C’était décidé: Je me couchais tôt (en tous cas à une heure raisonnable )cette nuit……Donc,après avoir regardé d’un oeuil distrait l’écran de la télé ..(ne me demandez pas ce que passait :Je ne m’en souviens plus) ;je décidais de me coucher (il était environ 23h ) .Et sans allumer l’ordinateur!!!!
Je me couchais donc,non sans emporter le livre que j’ai « en cours » , quelques minutes après,ne parvenant pas à me concentrer sur la lecture,j’éteignis la lampe ,me blottis sous la couette…..Mais Morphée n’a pas daigné dans ses bras m’emporter !!! De nombreuses questions trottaient dans ma tête ,toutes plus idiotes ,inutiles que les autres…Résultat:Retour au salon !!!! Un café,une cigarette…Puis,les écrans noirs et silencieux attirant mes yeux,j’appuyais sur le bouton du téléviseur et sur celui de l’ordinateur! Et là!!!!!! Le « bin’s » complet :Pas de connexion?????Ras le bol ,j’éteins ? Oui celui de l’ordi au moins!
Je me bois un café bien chaud ,décide de parcourir quelques pages du magnifique livre » Le pays sans adultes » ………….Mais comment me concentrer sur la lecture alors que « m’obsède » le fait que la connexion sur le Net n’est pas nette ?……..Je rallume l’ordi,je manipule , »trifouille » pendant je ne sais combien de temps avant que n’apparaisse quelques bribes de blog et messages……Sans que je ne comprenne le comment ni le pourquoi de la chose! Cela a fonctionné quelques instants,mais ce soir??? Bien,je vais remonter sous la couette me glisser espérant cette fois dans le sommeil sombrer….Sur :Jene descends pas avant Mardi à 13h!
Vieille cité industrielle du Nord de la France, la ville de Fourmies atteint son apogée industriel et démographique à la fin du XIXe siècle grâce au textile. Elle compte alors 15 000 habitants, en majorité des ouvriers. La distance la séparant de Paris n’est que de 200 km. À plusieurs reprises, des grèves éclatent, en particulier le 1er mai. En effet, suite au massacre de Haymarket Square à Chicago, consécutif à une manifestation pour la journée de 8 heures, la Seconde Internationale décide de créer, en juillet 1889, la manifestation internationale du 1er mai, dite « fête du travail ».
L’appel à la grève à Fourmies
Dans le Nord de la France, les socialistesguesdistes, très implantés dans la région, tentent d’y organiser les ouvriers. L’un des fondateurs du Parti ouvrier français, créé en 1893, Paul Lafargue (gendre de Karl Marx), alors l’un des dirigeants nationaux des socialistes guesdistes, incite à la grève générale du 1er mai consacrée à la revendication de la journée de 8 heures et à la hausse des salaires.
Préparation de la riposte : le 30 avril 1891
Pour montrer leur opposition aux revendications, les patrons font apposer sur les murs de Fourmies, une affiche affirmant leur détermination à ne pas faire de concessions. Sous leur impulsion, le maire de la ville demande l’envoi de deux compagnies d’infanteries du 145e régiment de ligne au sous-préfet d’Avesnes
Récit de la journée
Disposition des acteurs du drame.
Dès le départ, la manifestation doit se dérouler dans une ambiance festive et pacifique. À 10 heures, les ouvriers doivent porter leurs revendications à la mairie. Des festivités l’après-midi et un bal en soirée sont inscrits au programme.
« Le plus grand calme est recommandé, pas de tumulte, pas de récriminations personnelles », affirme Culine
À 9 heures, après une échauffourée avec les gendarmes à cheval, quatre manifestants sont arrêtés. Des renforts sont demandés à la sous-préfecture qui envoie deux compagnies du 145e de ligne caserné à Maubeuge. Le 84e RI d’Avesnes est déjà sur place.
Dès lors le premier slogan, « c’est les huit heures qu’il nous faut », est suivi par « c’est nos frères qu’il nous faut ».
18 h 15 : 150 à 200 manifestants arrivent sur la place et font face aux 300 soldats équipés du nouveau fusil Lebel qui contient 9 balles (une dans le canon et huit en magasin) de calibre 8 mm. Ces balles peuvent, quand la distance n’excède pas 100 mètres, traverser trois corps humains sans perdre d’efficacité. Les cailloux volent ; la foule pousse. Pour se libérer, le commandant Chapus fait tirer en l’air. Rien ne change.
