Discussion sur Lettre ouverte au président sarko…..


 

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Lettre ouverte au président sarko…..

A TRANSMETTRE AUX PLUS GRANDS NOMBRES DE CONTACTS
> >
NE PAS JETER FAIRE SUIVRE
> >
POUR UNE FOIS UNE CHAINE VRAIMENT TRES INTERESSANTE ET SURTOUT INTELLIGENTE
> >
MERCI A VOUS TOUS
> >
BONNE JOURNEE CE TOUBIB EXISTE ! VERIFIEZ….

Docteur Christian SADEK
 
Médecin généraliste
Les Prades
46250 CAZALS

          Monsieur Nicolas SARKOZY
Président de la République Française
Cazals, le 08 Mars 2010
 
Monsieur le Président de la République
Avec tout le respect que je vous dois dû à votre fonction, je me permets de vous adresser ce petit présent : un croc de boucher. Ce n’est pas pour y suspendre Monsieur Dominique de VILLEPIN et n’a rien à voir avec les balles de 9mm qui vous ont été adressées  anonymement.
Moi, je vous dis qui je suis, et pourquoi je vous adresse cet objet.
En temps que médecin de campagne, je suis tous les jours au contact de la France « d’en bas », des agriculteurs, des artisans, des professions libérales, des commerçants, des employés salariés qui doivent travailler toujours plus pour en fait gagner de moins en moins.
Je côtoie aussi des personnes au R.S.A. qui travaillent au noir, arrivent à toucher de nombreuses allocations diverses et variées et qui en fait ne payent pas d’impôts et s’en sortent  beaucoup mieux que ceux qui sont au SMIC, et qui travaillent 7 H / jour, et bien mieux que de  nos agriculteurs qui eux travaillent plus de 60 H/ semaine et 365 jours par an et qui parfois sont obligés de fréquenter les Restos du Coeur pour nourrir leurs enfants. Et que dire de nos retraités qui ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts.
Tous les jours, je mesure la température de la population de notre canton et, je ne sais si c’est une conséquence du prétendu réchauffement climatique, mais la température monte, monte lentement mais sûrement et un jour cela va éclater…
Je pense que c’est comme le « big one » sur la faille de San Andréa : on sait que cela va arriver mais on ne connaît pas la date.
 
C’est ce que je perçois sur le canton de Cazals et aussi ce que je pressens dans les autres cantons de France.
Il serait dommage que notre Pays qui est au bord de la faillite, faillite en grande partie liée à l’incompétence et à la corruption de nos énarques, soit victime d’une troisième révolution qui achèverait de le ruiner.
Comme en 1789, la Révolution pourrait éclater pour une parole de trop : en 1789 ce serait Marie-Antoinette qui l’aurait prononcée « Ils n’ont plus de pain alors qu’ils mangent de la brioche ». L’ENA n’existait pas mais déjà nous avions déjà une énarque qui ignorait comment se faisait le pain et la brioche : aucune réalité de la condition de vie des gens sur le terrain.
 
C’est peut être pour éviter cela que nos énarques et hommes politiques font de longs discours qui nous endorment et ne veulent plus rien dire : au moins cela évite de mettre le feux aux poudres et ils se sont fait plaisir en alignant des mots mais aucune idée.
Nous sommes en présence d’un Etat qui devient de plus en plus inquisiteur envers ses citoyens, de plus en plus répresseur envers les honnêtes gens, de plus en plus laxiste pour les voyous : auriez-vous peur des voyous Monsieur le Président ?
Pourtant ce sont les honnêtes gens qui feront la prochaine révolution parce qu’ils en ont assez que 1789 ne serve à rien et qu’ils ne soient bons qu’à payer des impôts.
Je pense, en tant que médecin, que la révolution c’est comme le vaccin : de temps en temps il faut des rappels. Il y a trop longtemps maintenant que le dernier rappel a été administré.
 
