…..comme je ne connaissais pas ce mot ,j’ai voulu en savoir plus…
Le port obligatoire de la robe d’avocat date d’une loi du 31 décembre 1971. Son article 3 indique que :
“Les avocats sont des auxiliaires de justice, qu’ils prêtent serment en ces termes : Je jure, comme avocat, d’exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité. Et, qu’ils revêtent dans l’exercice de leurs fonctions judiciaires le costume de leur profession.” Depuis cette date le costume de l’avocat se compose d’une robe, de boutons, d’un rabat blanc et d’une épitoge?, Avec pour les grandes occasions la possibilité de porter des gants et un nœud papillon blancs. L’épitoge?
C’est la bande de tissu ( parfois garnie d’hermine ) portée par-dessus la toge au niveau de l’épaule gauche de la robe de cérémonie des magistrats, de certains professeurs.Elle permet (ait ?) de distinguer les avocats parisiens des autres. En province l’épitoge n’a pas d’hermine (ou plutôt de lapin aujourd’hui) . On dit qu’elle est à Paris la marque du deuil de Malesherbes
Malesherbes
, principal avocat de Louis XVI, guillotiné pour l’avoir défendu.
Bien sur , l’origine de cet habit noir est plus ancien que les années 1970. Au départ, dès le 13ème siècle, il s’agissait d’une soutane religieuse
soutane religieuse
. Pourquoi ?
Tout simplement parceque les avocats étaient dans leur immense majorité des ecclésiastiques; la justice étant de »droit divin »Après avoir lu le mot ». Ainsi lorsqu’ils plaidaient devant un tribunal, ils portaient leur soutane qui se trouvait déjà être de couleur noire. D’ailleurs de cette origine religieuse, la robe d’avocat a gardé un signe particulier : Ses boutons: Il y en a 33, comme l’âge du Christ à sa mort!!!!. Cette origine explique notamment qu’il soit interdit aux avocats de la porter en dehors des tribunaux. Avec le temps la robe s’est raccourci. Au Moyen Âge, elle était dotée d’une traîne symbolisant la puissance. Derrière un avocat il fallait donc marcher, forcée et par respect, à une certaine distance. Ensuite sous l’Ancien Régime, les avocats sont le plus souvent des nobles. Aussi le port de la robe fut interdit après la Révolution française. Mais , Napoléon le rétablit.
(La fabrication de la robe nécessiterait cinq mètres de tissu et 36 heures de travail pour en réaliser une. Réalisée sur mesure son prix varie entre 900 et 3 000 euros selon la matière et durerait une quinzaine d’années ??.)
On connaît les opérations d’intoxication menées par les Alliés, durant la Seconde Guerre mondiale, pour tromper les Allemands. Ils utilisèrent en effet,notamment durant le débarquement de 1944, de fausses troupes et des tanks en caoutchouc.
Mais les Allemands ne furent pas en reste. Hitler en personne pense à une opération de ce genre, dans le cadre de sa contre-offensive dans les Ardennes, durant l’hiver 1944-1945.
Cette opération, appelée » Greif » (Griffon), consiste à placer en position avancée des troupes sous uniforme américain, chargées de prendre certains ponts sur la Meuse. Elle est confiée à Otto Skorzeny
Otto Skorzeny
, qui s’était rendu célèbre, l’année précédente, en enlevant Mussolini dans le nid d’aigle où il était emprisonné.
Cependant, Skorzeny n’est guère enthousiaste. Il se demande quel sort sera réservé à ses hommes s’ils sont capturés alors qu’ils portent l’uniforme américain
Soldat U.S
. Par ailleurs, il se doute des difficultés de l’opération.
Et, de fait, il est difficile d’obtenir le nombre d’hommes suffisant, encore plus compliqué de trouver des Allemands maîtrisant suffisamment l’anglais. On n’en trouve guère plus d’une centaine le parlant assez couramment, les autres n’en ayant qu’une pratique scolaire.
Ce qui n’empêche pas l’opération d’être minutieusement préparée. En effet, on va jusqu’à apprendre aux soldats à ouvrir un paquet de cigarettes ou à offrir du feu comme étaient supposés le faire des Américains.
L’échec de l’opération:
Dans l’ensemble, les résultats de l’opération furent loin de répondre aux attentes. Aucune des équipes de Skorzeny ne parvint à s’emparer d’un pont ou à franchir la Meuse.
Plusieurs » choses » expliquent cet échec : En premier lieu, le déploiement de ces faux bataillons américains fut entravé par le retard pris par la contre-offensive allemande. Par ailleurs, les Américains eurent vent de l’opération »Greif » et savaient donc à quoi s’attendre.
Et ce d’autant plus que Skorzeny commit des maladresses. En effet, les soldats, toujours sous uniforme américain, qu’il envoya en reconnaissance, éveillèrent les soupçons des Alliés : ils étaient trop nombreux dans des jeeps dont les phares n’étaient pas réglés comme ceux des véhicules militaires américains !? .
……..le cadavre de ce hors-la-loi a fait carrière dans le spectacle et le cinéma
La vie du braqueur de trains ElmerMcCurdy s’est brutalement terminée en 1911. Pourtant, son corps momifié a fait l’objet d’un véritable trafic qui l’a emmené jusque sur de célèbres plateaux de tournage.
