Mignons ,mais….toxiques!


Peluche empoisonnée :Ce petit mammifère au grands yeux ,le loris lent

loris lent ………est le seul primate venimeux .Létal pour beaucoup d’animaux ,son venin est le fruit d’un mélange de salive et de sécrétions produites par une glande située au niveau de ses coudes .D’où sa position de défense :il lève les bras ,les mains sur la tête ,pour tenir les coudes au plus près de on museau .

Rayures /cyanure

Avec leurs bandes rouge vif ,ces papillons d’Amérique centrale et du sud (Heliconius)

Heliconius

avertissent qu’ils contiennent des molécules amères libérant du cyanure ,appelées glycosides cyanogènes.Ils tirent ces composés des passiflores dont les chenilles se nourrissent ou les fabriquent eux mêmes. Les oiseaux prédateurs n’ont qu’à ben se tenir lol …

A suivre….peut-être .

Waterloo……


……Morne plaine ?… pas tant que ça !

Situé à une vingtaine de kilomètres au sud de Bruxelles, le site de la bataile de Waterloo a attiré dès le lendemain du 18 juin 1815 des foules de curieux (et de pillards), inaugurant ainsi le  »  tourisme de mémoire   ».

La butte du Lion, sur le site de Waterloo (Belgique), DRIl est encore aujourd’hui protégé de l’urbanisation galopante de l’agglomération bruxelloise, ce qui en fait le seul site napoléonien à avoir conservé son aspect d’origine. Les visiteurs peuvent sans trop de mal imaginer les mouvements des troupes d’il y a deux siècles et les passionnés ne se privent pas de les reconstituer, pacifiquement et pour le seul plaisir des sens.

Les samedi 22 et dimanche 23 juin 2019, à l’occasion du 250e anniversaire de la naissance de Wellington et de Napoléon, auront lieu différentes animations : bivouacs, animations et reconstitutions de la bataille, avec canonnades, spectacles et participation de centaines de  » reconstitueurs  ».

Bien entendu, c’est aussi l’occasion pour les visiteurs de visiter les différents lieux de la bataille et les évocations muséographiques.

Le Panorama et le Mémorial de Waterloo, devant la Butte du Lion (commune de Braine-L'Alleud)

 »Le champ de Waterloo aujourd’hui a le calme qui appartient à la terre,  »supportimpassible » de l’homme, et il ressemble à toutes les plaines. La nuit pourtant une espèce de brume visionnaire s’en dégage, et si quelque voyageur s’y promène, s’il regarde, s’il écoute, s’il rêve comme Virgile devant les funestes plaines de Philippes, l’hallucination de la catastrophe le saisit. L’effrayant 18 juin revit ; la fausse colline-monument s’efface, ce lion quelconque se dissipe, le champ de bataille reprend sa réalité ; des lignes d’infanterie ondulent dans la plaine, des galops furieux traversent l’horizon ! le songeur effaré voit l’éclair des sabres, l’étincelle des bayonnettes, le flamboiement des bombes, l’entre-croisement monstrueux des tonnerres ; il entend, comme un râle au fond d’une tombe, la clameur vague de la bataille fantôme ; ces ombres, ce sont les grenadiers ; ces lueurs, ce sont les cuirassiers ; ce squelette, c’est Napoléon ; ce squelette, c’est Wellington ; tout cela n’est plus et se heurte et combat encore ; et les ravins s’empourprent, et les arbres frissonnent, et il y a de la furie jusque dans les nuées, et, dans les ténèbres, toutes ces hauteurs farouches, Mont-Saint-Jean, Hougomont, Frischemont, Papelotte, Plancenoit, apparaissent confusément couronnées de tourbillons de spectres s’exterminant…  »
Victor Hugo

Victor Hugo

, Les Misérables, Livre I, Waterloo 1862.

Immersion dans la bataille

Le site de Waterloo est dominé par un tumulus artificiel de 40 mètres, la  »Butte du Lion  », érigé entre 1823 et 1826 par le roi des Pays-Bas Guillaume Ier 

Guillaume Ier

à l’endroit présumé où son fils et héritier le prince Guillaume a été blessé. Du haut du tertre se découvre l’ensemble du champ de bataille, resté intact.

Le Panorama de Waterloo (110 mètres de circonférence et 14 mètres de haut)Au sommet des 226 marches est juché un lion en fonte, symbole de la victoire alliée. Il  » annonce le repos que l’Europe a conquis dans les plaines de Waterloo  »… et il est vrai que la défaite de Napoléon a assuré un demi-siècle de paix quasi-totale à l’Europe.

Au pied de la butte, un mémorial circulaire de style néo-classique abrite depuis 1912 une grande toile circulaire de 110 mètres de tour et 12 mètres de haut qui raconte la bataille avec force bruitages, à la manière des  » Panoramas  » autrefois à la mode. En souterrain, une scénographie multimédia et immersive inaugurée en 2015 évoque les batailles de la Révolution et de l’Empire et les forces en présence à Waterloo.( qui se veut passionnant et pédagogique ).

