-Walt d’isigny-sur-mer( Calvados):Isigny-sur-Mer est une ancienne commune du département du Calvados, dans la région Normandie, en France, peuplée de 2 508 habitants. Avec les communes de Castilly, de Neuilly-la-Forêt, des Oubeaux et de Vouilly, elle a fusionné le 1ᵉʳ janvier 2017 pour former la commune d’Isigny-sur-Mer.
Isigny-sur-MerIsigny-sur-Mer
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Grace au livre » livre du jugement dernier »,nous connaissons les noms de tous les barons normands qui ont suivi Guillaume le Conquérant(LeDomesday Book(ou simplementDomesday), en français Livre du Jugement Dernier, est l’enregistrement du grand inventaire de l’Angleterre terminé en 1086, réalisé pour Guillaume le Conquérant, l’équivalent de nos jours d’un recensement national)
Guillaume le Conquérant? outre-Manche lorsqu’il devint roi d’Angleterre .Parmi eux,un certain Monsieur d’Isigny,dont le nom fut progressivement déformé en »Dizni » pour devenir celui de la famille » Disney » !
D’une migration à l’autre ,ses descendants se seraient ensuite retrouvés sur le Nouveau Continent où serait né un certain Walt Disney
Hugues et Robert Suhard, comtes d’Isigny, quittèrent la Normandie pour l’Angleterre en 1066 comme compagnons d’armes de Guillaume le Conquérant. Au fil du temps et de leurs voyages, leur nom s’est peu à peu transformé et a mué en Disney…
inauguration du jardin Walt Disney à Isigny-sur-Mer
Mickey sur les terres de ses ancêtres d’Isigny !
Mickey et l’équipe Disney sont venus en personne officialiser les origines normandes du nom de leur créateur en inaugurant un jardin Walt Disney, à Isigny-sur-Mer.
Ce jardin »met en lumière à la fois le fait que les ancêtres de Walt Disney trouvent leurs origines ici, à Isigny-sur-Mer, et sa passion pour la nature », a déclaré Marlène Masure, vice-présidente de The Walt Disney Company France, lors de l’inauguration du jardin le 14 décembre 2016.
Entrée du château:L’intérieur n’est pas ouvert aux visiteurs, Nantouillet (Seine-et-Marne).
1 )Au château de Nantouillet, le Cardinal roulait sur l’or
L’imposant château de Nantouillet, dans la petite ville du même nom, illustre l’orgueil de son bâtisseur, le cardinal Antoine Duprat. Ce dignitaire, proche de François Ier, rêvait, dit-on, de devenir… pape ! Sa fortune, 400 000écus, devait lui permettre d’acheter le vote des cardinaux. Mais le roi s’y serait opposé. L’argent de l’élection n’a donc pas quitté Nantouillet. Selon une légende locale, il dormirait dans des tonneaux, au fond des souterrains du château.
Château, Saint-Fargeau (Yonne)
2 )Le tableau de Saint-Fargeau était la honte de la famille
Dans ce château de la Renaissance se cache peut-être un chef-d’oeuvre du XVIIIeme siècle. Une toile disparue de Louis David, qui a peint Marat assassiné. En1793, l’artiste réalise le portrait d’un autre député montagnard, Louis Michel Le Peletier, sur son lit de mort. Pendant des années, les Parisiens peuvent admirer le tableau, exposé aux Tuileries. Puis, en 1826, David le revend à la fille du député, Suzanne. Et on en perd alors la trace. Celle-ci, royaliste convaincue, a-t-elle détruit ce portrait par honte des opinions révolutionnaires de son père ? Un des arrière-petits-enfants de Louis Michel Le Peletier évoque une autre hypothèse : » La tradition familiale assure que Suzanne a dissimulé le tableau honni de David dans l’épaisseur des murs de Saint-Fargeau. » Ce descendant n’est autre que l’écrivain Jean d’Ormesson
Jean d’Ormesson
, qui a souvent rêvé, dans ce château où il séjournait, à cet incroyable trésor…
Plages, Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales).
3 ) Argelès, sa plage, ses lingots…
Sur la plage d’Argelès-sur-Mer, de curieux vacanciers oublient parfois de regarder la mer et marchent les yeux rivés sur le sable. Ils connaissent la rumeur attachée à ce lieu. Elle naît en février 1939, lors de l’exil des républicains d’Espagne après leur défaite contre le général Franco. Des camions franchissent la frontière, remplis d’une partie des réserves d’or de la Banque d’Espagne. Ce trésor de guerre doit être évacué vers des pays alliés, notamment au Mexique. Mais, dit-on, l’un des camions est détourné et son chargement est enterré là, à Argelès-sur-Mer. Est-ce pour le retrouver que la plage est ratissée une première fois, à l’été 1939 ? Ou qu’un étrange bulldozer retourne nuitamment son sable en 1953 ? Aujourd’hui encore, des chaseurs de trésor viennent se promener ici ,même si des historiens (comme la Catalane Assumpta Montellà) assurent qu’en réalité tous les convois sont arrivés à bon port.
Ruines de l’abbaye, Mazan-l’Abbaye (Ardèche).
4) Dans la forêt, une cloche remplie d’or
Les ruines de l’abbaye cistercienne de Mazan suscitent depuis un siècle et demi la convoitise des chasseurs de trésor. Les moines y auraient caché, avant l’arrivée des révolutionnaires, une cloche pleine de pièces d’or. En laissant un indice : la cachette est visible, en regardant vers la forêt, à travers l’oeil-de-boeuf de l’église…Simple, non ?
Le couvent des Ursulines au Mans (Sarthe).
