Waterloo……


……Morne plaine ?… pas tant que ça !

Situé à une vingtaine de kilomètres au sud de Bruxelles, le site de la bataile de Waterloo a attiré dès le lendemain du 18 juin 1815 des foules de curieux (et de pillards), inaugurant ainsi le  »  tourisme de mémoire   ».

La butte du Lion, sur le site de Waterloo (Belgique), DRIl est encore aujourd’hui protégé de l’urbanisation galopante de l’agglomération bruxelloise, ce qui en fait le seul site napoléonien à avoir conservé son aspect d’origine. Les visiteurs peuvent sans trop de mal imaginer les mouvements des troupes d’il y a deux siècles et les passionnés ne se privent pas de les reconstituer, pacifiquement et pour le seul plaisir des sens.

Les samedi 22 et dimanche 23 juin 2019, à l’occasion du 250e anniversaire de la naissance de Wellington et de Napoléon, auront lieu différentes animations : bivouacs, animations et reconstitutions de la bataille, avec canonnades, spectacles et participation de centaines de  » reconstitueurs  ».

Bien entendu, c’est aussi l’occasion pour les visiteurs de visiter les différents lieux de la bataille et les évocations muséographiques.

Le Panorama et le Mémorial de Waterloo, devant la Butte du Lion (commune de Braine-L'Alleud)

 »Le champ de Waterloo aujourd’hui a le calme qui appartient à la terre,  »supportimpassible » de l’homme, et il ressemble à toutes les plaines. La nuit pourtant une espèce de brume visionnaire s’en dégage, et si quelque voyageur s’y promène, s’il regarde, s’il écoute, s’il rêve comme Virgile devant les funestes plaines de Philippes, l’hallucination de la catastrophe le saisit. L’effrayant 18 juin revit ; la fausse colline-monument s’efface, ce lion quelconque se dissipe, le champ de bataille reprend sa réalité ; des lignes d’infanterie ondulent dans la plaine, des galops furieux traversent l’horizon ! le songeur effaré voit l’éclair des sabres, l’étincelle des bayonnettes, le flamboiement des bombes, l’entre-croisement monstrueux des tonnerres ; il entend, comme un râle au fond d’une tombe, la clameur vague de la bataille fantôme ; ces ombres, ce sont les grenadiers ; ces lueurs, ce sont les cuirassiers ; ce squelette, c’est Napoléon ; ce squelette, c’est Wellington ; tout cela n’est plus et se heurte et combat encore ; et les ravins s’empourprent, et les arbres frissonnent, et il y a de la furie jusque dans les nuées, et, dans les ténèbres, toutes ces hauteurs farouches, Mont-Saint-Jean, Hougomont, Frischemont, Papelotte, Plancenoit, apparaissent confusément couronnées de tourbillons de spectres s’exterminant…  »
Victor Hugo

Victor Hugo

, Les Misérables, Livre I, Waterloo 1862.

Immersion dans la bataille

Le site de Waterloo est dominé par un tumulus artificiel de 40 mètres, la  »Butte du Lion  », érigé entre 1823 et 1826 par le roi des Pays-Bas Guillaume Ier 

Guillaume Ier

à l’endroit présumé où son fils et héritier le prince Guillaume a été blessé. Du haut du tertre se découvre l’ensemble du champ de bataille, resté intact.

Le Panorama de Waterloo (110 mètres de circonférence et 14 mètres de haut)Au sommet des 226 marches est juché un lion en fonte, symbole de la victoire alliée. Il  » annonce le repos que l’Europe a conquis dans les plaines de Waterloo  »… et il est vrai que la défaite de Napoléon a assuré un demi-siècle de paix quasi-totale à l’Europe.