À quelques centaines de mètres, les vestiges très bien conservés de la ferme-château d’Hougoumont rappellent l’héroïsme des alliés.

La ferme-château d'Hougoumont aujourd'hui (l'agrandissement montre la scénographie)Ils sont encore visités avec ferveur par de nombreux Britanniques et lon peut assister à l’intérieur de la grange à une magnifique scénographie autour des combats d’une extrême violence qui se sont déroulés à cet endroit.

Ici, cinq cents combattants, Gardes écossaises, Coldstream, soldats de Nassau et de Hanovre, ont résisté à près de huit mille Français, tandis que flambait le château et qu’une pluie de boulets et de balles s’abattait sur eux. Cinq mille assaillants sont tombés au cours de la journée sans parvenir à prendre la ferme-château. Autant dire que les Britanniques sont encore étreints d’émotion quand ils viennent à Hougoumont.

Parmi les autres lieux mémoriels du champ de bataille, il faut citer le dernier quartier général de Napoléon, dans la ferme du Caillou, et la ferme de Mont-Saint-Jean, où un musée rappelle l’hôpital anglais qui y avait été installé pendant la bataille.

Le musée Wellington, au centre de WaterlooDeux musées peuvent compléter la visite du site :
– le musée de la bataille de Ligny (16 juin 1815), dernière victoire de Napoléon Ier.
– le musée Wellington : il est installé au centre de Waterloo, aujourd’hui une ville prospère de quelques dizaines de milliers d’habitants, dans la maison où le général anglais installa son quartier-général et passa les nuits des 17 et 18 juin.

On peut voir dans ce modeste musée la chambre où le général anglais veilla son aide de camp, mortellement blessé, ainsi que le bureau où il rédigea le compte-rendu de la bataille. C’est à cela que la bataille doit d’être désignée sous le nom de Waterloo. En fait,elle s’est déroulée sur le territoire des communes de Lasne, Braine-l’Alleud et Genappe, et dans les premiers temps, elle fut appelée en France  » bataille de Mont-Saint-Jean  ».

Reconstitution de la bataille de Waterloo (photo : Grégory Bellemont)Tous les ans, des milliers de passionnés d’Histoire et de nostalgiques de l’Empereur se réunissent sur le champ de bataille de Waterloo pour des spectacles et une reconstitution de la bataille.

Les manifestations du bicentenaire ont accueilli 200 000 visiteurs les 19 et 20 juin 2015… soit davantage de visiteurs que de soldats deux siècles plus tôt (les  »reconstituants »  en uniforme ne furent quant à eux que 6 000).

Animation devant le Panorama de Waterloo. L'agrandissement montre une charge de cuirassiers

10 des événements insolites…..


……..au mois de juin dans le monde…

1)La  » Batalla de Vino de Haro » en Espagne :

Tous les 29 juin, à l’occasion de la Saint-Pierre, une mystérieuse tradition prend place à Haro, une petite commune où résident 11 500 âmes au cœur de la région de Rioja en Espagne. 

Vêtus de blanc et d’un simple foulard rouge, les participants gravissent ensemble les falaises de Bilibio pour rejoindre un ermitage érigé au Ve siècle. Après une courte messe, les festivités sont lancées et les participants s’adonnent à une véritable  »guerre du vin  ». 

Munis de pulvérisateurs, de pistolets en plastique et de seaux, les participants s’arrosent de plusieurs milliers de litres de vin toute la matinée. Cette fête vieille de plus d’un siècle est devenue aujourd’hui une véritable institution, ce qui lui vaut notamment le titre de fête d’intérêt touristique national.

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 » Batalla de Vino de Haro »
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 » Batalla de Vino de Haro »

2) Le  »Slinningbalet  » en Norvège :

Tous les 24 juin, des feux de joie sont organisés à travers toute la Scandinavie pour commémorer la naissance du saint chrétien Jean Le Baptiste.

Jean Le Baptiste.?

Cette tradition très ancienne fédère chaque année de nombreux participants, en particulier dans la petite ville d’Ålesund située dans le comté de Møre og Romsdal en Norvège. En effet, cette ville portuaire organise tous les ans la fête de la Saint-Jean la plus spectaculaire de Scandinavie.

Dans cette ville, le feu est redouté, célébré et admiré et tous les participants se réunissent pour empiler des palettes de bois sur plusieurs dizaines de mètres de haut pour ensuite y mettre le feu à la nuit tombée. En 2010, la ville a établi le nouveau record du plus grand feu de joie avec une tour mesurant pas moins de 40 mètres de haut.

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La  » tour » faite de pallettes de bois
Vidéo : La tour …..

3) La  »Festa  »de Sao Joao do Porto au Portugal

Chaque année dans la nuit du 23 juin, les portugais se réunissent à Porto pour participer à de nombreuses festivités organisées à l’occasion de la Saint-Jean.

Cette célébration tient ses origines du XIVe siècle, période au cours de laquelle il s’agissait encore d’une fête païenne destinée à célébrer le soleil,elle a pris une dimension catholique grâce à saint Jean Le Baptiste au XIXe siècle. Celle-ci est par la suite devenue la fête la plus importante de la ville de Porto.