À la fois absurde, glauque et haletante, c’est une histoire qui a tout d’une » légende urbaine » ( une » fake new » ). Pourtant les pérégrinations d’Elmer McCurdy sont totalement véridiques bien que leur exactitude varie selon les sources, la principale étant une biographie signée par Mark Svenvold : »Elmer McCurdy: The Misadventures in Life and Afterlife of an American Outlaw ».
La vie de cet américain né en 1880 dans le Maine est digne d’un véritable western . Il grandit entouré de ses deux parents mais découvre à l’âge de 10 ans que sa mère et son père sont en réalité un oncle et une tante. Sa véritable génitrice, trop jeune pour l’élever, l’a abandonné et son père biologique ne l’a pas reconnu.
Ce choc le pousse rapidement dans l’alcool. Il décide aussi de se trouver une nouvelle famille auprès de l’armée américaine dans laquelle il s’engage pendant 3 ans. Discipline, stratégie, maniement des armes et des explosifs… de retour à la vie civile, il met à profit ses compétences pour devenir hors-la-loi et rejoindre une bande de pilleurs de banques de l’Oklahoma.
Seulement, son groupe de braqueurs ressemble plus aux » Daltons »qu’aux »7 mercenaires ». Dans leurs méfaits, ils planifient l’attaque d’un train et s’emparent d’un coffre contenant 40 000 dollars. McCurdy, décide de l’ouvrir à la nitroglycérine mais réduit l’intégralité du butin en cendres. Pour se rattraper, ils relancent l’opération mais se trompent de convoi et repartent avec la coquette somme… de 46 dollars. Sa tête mise à prix, le bras cassé se fait pister par la police qui remonte jusqu’à son ranch un jour d’octobre 1911 et le tue d’une balle dans la poitrine.
Une momie trimballée à travers les États-Unis
Pour n’importe qui ce coup de feu fatal aurait été synonyme de fin. Mais pas pour Elmer McCurdy dont le corps n’est réclamé par aucun proche et finit entre les mains du croque-mort du coin. Il se trouve que le fossoyeur est un expert en embaumement à l’arsenic. Il décide de mettre son art au service du criminel et le travail est tellement bien réalisé qu’il expose la momie dans son magasin comme preuve de son savoir-faire. Encore mieux, il fait payer la visite aux plus curieux et l’attraction connaît un tel succès qu’elle commence à attirer les convoitises.
En 1916, deux demi-frères d’Elmer McCurdy finissent par faire surface pour réclamer la dépouille et lui offrir des funérailles. Il s’agit d’un coup tordu, les deux proches sont en réalité des forains et font du cadavre (acquis gratuitement) la pièce maîtresse de leur cirque ambulant qui sillonne les États-Unis. Devenu professionnel du spectacle malgré lui, McCurdy change plusieurs fois de propriétaire : un réalisateur l’utilise comme élément de décor lors d’une avant-première, le conservateur du Musée du Crime l’ajoute à sa collection, un accessoiriste lui donne même un rôle dans le film d’horreur »She freak » sorti en 1967.
Un bras se décroche dans un train fantôme
La folle épopée du macchabée se termine en 1976. À ce moment-là, son parcours a été tellement sombre et chaotique que tout le monde a oublié qu’il s’agit d’un véritable cadavre . Personne ne s’étonne donc de le voir surgir de l’obscurité dans le train fantôme du parc d’attractions de Long Beach en Californie.
C’est aussi l’époque d’une série culte, ‘l’homme qui valait trois milliards », qui investit le parc pour le tournage de son épisode Carnaval d’espions. Pour les besoins d’une scène, un technicien décide de déplacer ce qu’il croit être un mannequin mais dans la manœuvre, un bras se décroche et laisse apparaître un os humain . Stupeur.
Le pauvre Elmer McCurdy arrive finalement sur la table d’un médecin légiste qui examine consciencieusement le corps et découvre, dans sa bouche, un ticket d’entrée pour le musée du Crime ainsi qu’une pièce de 1 cent datée de 1924. Ces quelques éléments ont permis de retracer son incroyable parcours qui s’est achevé 66 ans après sa mort dans un cimetière de l’Oklahoma. 300 anonymes se sont rendus à ses funérailles et une dalle de béton a été coulée sur son cercueil pour dissuader des personnes malintentionnées de relancer sa carrière.
…..l’origine de cette plante (parceque Manu me cesse de me dire que je fume trop et que le tabac est cher )
Le tabac fait partie des plantes américaines dont l’introduction a profondément bouleversé les habitudes de vie des Européens. Christophe Colomb le découvre en 1492, dès son arrivée à San Salvador ; en 1535,environ 43 ans après, l’explorateur Jacques Cartier décrit l’usage du tabac par la population amérindienne de Nouvelle-France. Le géographe André Thevet le ramène du Brésil en 1556, pour le cultiver dans son jardin d’Angoulême. Au XVIe siècle, le tabac est reconnu pour ses vertus médicinales, largement controversées au siècle suivant lorsque sa consommation atteint toutes les couches de la société.