Au pied de la butte, un mémorial circulaire de style néo-classique abrite depuis 1912 une grande toile circulaire de 110 mètres de tour et 12 mètres de haut qui raconte la bataille avec force bruitages, à la manière des  » Panoramas  » autrefois à la mode. En souterrain, une scénographie multimédia et immersive inaugurée en 2015 évoque les batailles de la Révolution et de l’Empire et les forces en présence à Waterloo.( qui se veut passionnant et pédagogique ).

À quelques centaines de mètres, les vestiges très bien conservés de la ferme-château d’Hougoumont rappellent l’héroïsme des alliés.

La ferme-château d'Hougoumont aujourd'hui (l'agrandissement montre la scénographie)Ils sont encore visités avec ferveur par de nombreux Britanniques et lon peut assister à l’intérieur de la grange à une magnifique scénographie autour des combats d’une extrême violence qui se sont déroulés à cet endroit.

Ici, cinq cents combattants, Gardes écossaises, Coldstream, soldats de Nassau et de Hanovre, ont résisté à près de huit mille Français, tandis que flambait le château et qu’une pluie de boulets et de balles s’abattait sur eux. Cinq mille assaillants sont tombés au cours de la journée sans parvenir à prendre la ferme-château. Autant dire que les Britanniques sont encore étreints d’émotion quand ils viennent à Hougoumont.

Parmi les autres lieux mémoriels du champ de bataille, il faut citer le dernier quartier général de Napoléon, dans la ferme du Caillou, et la ferme de Mont-Saint-Jean, où un musée rappelle l’hôpital anglais qui y avait été installé pendant la bataille.

Le musée Wellington, au centre de WaterlooDeux musées peuvent compléter la visite du site :
– le musée de la bataille de Ligny (16 juin 1815), dernière victoire de Napoléon Ier.
– le musée Wellington : il est installé au centre de Waterloo, aujourd’hui une ville prospère de quelques dizaines de milliers d’habitants, dans la maison où le général anglais installa son quartier-général et passa les nuits des 17 et 18 juin.

On peut voir dans ce modeste musée la chambre où le général anglais veilla son aide de camp, mortellement blessé, ainsi que le bureau où il rédigea le compte-rendu de la bataille. C’est à cela que la bataille doit d’être désignée sous le nom de Waterloo. En fait,elle s’est déroulée sur le territoire des communes de Lasne, Braine-l’Alleud et Genappe, et dans les premiers temps, elle fut appelée en France  » bataille de Mont-Saint-Jean  ».

Reconstitution de la bataille de Waterloo (photo : Grégory Bellemont)Tous les ans, des milliers de passionnés d’Histoire et de nostalgiques de l’Empereur se réunissent sur le champ de bataille de Waterloo pour des spectacles et une reconstitution de la bataille.

Les manifestations du bicentenaire ont accueilli 200 000 visiteurs les 19 et 20 juin 2015… soit davantage de visiteurs que de soldats deux siècles plus tôt (les  »reconstituants »  en uniforme ne furent quant à eux que 6 000).

Animation devant le Panorama de Waterloo. L'agrandissement montre une charge de cuirassiers

10 des événements insolites…..


……..au mois de juin dans le monde…

1)La  » Batalla de Vino de Haro » en Espagne :

Tous les 29 juin, à l’occasion de la Saint-Pierre, une mystérieuse tradition prend place à Haro, une petite commune où résident 11 500 âmes au cœur de la région de Rioja en Espagne. 

Vêtus de blanc et d’un simple foulard rouge, les participants gravissent ensemble les falaises de Bilibio pour rejoindre un ermitage érigé au Ve siècle. Après une courte messe, les festivités sont lancées et les participants s’adonnent à une véritable  »guerre du vin  ». 

Munis de pulvérisateurs, de pistolets en plastique et de seaux, les participants s’arrosent de plusieurs milliers de litres de vin toute la matinée. Cette fête vieille de plus d’un siècle est devenue aujourd’hui une véritable institution, ce qui lui vaut notamment le titre de fête d’intérêt touristique national.