Aujourd’hui cet événement extraordinaire donne lieu à d’étranges pratiques telles que frapper des inconnus sur la tête avec un marteau en plastique ( ouf !)ou encore allumer des feux de joie et sauter par-dessus. La fête s’achève ensuite sur un spectaculaire feu d’artifice lancé depuis le pont Dom Luís I.

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Le feu d’artifice….

4)La cérémonie d’Ini Raymi au Pérou

 » L’Inti Raymi  » qui signifie littéralement  » la course du soleil  » en langue Quechua a longtemps été la célébration religieuse Inca la plus importante de l’année.

Cette fête très ancienne réunissait à l’origine quatre régions de l’empire Inca à Cuzco durant neuf jours autour de chants, de danses traditionnelles et de sacrifices pour commémorer le solstice d’hiver. Formellement interdite en 1572 par le vice-roi Francisco de Toledo en raison de son caractère païen, elle a finalement été relancée en 1944 à la suite d’une reconstitution historique organisée par Faustino Espinoza Navarro

Faustino Espinoza Navarro ?????

.

Aujourd’hui cette fête a perdu de son caractère rituel mais elle reste très importante dans la culture péruvienne et attire chaque année de nombreux touristes désireux de s’imprégner des traditions Inca.

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5) La  » Fremont Fair  »aux Etats-Unis :

Fondée en 1972 par Barbara Luecke et Peter Toms, la Fremont Fair se déroule tous les ans à la mi-juin à Seattle, dans l’Etat de Washington aux Etats-Unis.

Cette fête qui s’étend sur deux jours attire chaque année près de 100 000 participants motivés par l’idée de célébrer la créativité, la fantaisie et l’esprit libre. Cette célébration peu commune est particulièrement réputée pour son humour politique, ses stands d’artisanat, ses artistes de rue ainsi que pour les groupes locaux qui viennent y performer. Tous les ans, l’événement débute lorsque des cyclistes nus enduisent leur corps de peinture.

Par la suite les participants se réunissent pour profiter d’un moment de convivialité autour d’un verre, ou encore pour assister à une parade de chars et déambuler dans le quartier de Fremont pour y faire du shopping.

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cyclistes nus
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6) Le Festival d’Hamis en Inde :

Chaque année au monastère d’Hemis Gompa…. 

monastère d’Hemis Gompa??

….dans la région autonome indienne du Ladakh également connue sous le nom de  » Petit Tibet  », la population locale célèbre la naissance de Padmasambhava

Padmasambhava

, le fondateur du bouddhisme tibétain.

Dans cette région composée de plus de 40% de bouddhistes, cette fête annuelle revêt une importance culturelle de premier plan. En effet, c’est au VIIIe siècle que Padmasambhava a introduit la religion bouddhiste au cœur de l’Himalaya et du Ladakh. Il aurait aussi aidé à construire le premier monastère bouddhiste de la région.

En son honneur, chaque année, les locaux enfilent leurs plus beaux costumes traditionnels et se parent de leurs bijoux les plus précieux pour profiter de deux jours de festivités intenses au rythme de danses et de chants traditionnels.

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7) la fête du hareng aux Pays-Bas :

Chaque année dans la ville de la Haye et plus précisément dans le quartier de Scheveningen aux Pays-Bas, se tient  » le jour des petits drapeaux  » (Vlaggetjesdag) qui célèbre la première pêche des harengs.

A cette occasion, la première prise de la saison est vendue aux enchères au profit d’une association caritative et la station balnéaire la plus populaire des Pays-Bas rayonne aux couleurs de drapeaux et de costumes traditionnels.

Cette fête qui accueille chaque année pas moins de 200 000 visiteurs est également l’occasion de découvrir ou de redécouvrir l’artisanat local tout en profitant de nombreux spectacles ainsi que de jeux traditionnels organisés toute la journée pour le plus grand bonheur de ses participants. Cet événement comptant parmi les plus fédérateurs du pays est un immanquable lorsque l’on visite la région.

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8) La Fête des bateaux-dragons en Chine:

Inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO en 2009, la fête des bateaux-dragons ou  » fête de duanwu  » célèbre l’arrivée de l’été et commémore la mort du poète chinois Qu Yuan connu pour son patriotisme à toute épreuve ainsi que pour ses vers qui ont marqué l’histoire de la littérature chinoise.

Mort suicidé par noyade dans le fleuve Yangzi à l’issue d’une défaite du royaume de Chu face au royaume de Qin, Qu Yuan est devenu la figure du poète moral et patriote par excellence. Chaque année, à la fin du mois de mai ou au début du mois de juin, plusieurs courses de bateaux-dragons sont organisées en son honneur.

Ces embarcations spectaculaires mesurant généralement entre 20 et 30 mètres de long et 1 mètre de large peuvent accueillir pas moins de 30 compétiteurs.

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9)L’U pisci e mari en Italie

Tous les ans, à l’occasion de la fête de la Saint-Jean, un spectacle folklorique se tient dans la province de Catane en Sicile, au Sud-Ouest de l’Italie.