Pour connaître l’histoire du tabac il faut revenir plusieurs années en arrière ( » tabaco » en espagnol au XVIe siècle) désigne à la fois la plante, le cigare confectionné avec ses feuilles et la pipe utilisée par les indiens Arawaks pour fumer un mélange de plusieurs herbes dont le tabac. Sa culture trouve son origine en Amérique , il y a près de 600 ans : les Indiens considèrent le tabac comme une plante précieuse, à usage médicinal et l’utilisent lors de rituels de purification. En octobre 1492, des feuilles de tabac séchées sont offertes aux équipages des caravelles qui débarquent sur l’île de San Salvador : c’est le premier contact attesté entre les Européens et le tabac.Christophe Colomb mentionne que les Indiens brûlent le tabac (nommé » petun ») avec des morceaux de charbon ? et en aspirent la fumée odorante. D’autres fument des calumets, chiquent ou respirent une sorte de poudre de feuilles séchées.
gravure » nicotine ou tabac » dans le dictionnaire oeconomique contenant divers moyens d’augmenter son bien et de conserver sa santé …..( 1741)
Histoire du tabac : son arrivée en Europe
D’abord simple plante d’ornement en Espagne , le tabac est cultivé et utilisé comme une plante médicinale , dès les années 1520 au Portugal . Il est introduit en France en 1556, par l’explorateur géographe André Thevet qui (au retour d’un séjour au Brésilpour établir une colonie française dans la baie de Rio) en développe la culture dans sa ville natale d’Angoulême. On l’appelle alors » herbe angoumoisine » ou » herbe pétun ». En 1560, l’ambassadeur de France au Portugal, Jean Nicot, envoie de la poudre de tabac à Catherine de Médicis , afin de traiter les terribles migraines de son fils François II. Le tabac devient » l’herbe à la reine » et sa vente sous forme de poudre est réservée aux apothicaires . Dès la fin du XVIe siècle, le tabac est connu dans le monde entier : en 1572 est publié l’un des premiers traités sur le tabac vu comme une plante médicinale, » L’instruction sur l’herbe petun » par le médecin Jacques Gohory. En l’honneur de Jean Nicot, le tabac est nommé » nicotiane », proposition retenue par le botaniste Jacques Daléchamps dans son livre Histoire générale des plantes en 1586 ; cette terminologie sera reprise par le botaniste Carl Von Linné au XVIIIe siècle, sous la forme » Nicotiana tabacum ».
Fleurs de nicotiana tabacum .
Le succès du tabac
Sa culture est introduite en 1580, en Turquie et en Russie ; vers 1590, le tabac arrive en Inde et au Japon . A partir des années 1620, la culture du tabac s’implante sur le territoire du royaume de France. Son succès rapide tient au fait que la plante rapporte bien plus par unité de surface agricole, que le blé,le lin ou le chanvre et que sa culture convient à la main d’œuvre d’une petite exploitation familiale. Les premiers essais d’introduction de la plante ont lieu près de Strasbourg et la culture du tabac se répand vers le sud de l’Alsace, dès la fin de la guerre de Trente Ans(1618-1648).
Champ de tabac en Alsace, à Weyersheim ( 67 )
Le tabac va devenir la ressource pionnière des nouvelles colonies des Antilles : sa culture attire des engagés sur les îles françaises de Martinique, Guadeloupe et Saint-Domingue. C’est le moteur du peuplement des Antilles par la population blanche, jusqu’au dernier tiers du XVIIe siècle, lorsque la culture de la canne à sucre (et ses grandes plantations qui utilisent les esclaves venus d’Afrique) vient remplacer celle du tabac. L’Etat cherche à favoriser la culture du tabac sur le territoire du royaume et à en faire une source de revenus fiscaux, d’abord par des taxes puis par l’établissement d’un monopole de fabrication et de distribution.
Colbert établit un » privilège de fabrication et de vente » en 1674 : les premières ‘ manufactures des tabacs » sont fondées à Morlaix, Dieppe et Paris. La production devient monopole royal en 1680 : la culture française du tabac est la plus développée d’Europe, avec des plantations en Bretagne, Normandie, Aquitaine, Flandre, Franche-Comté et Alsace. La gestion des taxes frappant la consommation de tabac, est affermée à des financiers (appelés les fermiers) par le biais d’un bail qui garantit à l’Etat une somme globale fixée d’avance , c’est » la Ferme du tabac » inclue dans la Ferme générale en 1726.
Ancienne manufacture des tabacs de Morlaix, salle des moulins à râper le tabac .
La contrebande et la concurrence
La contrebande de tabac se développe sur les côtes atlantiques françaises, en particulier sur l’île de Noirmoutier. La recherche de bénéfices rapides par le grand négoce dicte un faible prix d’achat aux planteurs des Antilles, surtout lorsque la culture de la canne à sucre plus rentable, tend à remplacer le tabac des colonies. C’est bien la stratégie de prix de vente et d’achat qui modifie en profondeur la production mondiale de tabac à la fin du XVIIe siècle. De plus, le nouveau monopole imposé par Colbert en 1680, incite les négociants à s’installer à Amsterdam et Liverpool, pour acheter le tabac des Antilles françaises puis le tabac blond de Virginie, moins cher et de plus en plus prisé par les consommateurs.
Il est à souligner que les planteurs américains de Virginie importent des esclaves africains par l’intermédiaire de la Compagnie du Sénégal (française), créée en 1673. Elle remplace la Compagnie des Indes Occidentales fondée en 1664 par Colbert (et supprimée en 1674) : celle-ci était centrée sur le développement du tabac et perçue par les planteurs comme un frein à l’essor de la canne à sucre aux Antilles. En trente ans, les importations françaises passent de 20 % à 70 % de la consommation intérieure de tabac. La Virginie représente à elle seule 60 % des importations françaises et dès le milieu du XVIIIe siècle, la colonie américaine devient le premier producteur mondial de tabac.