Il crie : « Baïonnette ! En avant ! »
Collés contre la foule, les trente soldats, pour exécuter l’ordre, doivent faire un pas en arrière. Ce geste est pris par les jeunes manifestants pour une première victoire. Kléber Giloteaux, leur porte drapeau s’avance. Il est presque 18 h 25… le commandant Chapus s’écrie : « Feu ! feu ! feu rapide ! Visez le porte-drapeau ! ».
Bilan : neuf morts, trente cinq blessés (au moins) en quarante cinq secondes.
eco musée de fourmies Photo du 16 Février 2007 Photographe : loupiot Photo de la ville de Fourmies ou des communes voisines
mairie de fourmies Image du 16 Février 2007 Prise par : loupiot Image de la ville de Fourmies ou des environs
Lac Golf Fourmie, France, Concert Myriam ABEL
Prise le 21 Juillet 2007
De : Olivier LABOISSIERE
Vue de la ville de Fourmies ou des alentours
Fourmies
Date : 25 Janvier 2008
Auteur : C.H.D
Photo de la ville de Fourmies ou des communes proches
étang des moines Photo du 16 Février 2007 Photographe : loupiot Photo de la ville de Fourmies ou des communes voisines
Jour d’automne Image du 16 Juillet 2008 Prise par : marc_antoine Image de la ville de Fourmies ou des environs
Photo Fourmies
Prise le 22 Janvier 2012
De : koum-maria
Vue de la ville de Fourmies ou des alentours
Etang de moines Date : 21 Novembre 2010 Auteur : Chahubari Photo de la ville de Fourmies ou des communes proches
Ciel de feu Photo du 13 Juillet 2011 Photographe : freeman059 Photo de la ville de Fourmies ou des communes voisines
Fourmies Image du 03 Avril 2007 Prise par : tichxx Image de la ville de Fourmies ou des environs
Etang des Moines
Prise le 21 Novembre 2010
De : Chahubari
Vue de la ville de Fourmies ou des alentours
Etang de moines Date : 21 Novembre 2010 Auteur : Chahubari Photo de la ville de Fourmies ou des communes proches
Etang des Moines Photo du 21 Novembre 2010 Photographe : Chahubari Photo de la ville de Fourmies ou des communes voisines
Musée du Textile et de la Vie Sociale, Fourmies Image du 16 Novembre 2010 Prise par : Dominique du Rouge Cloître Image de la ville de Fourmies ou des environs
Impossible de « trouver » le bon chemin ce matin (cette nuit) pour me connecter: Résultat ,au moment où je réussis , il est largement l’heure de me coucher ,sans compter que je n’ai plus que deux cigarettes et sans tabac,pffffff basta….
Un jour sur ses longs pieds allait je ne sais où Le Héron au long bec emmanché d’un long cou. Il côtoyait une rivière. L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours ; Ma commère la Carpe y faisait mille tours Avec le Brochet son compère. Le Héron en eût fait aisément son profit : Tous approchaient du bord, l’Oiseau n’avait qu’à prendre ; Mais il crut mieux faire d’attendre Qu’il eût un peu plus d’appétit. Il vivait de régime, et mangeait à ses heures. Après quelques moments l’appétit vint ; l’Oiseau S’approchant du bord vit sur l’eau Des Tanches qui sortaient du fond de ces demeures. Le mets ne lui plut pas ; il s’attendait à mieux, Et montrait un goût dédaigneux Comme le Rat du bon Horace. Moi des Tanches ? dit-il, moi Héron que je fasse Une si pauvre chère ? Et pour qui me prend-on ? La Tanche rebutée , il trouva du Goujon. Du Goujon ! c’est bien là le dîné d’un Héron ! J’ouvrirais pour si peu le bec ! aux Dieux ne plaise ! Il l’ouvrit pour bien moins : tout alla de façon Qu’il ne vit plus aucun Poisson. La faim le prit ; il fut tout heureux et tout aise De rencontrer un Limaçon. Ne soyons pas si difficiles : Les plus accommodants, ce sont les plus habiles : On hasarde de perdre en voulant trop gagner. Gardez-vous de rien dédaigner ; Surtout quand vous avez à peu près votre compte. Bien des gens y sont pris ; ce n’est pas aux Hérons Que je parle ; écoutez, humains, un autre conte ; Vous verrez que chez vous j’ai puisé ces leçons.