Après le dépistage des délinquants à l’âge de 3 ans, la taxe carbone qui épargne les plus pollueurs (vos petits copains), les radars « pompes » à fric, qu’allez vous nous pondre : le rétablissement des lettres de cachet ? Pourvu que je n’en sois pas la première victime !
Vous êtes en train de nous faire une France à l’Américaine. Mais pas celle d’Obama ! Celle de Bush, marionnette de la C.I.A., des lobbies de l’industrie et de l’armement. Votre idole était G.W. Bush : cela « crevait » les yeux. L’Europe géographique avait un pays à la botte des américains (l’Angleterre), maintenant elle en a deux.
Lors de l’invasion en Irak, par les américains, je devrais dire par la C.I.A. et les industriels de l’armement et accessoirement G.W. Bush, Jacques CHIRAC a eu probablement la meilleure initiative de ses mandats : ne pas y aller. S’il n’en avait pas été ainsi, je pense que notre pays, qui compte 1/6 de musulmans explosait de l’intérieur. En médecine il y a un dicton qui dit « primum no nocere » – d’abord ne pas nuire- et il a su l’appliquer.
Vous êtes, lentement mais sûrement, en train de transformer le pays en dictature car vous avez l’esprit d’un petit dictateur ; il existe une grande similitude entre vous et Napoléon III dit Le Petit (dixit Victor Hugo).
Mis à part quelques ministres, vous vous êtes entouré (mais cela est peut être voulu) d’incompétents notoires qui n’ont aucune réalité du terrain, comme par exemple Madame R. Bachelot qui nous a montré ses talents dans la gestion de la « grosse » épidémie de grippe A.
Heureusement que le virus H1 N1, quant à sa virulence, n’avait rien à voir avec le H5 N1, auquel cas elle aurait participé à décimer le pays : elle aurait peut être résolu le problème de chômage en créant un maximum d’emplois…..dans les funérariums. Il y a un proverbe qui dit « au royaume des aveugles, les borgnes sont rois » : je crains que vous l’ayez fait vôtre.

Mais au fait, cette épidémie de grippe, n’était-ce pas une diversion, pour faire parler d’autre chose que de la crise ce qui aurait risqué d’échauffer les esprits ?
En vous adressant ce présent, je ne fais pas de menaces, je m’inspire un peu de vous – après tout c’est vous qui en avez parlé le premier, du croc de boucher – Je fais seulement de la prévention.
Il serait en effet regrettable que votre absence de bon sens, votre éloignement de plus en plus grand de la France « d’en bas », comme avait dit Jean Pierre Raffarin, vous conduise à vous y trouvé suspendu par le peuple, ou pire encore, que la Guillotine, reléguée au musée par Robert Badinter, reprenne du service et fonctionne au rythme qu’elle a connu sous la Terreur.

Je vous rappelle que vous êtes le Président de tous les Français même si tous n’ont pas voté pour vous
et que vous avez été choisi pour vous occuper de notre Pays, pas pour l’anéantir.
Je suis un libéral, mais je suis pour le libéralisme choisi et non subi et imposé. Vous êtes en train de créer un système de santé à l’américaine, c’est-à-dire à deux voire trois vitesses, alors que Monsieur Obama lui veut faire machine arrière et rendre l’accès aux soins à tous les Américains qui en étaient exclus.
 
Vous êtes en train d’anéantir l’enseignement qui est le type même d’investissement à long  terme où l’on dépense aujourd’hui de l’argent (nos impôts) qui sert à former les cerveaux qui feront l’élite intellectuelle de demain.
Les pays nordiques comme la Finlande l’ont bien compris.
Avec la suppression du juge d’instruction, vous êtes en train de créer une justice aux ordres du pouvoir : la France va devenir une République Bananière si elle ne l’est pas déjà.
A l’allure où vous allez, la France sera le premier pays sous développé d’Europe : plus d’université, plus d’hôpitaux, plus d’industries, plus de services publics, plus d’agriculture…. … une réserve de gaulois pour touristes étrangers tout au plus.
Attention ! Les Gaulois à l’image d’Astérix et Obélix pourraient bien entrer en Résistance …..
Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy
 

 

 Dans 15 jours j’adresse cette lettre à N. Sarkozy accompagnée de son "cadeau" le crochet de boucher.
diffusez la à un maximum de vos contacts, qu’elle fasse le tour du pays. Si un maximum de gens sont informés je ne risque rien.
Je compte sur vous et ………… Vive la liberté d’expression !!!!!