Esclaves travaillant dans une plantation de tabac en Virginie .
La culture est prohibée dès 1719 dans le royaume de France (pendant la Régence et la mise en place du » Système de Law »), sauf en Flandre, Artois, Hainaut, Franche-Comté et Alsace et les importations sont réservées exclusivement à la Compagnie des Indes . À la fin du XVIIIe siècle, la production des manufactures approvisionnées par le tabac des colonies, atteint 7000 tonnes par an. La levée de la prohibition est effective par le décret du 20 mars 1791, qui établit la liberté de cultiver, fabriquer et vendre du tabac en France. En 1805, seize départements cultivent 8000 hectares avec une production de 9000 tonnes ; en 1808, quarante-six départements produisent 22000 tonnes de tabac. Le décret du 29 décembre 1810 rétablit un monopole d’Etat pour l’achat, la fabrication et la vente du tabac. En 1821, le Dictionnaire des sciences médicales cite le tabac parmi les végétaux « dont les qualités, dangereuses à cause de leur trop grande activité et de leur action en quelque sorte corrosive sur les tissus, doit rendre l’emploi fort rare ».
» La manufacture des tabacs », salle de râpge du tabac à fumer «
FAKE OFF L’une des filiales de la Régie immobilière de la Ville de Paris a lancé ce sondage auprès de ses locataires étudiants afin d’évaluer le nombre de jeunes prêts à laisser leur logement au personnel des jeux MaïwennFuric
Le sondage initialement imputé à la mairie de Paris, est en réalité une initiative d’une filiale de la RIVP
JO de Paris 2024 : La mairie demande-t-elle aux Parisiens de prêter leurs logements ?
Ce mercredi plusieurs comptes sur les réseaux sociaux ont affirmé que la Mairie de Paris …….
Mairie de Paris
….avait contacté ses habitants pour leur proposer de mettre à disposition leur logement pour lesJeux olympiques. Preuve à l’appui, ce qui semble être un mail présenté comme un sondage auprès des habitants.
Selon les internautes, la mairie de Paris réalise un sondage afin de savoir si les parisiens pourrait céder leur logement pour la période des jeux olympiques. (Capture d’écran)
En seulement quelques heures, les publications ont été vues plusieurs milliers de fois. La mairie semble demander aux Parisiens si, en échange d’un remboursement complet de leur loyer, ils accepteraient de céder leur logement durant les mois de juillet et août 2024.
Nombreux sont ceux qui ont totalement désapprouvé l’idée. Certains ont même avancé le fait que » pour des touristes on réquisitionne des logements, mais pas pour les gens qui dorment dans la rue, alors qu’il y a de nombreux logements inutilisés ». D’autres ont en revanche salué l’idée, indiquant que pour les étudiants qui ne restent pas à Paris l’été, ou ceux qui partent en vacances, c’est l’occasion d’économiser deux loyers. Au vu des loyers parisiens, ce n’est effectivement pas négligeable.
FAKE OFF
Mais, en fait , il n’en est rien. La Mairie de Paris a rapidement eu vent de la publication, et a démenti l’information. » Non, Paris ne demande pas aux Parisiens de prêter ou louer leur logement pour les Jeux olympiques et paralympiques »a expliqué Emmanuel Grégoire,
Emmanuel Grégoire
…premier adjoint en charge de l’urbanisme, de l’architecture, du Grand Paris et des relations avec les arrondissements.
Si ce n’est pas la Ville de Paris qui est à l’origine de ce sondage express, qui est-ce ? Il s’agit d’une initiative de l’une des filiales de la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP), Eneo. Comme de nombreux acteurs du logement en Île-de-France cette filiale a été sollicitée par la mission Logement créée en janvier au sein de la Délégation interministérielle aux Jeux olympiques et paralympiques (Dijop).
Des logements étudiants pour le personnel des JO, encore qu’une idée
C’est une démarche qui fait suite à des contacts avec le comité d’organisation des Jeux olympiques », précise la RIVP à 20 Minutes. » L’idée est de quantifier le nombre de logements qui pourraient être mis à disposition du personnel des JO. » Car cette mission Logement a pour objectif de trouver des places d’hébergement pour les personnels de l’État qui seront mobilisés pendant ces JO de Paris 2024 . Par exemple, les gendarmes, les personnels soignants, mais aussi les agents de sécurité du secteur privé et certains des 45.000 bénévoles recrutés.L’article 19 de la loi relative à l’organisation des J.O et Paralympiques promulguée le 26 mars 2018 qui permet cela.
Le sondage a été envoyé aux étudiants locataires, et les réponses sont totalement anonymes. » Cela leur permettrait une prise en charge de leur loyer sur cette période », précise la RIVP. » Il y a même un dispositif qui serait mis en place pour garder les affaires des étudiants qu’ils auraient laissés dans leur logement en temps normal. » Pour rappel, cela ne peut se faire que sur la base du volontariat, et aucun étudiant ne peut être mis à la porte de son appartement pour ces raisons. Pour l’instant, il s’agit seulement d’une évaluation, » c’est la Dijop qui évaluera la marche à suivre, et si c’est une solution qui sera utile et envisagée »
……….. seraient-ils plus vieux que les dinosaures ?