5 ) Le jackpot serait près de l’office du tourisme
Sous leurs maisons à colombages, les sous-sols du Vieux Mans abritent des caves fort anciennes. Et de drôles d’histoires… Dans la nuit du 24 septembre 1792, la mère supérieure du couvent des ursulines enterre cinq coffres remplis de couverts d’argent et de pièces d’or.
Le couvent n’existe plus. Et le trésor, qu’est-il devenu ?
Envrons de Verdun (Meuse).
6) La dot des vierges de Verdun
On raconte qu’en 1792, à Verdun, des jeunes filles trop proches des soldats prussiens ont caché leur fortune ( avant d’être arrêtées et guillotinées ) . Une certaine Anne Watrin aurait ainsi enterré 10 000 livres dans 12 cachettes à travers la ville…
Centre national des écritures du spectacle, Villeneuve-lès-Avignon (Gard).
7 ) La chartreuse n’a pas livré son secret
Avant 1789, la chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon disposait, dans un coffre, de » 120 pièces d’or, 935 pièces d’argent » et bien d‘autres merveilles. Mais, en 1792, les révolutionnaires chargés de confisquer ces biens ne les ont pas trouvés. Où sont-ils ? À proximité du couvent, aujourd’hui centre culturel ? Les touristes peuvent toujours y rêver en se promenant dans ce joyau architectural !
Savenay (Loire-Atlantique).
8 ) Un trésor de guerre vendéen ?
Dans l’Ouest, la bataille de Savenay est restée célèbre. Le 23 décembre 1793, l’armée vendéenne est mise en déroute par les troupes républicaines. Mais elle n’a peut-être pas tout perdu : des témoins ont vu, les jours suivants, des soldats vendéens en déroute enfouir leurs bourses aux alentours de la ville…
Citadelle, rue de l’Hôtel-de-Ville, Montmédy (Meuse).
9) Les bijoux de Marie-Antoinette ont disparu à Montmédy
Les souterrains de l’austère citadelle de Montmédy, à la frontière belge, cachent-ils des colliers, des diamants , des bracelets ? Ce trésor étincelant y serait dissimulé depuis 1791… Le 20 juin de cette année-là, Louis XVI, Marie-Antoinette et le dauphin quittent Paris. Leur objectif est de rejoindre la citadelle de Montmédy, où les attendent des troupes royalistes. Mais, on le sait, le roi et ses proches n’atteindront jamais cette impressionnante place forte datant du XVIe siècle. Ils seront arrêtés en chemin, le 21 au soir, à Varennes, et reconduits aussitôt à Paris. En revanche, un homme a, dit-on, rejoint la citadelle. C’est le coiffeur favori de la reine, Léonard Autié
Léonard Autié ?
, parti en éclaireur avant le convoi royal. Marie-Antoinette lui aurait confié une partie de ses bijoux. En apprenant l’échec du plan royal, de peur d’être arrêté, le coiffeur s’en serait délesté à Montmédy… Où ? Peut-être dans les souterrains, ou dans le puits, profond de 82 mètres, percé au centre de la citadelle. À l’office de tourisme, on explique que ce puits a déjà fait l’objet de plusieurs fouilles, malheureusement infructueuses.
Villennes-sur-Seine (Yvelines). L’accès à l’île est réservé à ses résidents, mais il est possible d’admirer le site depuis la rive.
10) Quand Yvelines rime avec Vikings
L’île de Villennes-sur-Seine abrite une centaine de villas cossues. On l’appelait même, dans les années 1950, » l’île aux milliardaires ». Pourtant, cette dénomination pourrait faire référence à une affaire beaucoup plus ancienne. Les habitants de cette commune des Yvelines ne savent pas toujours qu’une histoire de trésor est accrochée à leur terre. Et quel trésor ! Il y aurait été enterré sur l’île, en 845, par les Vikings, après deux pillages à Poissy et Meulan. Il est alors presque rituel pour les nouveaux propriétaires de donner un petit coup de pioche dans leur jardin, histoire de tenter leur chance.
Rade de Brest (Finistère).
11) Au fond de l’océan atlantique dort une caisse d’or…
En 1940, face à l’avancée des troupes allemandes, le ministre des Finances décide de faire évacuer 736 tonnes d’or de la Banque de France vers les Antilles et les États-Unis. Parmi les centaines de caisses de métal jaune qui transitent par Brest, l’une tombe à l’eau, semble-t-il, entre le fort du Portzic et le quai de Laninon. Après guerre, des plongeurs de la Banque de France explorent le fond, sans succès. La caisse a-t-elle été retrouvée et subtilisée ? Dort-elle toujours au fond de l’océan ? Mystère… de Brest.
Place de la Halle, Saint-Antonin-Noble-Val (Tarn-et-Garonne).
12) Où sont passées les cloches de Saint-Antonin-Noble-Val ?
En 1570, alors que les affrontements entre protestants et catholiques font rage, les habitants de Saint-Antonin-Noble-Val, charmante cité médiévale, décident de cacher les précieuses cloches de bronze de leur église. Et ils en donnent une localisation précise ! Selon un mémoire daté de 1755 et rédigé par un frère de Saint-Antonin, elles sont »sous les maisons de madame Alliez, rue de la Place, et de monsieur Bardon sous la Grande Rue ». Hélas, ces demeures ont disparu depuis. Sans doute se trouvaient-elles vers l’actuelle place de la Halle. Pour tout compliquer, une légende concurrente raconte que les cloches de Saint-Antonin ont été cachées non pendant les guerres de religion, mais à la Révolution, en 1792. Dans cette version-là, l’adresse de la cachette reste cependant la même ,et donc tout aussi caduque.