 
Docteur Christian SADEK
Médecin généraliste
 Les Prades
46250 CAZALS

Il n’y a plus rien!


 


Léo Ferré
IL N’Y A PLUS RIEN


Écoute, écoute… Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le coeur à l’heure, avec le sable qui se remonte un peu, comme les vieilles putes qui remontent leur peau, qui tirent la couverture.

Immobile… L’immobilité, ça dérange le siècle.
C’est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps.
Les amants de la mer s’en vont en Bretagne ou à Tahiti…
C’est vraiment con, les amants.

IL n’y a plus rien

Camarade maudit, camarade misère…
Misère, c’était le nom de ma chienne qui n’avait que trois pattes.
L’autre, le destin la lui avait mise de côté pour les olympiades de la bouffe et des culs semestriels qu’elle accrochait dans les buissons pour y aller de sa progéniture.
Elle est partie, Misère, dans des cahots, quelque part dans la nuit des chiens.
Camarade tranquille, camarade prospère,
Quand tu rentreras chez toi
Pourquoi chez toi?
Quand tu rentreras dans ta boîte, rue d’Alésia ou du Faubourg
Si tu trouves quelqu’un qui dort dans ton lit,
Si tu y trouves quelqu’un qui dort
Alors va-t-en, dans le matin clairet
Seul
Te marie pas!
Si c’est ta femme qui est là, réveille-la de sa mort imagée

Fous-lui une baffe, comme à une qui aurait une syncope ou une crise de nerfs…
Tu pourras lui dire: « T’as pas honte de t’assumer comme ça dans ta liquide sénescence.
Dis, t’as pas honte? Alors qu’il y a quatre-vingt-dix mille espèces de fleurs?
Espèce de conne!
Et barre-toi!
Divorce-la
Te marie pas!
Tu peux tout faire:
T’empaqueter dans le désordre, pour l’honneur, pour la conservation du titre…

Le désordre, c’est l’ordre moins le pouvoir!

Il n’y a plus rien

Je suis un nègre blanc qui mange du cirage
Parce qu’il se fait chier à être blanc, ce nègre,
Il en a marre qu’on lui dise:  » Sale blanc! »

A Marseille, la sardine qui bouche le Port
Était bourrée d’héroïne
Et les hommes-grenouilles n’en sont pas revenus…
Libérez les sardines
Et y’aura plus de mareyeurs!

Si tu savais ce que je sais
On te montrerait du doigt dans la rue
Alors il vaut mieux que tu ne saches rien
Comme ça, au moins, tu es peinard, anonyme, Citoyen!Clin d'oeil

Tu as droit, Citoyen, au minimum décent
A la publicité des enzymes et du charme
Au trafic des dollars et aux trafiquants d’armes
Qui traînent les journaux dans la boue et le sang
Tu as droit à ce bruit de la mer qui descend
Et si tu veux la prendre elle te fera du charme
Avec le vent au cul et des sextants d’alarme
Et la mer reviendra sans toi si tu es méchant

Les mots… toujours les mots, bien sûr!
Citoyens! Aux armes!
Aux pépées, Citoyens! A l’Amour, Citoyens!
Nous entrerons dans la carrière quand nous aurons cassé la gueule à nos ainés!
Les préfectures sont des monuments en airain… un coup d’aile d’oiseau ne les entame même pas… C’est vous dire!

Nous ne sommes même plus des juifs allemands
Nous ne sommes plus rien

Il n’y a plus rien

Des futals bien coupés sur lesquels lorgnent les gosses, certes!
Des poitrines occupées
Des ventres vacants
Arrange-toi avec ça!