LA FILLE
Certaine Fille, un peu trop fière Prétendait trouver un mari Jeune, bien fait, et beau, d’agréable manière , Point froid et point jaloux ; notez ces deux points-ci. Cette Fille voulait aussi Qu’il eût du bien, de la naissance, De l’esprit, enfin tout ; mais qui peut tout avoir ? Le destin se montra soigneux de la pourvoir : Il vint des partis d’importance. La Belle les trouva trop chétifs de moitié : Quoi moi ? quoi ces gens-là ? l’on radote, je pense. A moi les proposer ! hélas ils font pitié . Voyez un peu la belle espèce ! L’un n’avait en l’esprit nulle délicatesse ; L’autre avait le nez fait de cette façon-là ; C’était ceci, c’était cela, C’était tout ; car les précieuses Font dessus tout les dédaigneuses. Après les bons partis les médiocres gens Vinrent se mettre sur les rangs. Elle de se moquer. Ah vraiment, je suis bonne De leur ouvrir la porte : ils pensent que je suis Fort en peine de ma personne. Grâce à Dieu je passe les nuits Sans chagrin, quoique en solitude. La Belle se sut gré de tous ces sentiments. L’âge la fit déchoir ; adieu tous les amants . Un an se passe et deux avec inquiétude. Le chagrin vient ensuite : elle sent chaque jour Déloger quelques Ris, quelques Jeux, puis l’Amour ; Puis ses traits choquer et déplaire ; Puis cent sortes de fards. Ses soins ne purent faire Qu’elle échappât au Temps, cet insigne larron : Les ruines d’une maison Se peuvent réparer : que n’est cet avantage Pour les ruines du visage ! Sa préciosité changea lors de langage. Son miroir lui disait : Prenez vite un mari. Je ne sais quel désir le lui disait aussi ; Le désir peut loger chez une précieuse. Celle-ci fit un choix qu’on n’aurait jamais cru, Se trouvant à la fin tout aise et tout heureuse De rencontrer un malotru .
Cette chanson écrite et composée par Michel Melchionne, plaide pour les droits de chacun, notamment des enfants, pour le respect de l’autre et de ses façons de vivre. Elle est souvent utilisée dans les milieux scolaires et associatifs en support pédagogique, afin de sensibiliser les jeunes aux valeurs civiques : Liberté Egalité et Fraternité entre les hommes de tous pays. C’est un chant fédérateur, coloré par les voix des enfants qui l’interprètent avec Michel Melchionne. Paroles et mélodie sont simples à apprendre et difficiles à oublier…
On est tous différents Texte : Cm1 Cm2/École G. Brassens/Gardanne. Adaptation chanson et musique : Michel Melchionne, 1998
J’ai des droits, même si je suis encore enfant J’ai des droits et des devoirs autant La couleur de la peau c’est bien celle du cœur L’école a son drapeau : c’est la clé du bonheur Dans l’esprit de chacun Il y a des richesses On est tous différents !
Refrain Différents, p’tit ou grand, minuscule ou géant, Riche ou pauvre, à l’écart, autre chose, autres gens…
Moi je rêve qu’le monde serait merveilleux S’il avait la couleur de nos yeux À la haine et la peur j’oppose la lumière Pour mon frère et ma sœur : « Le racisme aux enfers » Dans la vie de chacun Il y a une histoire On est tous différents !
Refrain Différents, p’tit ou grand, minuscule ou géant, Riche ou pauvre, à l’écart, autre chose, autres gens…
J’ai des droits, même si je suis encore enfant J’ai des droits et des devoirs autant La couleur de la peau c’est bien celle du cœur L’école a son drapeau : c’est la clé du bonheur Dans l’esprit de chacun Il y a des richesses On est tous différents !
Je sais que je vous « rase » avec » Manu par ci,Manu par là « chaque mercredi ;mais là encore ,je ne peux m’empêcher de partager :
Je mets en « titre » de ce billet : » mercredi =jours des enfants » par ironie: Emmanuel est donc venu manger avec moi ce midi comme prévu, mais là où çà me…..touche ,c’est qu’il ne vient jamais les mains vides…Aujourd’hui :Il m’a offert un lampadaire allogène !Ceux,celles (surtout lol ) qui sont déjà venus chez moi, savent que j’ai un vieux lampadaire de ce genre (noir) ,mais il ne fonctionne plus depuis plusieurs jours……Alors ce midi: La sonnette retentit comme d’habitude , la porte étant ouverte ,quelqu’un monte les escalier lançant un « c’est moi ! » (comme si çà pouvait être quelqu’un d’autre.). Et il entre avec un carton dans les mains….Moi: »Qu’est ce que c’est ? » Lui: »Cadeau » !!!