événements insolites Juin
événements insolites Juin
 » Batalla de Vino de Haro »
événements insolites Juin
 » Batalla de Vino de Haro »

2) Le  »Slinningbalet  » en Norvège :

Tous les 24 juin, des feux de joie sont organisés à travers toute la Scandinavie pour commémorer la naissance du saint chrétien Jean Le Baptiste.

Jean Le Baptiste.?

Cette tradition très ancienne fédère chaque année de nombreux participants, en particulier dans la petite ville d’Ålesund située dans le comté de Møre og Romsdal en Norvège. En effet, cette ville portuaire organise tous les ans la fête de la Saint-Jean la plus spectaculaire de Scandinavie.

Dans cette ville, le feu est redouté, célébré et admiré et tous les participants se réunissent pour empiler des palettes de bois sur plusieurs dizaines de mètres de haut pour ensuite y mettre le feu à la nuit tombée. En 2010, la ville a établi le nouveau record du plus grand feu de joie avec une tour mesurant pas moins de 40 mètres de haut.

événements insolites Juin
événements insolites Juin
événements insolites Juin
La  » tour » faite de pallettes de bois
Vidéo : La tour …..

3) La  »Festa  »de Sao Joao do Porto au Portugal

Chaque année dans la nuit du 23 juin, les portugais se réunissent à Porto pour participer à de nombreuses festivités organisées à l’occasion de la Saint-Jean.

Cette célébration tient ses origines du XIVe siècle, période au cours de laquelle il s’agissait encore d’une fête païenne destinée à célébrer le soleil,elle a pris une dimension catholique grâce à saint Jean Le Baptiste au XIXe siècle. Celle-ci est par la suite devenue la fête la plus importante de la ville de Porto.

Aujourd’hui cet événement extraordinaire donne lieu à d’étranges pratiques telles que frapper des inconnus sur la tête avec un marteau en plastique ( ouf !)ou encore allumer des feux de joie et sauter par-dessus. La fête s’achève ensuite sur un spectaculaire feu d’artifice lancé depuis le pont Dom Luís I.

événements insolites Juin
événements insolites Juin
événements insolites Juin
Le feu d’artifice….

4)La cérémonie d’Ini Raymi au Pérou

 » L’Inti Raymi  » qui signifie littéralement  » la course du soleil  » en langue Quechua a longtemps été la célébration religieuse Inca la plus importante de l’année.

Cette fête très ancienne réunissait à l’origine quatre régions de l’empire Inca à Cuzco durant neuf jours autour de chants, de danses traditionnelles et de sacrifices pour commémorer le solstice d’hiver. Formellement interdite en 1572 par le vice-roi Francisco de Toledo en raison de son caractère païen, elle a finalement été relancée en 1944 à la suite d’une reconstitution historique organisée par Faustino Espinoza Navarro

Faustino Espinoza Navarro ?????

.

Aujourd’hui cette fête a perdu de son caractère rituel mais elle reste très importante dans la culture péruvienne et attire chaque année de nombreux touristes désireux de s’imprégner des traditions Inca.

événements insolites Juin
événements insolites Juin
événements insolites Juin

5) La  » Fremont Fair  »aux Etats-Unis :

Fondée en 1972 par Barbara Luecke et Peter Toms, la Fremont Fair se déroule tous les ans à la mi-juin à Seattle, dans l’Etat de Washington aux Etats-Unis.

Cette fête qui s’étend sur deux jours attire chaque année près de 100 000 participants motivés par l’idée de célébrer la créativité, la fantaisie et l’esprit libre. Cette célébration peu commune est particulièrement réputée pour son humour politique, ses stands d’artisanat, ses artistes de rue ainsi que pour les groupes locaux qui viennent y performer. Tous les ans, l’événement débute lorsque des cyclistes nus enduisent leur corps de peinture.

Par la suite les participants se réunissent pour profiter d’un moment de convivialité autour d’un verre, ou encore pour assister à une parade de chars et déambuler dans le quartier de Fremont pour y faire du shopping.