Ce spectacle dont la première représentation remonte à l’inauguration en 1750 d’une statue de bois représentant le saint patron, consiste à parodier une pêche à l’espadon très ancienne.

Cet événement est initié par une danse traditionnelle réalisée par six hommes vêtus de shorts en lambeaux, de chemises rouges et de ceintures jaunes. Par la suite, les six hommes se dirigent vers l’embarcadère, suivis de près par la foule enthousiaste et invoquent le saint Jean Le Baptiste pour que la pêche soit abondante.
S’ensuit une partie de pêche très codifiée mimant les pratiques de l’ancien temps. Cet événement très attendu rassemble chaque année plus de 10 000 personnes.

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U pisci e mari
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10) Le Championnat du monde de lutte de doigts de pied au Royaume-Uni

Les britanniques excellent dans l’art d’organiser des festivals tous plus farfelus les uns que les autres. Après le Cooper’s Hill Cheese-Rolling , le championnat du monde de lutte de doigts de pied.

Très populaire depuis sa création en 1974, cette fête organisée chaque année au mois de juin dans la ville d’Ashbourne est née sous l’initiative de quatre amis britanniques déçus du peu de titres de champions du monde détenus par l’Angleterre. Ils décidèrent alors de concevoir un sport inédit en vue de donner au pays son nouveau champion du monde.

Ironie du sort, seulement deux ans plus tard, ce fut un touriste canadien qui remporta la compétition. Malgré de nombreuses tentatives infructueuses d’introduire la discipline aux jeux olympiques, ce festival des plus insolites fait la fierté des britanniques et rayonnera peut-être un jour à l’international.

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lutte de doigts de pied!!
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Le  » Galuchat » ,qu’estce que c’est ?


Ce mot désigne un cuir de poisson utilisé depuis longtemps en ébénisterie et  » gainerie  »;plus récemment en maroquinerie pour fabriquer des fourreaux d’épée ou des boîtes à bijoux . Il tient son nom de Jean-Claude Galluchat ,un maître gainier du 18ème siècle dont la prestigieuse clientèle ,notamment la marquise de Pompadour ,a participé à la renommée du matériau.Il existe deux types de galuchat : A petits grains( fabriqué avec de la peau de roussette.) et à gros grains (à partir de la peau de raie à aiguillon et destiné surtoout à la maroquinerie et l’ameublement ).

Le cuir de poisson est une matière obtenue en traitant la peau  de différents poissons.

Histoire:

La production et l’usage du cuir de poisson ont été identifiés chez plusieurs peuples vivant sur des littoraux ou au bord de rivières auXIXème siècle, notamment les Aïnous

les Aïnous

 au Japon , les Nlaka’pamux 

Nlaka’pamux 

en Colombie-Britannique , les Herzhen (ou Nanaïs ) en Sibérie . Ces pratiques sont abandonnées avec la diffusion de matières industrielles et du cahoutchouc .

En Europe, les premières mentions datent du xvie siècle. En France, où du cuir de requin était produit aux XVIIIème  et XIX ème siècles, il a pris le nom de galuchat , du nom de Jean-Claude Galluchat , un maître gainier de la marquise de Pompadour.

En 1994, la première tannerie moderne de poissons ouvre en Islande  . Au début du xxie siècle, la coutume est reprise par des descendants des peuples autochtones canadiens et par le secteur de la mode , en quête de matières de substitution aux peaux dereptiles  soumises à surveillance. Représentant moins de 1 % du marché mondial du cuir, sa production est encouragée par l’ Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour valoriser ce co-produit de la pêche .

Production

Plusieurs poissons peuvent être utilisés pour produire du cuir du poisson, parmi lesquels le saumon,laperche,la truite,le bar et l’esturgeon . La peau de poisson est aujourd’hui souvent considérée comme un déchet et non valorisée.

Après que les écailles et la chair   ont été retirées de la peau, différents tanins  peuvent être employés, comme des écorces ou du café ! . La peau est ensuite assouplie à l’huile durant plusieurs heures puis frottée contre une surface abrasive. Le processus complet dure un mois environ.

Usages

Le cuir de poisson peut être utilisé pour fabriquer des vêtements résistants à l’eau, par exemple des bottes ,des manteaux ou des gants. Il peut aussi être utilisé pour de la maroquinerie : sacs,bijoux ou portefeuilles par exemple. Selon certains producteurs, il est bien plus résistant que le cuir de bovin du fait d’une structure en fibres croisées.

Le  » Vengeur »


…….livre son dernier combat

Le dimanche 1er juin 1794, au plus fort de la Révolution, une escadre française livre un combat désespéré à la flotte anglaise, au large de Brest.

Une marine mal en point

Depuis la chute de la monarchie, l’ancienne marine royale souffre d’un grave délabrement matériel.

Les officiers qui n’ont pas émigré ont pour la plupart perdu toute compétence et les équipages ne connaissent plus de discipline.