Le sourire de ceux qui font chauffer leur gamelle sur les plages reconverties et démoustiquées
C’est-à-dire en enfer, là où Dieu met ses lunettes noires pour ne pas risquer d’être reconnu par ses admirateursRire
Dieu est une idole, aussi!
Sous les pavés il n’y a plus la plage
Il y a l’enfer et la Sécurité
Notre vraie vie n’est pas ailleurs, elle est ici
Nous sommes au monde, on nous l’a assez dit
N’en déplaise à la littérature

Les mots, nous leur mettons des masques, un bâillon sur la tronche
A l’encyclopédie, les mots!
Et nous partons avec nos cris!
Et voilà!

Il n’y a plus rien… plus, plus rien

Je suis un chien?
Perhaps!
Je suis un rat
Rien

Avec le coeur battant jusqu’à la dernière battue

Nous arrivons avec nos accessoires pour faire le ménage dans la tête des gens:
« Apprends donc à te coucher tout nu!
« Fous en l’air tes pantoufles!
« Renverse tes chaises!
« Mange debout!
« Assois-toi sur des tonnes d’inconvenances et montre-toi à la fenêtre en gueulant des gueulantes de principe

Si jamais tu t’aperçois que ta révolte s’encroûte et devient une habituelle révolte, alors,
Sors
Marche
Crève
Baise
Aime enfin les arbres, les bêtes et détourne-toi du conforme et de l’inconforme
Lâche ces notions, si ce sont des notions
Rien ne vaut la peine de rien

Il n’y a plus rien… plus, plus rien

Invente des formules de nuit: CLN… C’est la nuit!
Même au soleil, surtout au soleil, c’est la nuit
Tu peux crever… Les gens ne retiendront même pas une de leur inspiration.
Ils canaliseront sur toi leur air vicié en des regrets éternels puant le certificat d’études et le catéchisme ombilical.
C’est vraiment dégueulasse
Ils te tairont, les gens.
Les gens taisent l’autre, toujours.
Regarde, à table, quand ils mangent…
Ils s’engouffrent dans l’innommé
Ils se dépassent eux-mêmes et s’en vont vers l’ordure et le rot ponctuel!

La ponctuation de l’absurde, c’est bien ce renversement des réacteurs abdominaux, comme à l’atterrissage: on rote et on arrête le massacre.
Sur les pistes de l’inconscient, il y a des balises baveuses toujours un peu se souvenant du frichti, de l’organe, du repu.

Mes plus beaux souvenirs sont d’une autre planète
Où les bouchers vendaient de l’homme à la criée

Moi, je suis de la race ferroviaire qui regarde passer les vaches
Si on ne mangeait pas les vaches, les moutons et les restes
Nous ne connaîtrions ni les vaches, ni les moutons, ni les restes…
Au bout du compte, on nous élève pour nous becqueter
Alors, becquetons!
Côte à l’os pour deux personnes, tu connais?

Heureusement il y a le lit: un parking!
Tu viens, mon amour?
Et puis, c’est comme à la roulette: on mise, on mise…
Si la roulette n’avait qu’un trou, on nous ferait miser quand même
D’ailleurs, c’est ce qu’on fait!
Je comprends les joueurs: ils ont trente-cinq chances de ne pas se faire mettre…
Et ils mettent, ils mettent…
Le drame, dans le couple, c’est qu’on est deux
Et qu’il n’y a qu’un trou dans la roulette…

Quand je vois un couple dans la rue, je change de trottoir

Te marie pas
Ne vote pas
Sinon t’es coincé

Elle était belle comme la révolte
Nous l’avions dans les yeux,
Dans les bras dans nos futals
Elle s’appelait l’imagination

Elle dormait comme une morte, elle était comme morte
Elle sommeillait
On l’enterra de mémoire

Dans le cocktail Molotov, il faut mettre du Martini, mon petit!

Transbahutez vos idées comme de la drogue… Tu risques rien à la frontière
Rien dans les mains
Rien dans les poches

Tout dans la tronche!

– Vous n’avez rien à déclarer?
– Non.
– Comment vous nommez-vous?
– Karl Marx.Rire
– Allez, passez!