13)Le magot de Mandrin est éparpillé
Où est passé le trésor de Louis Mandrin ? Le célèbre bandit, qui se livrait à la contrebande au 18èmesiècle, a été arrêté et exécuté en 1755 sans révéler où était cachée sa fortune. On raconte, dans son Dauphiné natal, qu’il l’aurait dissimulée dans au moins deux cachettes. La première serait située aux abords de sa maison d’enfance, au coeur de la petite ville de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs ; la deuxième serait à l’intérieur du château de Rochefort, en Savoie, où le brigand a été arrêté. Pour Didier Audinot
Didier Audinot ?
, un historien qui a consacré une dizaine d’ouvrages aux trésors de France, ces » planques » sont plausibles. Une troisième piste mène à la combe des Malavaux, en Auvergne, à quelques kilomètres de Vichy, aujourd’hui occupée par une carrière… Et une quatrième à la forêt du Vercors, où Mandrin aurait enfoui quelques caisses d’or !
Souvent ,on »recycle »les coquilles d’une saint-jacques en cendrier,
une saint-jacques en cendrier
mais que faire quand il y en a des tonnes ?
tas de saint-jacques ?
Pour débarrasser la village japonais de Sarufutsu des montagnes de coques accumulées faute d’exportation,la société » Koushi Chemial Industry » ……
» Koushi Chemial Industry »??
…….a créé une casque de sécurité
casque de sécurité ?
à partir du cabonate de calcium obtenu en broyant les coquillages . Le casque est nommé »Shellmet »( association de l’anglais »shell » = coquille et helmet = » casque »). Ce casque serait 33% plus solide que les protections ordinaires et le matériau 36% moins émetteur de Co2 que du plastique neuf .
En propriété, le casque sera proposé aux 270 pécheurs de la commune ,il sera proposé aux autres habitants pour la somme de 33 euros ,afin de se protéger lors des séimes ou , plus simplement lors de leurs balades à vélo.
PS :Saint Jacques ?
Saint Jacques ?
La légende rapporte qu’après la Pentecôte, Saint Jacques alla évangéliser l’Espagne. Il débarqua en Andalousie sur la côte méditerranéenne et de là il se rendit en Galice, région située à l’extrémité nord-ouest de la péninsule Ibérique. Après quelques années d’apostolat, il revint à Jérusalem où il fut décapité.
Certains champignons ont développé un moyen radical pour détruire les vers nématodes : ils les tuent en libérant à leur contact un gaz mortel.
Les pleurotes en huître
Les pleurotes en huître ( photo) déploient de minuscules filaments au bout desquels des excroissances pleines d’un gaz toxique explosent au contact des vers nématodes.
ver nématode?
Certains champignons comme les pleurotes ont développé un moyen radical pour détruire les vers nématodes, ces minuscules organismes qui colonisent parfois le bois : ils les tuent en libérant à leur contact un gaz mortel.Des chercheurs de l’Académie chinoise de Taipei à Taïwan ont pu reconstituer le scénario de cette attaque foudroyante dans une revue.( pas trouvé la » revue »)
Un gaz qui paralyse le ver nématode et le tue
Pour se nourrir sur les arbres, les »pleurotes en huître » déploient de minuscules filaments qui présentent des excroissances en forme de boule, des toxocystes, pleines d’un gaz toxique. Ces grenades éclatent au contact des vers, libérant un gaz qui rend les membranes des nématodes perméables au calcium. L’afflux soudain de calcium dans les cellules musculaires entraine leur contraction, ce qui paralyse le ver et le tue. Les chercheurs ont pu identifier le gaz, le » 3-octanone », et reproduire in vitro son effet toxique sur les vers. Le 3-octanone est aussi utilisée par certaines plantes comme le romarin pour repousser les insectes.
Pour les champignons, les vers nématodes sont une source importante d’azote
D’autres stratégies ont été développées par divers champignons filamenteux pour tuer les vers nématodes dans leur milieu et s’en nourrir : ils peuvent les attirer par des produits volatiles spécifiques puis les piéger par des filaments adhésifs ou coulissants. Pour les pleurotes, les vers nématodes sont une source importante d’azote dans un milieu riche en fibres végétales mais pauvre en protéines. Les chercheurs estiment que les toxocystes sont peut-être aussi des grenades défensives utilisées par les pleurotes contre certains vers nématodes qui sont capables de s’attaquer à leurs filaments.
Le Bien-Aimé est déroutant. Enfant déjà, il a une façon bien à lui de s’amuser. Alors qu’il est souvent muré dans le silence, il peut, d’un seul coup, déchirer les manchettes de dentelle d’un ministre, couper les sourcils d’un écuyer ou même tirer une flèche dans le ventre du grand prévôt! Son entourage rit jaune. Ado, il continue ses drôles de blagues montant sur les toits de Versailles pour effrayer les vieilles dames ou arrosant un abbé avec un jet d’eau. On pourrait croire que le roi, devenu adulte, va se calmer. Perdu! Il a encore des coups de folie qui surprennent son entourage. Un ami de la Pompadour en sait quelque chose : alors qu’il informe LouisXV qu’il sort tout juste d’une crise de goutte, le roi lui écrase les pieds en lui demandant si c’est bien là qu’il a mal…
Diagnostic: selon le psychiatre Michel Kummer, LouisXV aurait souffert d’une faille narcissique, due à une enfance malheureuse et à son écrasant prédécesseur, le Roi-Soleil.
Cours, Charles VI, cours
Charles VI,?