événements insolites Juin
cyclistes nus
événements insolites Juin
événements insolites Juin

6) Le Festival d’Hamis en Inde :

Chaque année au monastère d’Hemis Gompa…. 

monastère d’Hemis Gompa??

….dans la région autonome indienne du Ladakh également connue sous le nom de  » Petit Tibet  », la population locale célèbre la naissance de Padmasambhava

Padmasambhava

, le fondateur du bouddhisme tibétain.

Dans cette région composée de plus de 40% de bouddhistes, cette fête annuelle revêt une importance culturelle de premier plan. En effet, c’est au VIIIe siècle que Padmasambhava a introduit la religion bouddhiste au cœur de l’Himalaya et du Ladakh. Il aurait aussi aidé à construire le premier monastère bouddhiste de la région.

En son honneur, chaque année, les locaux enfilent leurs plus beaux costumes traditionnels et se parent de leurs bijoux les plus précieux pour profiter de deux jours de festivités intenses au rythme de danses et de chants traditionnels.

événements insolites Juin
événements insolites Juin
événements insolites Juin

7) la fête du hareng aux Pays-Bas :

Chaque année dans la ville de la Haye et plus précisément dans le quartier de Scheveningen aux Pays-Bas, se tient  » le jour des petits drapeaux  » (Vlaggetjesdag) qui célèbre la première pêche des harengs.

A cette occasion, la première prise de la saison est vendue aux enchères au profit d’une association caritative et la station balnéaire la plus populaire des Pays-Bas rayonne aux couleurs de drapeaux et de costumes traditionnels.

Cette fête qui accueille chaque année pas moins de 200 000 visiteurs est également l’occasion de découvrir ou de redécouvrir l’artisanat local tout en profitant de nombreux spectacles ainsi que de jeux traditionnels organisés toute la journée pour le plus grand bonheur de ses participants. Cet événement comptant parmi les plus fédérateurs du pays est un immanquable lorsque l’on visite la région.

événements insolites Juin
événements insolites Juin
événements insolites Juin

8) La Fête des bateaux-dragons en Chine:

Inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO en 2009, la fête des bateaux-dragons ou  » fête de duanwu  » célèbre l’arrivée de l’été et commémore la mort du poète chinois Qu Yuan connu pour son patriotisme à toute épreuve ainsi que pour ses vers qui ont marqué l’histoire de la littérature chinoise.

Mort suicidé par noyade dans le fleuve Yangzi à l’issue d’une défaite du royaume de Chu face au royaume de Qin, Qu Yuan est devenu la figure du poète moral et patriote par excellence. Chaque année, à la fin du mois de mai ou au début du mois de juin, plusieurs courses de bateaux-dragons sont organisées en son honneur.

Ces embarcations spectaculaires mesurant généralement entre 20 et 30 mètres de long et 1 mètre de large peuvent accueillir pas moins de 30 compétiteurs.

événements insolites Juin
événements insolites Juin
événements insolites Juin

9)L’U pisci e mari en Italie

Tous les ans, à l’occasion de la fête de la Saint-Jean, un spectacle folklorique se tient dans la province de Catane en Sicile, au Sud-Ouest de l’Italie.

Ce spectacle dont la première représentation remonte à l’inauguration en 1750 d’une statue de bois représentant le saint patron, consiste à parodier une pêche à l’espadon très ancienne.

Cet événement est initié par une danse traditionnelle réalisée par six hommes vêtus de shorts en lambeaux, de chemises rouges et de ceintures jaunes. Par la suite, les six hommes se dirigent vers l’embarcadère, suivis de près par la foule enthousiaste et invoquent le saint Jean Le Baptiste pour que la pêche soit abondante.
S’ensuit une partie de pêche très codifiée mimant les pratiques de l’ancien temps. Cet événement très attendu rassemble chaque année plus de 10 000 personnes.

