de solitude, C’est comme de la tristitude plus rien, En tout cas c’est, La tri la tri tri stitude, La tristitude Te donne la triste attitude, La tristitude
J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaieté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie.Quand j’ai connu la Vérité, J’ai cru que c’était une amie ; Quand je l’ai comprise et sentie, J’en étais déjà dégoûté.Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d’elle Ici-bas ont tout ignoré.Dieu parle, il faut qu’on lui réponde. Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré.Alfred de Musset (1810-1857)_______________________________________________________________
Il faudra bien t’y faire à cette solitude, Pauvre cœur insensé, tout prêt à se rouvrir, Qui sait si mal aimer et sait si bien souffrir. Il faudra bien t’y faire ; et sois sûr que l’étude,
La veille et le travail ne pourront te guérir. Tu vas, pendant longtemps, faire un métier bien rude, Toi, pauvre enfant gâté, qui n’as pas l’habitude D’attendre vainement et sans rien voir venir
Et pourtant, ô mon cœur, quand tu l’auras perdue, Si tu vas quelque part attendre sa venue, Sur la plage déserte en vain tu l’attendras.
Car c’est toi qu’elle fuit de contrée en contrée, Cherchant sur cette terre une tombe ignorée, Dans quelque triste lieu qu’on ne te dira pas.
Voici que vous avez assez souffert, pauvre homme, Assez connu l’amour, le désir, le dégoût, L’âpreté du vouloir et la torpeur des sommes, L’orgueil d’être vivant et de pleurer debout…Que voulez-vous savoir qui soit plus délectable Que la douceur des jours que vous avez tenus, Quittez le temps, quittez la maison et la table ; Vous serez sans regret ni peur d’être venu.J’emplirai votre cœur, vos mains et votre bouche D’un repos si profond, si chaud et si pesant, Que le soleil, la pluie et l’orage farouche Ne réveilleront pas votre âme et votre sang.— Pauvre âme, comme au jour où vous n’étiez pas née, Vous serez pleine d’ombre et de plaisant oubli, D’autres iront alors par les rudes journées Pleurant aux creux des mains, des tombes et des lits.D’autres iront en proie au douloureux vertige Des profondes amours et du destin amer, Et vous serez alors la sève dans les tiges, La rose du rosier et le sel de la mer.D’autres iront blessés de désir et de rêve Et leurs gestes feront de la douleur dans l’air, Mais vous ne saurez pas que le matin se lève, Qu’il faut revivre encore, qu’il fait jour, qu’il fait clair.Ils iront retenant leur âme qui chancelle Et trébuchant ainsi qu’un homme pris de vin ; — Et vous serez alors dans ma nuit éternelle, Dans ma calme maison, dans mon jardin divin…
Je n’en ai pas : Pas assez d’argent ,tjrs mes problêmes de santé etc….
J’en ai :Manu ! Il est toujours là pour m’aider ,moralement,pratiquement ( argent ,déplacement, etc..) ,par exemple , aujourd’hui , il est passé avec deux nouveaux radiateurs !!Il savait qu’en vieillissant , je supporte mal le froid et ,dans la pièce » principale » ( cuisine / salle à manger/salon lol) ,les deux radiateurs chaufaient très mal , c’était des »anciens électriques »
à peu près comme çà
.…..maintenant = à peu près de ce genre :
» avoir de la veine » : Origine ?
Quand une personne est chanceuse, on peut dire qu’elle »a de la veine ».
L’expression semble avoir vu le jour dans le courant du XVIe siècle, et qui provient du domaine minier. Lorsque les prospecteurs mettaient au jour, au cours de leurs recherches, un filon d’or, de diamant ou encore d’argent, ils parlaient alors d’une bonne »veine ».
En effet, les métaux et minéraux précieux sont généralement concentrés au cœur de la roche, dans des zones étroites et étirées, ce qui est particulièrement visible dans le marbre.
Une structure naturelle comparable à celle des veines qui se trouvent dans l’ensemble du corps humain. Le mineur »veinard » allait très probablement faire fortune, et était donc considéré comme chanceux par ses amis ,la famille etc….
Fêter sa naissance avec gâteau, bougies et cadeaux : aujourd’hui, cela semble naturel. Mais jusqu’à la Révolution, les Français s’en fichaient… car ils ignoraient leur date de naissance ! A la place, ils honoraient le jour de leur saint patron, ou celui de leur baptême. Les célébrations étaient collectives et placées sous l’égide de l’ Eglise .
On enregistre les naissance et non plus les baptêmes
C’est la République laïque qui va favoriser l’invention de l’anniversaire. A partir de 1792, les communes consignent les naissances
dans les registres d’état civil.
Ancien registre d’état civil
Un acte fort, car jusqu’ici c’était l’Eglise qui enregistrait les baptêmes (pas les naissances). Fin XVIIIe, chez les bourgeois, on fête peu à peu sa venue au monde plutôt que son entrée dans la communauté des croyants.
fête d’anniversaire en famille aujourd’hui .
Quelle est l’origine du gâteau d’anniversaire ?
L’apparition du gâteau avec des bougies provient des Grecs qui avaient comme coutume de déposer des gâteaux ronds avec des bougies sur le Temple de la déesse Artémis. Ces bougies, symbolisant la lumière et le reflet terrestre de la déesse, étaient aussi l’occasion d’émettre un vœu en soufflant les bougies.( comme aujourd’hui )
Et les cadeaux ?
Au Moyen Age , la tradition était de donner un banquet pour son anniversaire. Celui qui était célébré était chargé de fournir le lieu et d’organiser la réception , mais demandait à chaque invité d’apporter un élément du repas !! C’est ce qui fait qu’au fil du temps ,la tradition du repas s’étant perdue , les amis offrent des cadeaux à ceux qui fêtent leur anniversaire ,à la place des » mets »
Pourquoi ce billet ?
Parce que aujourd’hui c’était » mon » anniversaire .
Cette fois : C’est décidé , je fais une trève pour CE blog ( pour commencer ) , l’autre , je verrais quand mon abonnement sera à renouveler ….
« .Il faut écrire pour soi, c’est ainsi que l’on peut arriver aux autres. » Eugène Ionesco .
Mais la phrase de Ionesco n’est plus » d’actualité » sur ce blog : Personne ne » vient » lire ni commenter ce que j’écris …………….
Avec le temps, les commentaires , les lecteurs s’en vont…..
Avec le temps… Avec le temps, va, tout s’en va On oublie le visage et l’on oublie la voix Le cœur, quand ça bat plus, c’est pas la peine d’aller Chercher plus loin, faut laisser faire et c’est très bien
Avec le temps… Avec le temps, va, tout s’en va L’autre qu’on adorait, qu’on cherchait sous la pluie L’autre qu’on devinait au détour d’un regard Entre les mots, entre les lignes et sous le fard D’un serment maquillé qui s’en va faire sa nuit Avec le temps tout s’évanouit
Avec le temps… Avec le temps, va, tout s’en va Même les plus chouettes souv’nirs ça t’as une de ces gueules A la gal’rie j’farfouille dans les rayons d’la mort Le samedi soir quand la tendresse s’en va toute seule
Avec le temps… Avec le temps, va, tout s’en va L’autre à qui l’on croyait pour un rhume, pour un rien L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous Devant quoi l’on s’traînait comme traînent les chiens Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps… Avec le temps, va, tout s’en va On oublie les passions et l’on oublie les voix Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Avec le temps… Avec le temps, va, tout s’en va Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard Et l’on se sent floué par les années perdues Alors vraiment… avec le temps… on n’aime plus…..