Ce roi n’a pas hérité du surnom de Charles VI le Fol sans raison… Le 5 août 1392, en expédition contre le duc de Bretagne, il traverse la forêt du Mans avec ses hommes. Soudain, un illuminé surgit devant lui et hurle : » Arrête, noble roi, ne va plus car tu es trahi. » Troublé, le monarque craque un peu plus tard, lorsque les lances de deux pages s’entrechoquent par accident. Il sort aussitôt son épée, attaque son frère et tue six de ses hommes avant qu’on parvienne à l’attacher. Cette crise de folie furieuse n’est que la première d’une longue série. Le roi croit voir des ennemis partout, prétend s’appeler Georges,refuse de se laver et court souvent dans son palais jusqu’à tomber d’épuisement. Affirmant être de verre, il se couvre d’attelles en fer et refuse qu’on le touche. Le voilà bel et bien devenu fol.
Diagnostic :selon les historiens, Charles aurait été schizophrène, paranoïaque ou bipolaire .
Marie-Antoinette, la timbrée de déco
Marie-Antoinette ?
Bien avant Valérie Damidot, Marie- Antoinette voue une passion à la décoration intérieure. A Versailles comme au Petit Trianon, elle a tout refait, du sol au plafond, parfois plusieurs fois, sans jamais regarder à la dépense ! En 1779, elle veut redécorer son Grand Cabinet et commande un meuble splendide et une soierie en satin blanc broché d’arabesques et de fleurs pour les rideaux et les tapisseries. Le tissu coûte plus de 100 000 livres à lui tout seul ! Ce qui ne l’empêche pas, quatre ans plus tard, de tout arracher pour installer des boiseries. Au Petit Trianon, elle exprime toute sa créativité, et sa passion vire à l’obsession. Influencée par Rousseau et le naturalisme, la reine veut recréer l’illusion d’une flore sauvage pour que le décor soit en harmonie avec l’atmosphère bucolique du lieu. Des porcelaines couvertes de bleuets aux meubles en bois où sont délicatement sculptés pommes de pin, boutons d’or ou épis tressés, la reine se ruine pour mettre la » nature » partout ! Ainsi s’assoit sa réputation de » Madame Déficit ».
Diagnostic :Marie-Antoinette semble atteinte d’oniomanie, trouble lié aux achats compulsifs.
Pas de »miaou » pour Henri III
Henri II ?
Il ne fait pas bon être un matou sous le règne d’Henri III ! Le dernier des Valois a en effet une peur panique des chats, si forte qu’il s’évanouit à leur vue. Manque de chance, à la fin du XVIe siècle, les chats pullulent dans le royaume de France. Pour s’en protéger, le monarque n’hésite pas à faire usage de son pouvoir. Il interdit à quiconque à la cour d’en posséder un, histoire de pouvoir se balader dans son château de Saint-Cloud sans risquer la syncope. Mais que faire face aux hordes de félins qui l’attendent dès qu’il met le nez dehors? Les exterminer, pardi! Le roi tout-puissant ordonne à ses gardes de tuer tous les chats qui croisent leur chemin. Bilan de son règne : 30 000 matous tués entre 1574 et 1589.
Diagnostic :Henri III souffre d’ailurophobie, la phobie des chats , qui peut provoquer tremblements et tachycardie.
Les pulsions perverses de Charles IX
Charles IX ?
La légende raconte que le soir de la Saint- Barthélemy, le 24 août 1572, Charles IX, 22 ans, est resté au balcon à se délecter du massacre des protestants. Si c’est faux, le fils de Catherine de Médicis a tout de même un penchant pour la cruauté et le goût du sang. Quand il rentre de la chasse, il peut s’arrêter dans la basse-cour d’un paysan et abattre toutes ses bêtes. Ou égorger son chien, qu’il adore pourtant. A la cour, il décide un jour que les hommes doivent porter une boucle d’oreille. Les courtisans font la queue pour se percer le lobe. Le lendemain, le roi a changé d’avis et tire les oreilles de ceux qui ont obéi ! Malade, il souffre dans ses derniers mois d’ hallucinations .
Diagnostic : Charles IX, fragile psychologiquement, aurait été traumatisé par la violence des guerres de Religion.
La très cruelle Jeanne de Bourgogne
Jeanne de Bourgogne?
Mieux vaut ne pas déplaire à Jeanne la Boiteuse, reine de 1328 à 1349. Car l’épouse de Philippe VI de Valois a une fâcheuse tendance à vouloir supprimer ceux qui la dérangent, tel le chevalier Robert Bertrand, un proche conseiller du roi. Jeanne a un plan machiavélique pour l’éliminer. Elle épuise son mari dans le lit conjugal et, sitôt qu’il est endormi, subtilise le sceau royal pour rédiger un acte de pendaison du chevalier, plus vrai que nature. Mais le roi découvre la supercherie et la punit sévèrement… Ce qui ne l’empêche pas de récidiver. Elle s’attaque à l’évêque de Beauvais, en visite à la cour. Pleine d’attentions, elle lui offre de prendre un bain chaud. Mais l’évêque se méfie et accepte, à condition d’échanger sa baignoire avec celle de l’héritier du trône, le prince Jean. Panique ! On plonge un chien dans le bain, il trépasse aussitôt. Quant à Jeanne, elle subit, une nouvelle fois, les coups de son royal époux.
Diagnostic: Sans aucun doute, Jeanne de Bourgogne a de sévères pulsions sadiques.
Fous d’animaux
A la cour de LouisXV,
Louis XV ?
un certain Brillant a un accès illimité et privilégié au cabinet du roi, au point qu’on le surnomme son » collègue ». Qui est donc ce favori? Un chat! Un gros matou angora, à qui LouisXV voue un amour sans bornes et qui se balade tranquillement sur la table du Conseil royal. Ce n’est que l’une des histoires d’amour qui lient les rois de France à leurs animaux de compagnie… parfois surprenants!