L’amiral Louis Thomas Villaret de Joyeuse

Louis Thomas Villaret de Joyeuse

, qui commande l’escadre de Brest, ne dispose que de 23 vaisseaux et 16 frégates, avec des équipages et des officiers de très médiocre valeur.

Il figure parmi les rares officiers de qualité de l’Ancien Régime qui se sont mis au service de la Révolution. Il s’est illustré sous les ordres du bailli de Suffren.

En ce jour fatidique du 13 prairial An II (selon le calendrier révolutionnaire), il doit assurer le passage d’un gigantesque convoi de 170 vaisseaux chargés de blé en provenance d’Amérique.

La cargaison est attendue avec impatience en France pour soulager la disette qui menace…

Construction d’une légende

Les 33 vaisseaux anglais de l’amiral Howe

l’amiral Howe

, bien équipés et bien commandés, mettent hors de combat la moitié de l’escadre française et 5 000 hommes. Ce succès reste connu en Angleterre sous le nom de  »The glorious First of June »!

Cependant, le convoi qui amenait du blé d’Amérique réussit à se réfugier dans le port. La Révolution est une nouvelle fois sauvée de justesse.

Les premiers rapports expédiés aux députés de la Convention font état de la perte d’un navire, le Vengeur, qui aurait coulé avec tout son équipage criant à pleine gorge :  »Vive la Patrie, vive la République » !. Les Conventionnels s’enflamment. Le poète André Chénier

André Chénier

écrit des vers dithyrambiques :

 »Lève-toi, sors des mers profondes,
Cadavre fumant du Vengeur
Toi qui vis le Français vainqueur
Des Anglais, des feux et des ondes…, »

Dans les faits, l’équipage du navire a été secouru par l’ennemi et près de 400 marins et officiers seront libérés quelques mois plus tard.( Cela ne changera rien à la légende ).

La véritable fin du Vengeur

Au cours du combat, le Vengeur perd deux mâts, un tiers de son équipage et finit par embarquer l’eau de mer par les sabords de sa batterie basse dont les mantelets ont été arrachés lors de son violent contact avec le HMS Brunswick. Le capitaine Jean-François Renaudin

Jean-François Renaudin ?

le juge perdu et se rend.

Trois navires anglais envoient des chaloupes : l’Alfred (Capt John Bazely) recueille une centaine de marins ; le cotre Rattler (Lt John Winne) une quarantaine, et le Culloden (Capt Isaac Schomberg) 127. Les blessés sont abandonnés sur le Vengeur et des marins refusent de le quitter, par patriotisme ou parce qu’ils espèrent être secourus par des navires français et éviter la captivité.

Le capitaine Renaudin embarque sur le Culloden. Le capitaine Schomberg le fait conduire dans la Grande Chambre et lui fait servir une collation. Rien de scandaleux à cela : les officiers des deux camps se respectaient mutuellement et il n’était pas rare que le vaincu demande à son vainqueur une attestation comme quoi il s’était battu avec courage et que seul l’état de son navire l’avait obligé à la reddition, ceci pour se dédouaner plus tard devant une Cour martiale. Il est toutefois choquant que Renaudin ait abandonné son navire encore à flot et se soit attablé tandis qu’une partie de son équipage était encore en péril. Le nom de Renaudin est encore gravé sur l’Arc de Triomphe de l’Étoile

L’Arc de Triomphe de l’Etoile

(Paris).

fralurcy.marin@gmail.com

C’était il y a 125 ans…..


Le 1er juin 1898

Ouverture à Paris du premier palace, le Ritz……

Le 1er juin 1898, toute la haute société d’Europe et d’Amérique se retrouve à la soirée d’inauguration de l’hôtel Ritz, sur la place Vendôme, à Paris. Créé par César Ritz

César Ritz

, avec le concours du grand chef Auguste Escoffier

Auguste Escoffier

, le Ritz inaugure une belle brochette de palaces caractéristiques de la Belle Epoque , de son insouciance… et de ses effarantes inégalités sociales.

Pierre Georges Jeanniot, le dîner à l'hôtel Ritz Paris, 1904.

Un  maître d’hôtel plein  »d’entregent » (  »entregent » =  qui savent nouer des relations mondaines).

Né en Suisse en 1850, cadet d’une famille modeste de treize enfants, César Ritz devient sommelier dans une auberge à 14 ans et  monte à Paris lors de l’Exposition universelle de 1867. Maître d’hôtel chez Voisin, fameux restaurant de la rue Saint-Honoré, il se fait apprécier du Tout-Paris par son charme et son entregent. Il perçoit très vite le besoin de loger comme il se doit les touristes fortunés qui se rendent dans les stations balnéaires. C’est ainsi qu’en 1880, il achète avec ses économies l’Hôtel des Roches noires, à Trouville. C’est un échec.

César Ritz (23 février 1850, Niederwald ; 26 octobre 1918, Küssnacht)L’année suivante, il devient directeur général du Grand Hôtel de Monte-Carlo et y recrute le grand chef Auguste Escoffier, né en 1846 à Villeneuve-Loubet. Rencontre décisive. Avec lui, il relance son établissement un peu vieillissante. Puis, comprenant l’intérêt de joindre la cuisine au luxe, il travaille au projet d’un hôtel de très grand luxe à Paris.