Que dire? Tout bête,je ne trouve que « en quel honneur »??? Et lui: « Disons pour ton anniversaire » (avec un grand sourire ) …Ben:Ce n’est pas mon anniversaire?
Lui : » Bon ben disons pour le plaisir……On le monte maintenant? »
C’est génial car ce lampadaire est plus chouette que l’ancien (il est disons « chromé » ) mais surtout ,comme dit Manu,il a une « mini » lampe supplémentaire et orientable pratique pour la diriger vers le canapé où je suis quand je lis =>lumière directe sur le bouquin!!!! Et aussi un « régulateur » d’intensité de la lumière….
Nous avons donc assemblé la « chose » avant de manger…...Il a décidé de l’endroit où le mettre serait le mieux…..Quand il est parti,je lui ai redit merci ,bien sur….Avec un sourire il a répondu : »Pfffff! Chut » ,puis « il faudra penser à changer ta bibliothèque » !!!!!! J’avoue être touché,je ne sais pas comment ……Bref….
Il a aussi remarqué que mes placards et frigo était loin d’être pleins…Donc,décidé qu’il m’emmènerait bientôt faire des courses……..La discussion a tourné aussi autour de ce que je lisais en ce moment (après « l’anecdote » de la bibliothèque ) et quand je lui ai résumé le livre ( » Le pays sans adultes » que j ‘ai « en cours » …..Il m’a dit que je ne devrais pas lire çà car ce devait être dur …..
Je ne suis surement pas objectif (est ce qu’on l’est en parlant de son enfant?) ,mais je trouve que mon fils est un gars magnifique!
Une pause s’impose : Peu d’inspiration pour un billet ,envie de lire et…….Ne pas dormir trop tard pour être dispo demain quand Manu viendra manger avec moi …..
En somme, il s’agit simplement de deux hommes et d’un piano. Un acteur-chanteur qui interprète ses textes, un pianiste qui compose la musique.
Sobriété et dépouillement, pensez-vous. Erreur. Ces deux diables d’hommes déclenchent une tempête fantasmagorique qui emporte avec jubilation huissiers, fonctionnaires, flics, poète torturé, racaille des bas-fonds, savants fous et bourgeois «caviardisant».
Au croisement du théâtre et de la chanson française, le cabaret expressionniste du duo français Le Cirque des mirages est à la fois excessif et poétique, très musical et subversif. Amateurs de Brel, de romans russes très sombres, d’ambiances cauchemardesques et de personnages bizarres, courez au studio-théâtre de la Place des Arts. Il ne reste qu’une représentation, ce soir, et la salle est minuscule!
Dès l’entrée en scène, Yanowski en impose. Tout de noir vêtu, le colosse aux yeux noircis apostrophe le public. Les gueux et les chiens, c’est maintenant qu’ils vont payer, dit-il. «Le pognon, c’était pour le ticket!»
Autant le pianiste et compositeur Fred Parker est impassible, autant Yanowski dégage une intensité à faire peur. Avec des gestes grandiloquents, des silences étudiés, une énergie folle, il fait naître un monde où on pourrait croiser Dostoïevski, Kafka, Boulgakov, Poe ou Brecht.
Jacques Brel
Yanowski aime Jacques Brel. On le voit et l’entend. Cela pourrait sans doute agacer si les textes, la musique et l’interprétation n’étaient d’une si grande qualité. Le piano évoque parfois Satie ou Debussy, quand il n’emprunte pas des rythmes de jazz. Le Steinway vibre encore des cavalcades tumultueuses et envolées atmosphériques de lundi soir.
Et l’humour, dans tout cela, puisque nous sommes bien dans un festival du rire? Après quelques chansons, Yanowski glisse à son comparse: «Là je crois bien qu’on les a angoissés», et enchaîne avec une chanson «lumineuse» qui s’avère crue et anticléricale, un pied de nez à Benoît XVI.
«Votre Jules César ressemble fort à notre feu voisin», glissera plus tard une dame à un inquiétant docteur récompensé pour avoir amélioré le QI du service de police en greffant une cervelle de poulet à un policier…
L’approche est rétro, mais le message toujours actuel: la mort, l’amour, l’angoisse, l’impuissance des simples citoyens. On écorche le président de «l’empire français», les flics en civil qui s’en prennent aux «artistes en exil» du métro. Et que penser de ce poète qui préfère les «plaisirs interdits» et passe une nuit avec une femme impalpable, un fantôme de prostituée? «Je jouis dans le néant», conclut-il. En troquant le bordel pour un écran d’ordinateur, il n’y a pas plus contemporain.