L’éléphant de Charlemagne.L’empereur balade ce splendide éléphant blanc, baptisé » Abul Abbas », offert par le calife de Bagdad en 799 de palais en palais et l’embarque même dans ses campagnes militaires.
Charlemagne ?éléphant ( pas blanc lol )
Les marmottes de CharlesVIII.Le roi, qui voue une passion à tous les animaux, veille à habiller chaudement ses marmottes l’hiver, avec des costumes de velours rouge sur mesure!
marmotte ?Louis XI?
Louis XI gaga des chiens.Il offre à ses 4 lévriers, Paris, Arthus, Plessis et Cherami, des coussins pour leurs siestes et fait donner des messes en leur honneur. Son chouchou, Cherami, porte même un collier de pierres précieuses!
lévrier ?
Le rhinocéros de LouisXV.L’animal venu d’Inde et décrit comme » fort et méchant » arrive à Versailles en 1770. LouisXV lui fait aménager un enclos et un bassin dans la ménagerie royale, dont il devient la star.
…. vous faites (nous faisons) tous avec l’huile de vos boîtes de sardines est vraiment à éviter…….
Mais que ferions nous sans au moins une boîte de sardines dans nos placards ? Elles nous sauvent nos repas tellement on peut faire de choses avec. Des rillettes de sardines aux pâtes, en passant par de chouettes tartines ou salades, on ne compte plus les recettes vites faites bien faites. Prochaine étape : évitez cette erreur que l’on fait très souvent avec l’huile de nos boites de sardines.
Cette erreur que vous faites tous avec l’huile de vos boîtes de sardines est vraiment à éviter
Il y a fort à parier que vous avez au moins une boîte de sardines dans vos placards. Si ce n’est pas le cas, pensez-y lors de vos prochaines courses, elle vous rendra bien des services. C’est le cas aussi des boîtes de thon ou de saumon. Une belle manière de manger des protéines de bonne qualité mais aussi des produits de la mer, sans se ruiner. Et puis, si nous devons subir au cours de l’hiver des coupures de courant, ces précieuses boîtes de sardines peuvent nous dépanner.
.5 recettes pour l’apéro à faire avec une simple boite de conserves
Qui dit sardines en boîte dit huile :
Il peut s’agir d’huile d’olive, d’huile extra vierge ou d’huile de tournesol. Il existe des sardines en boite sans huile mais c’est plus rare.
Bon à savoir : saviez-vous que les sardines se bonifient dans leurs boîtes ? En effet, grâce à l’huile contenue dans la boîte qui se mélange au gras du poisson, les saveurs se bonifient au cours du temps. Quant aux arêtes, elles deviennent de plus en plus souples. Il existe même des collectionneurs de boîtes de sardines. Il faut dire que certaines marques rivalisent de créativité pour proposer de jolies boîtes.
Quand on ouvre sa boîte de sardines, on peut être tentés de se débarrasser de l’huile pour ne manger que les sardines. Regardez-moi dans les yeux et dites-moi que vous n’avez jamais eu envie de jeter l’huile directement dans l’évier de votre cuisine, voir que vous n’êtes jamais passé à l’action ?
Pourquoi on ne doit pas jeter cette huile dans l’évier ?
Première raison:
L’huile des boites de sardines est comestible et la jeter revient à la gaspiller. Vous savez combien nous sommes sensibles à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Vous pouvez l’utiliser si vous faites ces rillettes de sardines par exemple ou si vous faites une recette de sauce de pâtes avec les sardines. Elle est très bonne aussi dans une vinaigrette. N’allez pas ajouter une autre matière grasse alors que vous en avez une sous la main.
Seconde raison :
L’huile versée dans votre évier est l’ennemi numéro 1 de vos canalisations. En effet, elle va se déposer au fur et à mesure sur les parois de vos tuyaux en créant une couche de gras qui va se solidifier au contact de l’eau froide. Regardez ce qui se passe dans les supermarchés dans les bouteilles d’huile quand il commence à faire froid et vous allez comprendre. À terme, cela bouche les tuyaux et c’est loin d’être une partie de plaisir que de les déboucher.
Comment faire ?
Si vous n’avez pas utilisé toute l’huile dans votre recette, faites-la solidifier au frais pour la jeter à la poubelle mais c’est loin d’être la solution la plus écologique.
Vous pouvez aussi amener cette huile, tout comme vos huiles de cuisson usagées dans une déchetterie. Certaines villes mettent en place des systèmes de récupération de ces huiles pour les particuliers. Renseignez-vous auprès de votre mairie.
Le 30 novembre 1974, des anthropologues découvrent 52 restes d’un squelette vieux de 3 millions d’années au nord-est de l’Éthiopie, dans la vallée de l’Awash, non loin de Djibouti.
Il s’agit d’une jeune femme de 1 mètre 10, avec une forte mâchoire et une capacité crânienne faible (moins de 500 cm3).
Les savants la baptisent Lucy d’après… une chanson des Beatles qu’ils écoutaient à leur bivouac : »Lucy in the Sky with Diamonds ».
Aujourd’hui , Lucy est considérée comme notre lointaine cousine, du groupe des Australopithèques (ou ‘singes du sud », en latin et grec). Ce sont des hominidés caractérisés par une forte mâchoire et une capacité crânienne faible (moins de 500 cm3).
Lucy a bouleversé nos connaissances sur les origines de notre espèce . À ce titre, elle a droit à notre reconnaissance même si elle ne détient plus la palme de l’ancienneté en matière d’humanité.