Nous partîmes… Nous étions une poignée…
Nous nous retrouverons bientôt démunis, seuls, avec nos projets d’imagination dans le passé
Écoutez-les… Écoutez-les…
Ça rape comme le vin nouveau
Nous partîmes… Nous étions une poignée
Bientôt ça débordera sur les trottoirs
La parlote ça n’est pas un détonateur suffisant
Le silence armé, c’est bien, mais il faut bien fermer sa gueule…
Toutes des concierges!
Écoutez-les…

Il n’y a plus rien

Si les morts se levaient?
Hein?

Nous étions combien?
Ça ira!

La tristesse, toujours la tristesse…

Ils chantaient, ils chantaient…
Dans les rues…

Te marie pas Ceux de San Francisco, de Paris, de Milan
Et ceux de Mexico
Bras dessus bras dessous
Bien accrochés au rêve

Ne vote pas

0 DC8 des Pélicans
Cigognes qui partent à l’heure
Labrador Lèvres des bisons
J’invente en bas des rennes bleus
En habit rouge du couchant
Je vais à l’Ouest de ma mémoire
Vers la Clarté vers la Clarté

Je m’éclaire la Nuit dans le noir de mes nerfs
Dans l’or de mes cheveux j’ai mis cent mille watts
Des circuits sont en panne dans le fond de ma viande
J’imagine le téléphone dans une lande
Celle où nous nous voyons moi et moi
Dans cette brume obscène au crépuscule teint
Je ne suis qu’un voyant embarrassé de signes
Mes circuits déconnectent
Je ne suis qu’un binaire

Mon fils, il faut lever le camp comme lève la pâte
Il est tôt Lève-toi Prends du vin pour la route
Dégaine-toi du rêve anxieux des biens assis
Roule Roule mon fils vers l’étoile idéale
Tu te rencontreras Tu te reconnaîtras
Ton dessin devant toi, tu rentreras dedans
La mue ça ce fait à l’envers dans ce monde inventif
Tu reprendras ta voix de fille et chanteras Demain
Retourne tes yeux au-dedans de toi
Quand tu auras passé le mur du mur
Quand tu auras autrepassé ta vision
Alors tu verras rien

Il n’y a plus rien

Que les pères et les mères
Que ceux qui t’ont fait
Que ceux qui ont fait tous les autres
Que les « monsieur »
Que les « madame »
Que les « assis » dans les velours glacés, soumis, mollasses
Que ces horribles magasins bipèdes et roulants
Qui portent tout en devanture
Tous ceux-là à qui tu pourras dire:

Monsieur!
Madame!

Laissez donc ces gens-là tranquilles
Ces courbettes imaginées que vous leur inventez
Ces désespoirs soumis
Toute cette tristesse qui se lève le matin à heure fixe pour aller gagner VOS sous,
Avec les poumons resserrés
Les mains grandies par l’outrage et les bonnes moeurs
Les yeux défaits par les veilles soucieuses…
Et vous comptez vos sous?
Pardon…. LEURS sous!

Ce qui vous déshonore
C’est la propreté administrative, écologique dont vous tirez orgueil
Dans vos salles de bains climatisées
Dans vos bidets déserts
En vos miroirs menteurs…

Vous faites mentir les miroirs
Vous êtes puissants au point de vous refléter tels que vous êtes
Cravatés
« En visonnés »Clin d'oeil
Empapaoutés de morgue et d’ennui dans l’eau verte qui descend
des montagnes et que vous vous êtes arrangés pour soumettre
A un point donné
A heure fixe
Pour vos narcissiques partouzes.
Vous vous regardez et vous ne pouvez même plus vous reconnaître
Tellement vous êtes beaux
Et vous comptez vos sous
En long
En large
En marge
De ces salaires que vous lâchez avec précision
Avec parcimonie
J’allais dire « en douce » comme ces aquilons avant-coureurs et qui racontent les exploits du bol alimentaire, avec cet apparat vengeur et nivellateur qui empêche toute identification…
Je veux dire que pour exploiter votre prochain, vous êtes les champions de l’anonymat.