événements insolites Juin
événements insolites Juin
U pisci e mari
événements insolites Juin

10) Le Championnat du monde de lutte de doigts de pied au Royaume-Uni

Les britanniques excellent dans l’art d’organiser des festivals tous plus farfelus les uns que les autres. Après le Cooper’s Hill Cheese-Rolling , le championnat du monde de lutte de doigts de pied.

Très populaire depuis sa création en 1974, cette fête organisée chaque année au mois de juin dans la ville d’Ashbourne est née sous l’initiative de quatre amis britanniques déçus du peu de titres de champions du monde détenus par l’Angleterre. Ils décidèrent alors de concevoir un sport inédit en vue de donner au pays son nouveau champion du monde.

Ironie du sort, seulement deux ans plus tard, ce fut un touriste canadien qui remporta la compétition. Malgré de nombreuses tentatives infructueuses d’introduire la discipline aux jeux olympiques, ce festival des plus insolites fait la fierté des britanniques et rayonnera peut-être un jour à l’international.

événements insolites Juin
lutte de doigts de pied!!
événements insolites Juin

 »etxeko bixkotxa » ????


Malgrè son apparence,ce mot ( etxeko bixkotxa) n’est pas constitué de lettres tapées au hasard sur mon clavier ! En fait, il désigne un gâteau ….

……l’etxeko bixkotxa

Pour être plus précis ; un gâteau basque son nom se traduit en français par  » biscuit maison  » lol (C’est tout de même plus facile à prononcer ).Gâteau de fête du Pays basque ,de forme ronde,il est composé d’un biscuit aux garnitures variées : crème pâtissière au rhum et à la vanille ,crème d’ amande ou confiture noire d’  »ltxassou » ( ? )sont les plus courantes.

récolte de cerises d’Itxassou

Ce délicieux (parait-il)dessert s’est fait connaitre un peu partout en france .Il a même sa propre fête ,organisée en octobre dans la station thermale de Cambo-les-Bains au Pays basque.

Pays basque

Encore plus sur l'origine de ce gâteau :

Le gâteau basque : une recette familiale née au XVIIIe siècle 

De son nom basque « etxeko bixkotxa », le gâteau basque signifie littéralement  » gâteau de la maison  » ou  » biscuit maison » ( peu importe ) . C’est une recette familiale que l’on doit à Marianne Hirigoyen, pâtissière de l’unique pâtisserie de la ville thermale de Cambo-les-Bains. Encore aujourd’hui, la garniture originale de ce gâteau est controversée et le débat continue de faire rage entre les adeptes du gâteau basque à la cerise ou à la crème pâtissière. Une chose est sûre, chacun à son  »chouchou  », mais chez Maison Adam, on les aime tous. 

Gérante de la pâtisserie de Cambo-les-Bains dès 1832, Marianne Hirigoyen était également surnommée  »’ la basquaise aux gâteaux  » lors de ses passages sur le marché de Bayonne. Elle confectionnait alors un gâteau nommé le  » Bixkotxa  », à la fois croustillant et moelleux. Il a rapidement été victime de son succès, attirant les curieux de la région et des figures importantes comme Napoléon III

Napoléon III

et Eugénie de Montijo

Eugénie de Montijo

en 1856 et 1858. 

Cambo-les-Bains

Initialement appelé gâteau de Cambo, c’est bien le surnom de Madame Hirigoyen,  » la basquaise aux gâteaux  » qui donnera au gâteau basque son nom actuel. Il restera fabriqué principalement dans les foyers du Pays-Basque et dans cette pâtisserie de Cambo-les-Bains jusqu’à la fin du XIXème siècle. 

Le gâteau basque s’exporte de la maison à l’artisanat :

On le voit aujourd’hui décliné en plusieurs garnitures, tailles et formes : le gâteau basque est devenu un véritable incontournable du Pays-Basque et la Maison Adam se l’est approprié depuis plusieurs décennies afin de proposer le meilleur gâteau basque du Pays-Basque. Le gâteau basque à la crème pâtissière et son rival à la cerise ont été rejoint par les gâteaux basques à l’abricot et aux noix ainsi que par le désormais incontournable gâteau basque au chocolat, qui ravit les papilles des plus gourmands au quotidien. 