– En octobre 2000, des anthropologues ont en effet découvert au Kénya une mâchoire et quelques os d’un bipède dans des terrains remontant à… six millions d’années.!!
L’Australopithèque auquel ont appartenu ces ossements est ainsi deux fois plus vieux que Lucy. Il a été baptisé du nom d’Orrorin ( »homme originel » en langue locale).
– Enfin, le 19 juillet 2001, la mission franco-tchadienne de Michel Brunet réalise un nouvel exploit en mettant au jour un crâne vieux de sept millions d’années et quelques autres ossements en un lieu désertique du Tchad, autrefois baigné par les eaux du lac.
Baptisé »Toumaï » ( »espoir de vie » en langue locale), le crâne appartient à un être à la limite entre notre espèce et les autres hominidés. Homme ou gorille ? La question reste ouverte dans l’attente d’un fémur qui pourrait démontrer que Toumaï était un bipède, comme Orrorin, Lucy et nous.
Le roi Charles-Albert de Sardaigne (1798-1849) a fait construire un fabuleux bureau à compartiments secrets dans les années 1840.
Un meuble exceptionnel présentant des boiseries complexes aux détails artistiques sophistiqués, sculpté de guirlandes de feuillage, de volutes, de têtes de lion et dont les pieds sont des pattes de lion comme le fauteuil qui lui est assorti.
Outre l’aspect magnifique de ce meuble et de son fauteuil, ceux-ci sont également truffés de compartiments et de tiroirs secrets accessibles par divers mécanismes actionnés par des boutons et des leviers camouflés.
Certaines caches, comme celles des côtés, ont également des mécanismes internes pour en ouvrir d’autres.
Un trésor d’ingéniosité et de design qui en fait l’un des plus beaux bureaux du 19ème siècle pourtant riche de ces bureaux à mécanisme comme celui de Giovanni conservé au musée du Louvres .
Une pièce d’exception qui est d’ailleurs actuellement en vente par Bill Rau à la Nouvelle Orléans pour la modique somme de 266 500 $ !!
L’expert en antiquité nous fait la visite de ce fabuleux bureau à compartiments secrets du roi Charles-Albert, en vidéo:
Claude-Ambroise Seurat est un homme de spectacle français appelé le squelette vivant du fait de sa maigreur extrême.
Né à Troyes en 1797, ce fils d’un tailleur fripier était pourtant un bébé normal à la naissance mais a commencé à présenter des symptômes d’émaciation corporelle au fur et à mesure de sa croissance.
À l’âge de dix ans, Claude-Ambroise Seurat était en aussi bonne santé que les autres enfants, excepté que sa poitrine était déprimée et qu’il était beaucoup plus faible. À l’âge de quatorze ans, il s’est réduit à la forme squelettique qu’il a toujours conservée par la suite.
A 28 ans, il mesurait 1.71 mètres pour un poids de 35 kilogrammes, des mensurations qui sont toutefois variables selon les sources, certains stipulant qu’il ne pesait que 21 kg.
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Il est amené à Londres en 1825 pour être exposé à la galerie chinoise de Pall Mall. L’un des visiteurs, William Hone, qui est allé assister à l’exposition a écrit sa surprise face à ce corps décharné:
Les médecins contemporains considéraient ce squelette vivant, aussi appelé l’homme anatomique, comme un cas d’oblitération précoce des vaisseaux lactés et des glandes mésentériques ?.
Richard Park, gastro-entérologue de l’infirmerie royale de Glasgow, suggérait qu’il y a peu de preuves de malabsorption et que l’émaciation a probablement été causée par un apport alimentaire insuffisant par voie orale.
Il faut dire que Claude-Ambroise Seurat s’alimentait très peu, ses repas n’étaient constitués que de quelques bouchées et d’un peu vin, une malnutrition lié à la dysphagie, sorte d’anorexie. Chaque bouchée lui nécessitait une longue mastication.
Claude-Ambroise Seurat souffrait également d’un certain nombre de malformations congénitales telles que la malformation de Sprengel, une scapula dysmorphique en position haute identifiée pour la première fois en 1891, soit soixante-six ans après son exposition à Londres.
Le squelette vivant a peut-être été le premier cas enregistré de difformité de Sprengel et il pourrait également avoir eu le syndrome de Klippel-Feil, une fusion de vertèbres cervicales avec un cou court et des mouvements réduits.
Un an après son exposition en Grande-Bretagne, il est retourné en France où il a intégré un cirque itinérant à Bordeaux en 1826. Il était courant de présenter dans des spectacles dans ces temps là des personnes au physique hors norme commeJuliana Pastrana la femme la plus » moche du monde » ….
, ou même les sœurs Sutherland avec les 11 mètres des cheveux :
Sa dernière représentation connue date de 1833 à Dinan en Bretagne, après quoi le squelette vivant a disparu aux yeux du public.
Décédé le 2 juillet 1841 à Londres (ou à Xhendelesse en Belgique selon les source), Sir Astley Cooper et le corps du squelette vivant aurait été placé dans le musée du Royal Collège of Surgeons de Londres bien qu’on en trouve aucune trace.
De nombreux médecins voulait acquérir le corps de Claude-Ambroise Seurat à sa mort mais le père de celui-ci s’y était toujours opposé, stipulant qu’après son décès son fils devait reposer pacifiquement au cimetière de sa ville natale.