Les cafards sont des hôtes plutôt gênants, qu’on ferait tout pour chasser de nos maisons. Mais même les insecticides les plus puissants ont du mal à venir à bout de ces bestioles qui s’adaptent à tout.
Et c’est bien pourquoi les cafards peuplent la terre depuis si longtemps. De fait, ils y seraient apparus bien avant les dinosaures. La récente découverte d’un fossile de cafard, qui vivait dans les marais tropicaux d’Amérique du Nord, vient de le confirmer.
I l s’agit d’un cafard de 9 centimètres, donc bien plus grand que l’insecte actuel. Mais il lui ressemble beaucoup et appartient bien à la même espèce. Et, d’après les spécialistes, ce fossile aurait environ 300 millions d’années. Ce qui fait du cafard l’une des espèces vivantes les plus anciennes que la terre ait portées.
Non seulement les cafards
un cafard
étaient là bien avant les dinosaures,
dinosaure
mais, on le sait, ils leur ont survécu. Ils ont donc résisté au cataclysme provoqué par l’astéroïde de 10 kilomètres de long qui, voilà 66 millions d’années, s’est écrasé sur la terre.
Ce choc prodigieux a provoqué de très puissants séismes et des éruptions volcaniques. Le ciel, rempli de poussières, s’est voilé durant les longs mois d’un hiver sans fin. On estime qu’environ les trois quarts des plantes et des animaux, dont les dinosaures, ont péri dans cette catastrophe.
Mais le cafard, lui, a survécu. Comment expliquer son extraordinaire résistance ? D’abord par sa morphologie. En effet, le corps du cafard est extrêmement plat, ce qui lui permet de s’introduire dans le moindre interstice.
Il s’est donc réfugié dans une crevasse ou une anfractuosité de la roche, en attendant des jours meilleurs. Et la nourriture n’a pas non plus été un problème. En effet, cet insecte omnivore se nourrit de tout : d’un peu de graisse, des cadavres d’autres insectes ou même d’excréments.
Et il aurait même pu se réfugier dans une oothèque, ( terme désignant la coque), très résistante, qui contient les œufs de certains insectes, comme le cafard ou la mante religieuse.
1. Des chameaux botoxés disqualifiés d’un concours de beauté !
chameaux » botoxés » ?
C’était début décembre 2022: des dizaines de chameaux victimes d’injections de botox. Quarante-trois animauxont été exvlus du concours organisé parle roi d’Arabie saoudite . Des disqualifications en cascade qui ont causé un scandale au niveau local. Avec des prix allant jusqu’à 58,5 millions d’euros, le festival organisé par le roi saoudien est un rendez-vous annuel ancré dans la tradition bédouine alors qu’il accueille des éleveurs venant de tout le Golfe.
Un concours de beauté qui départage les chameaux sur quelques critères principaux : la forme et la taille des lèvres, celles du cou et celles de la bosse. Et c’est justement sur ces zones que se sont portés les soupçons des organisateurs de l’événement. A la suite de l’examen physique, un passage aux rayons X a montré que plusieurs dizaines d’animaux avaient subis des injections de botox.
2. Une drôle de grenade
En avril , la police allemande de Bavière a été alertée par un joggeur pensant avoir trouvé une grenade à main dans un sac dans la forêt. 75 ans après la Seconde Guerre mondiale, il peut être fréquent de tomber sur d’anciennes munitions dans la forêt. Mais sur place, les policiers inspectent le contenu du sac et s’aperçoiventqu’il s’agit en fait d’une réplique de grenade en caoutchouc.
Ils trouvent également du lubrifiant et des préservatifs dans le sac, ne laissant plus beaucoup de doutes sur »la réelle fonction » de l’objet. Après des recherches sur internet, ce qui semblait être une arme de la Seconde Guerre mondiale était en fait un sextoy
sextoy /grenade ?
. La police n’a en revanche pas précisé si quelqu’un s’est manifesté pour récupérer le sac égaré.
3. Un fan un peu trop fan
Le 25 novembre 2021, soit pile un an après la mort de la légende du football Diego Maradona
Maradona
, Walter Rotundo, un Argentin de 39 ans, est devenu l’heureux père d’un petit garçon, son troisième enfant, qu’il a appelé …Diego » Ce qui est plus fou, c’est que le petit « Diego » a rejoint au foyer ses deux soeurs de 10 ans, prénommées… « Mara » et « Dona ».
Walter Rotundo a expliqué à l’AFP qu’il n’avait jamais rencontré Maradona, mais lui avait envoyé, il y a dix ans, une photo de ses jumelles nées d’une précédente union, en lui expliquant que leurs prénoms constituaient un hommage.
4. Grossesse XXL
Autre histoire insolite autour des naissances, ( au Mali cette fois). Début mai, une jeune Malienne qui pensait être enceinte de septuplés a finalement accouché au Maroc de NEUF bébés , cinq filles et quatre garçons. Le porte-parole du ministère marocain de la Santé, Rachid Koudhari, a dit à l’AFP ne pas avoir connaissance d’une telle naissance multiple dans un hôpital du pays.