Deux milliardaires lui apportent son concours, Alexandre-Louis Marnier-Lapostolle

, inventeur de la liqueur  » Grand Marnier ‘ ‘

liqueur  » Grand Marnier ‘ ‘

et Alfred Beit

Alfred Beit

, magnat britannique du diamant. Ritz achète à crédit le prestigieux hôtel de Gramont, 15 place Vendôme, et va doter ses 159 chambres de tout le confort moderne, ascenseurs, électricité, téléphone, avec un luxe inspiré de Versailles. Christofle, Baccarat et Rouff concourent à l’aménagement et, bien sûr, Escoffier prend en charge la cuisine pour 500 couverts.

Sans attendre la fin des travaux, Ritz devient directeur d’un nouvel hôtel de grand luxe à Londres, le Savoy. Il va s’en inspirer, ainsi qu’Escoffier, pour l’aménagement de leur hôtel parisien. À son personnel, il  »insuffle » une règle d’or :  » Le client a toujours raison.  ».

En 1898, après dix ans de travaux, Ritz ouvre enfin son hôtel, auquel il donne son nom : le Ritz. Le prince de Galles, futur Edouard VII

prince de Galles(Edouard VII)

 , déclare :  » Là où Ritz va, j’irai.  » L’hôtel fait très vite le plein et  »Ritzy  » devient même une épithète pour signifier  »chic, élégant  » ! L’hôtel devient le lieu à la mode où les femmes peuvent exhiber leurs toilettes et les hommes faire étalage de leur fortune et conclure de nouvelles affaires.

Bal masqué à l'hôtel Ritz Paris en 1909, Raimundo de Madrazo y Garreta, New York, Metropolitan Museum of Art.
Le Ritz ?

Ritz ne se contente pas de ce palace : en 1905, il en ouvre un autre à Londres, où il va concurrencer le Savoy dont il fut le directeur général. Il en ouvre encore à Madrid, au Caire, à Johannesburg, à Montréal et à New York. À Paris même, le Ritz va inspirer des concurrents : le Crillon (1909), le Lutetia (1910), le Plazza (1913), le Bristol (1925).

fralurcy.marin@gmail.com

Il y a 121 ans …(billet à revoir ….peut-être)


…..Le 31 mai 1902, à Vereeniging, à la pointe sud de l’Afrique, un traité met fin à une guerre de 30 mois entre les  »Boers’ et les Anglais. C’est la plus dure guerre coloniale qu’aient eu à soutenir les Anglais. Et c’était face à des paysans d’origine européenne !

Les Boers (d’un mot hollandais qui signifie paysans et se prononce bour) sont en effet les descendants des Hollandais et Français qui se sont installés autour du cap de Bonne Espérance  au XVIIe siècle. Ils se nomment aussi Afrikaners (Africains, dans leur langue, l’afrikaans, dérivée du hollandais). Rudes et solidaires, ils veulent par-dessus tout préserver leurs coutumes et leur religion calviniste.

Naissance d’une nation afrikaner

Vingt ans après l’annexion de l’ancienne colonie hollandaise du Cap (1814) par les Anglais, les paysans Boers qui y étaient établis choisirent d’émigrer vers le nord pour leur échapper et préserver envers tout leur mode de vie, leur culture et leur foi. Mais, ce faisant, ils rencontrèrent sur leur chemin les Zoulous

Zoulous…

et il s’ensuivit des guerres incessantes .

Sur les territoires enlevés aux Zoulous, les Boers fondent d’abord la république du Natal mais, en 1843, les Anglais s’empressent de leur enlever cette possession maritime, stratégique à leurs yeux. Sans se décourager,les Boers, s’engagent vers l’intérieur du continent et fondent la République du Transvalet l’État libre d’Orange. Ils se croient désormais à l’abri des Britanniques. Ces micro-États comptent à leur fondation respectivement 25 000 et 10 000 habitants blancs.

Londres annexe malgré tout le Transvaal le 12 avril 1877, ce qui vaut aux Anglais le  »douloureux privilège » d’en découdre avec les Zoulous avant d’être expulsés de la petite république après une première guerre en 1880, et une victoire des Boers à Majuba.

La fièvre de l’or

La découverte de l’or en 1886 sur les plateaux du Witwatersrand, en plein coeur des domaines boers, attire bientôt des immigrants de toutes origines et excite la convoitise des Anglais. Une ville minière naît à la vitesse d’un champignon : Johannesbourg. Elle ne tardera pas à devenir la métropole économique de l’Afrique du Sud.

À l’affût d’un prétexte pour en finir avec les Boers, le Premier ministre de la province du Cap, Cecil Rhodes

Cecil Rhodes

, dénonce les traitements discriminatoires que subissent les Anglais et les autres étrangers (Uitlanders en afrikaans) installés au Transvaal.