Les révolutions? Parlons-en!
Je veux parler des révolutions qu’on peut encore montrer
Parce qu’elles vous servent,
Parce qu’elles vous ont toujours servis,
Ces révolutions de « l’histoire »,
Parce que les « histoires » ça vous amuse, avant de vous intéresser,
Et quand ça vous intéresse, il est trop tard, on vous dit qu’il s’en prépare une autre.
Lorsque quelque chose d’inédit vous choque et vous gêne,
Vous vous arrangez la veille, toujours la veille, pour retenir une place
Dans un palace d’exilés, entouré du prestige des déracinés.
Les racines profondes de ce pays, c’est Vous, paraît-il,
Et quand on vous transbahute d’un « désordre de la rue », comme vous dites, à un « ordre nouveau » comme ils disent, vous vous faites greffer au retour et on vous salue.

Depuis deux cent ans, vous prenez des billets pour les révolutions.
Vous seriez même tentés d’y apporter votre petit panier,
Pour n’en pas perdre une miette, n’est-ce-pas?
Et les « vauriens » qui vous amusent, ces « vauriens » qui vous dérangent aussi, on les enveloppe dans un fait divers pendant que vous enveloppez les « vôtres » dans un drapeau.

Vous vous croyez toujours, vous autres, dans un haras!
La race ça vous tient debout dans ce monde que vous avez assis.
Vous avez le style du pouvoir
Vous en arrivez même à vous parler à vous-mêmes
Comme si vous parliez à vos subordonnés,
De peur de quitter votre stature, vos boursouflures, de peur qu’on vous montre du doigt, dans les corridors de l’ennui, et qu’on se dise: « Tiens, il baisse, il va finir par se plier, par ramper »
Soyez tranquilles! Pour la reptation, vous êtes imbattables; seulement, vous ne vous la concédez que dans la métaphore…
Vous voulez bien vous allonger mais avec de l’allure,
Cette « allure » que vous portez, Monsieur, à votre boutonnière,
Et quand on sait ce qu’a pu vous coûter de silences aigres,
De renvois mal aiguillés
De demi-sourires séchés comme des larmes,
Ce ruban malheureux et rouge comme la honte dont vous ne vous êtes jamais décidé à empourprer votre visage,
Je me demande comment et pourquoi la Nature met
Tant d’entêtement,
Tant d’adresse
Et tant d’indifférence biologique
A faire que vos fils ressemblent à ce point à leurs pères,
Depuis les jupes de vos femmes matrimoniaires
Jusqu’aux salonnardes équivoques où vous les dressez à boire,
Dans votre grand monde,
A la coupe des bien-pensants.

Moi, je suis un bâtard.
Nous sommes tous des bâtards.
Ce qui nous sépare, aujourd’hui, c’est que votre bâtardise à vous est sanctionnée par le code civil
Sur lequel, avec votre permission, je me plais à cracher, avant de prendre congé.
Soyez tranquilles, Vous ne risquez Rien

Il n’y a plus rien

Et ce rien, on vous le laisse!
Foutez-vous en jusque-là, si vous pouvez,
Nous, on peut pas.
Un jour, dans dix mille ans,
Quand vous ne serez plus là,
Nous aurons TOUT
Rien de vous
Tout de nous
Nous aurons eu le temps d’inventer la Vie, la Beauté, la Jeunesse,
Les Larmes qui brilleront comme des émeraudes dans les yeux des filles,
Le sourire des bêtes enfin détraquées,
La priorité à Gauche, permettez!

Nous ne mourrons plus de rien
Nous vivrons de tout

Et les microbes de la connerie que nous n’aurez pas manqué de nous léguer, montant
De vos fumures
De vos livres engrangés dans vos silothèques
De vos documents publics
De vos règlements d’administration pénitentiaire
De vos décrets
De vos prières, même,
Tous ces microbes…
Soyez tranquilles,
Nous aurons déjà des machines pour les révoquer

NOUS AURONS TOUT

Dans dix mille ans.
…….