Originaire de Tombouctou au nord du Mali, Halima Cissé avait été prise en charge à Bamako, puis transférée le 30 mars au Maroc pour un meilleur suivi de cette grossesse qui « sort de l’ordinaire », selon le ministère malien de la Santé.
5. Un titre pas comme les autres
La Belgique n’est toujours pas championne du monde de football mais peut se targuer d’un autre titre : celui de champion du monde décorticage de crevettes grises .
La compétition s’est tenue en août près de Dunkerque et c’est donc la Belge Katty Vanmassenhove qui a été sacrée en décortiquant 116 grammes de crevettes grises en 10 minutes.
6. Un croissant dans un arbre
Dans la catégorie « fausse alerte », direction la Pologne . En avril, des inspecteurs en charge de la protection animale ont fait part de leur perplexité après avoir été contactés pour interpeller un animal qui présentait une allure dangereuse. La Société de protection des animaux de Cracovie a raconté avoir reçu un appel désespéré d’une habitante : « Cela fait deux jours qu’il est dans un arbre en face de la maison ! Les gens n’ouvrent pas leurs fenêtres parce qu’ils ont peur qu’il entre chez eux. Il est marron, il est posé dans un arbre ».
Les agents de la SPA ont aussitôt pensé qu’il pouvait s’agir d’un oiseau de proie. Sur place, les inspecteurs sont tombés nez-à-nez avec l’objet de toutes les attentions, installé dans un lilas. Un bien drôle d’animal, puisque celui-ci n’avait « ni pattes ni tête ». Et pour cause : la mystérieuse créature était un croissant!
7. Il retrouve son portefeuille perdu en Antarctique en 1968
Si quelqu’un a perdu son portefeuille récemment, qu’il garde espoir : un Américain de 91 ans a réussi à retrouver le sien, égaré en Antarctique il y a plus d’un demi-siècle ! Paul Grisham,
Paul Grisham, (avec le porte feuille ?)
ex-météorologiste de la Marine américaine, ne se souvenait même plus d’avoir perdu l’objet quand des inconnus l’ont contacté pour le lui remettre par courrier .
La découverte fortuite s’est faite au moment de la destruction en 2014 de la base scientifique sur l’île de Ross où était stationné le marin en tant que prévisionniste d’octobre 1967 à novembre 1968. Le portefeuille de Grisham était ainsi caché derrière un vestiaire et contenait, entre autres, sa carte d’identité de la Navy, son permis de conduire, des consignes en cas d’attaque biologique ou chimique, et… un ticket de rationnement pour la bière.
Le 15 mai 1768 ,était signé à Versailles un traité par lequel la République de Gênes cédait ses droits sur la Corse
La Corse …
à la France ,le temps de lui rembourser une dette ….quelle ne parvint à rembourser !
Il y a 250 ans, l’île de Beauté devenait française, malgré le soulèvement d’un peuple derrière son leader Pascal Paoli.
Implantée en Corse
depuis le xiie siècle, maîtresse absolue de l’île depuis le xvie, la république de Gênes y est très impopulaire : elle interdit aux Corses l’accès à tout poste important et se montre incapable d’assurer la justice. En 1729, les Corses se révoltent contre l’impôt et la Révolution corse libère l’intérieur de l’île, qui regroupe presque toute la population. Mais la faiblesse des belligérants fait durer la guerre quarante ans durant et radicalise la lutte : Gênes ne peut reconquérir l’intérieur, les Corses ne peuvent prendre les villes. Les deux camps se trouvent des alliés dans le cadre des guerres européennes du siècle.
Les révoltés élaborent peu à peu des structures étatiques, qui acquièrent une véritable cohérence à partir de juillet 1755, quand Pascal Paoli est élu » général de la nation », chef du pouvoir exécutif. Avec lui, la Corse devient un État démocratique, dans le cadre d’une constitution fondée sur l’esprit des Lumières : le peuple, » légitimement maître de lui-même », a » reconquis sa liberté ». Le but du gouvernement est » le bonheur de la nation ». La Corse se donne alors tous les attributs de la souveraineté : drapeau, capitale, monnaie, armée, flotte. Ne pouvant s’emparer d’aucun port, Paoli en fonde un, L’Île-Rousse. Une université ouvre en 1765.
Pascal Paoli
Quand la France « aide » les Génois
Dès le XVIe siècle, un projet d’annexion de la Corse a été élaboré par la monarchie française. Au XVIIIe, bien qu’alliée de Gênes, elle cherche à remplacer celle-ci. En 1735, le ministre des Affaires étrangères Germain-Louis Chauvelin
Germain-Louis Chauvelin
prévoit de convaincre les dirigeants génois » que l’île leur est à charge ». Le but est avant tout stratégique : éviter que la Corse ne tombe entre les mains d’une autre puissance, notamment l’Angleterre.
Par deux fois, la France intervient en Corse comme soutien de Gênes, préparant ainsi son implantation. D’abord de 1737 à 1741, elle envoie trois mille hommes, ce qui aboutit à la soumission ( provisoire ) des Corses. Cela lui permet surtout de structurer un parti favorable à la France. Un nouveau régiment, le Royal-Corse, est créé en 1739. La deuxième intervention commence en 1748. Le marquis de Cursay, qui la commande, s’impose comme gouverneur de l’île sans se soucier de ses » alliés » génois, comme si la France devait la conserver. Il légifère, construit des routes, lève des impôts, veut créer un ordre de noblesse. Les Génois exaspérés obtiennent du gouvernement français sa destitution en décembre 1752, puis l’évacuation des troupes en 1753.