(Cecil Rhodes, né en 1853, débarqué en Afrique du Sud pour raisons de santé, a fait fortune en rachetant les parcelles de petits chercheurs de diamants. Député du Cap puis Premier ministre de la colonie, il rêve de constituer une Afrique britannique du Caire au Cap ! Après l’éviction des Anglais du Transvaal, il a pris sa revanche en contournant les républiques boers par le nord. Il a imposé le protectorat britannique au Bechuanaland (aujourd’hui le Botswana) et fondé deux colonies dans le bassin du Zambèze, appelées en toute modestie Rhodésie du Sud (aujourd’hui Zimbabwe) et Rhodésie du Nord (aujourd’hui Zambie).)

Il ne lui reste qu’à lever l’obstacle du Transvaal ! En 1895, son ami Jameson tente avec 400 hommes, à partir de Mafeking, un raid sur Johannesbourg en vue de soulever les Uitlanders. C’est un échec retentissant. Jameson est capturé et Rhodes contraint à la démission. Les Boers ne sont pas sortis d’affaire pour autant...

La guerre !

Le Premier ministre britannique Joseph Chamberlain

Joseph Chamberlain

multiplie les menaces à l’encontre du vieux président Paul Kruger, un paysan obtus et laid, farouchement déterminé à préserver l’indépendance du Transvaal. Il finit par lui adresser un ultimatum. Le 11 octobre 1899, c’est pour de bon la guerre. (L’État libre d’Orange fait cause commune avec le Transvaal ).

<<=Paul Kruger

Les Boers, mûs par leur foi, vont résister avec une exceptionnelle énergie, alignant un total d’environ 50 000 hommes, y compris les vétérans et les adolescents. Face à eux, les Anglais vont mettre en ligne un total de 448 000 hommes !

Les Boers compenssent leur infériorité numérique par la mobilité. Ils multiplient des actions de  »commando » (le mot lui-même est un néologisme d’origine afrikaans forgé à cette occasion). Leur combat suscite une vague d’enthousiasme dans toute l’Europe continentale où l’on savoure les difficultés de la principale puissance mondiale de l’époque, qui plus est face à une poignée de paysans d’origine européenne.

En janvier 1900, le général anglais Horatio Kitchener

Horatio Kitchener

, qui s’est déjà illustré au Soudan , prend le commandement du corps expéditionnaire aux côtés du vieux général lord Roberts, qui a perdu dans la guerre son fils unique.

Kitchener reprend Kimberley le 15 février 1900 et oblige à la reddition les 6 000 partisans du général Cronje. Il impose enfin la levée du siège de Mafeking que défend le général Baden-Powell

Baden-Powell

, ( le futur fondateur du mouvement scout ). Le 5 juin, il fait une entrée triomphale à Johannesbourg. Mais les indestructibles Boers, réduits à 17 000 combattants, entament une guerre de guérilla sous la conduite de deux jeunes et brillants généraux appelés à un grand avenir, Louis Botha et Jan Smuts. Pendant ce temps, Paul Kruger fait la tournée des capitales européennes en quête d’une aide qui ne viendra pas. Kitchener réplique par la tactique de la terre brûlée.

La guerre et les camps

Contre les Boers, le général Kitchener fait usage d’une invention récente, le fil de fer barbelé, pour aménager des camps de concentration (les Espagnols, quelques années plus tôt, à Cuba , avaient créé les premiers camps de l’Histoire de l’humanité !).

Les barbelés permettent d’emprisonner un grand nombre de personnes à moindres frais et avec une surveillance réduite. 200 000 Boers (hommes, femmes et enfants) sont ainsi internés dans des conditions lamentables et l’on compte à certaines périodes un décès sur dix parmi les internés. Les Boers évaluent à près de 30 000 le nombre de victimes des camps.

Dénoncée par l’Anglaise Emily Hobhouse

Emily Hobhouse

, vilipendée par l’opinion internationale et surtout britannique, l’armée de Sa Majesté renoncera ultérieurement à ces pratiques.

Paysans afrikaners dans un camp de concentration pendant la guerre des Boers (1899-1902)

Les Anglais soumettent enfin les Boers au prix d’une  »victoire à la Pyrrhus ».

La plus grande guerre coloniale de l’ère moderne, qui a opposé deux peuples d’origine européenne, se solde par 7 000 morts sur un total de 100 000 combattants boers (non compris les victimes civiles des camps de concentration) et par… 22 000 morts dans les troupes britanniques, pas moins de 500 000 hommes ayant été engagés par Londres dans le conflit !

Le Transvaal et l’État d’Orange renoncent à leur indépendance ; les uitlanders obtiennent les droits civiques, mais la langue des Boers, l’afrikaans, conserve droit de cité et Londres s’engage à réparer les dommages de guerre. Pour la première fois, l’impérialisme britannique s’est heurté à une authentique résistance populaire. À quelques mois de sa mort, le 22 janvier 1901, la reine Victoria peut percevoir les premières fissures de l’Empire le plus vaste qui fut jamais.