Poésie en musique……


Avant la version chantée par Léo:Le texte de Rimbaud

Les poètes de sept ans

Et la Mère, fermant le livre du devoir,
S’en allait satisfaite et très fière, sans voir,
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminences,
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.

Tout le jour il suait d’obéissance ; très
Intelligent ; pourtant des tics noirs, quelques traits
Semblaient prouver en lui d’âcres hypocrisies.
Dans l’ombre des couloirs aux tentures moisies,
En passant il tirait la langue, les deux poings
A l’aine, et dans ses yeux fermés voyait des points.
Une porte s’ouvrait sur le soir : à la lampe
On le voyait, là-haut, qui râlait sur la rampe,
Sous un golfe de jour pendant du toit. L’été
Surtout, vaincu, stupide, il était entêté
A se renfermer dans la fraîcheur des latrines :
Il pensait là, tranquille et livrant ses narines.
Quand, lavé des odeurs du jour, le jardinet
Derrière la maison, en hiver, s’illunait,
Gisant au pied d’un mur, enterré dans la marne
Et pour des visions écrasant son oeil darne,
Il écoutait grouiller les galeux espaliers.
Pitié ! Ces enfants seuls étaient ses familiers
Qui, chétifs, fronts nus, oeuil déteignant sur la joue,
Cachant de maigres doigts jaunes et noirs de boue
Sous des habits puant la foire et tout vieillots,
Conversaient avec la douceur des idiots !
Et si, l’ayant surpris à des pitiés immondes,
Sa mère s’effrayait ; les tendresses, profondes,
De l’enfant se jetaient sur cet étonnement.
C’était bon. Elle avait le bleu regard, – qui ment !

A sept ans, il faisait des romans, sur la vie
Du grand désert, où luit la Liberté ravie,
Forêts, soleils, rives, savanes ! – Il s’aidait
De journaux illustrés où, rouge, il regardait
Des Espagnoles rire et des Italiennes.
Quand venait, l’oeil brun, folle, en robes d’indiennes,
– Huit ans – la fille des ouvriers d’à côté,
La petite brutale, et qu’elle avait sauté,
Dans un coin, sur son dos en secouant ses tresses,
Et qu’il était sous elle, il lui mordait les fesses,
Car elle ne portait jamais de pantalons ;
– Et, par elle meurtri des poings et des talons,
Remportait les saveurs de sa peau dans sa chambre.

Il craignait les blafards dimanches de décembre,
Où, pommadé, sur un guéridon d’acajou,
Il lisait une Bible à la tranche vert-chou ;
Des rêves l’oppressaient chaque nuit dans l’alcôve.
Il n’aimait pas Dieu ; mais les hommes, qu’au soir fauve,
Noirs, en blouse, il voyait rentrer dans le faubourg
Où les crieurs, en trois roulements de tambour,
Font autour des édits rire et gronder les foules.
– Il rêvait la prairie amoureuse, où des houles
Lumineuses, parfums sains, pubescences d’or,
Font leur remuement calme et prennent leur essor !

Et comme il savourait surtout les sombres choses,
Quand, dans la chambre nue aux persiennes closes,
Haute et bleue, âcrement prise d’humidité,
Il lisait son roman sans cesse médité,
Plein de lourds ciels ocreux et de forêts noyées,
De fleurs de chair aux bois sidèrals déployées,
Vertige, écroulements, déroutes et pitié !
– Tandis que se faisait la rumeur du quartier,
En bas, – seul, et couché sur des pièces de toile
Écrue, et pressentant violemment la voile !

 

avoir et être


 (Auteur inconnu …..de moi)

Loin des vieux livres de grammaire, 

Écoutez comment un beau soir, 

Ma grand mère m’enseigna les mystères 

Du verbe être et du verbe avoir. 

 

Parmi mes meilleurs auxiliaires, 

Il est deux verbes originaux. 

Avoir et Être étaient deux frères 

Que j’ai connus dès le berceau. 

 

Bien qu’opposés de caractère, 

On pouvait les croire jumeaux, 

Tant leur histoire est singulière. 

Mais ces deux frères étaient rivaux.  