Dix ans plus tard, le Premier ministre Choiseul
Choiseul
, décidé à obtenir l’île soit des Corses soit des Génois, mène habilement une double négociation : il s’agit à la fois d’empêcher tout accord direct corso-génois, de faire pression sur Gênes et d’endormir la méfiance de Paoli. Aux Corses, on propose la liberté sous protectorat français, en échange du contrôle par la France d’une place forte. Aux Génois, la France accorde l’envoi pour quatre ans des troupes qu’ils demandent, mais elles sont censées ne pas combattre. Puis elle menace ses alliés de les laisser seuls aux prises avec les Corses au bout des quatre années prévues.
Le choix de la France est finalement de considérer que la république de Gênes, de par l’ancienneté de sa présence, détient en Corse un pouvoir légitime, qu’elle a le droit de céder à qui bon lui semble…
Tous les Macériens (noms des habitants de Mézières, avant sa fusion avec Charleville en 1966) =
(dans les Ardennes ,là où je suis né) connaissent la Fosse au Dragon, écrit Paul Hanrion en 1894. C’est un trou, dans le lit de la Meuse, situé au sud du faubourg de Saint-Julien, derrière la maison qui porte l’enseigne du Beau Séjour
La rivière est en cet endroit assez profonde et les tourbillons nombreux qu’elle y forme ont causé souvent la mort de baigneurs imprudents : de là une mauvaise réputation qui remonte à plusieurs siècles. Mais d’où vient ce nom de Fosse au Dragon ?
Un des treize chanoines du chapitre de l’église collégiale de Mézières, qui vivait vers la fin du XIIe siècle, s’était épris, dit-on, d’un amour terrestre pour une nonne d’un couvent voisin d’Annonciades Célestes. L’annonciade ne sut pas y rester insensible ; mais Dieu punit terriblement les coupables. La nonne donna le jour à un petit monstre, qui, en grandissant, devint un dragon d’une méchanceté sans pareille. Il dévorait les enfants et les jeunes filles, et rendait la ville déserte par ses hurlements et par l’odeur empoisonnée qu’il dégageait.
L’église de Mézières
On résolut de l’enfermer, afin de pouvoir l’enchaîner plus facilement. Prêtres et chevaliers sortirent par la porte Saint-Julien en longue procession à la rencontre de la bête ; un saint évêque s’avança intrépidement et l’aspergea d’eau bénite. On enferma le monstre vaincu dans une cave, mais on jugea plus prudent de le faire périr ; on le traîna à grand’peine hors de la ville et on le précipita dans la Meuse. Il fit de vains efforts pour s’échapper, et, en se noyant, il creusa le gravier du fleuve de ses longues griffes. Depuis lors, il y a en cet endroit, un trou qui prit le nom de »Fosse au Dragon », et dont on n’a jamais, paraît-il, pu trouver le fond.
C’est une des variantes de la légende. L’histoire était connue depuis fort longtemps ; elle a dû être maintes fois modifiée et amplifiée par l’imagination populaire. Une autre version a été conservée par dom Ganneron, chartreux du Mont-Dieu, dans ses »Centuries de l’estat ecclésiastique du pays des Essuens (1640) ». Ce récit est curieux : Reproduction en entier :
» Il arriva autrefois qu’un chanoine de ladite église (l’église collégiale de Mézières, fondée vers 1190 par Manassés VI, comte de Rethel et son fils Hugues), homme curieux des secrets de nature, voulut expérimenter que deviendrait, un ver de terre qui pourrait vivre longuement. Il en enferma un dans une petite fiole, lui donnant aliment convenable pour sa sustentation. Quand il le vit grossir et que la fiole ne le pouvait plus contenir, il le mit dans une bouteille, et à mesure qu’il grossissait, il le transportait de vase en vase, de plus grand en plus grand.
Enfin il devint si gros, qu’il fut contraint de le mettre en un tonneau ; mais comme sa curiosité ne se bornait point, voulant en avoir le passe-temps jusqu’au bout, il fit faire une cage de fer en sa cave où il le mit ; mais telle épreuve lui coûta la vie et la perdition de la ville, pour l’infection de l’air qui suivit. Car, comme ce ver était devenu dragon, jetant feux et flammes, le pauvre chanoine fut contraint d’en raconter l’histoire à ses amis pour tirer conseil d’eux, comme il se devait délivrer du malheur qui le menaçait et toute la ville.
»Conclusion fut prise de le tirer de la cave et de le jeter dans la rivière de Meuse. Cela fut aisé assez dire, mais Dieu sait si ceux qui eurent charge de le traîner avec sa cage sur le pont, eurent belle peur d’être infectés de l’haleine de ce dragon. On trouve donc invention de le tirer et de le mener à la vue du monde sur le pont, d’où il fut précipité dans la rivière, en laquelle, après avoir fait quelques sauts et virevoltes, il s’alla enfin noyer à quelque espace de là ; depuis quoi, on ne le vit plus, et le peuple remarqua fort bien la place où il fut abîmé.