Difficile toutefois de savoir si ces volontés ont été respectées……
De 1890 à 1892, ces bandits semèrent la terreur de l’Oklahoma jusqu’au Nouveau-Mexique. Bien loin des personnages de la BD, maladroits et désopilants…
On les connaît surtout sous le crayon de Morris,
»méchants’ indissociables des aventures de Lucky Luke, et qui semblent collectionner toutes les tares : cupidité, stupidité, incompétence… Comme pour de nombreux personnages de ses bandes dessinées, le génie du neuvième art s’est inspiré des hors-la-loi du Grand Ouest : car les frères Dalton ont réellement existé et se rendirent célèbres pour leurs multiples attaques de banques et de trains. Mais avant de devenir bandits de grand chemin, Emmett, Bill, Grat et Bob furent des enfants modèles.Bill ( à gauche ) et Emmett Dalton. Si les Dalton étaient bien des criminels redoutés jusqu’au Nouveau-Mexique, ils n’étaient ni jumeaux ni de tailles échelonnées !
»La famille Dalton est emblématique de ce qu’on appelle la “Frontière” (qui signifie aux Etats-Unis la lente avancée vers l’ouest ). Elle est très attachée aux mœurs puritaines, et porteuse du rêve américain selon lequel tout le monde, à force de travail et de courage, peut atteindre ses objectifs », explique Farid Ameur, historien, auteur de Héros et légendes du Far West Voici les valeurs que partagent Lewis Dalton, travailleur acharné devenu tenancier de bar, et Adeline Younger. Uni le 12 mars 1851 à Kansas City (Missouri), le couple s’établit pendant une trentaine d’années dans une modeste ferme de la région. Là, il donne naissance à quinze enfants dont trois meurent en bas âge. Les survivants grandissent dans un environnement marqué par la violence et la pauvreté : l’Etat, à la frontière entre le Nord et le Sud, est ravagé par les batailles de la guerre de Sécession, puis déchiré par les règlements de compte entre partisans des deux camps.
Comme l’explique Farid Ameur, »le brigandage apparaît alors comme une forme de revanche pour ceux qui n’ont pas accepté la défaite du Sud. Par exemple, Jesse James, célèbre bandit, soutient que les banques font partie des profiteurs du Nord et qu’il est juste de s’y attaquer. Les Dalton porteront cet héritage, d’autant que leur mère est parente des frères Younger, bandits associés à Jesse James. Ils en feront leur modèle ». En 1882, chassés par de maigres récoltes, la famille s’établit au sud-est du Kansas, à quelques kilomètres de Coffeyville. Deux ans plus tard, ils gagnent les Territoires indiens qui s’ouvrent à la colonisation, dans l’actuel Oklahoma. D’une ferme à l’autre, le rude quotidien des garçons ne varie guère : ils aident leur père Lewis à récolter maïs et betteraves, nourrissent les cochons. Tous respectent les préceptes de la Bible. Adeline veille à une éducation rigoureuse qui semble porter ses fruits. Les deux aînés, Ben et Cole, obtiennent un diplôme universitaire. Un autre fils, Bill, tente sa chance en Californie . Et, surtout, Frank, depuis toujours arbitre des disputes familiales, choisit le camp de la loi : en 1884, il part exercer la mission de Marshall fédéral adjoint à Fort Smith, dans l’Arkansas. La fratrie est bien partie pour incarner le rêve américain.
Une famille frappée par le malheur
Tout bascule trois ans plus tard. Un jour d’hiver 1887, la famille voit arriver un lugubre cortège à la ferme. Des Marshall ramènent le cadavre de Frank, assassiné d’une balle en pleine tête par un voleur de chevaux qu’il traquait aux confins du territoire cherokee. Comme un malheur n’arrive jamais seul, le père Dalton, profondément alcoolique, quitte le foyer familial, ne laissant que des dettes à sa femme et à ses fils. On propose à Grattan, surnommé Grat, de reprendre le poste de son aîné, laissé vacant. Il accepte, à condition de s’adjoindre les services de son petit frère Emmett, alors âgé de 16 ans. Robert, dit Bob, 18 ans, devient parallèlement chef de la police indienne de la tribu des Osages. Trois frères, trois hommes de loi : Frank pourrait être fier d’eux… Sauf que Grat, Bob et Emmett passent difficilement pour des modèles de probité et de vertu.
Rapidement, les trois abusent de leur autorité, rackettent les commerçants, volent des chevaux. Ils se gênent d’autant moins que Washington tarde régulièrement à envoyer leur paie. Pour Farid Ameur, »il n’était pas rare que les Marshall soient payés avec beaucoup de retard. De plus, si cette mission était considérée comme un honneur, elle était aussi très dangereuse. Il était courant que les Marshall en tirent un profit personnel ».
Les Dalton sèment la terreur, multiplient vols de chevaux et trafics d’alcool en territoire indien
Parmi les trois frères, Bob s’impose déjà comme le meneur. »Ses yeux bleus avaient ce regard d’acier devant lequel chaque être […] semblait se plier inconsciemment », décrit le journaliste Eye Witness, dans Le Gang des Dalton (publié en 1892). Violent, irascible, Bob ne se cantonne pas à l’escroquerie : en août 1889, il assassine froidement Charlie Montgomery, un cow-boy qui a osé courtiser sa prétendante, prétextant l’avoir surpris en plein trafic d’alcool. C’en est trop pour les autorités : face aux méfaits répétés des Dalton, on finit par les priver de leur insigne et de toute apparence de légalité. Dès lors, Bob et Grat basculent définitivement du côté des hors-la-loi : en 1890, le premier est inculpé pour trafic d’alcool en territoire indien, tandis que le second est soupçonné de vol de chevaux, un crime passible de la peine de mort. Ils prennent alors la fuite.