 

Ce qu’Avoir aurait voulu être 

Être voulait toujours l’avoir. 

À ne vouloir ni dieu ni maître, 

Le verbe Être s’est fait avoir.  

 

Son frère Avoir était en banque 

Et faisait un grand numéro, 

Alors qu’Être, toujours en manque 

Souffrait beaucoup dans son ego. 

 

Pendant qu’Être apprenait à lire 

Et faisait ses humanités, 

De son côté sans rien lui dire 

Avoir apprenait à compter. 

 

Et il amassait des fortunes 

En avoirs, en liquidités, 

Pendant qu’Être, un peu dans la lune 

S’était laissé déposséder. 

 

Avoir était ostentatoire 

Lorsqu’il se montrait généreux, 

Être en revanche, et c’est notoire, 

Est bien souvent présomptueux. 

 

Avoir voyage en classe Affaires. 

Il met tous ses titres à l’abri. 

Alors qu’Être est plus débonnaire, 

Il ne gardera rien pour lui. 

 

Sa richesse est toute intérieure, 

Ce sont les choses de l’esprit. 

Le verbe Être est tout en pudeur 

Et sa noblesse est à ce prix. 

 

Un jour à force de chimères 

Pour parvenir à un accord, 

Entre verbes ça peut se faire, 

Ils conjuguèrent leurs efforts.  

 

Et pour ne pas perdre la face 

Au milieu des mots rassemblés, 

Ils se sont répartis les tâches 

Pour enfin se réconcilier. 

 

Le verbe Avoir a besoin d’Être 

Parce qu’être, c’est exister. 

Le verbe Être a besoin d’avoirs 

Pour enrichir ses bons côtés.  

 

Et de palabres interminables 

En arguments alambiquées, 

Nos deux frères inséparables 

Ont pu être et avoir été. 

Amitié


J’ai quelques amis

Je n’ai que quelques amis qui me sont chers
Sans eux,mon existence serait précaire .
Je n’aurais presque rien à quoi me tenir.
Pour moi,ces amis,sont toujours prêts à venir


Je dis çà car, je n’ai plus rien à craindre.
J’écris çà car je n’ai plus à me plaindre
Je pense,j’écris presque toujours la nuit
Je pense à ce que serait ma vie ici….

Mais je pense à mes amis ,seuls eux aussi
Seuls,je veux le croire,même si illusoire
N’avoir personne à qui penser dans le noir….
Devant cet écran,serait effrayant aussi….

Seul et n’ayant personne à qui penser
Se dire qu’il ne faut pas s’inquiéter
Serait ce vivre?Non,ce serait survivre!
Sans cette amitié,je ne saurais suivre……

Je suis bien,mes amis,j’ai trouvé le chemin
Chemin caché et rare qui mène à demain
Chemin semé de ces quelques mots.Non en vain..
Car ils expriment ce dont j’ai le plus besoin:

Votre amitié qui, plus que le pain, sait me nourrir
Je veux penser,je veux croire,que vous aussi
Vous voyez en moi ce qu’on nomme "un ami"
L’amitié,l’amour aident à ne pas mourir………..

Ces quelques mots sur "la toile"vite jetés
Ne doivent surtout pas ce jour,vous inquiéter…
En fait,ils ne sont que le reflet de mes pensées
Pensées vers vous tournées avec sincérité…


Absence…..


R.A.S de particulier aujourd’hui…..
     Mais cette nuit,je vais être absent:absent du Net,absent au téléphone (mais je vais bien! )
      Mon fils est passé il y a une heure environ :Il n’avait plus de gaz,alors est venu cuisiner ses frites et steaks chez moi  Rire
Le temps est  "boooffff"=>je suis fièvreux et enrhumé (mais ça non plus n’est pas important….
      Conclusion,cette nuit,je viens de regarder "Retour vers le futur",ensuite ce sera "Les rescapés du monde perdu",en quelque sorte,je "voyage dans le temps" lol!
      J’espère pouvoir me coucher et dormir tôt (rien de mieux pour un début de rhume…….