» Voilà, se dira quelque Aristarque, un beau petit conte qui sent »le papin » des enfants du Rethelois et les élans de quelque vieille édentée de Mézières. On l’a cru ainsi auparavant, mais depuis que des gens honorables et personnes religieuses ont assuré ainsi, les croyance ont changé . On fait annuellement une procession à Mézières, au lieu où ledit dragon fut abîmé, qu’on appelle la procession des jambons, à cause que chaque ecclésiastique doit avoir pour son assistance et distribution un jambon, selon les termes de la fondation.
Saint Georgesterrassant le dragon. Estampe du XVe siècle
Cette histoire aussi est dépeinte aux vitres de l’église, et dit-on »’que le chanoine
chanoine
s’enfuit, craignant la fureur du peuple ». L’usage de fournir ce jambon est constaté notamment en 1764, dans le bail de la cense de Saint-Julien à Pierre Lacatte (Archives départementales des Ardennes). La procession se faisait après le mardi de la Trinité et c’était le fermier de cette cense qui le donnait au doyen de Mézières.
Comme on le voit, précise Paul Hanrion
Paul Hanrion
, un des vitraux de l’église rappelait aux habitants de Mézières la légende du dragon, qui avait fourni matière au grand vitrail, placé derrière le maître-autel. Le bombardement de 1815 l’avait laissé intact : il fut détruit en 1870. On a replacé dans la fenêtre flamboyante quisurmonte la porte de la sacristie, au sud de l’abside, tous les débris qu’on a pu retrouver. Ces débris, provenant de tous les anciens vitraux de l’église, ont été réunis de manière à occuper toute la fenêtre. Ils ne présentent aucune unité et sont placés pêle-mêle. En haut et à gauche de ladite fenêtre, on voit un fragment, bien petit, de la superbe verrière.
Du dragon, il ne reste qu’un morceau d’environ 8 centimètres de hauteur sur 10 de largeur. Le monstre a la face grimaçante : on dirait qu’il possède une tête de singe : la partie antérieure du corps est verte ; ce qui en reste est jaunâtre. Il est encastré dans un panneau représentant un évêque, levant le bras comme pour bénir ou jeter de l’eau sainte ; à côté de l’évêque on a rassemblé un arbre couvert d’oiseaux, une tête de chien et un grand lévrier jaune, qui faisaient peut-être partie du vitrail primitif.
Mais au fait, c’est vrai ça : pourquoi dit-on » à tes souhaits » à quelqu’un qui vient d’éternuer ? Il pourrait y avoir plusieurs explications derrière ce bon vieux réflexe.
C’est un réflexe : quand quelqu’un éternue, vous dites « À tes souhaits ». Si certains considèrent cette réponse comme impolie (car vous avez fait remarquer à la personne concernée qu’elle a fait un bruit peu élégant, même si d’après des neuroloques américains , un éternuement pourrait dévoiler sa personnalité ), il n’en reste pas moins que la formule est consacrée. Mais ça vient d’où exactement ?
Il est sur en fait que l’on n’est pas certain de l’origine de cette tradition, un peu comme pour l’expression » okay » (O.K). Mais on est sûr d’une chose : l’expression existe dans plusieurs langues, et possède à peu près la même signification à chaque fois. God bless you (Que Dieu te bénisse) en anglais, Jesus en espagnol, ou encore Salute (santé) en italien, par exemple.
Bref, on souhaite la bonne santé ou une protection divine à la personne qui éternue. Mais pourquoi ? Trois hypothèses donnent un élément de réponse.
Une tradition de l’Antiquité
La première hypothèse nous fait remonter à l’Antiquité. À cette époque, un éternuement pouvait être bon ou mauvais signe en fonction de vos croyances. Pour les Grecs par exemple, éternuer était le signe du passage d’un esprit divin et il était de coutume de lui adresser ses meilleurs voeux avant qu’il ne reprenne la route. En général, on se retenait souvent d’éternuer .
Dans certaines croyances de l’Antiquité, l’éternuement dans certaines circonstances n’était pas vraiment de bon augure et il était conseillé d’en appeler aux dieux pour être protégé contre une quelconque malédiction. Tout dépendait donc de ce que vous étiez en train de faire au moment où le nez vous a chatouillé…
Des souhaits au Moyen-Âge
Il faut remonter au Moyen-Âge pour retrouver d’autres traces de cette formule. C’est à l’époque de la peste qu’elle serait apparue car la population et les médecins considéraient que l’éternuement était l’un des premiers signes montrant que vous pouviez être atteint de la maladie.
Éternuer n’était alors pas très bon signe et mieux valait éloigner le mauvais sort le plus rapidement possible. Dire « à tes souhaits » ou « que Dieu te bénisse » juste après l’éternuement permettait donc de souhaiter le meilleur à la personne et d’en référer à Dieu pour sa santé.
L’importance de l’âme et du corps :
La troisième hypothèse s’appuie sur des superstitions entourant l’âme. En effet, on a longtemps pensé que notre âme résidait dans notre tête, et qu’elle risquait d’en être chassée au moindre éternuement… Ce que l’on ne souhaitait évidemment à personne. Prodiguer des vœux servait donc à conjurer le mauvais sort. Même si l’on sait aujourd’hui qu’on a plus de » chance » d’être paralysé que de voir son âme quitter son corps.
Alors, pourquoi dit-on « à tes souhaits » encore aujourd’hui ? Probablement par habitude… Et peut-être un peu par superstition, au fond.