Huit ans jour pour jour après le traité de Vereeniging, le 31 mai 1910, l’Afrique du Sud devient un dominion autonome à structure fédérale : l’Union Sud-Africaine. Le nouvel État scelle la réconciliation des deux ennemissur le dos des populations noires, aborigènes et métisses. Le premier Premier ministre est le général boer Louis Botha

 Louis Botha

. Dans son gouvernement figure en bonne place un autre général boer Jan Smuts

Jan Smuts

.

 »etxeko bixkotxa » ????


Malgrè son apparence,ce mot ( etxeko bixkotxa) n’est pas constitué de lettres tapées au hasard sur mon clavier ! En fait, il désigne un gâteau ….

……l’etxeko bixkotxa

Pour être plus précis ; un gâteau basque son nom se traduit en français par  » biscuit maison  » lol (C’est tout de même plus facile à prononcer ).Gâteau de fête du Pays basque ,de forme ronde,il est composé d’un biscuit aux garnitures variées : crème pâtissière au rhum et à la vanille ,crème d’ amande ou confiture noire d’  »ltxassou » ( ? )sont les plus courantes.

récolte de cerises d’Itxassou

Ce délicieux (parait-il)dessert s’est fait connaitre un peu partout en france .Il a même sa propre fête ,organisée en octobre dans la station thermale de Cambo-les-Bains au Pays basque.

Pays basque

Encore plus sur l'origine de ce gâteau :

Le gâteau basque : une recette familiale née au XVIIIe siècle 

De son nom basque « etxeko bixkotxa », le gâteau basque signifie littéralement  » gâteau de la maison  » ou  » biscuit maison » ( peu importe ) . C’est une recette familiale que l’on doit à Marianne Hirigoyen, pâtissière de l’unique pâtisserie de la ville thermale de Cambo-les-Bains. Encore aujourd’hui, la garniture originale de ce gâteau est controversée et le débat continue de faire rage entre les adeptes du gâteau basque à la cerise ou à la crème pâtissière. Une chose est sûre, chacun à son  »chouchou  », mais chez Maison Adam, on les aime tous. 

Gérante de la pâtisserie de Cambo-les-Bains dès 1832, Marianne Hirigoyen était également surnommée  »’ la basquaise aux gâteaux  » lors de ses passages sur le marché de Bayonne. Elle confectionnait alors un gâteau nommé le  » Bixkotxa  », à la fois croustillant et moelleux. Il a rapidement été victime de son succès, attirant les curieux de la région et des figures importantes comme Napoléon III

Napoléon III

et Eugénie de Montijo

Eugénie de Montijo

en 1856 et 1858. 

Cambo-les-Bains

Initialement appelé gâteau de Cambo, c’est bien le surnom de Madame Hirigoyen,  » la basquaise aux gâteaux  » qui donnera au gâteau basque son nom actuel. Il restera fabriqué principalement dans les foyers du Pays-Basque et dans cette pâtisserie de Cambo-les-Bains jusqu’à la fin du XIXème siècle. 

Le gâteau basque s’exporte de la maison à l’artisanat :

On le voit aujourd’hui décliné en plusieurs garnitures, tailles et formes : le gâteau basque est devenu un véritable incontournable du Pays-Basque et la Maison Adam se l’est approprié depuis plusieurs décennies afin de proposer le meilleur gâteau basque du Pays-Basque. Le gâteau basque à la crème pâtissière et son rival à la cerise ont été rejoint par les gâteaux basques à l’abricot et aux noix ainsi que par le désormais incontournable gâteau basque au chocolat, qui ravit les papilles des plus gourmands au quotidien. 

Mais  »revenons-en à nos moutons » : Comment le gâteau basque est-il passé de la Maison au sens large et à l’étal de Madame Hirigoyen

Mme Hirigoyen (en famile ?)

aux étals de tout le Pays-Basque et à ceux de la Maison Adam ? 

Maison Adam ? 

C’est à la fin du XIXème siècle et au début du XXème que le Gâteau Basque prend peu à peu sa place dans le commerce, en commençant par les boulangeries. Tout d’abord connu et commercialisé localement, c’est dans les années 40 et grâce à l’essor du tourisme balnéaire que le Gâteau Basque obtient peu à peu le succès qu’on lui connait aujourd’hui. Peu à peu, il commence à faire figure d’incontournable pour les locaux comme pour les touristes et finit par se standardiser autour de deux garnitures phares : la crème pâtissière et la cerise. 

Le gâteau basque Maison Adam : reconnaissable à sa croix basque

Maison Adam :  »Vous ne pourrez plus vous tromper ! Notre gâteau basque est le seul gâteau basque orné de la croix basque, ou croix « lauburu », faite en pâte sablée, créée par notre père Jean-Pierre Telleria, il y a bien des années… Elle bénéficie d’un brevet qui la rend unique et reconnaissable parmi tous les gâteaux basques

Gâteau  »Maison Adam  » avec la croix

( Vous la trouverez dans son plus simple appareil sur le gâteau à la crème pâtissière, ornée d’une cerise noire pour notre gâteau basque à la cerise noire, surmontée d’une noix sur notre gâteau basque abricot/noix et enfin couleur chocolat sur le gâteau basque au chocolat.) = Pub de la Maison Adam