C’est ainsi que le clan Dalton, qui sèmera la terreur dans l’Ouest deux années durant, se constitue au Nouveau-Mexique, au terme de 1 600 kilomètres de chevauchée. Bob et Grat sont accompagnés d’Emmett, qui a renoncé aux tendres attentions de Julia pour suivre ses frères. Trois amis les suivent, dont un certain Charlie Bryant. A l’été 1890, à Silver City, la bande braque une salle de jeu. Fuyant les Marshall du juge Parker, surnommé « »e juge de la potence », les Dalton rejoignent leur frère Bill en Californie. Là, ils sont accusés d’avoir braqué un train et tué le conducteur, le 6 février 1891. Sont-ils coupables ? Les preuves sont minces mais leur réputation est faite et ils sont recherchés.
Grat est capturé puis emprisonné, tandis que Bob et Emmett s’enfuient vers les terres de leur enfance. Avec trois ou quatre malfrats, ils se planquent dans le Cherokee Strip, bande de terre sauvage située entre l’Oklahoma et le Kansas. Depuis ces étendues arides, refuges traditionnels des hors-la-loi, le gang armé surgit au galop pour attaquer des diligences, voler des pur-sang ou piller des entrepôts avant de s’en retourner dormir à la belle étoile. Parfois, ils prennent le risque d’une visite éclair à leur chère maman…
La spécialité des Dalton : les attaques de trains….
La bande se spécialise dans les attaques de trains : quatre en moins de deux ans, du Nouveau-Mexique à l’Iowa en passant par l’Oklahoma. Chargés de sacs de dollars convoyés par la Wells Fargo, les trains sont une cible de choix, d’autant que le gang dispose d’une arme secrète : Eugenia Moore, la compagne de Bob, une aventurière qui joue les informatrices. A l’été 1892, elle prévient les Dalton que, dans la petite ville de Red Rock, le train ne s’arrête qu’au signal de l’aiguilleur. Les bandits contraignent alors l’infortuné à agiter sa lanterne pour stopper le convoi avant de braquer le convoyeur.
L’étau se resserre sur les frères Dalton:
Si un passant succombe parfois à une balle perdue, les raids opérés par le gang sont rarement meurtriers. Mais leur réputation grandissante nuit à celle des compagnies ferroviaires et de la Wells Fargo qui finissent par promettre 40 000 dollars pour la capture des bandits. Les chasseurs de primes rejoignent des shérifs opiniâtres, comme Ransom Payne, dans la traque du gang. Terrés, à court de ressources, éprouvés par la perte de Charlie Bryant abattu lors d’un braquage, les Dalton sentent l’étau se resserrer autour d’eux. Seul le retour de Grat, échappé de la Californie, les réconforte un peu.
Rêvant d’une nouvelle vie au Mexique, Bob imagine finir la carrière du gang par un exploit qui surpassera ceux des frères Younger : il veut braquer deux banques en même temps à Coffeyville, ville paisible familière aux Dalton. Malchance ou amateurisme ? L’exploit escompté va virer à la tuerie… Le 5 octobre 1892 au matin, cinq cavaliers arborant des fausses barbes s’engagent dans la rue principale. Mauvaise surprise, des travaux en bloquent l’accès : le gang doit poster les chevaux à distance des banques et poursuivre à pied. Bob et Emmett s’en vont attaquer la First National Bank, braquant clients et caissiers, tandis que quelques rues plus loin, Grat, Bill Powers et Dick Broadwell font de même à la Condon Bank. Là, un courageux caissier convainc Grat de patienter quelques minutes avant l’ouverture du coffre commandé par une minuterie. Il s’agit d’une ruse, et c’est plus qu’il n’en faut pour que les commerçants de la ville, qui ont reconnu les Dalton, se préparent à les cueillir à la sortie. Quand les bandits tentent la fuite, c’est le carnage : en dix minutes, sur le sol gisent huit cadavres, dont celui de quatre des cinq bandits. A côté d’eux, des sacs contenant 23 240 dollars… La fin du gang Dalton a sonné, pour l’immense soulagement des habitants de la ville. Tous défilent à la prison où sont exhibées les dépouilles des brigands, pendant qu’Adeline veille sur Emmett, criblé de vingt et une balles de chevrotine.Le braquage de Coffeyville, en 1892, fera quatre victimes : Bill Powers, Dick Broadwell et deux des frères Dalton, Grat et Bob. Emmett, le survivant, blessé de 21 balles, passera quatorze ans en prison avant d’être finalement libéré. Bettmann
» En 1892, la conquête de l’Ouest est quasiment terminée, le climat s’est apaisé. Avec son dénouement spectaculaire, Coffeyville représente le dernier sursaut de l’Amérique sauvage. Sans cet épisode, on se serait souvenus des Dalton comme d’une bande quelconque », analyse Farid Ameur. Le destin d’Emmett, qui a survécu à la tuerie, va aussi contribuer à la notoriété des Dalton. Condamné à perpétuité le 8 mars 1893, il est expédié dans une prison d’Etat du Texas. Il y apprend la mort de Bill, tué par des Marshall après avoir, lui aussi, pris la voie du banditisme. On considère qu’il s’agit du véritable épilogue des affaires criminelles de la famille. Car sa bonne conduite vaut à Emmett d’être libéré au bout de quatorze ans. C’est ainsi qu’à 36 ans, il épouse sa fidèle Julia, devient agent immobilier en Californie et écrit ses mémoires, avant de travailler dans le cinéma. En 1916, il joue son propre rôle dans » The Man of the Desert »: acteur de la Frontière puis d’Hollywood, il incarne de son vivant sa propre légende, avant de mourir à Los Angeles, en 1937.