Mais  »revenons-en à nos moutons » : Comment le gâteau basque est-il passé de la Maison au sens large et à l’étal de Madame Hirigoyen

Mme Hirigoyen (en famile ?)

aux étals de tout le Pays-Basque et à ceux de la Maison Adam ? 

Maison Adam ? 

C’est à la fin du XIXème siècle et au début du XXème que le Gâteau Basque prend peu à peu sa place dans le commerce, en commençant par les boulangeries. Tout d’abord connu et commercialisé localement, c’est dans les années 40 et grâce à l’essor du tourisme balnéaire que le Gâteau Basque obtient peu à peu le succès qu’on lui connait aujourd’hui. Peu à peu, il commence à faire figure d’incontournable pour les locaux comme pour les touristes et finit par se standardiser autour de deux garnitures phares : la crème pâtissière et la cerise. 

Le gâteau basque Maison Adam : reconnaissable à sa croix basque

Maison Adam :  »Vous ne pourrez plus vous tromper ! Notre gâteau basque est le seul gâteau basque orné de la croix basque, ou croix « lauburu », faite en pâte sablée, créée par notre père Jean-Pierre Telleria, il y a bien des années… Elle bénéficie d’un brevet qui la rend unique et reconnaissable parmi tous les gâteaux basques

Gâteau  »Maison Adam  » avec la croix

( Vous la trouverez dans son plus simple appareil sur le gâteau à la crème pâtissière, ornée d’une cerise noire pour notre gâteau basque à la cerise noire, surmontée d’une noix sur notre gâteau basque abricot/noix et enfin couleur chocolat sur le gâteau basque au chocolat.) = Pub de la Maison Adam  

Confondu avec un mannequin……


……..le cadavre de ce hors-la-loi a fait carrière dans le spectacle et le cinéma

La vie du braqueur de trains ElmerMcCurdy s’est brutalement terminée en 1911. Pourtant, son corps momifié a fait l’objet d’un véritable trafic qui l’a emmené jusque sur de célèbres plateaux de tournage.

À la fois absurde, glauque et haletante, c’est une histoire qui a tout d’une   » légende urbaine  » ( une   » fake new  » ). Pourtant les pérégrinations d’Elmer McCurdy sont totalement véridiques bien que leur exactitude varie selon les sources, la principale étant une biographie signée par Mark Svenvold :   »Elmer McCurdy: The Misadventures in Life and Afterlife of an American Outlaw   ».

La vie de cet américain né en 1880 dans le Maine est digne d’un véritable western . Il grandit entouré de ses deux parents mais découvre à l’âge de 10 ans que sa mère et son père sont en réalité un oncle et une tante. Sa véritable génitrice, trop jeune pour l’élever, l’a abandonné et son père biologique ne l’a pas reconnu.

Ce choc le pousse rapidement dans l’alcool. Il décide aussi de se trouver une nouvelle famille auprès de l’armée américaine dans laquelle il s’engage pendant 3 ans. Discipline, stratégie, maniement des armes et des explosifs… de retour à la vie civile, il met à profit ses compétences pour devenir hors-la-loi et rejoindre une bande de pilleurs de banques de l’Oklahoma.

Seulement, son groupe de braqueurs ressemble plus aux  » Daltons  »qu’aux  »7 mercenaires  ». Dans leurs méfaits, ils planifient l’attaque d’un train et s’emparent d’un coffre contenant 40 000 dollars. McCurdy, décide de l’ouvrir à la nitroglycérine mais réduit l’intégralité du butin en cendres. Pour se rattraper, ils relancent l’opération mais se trompent de convoi et repartent avec la coquette somme… de 46 dollars. Sa tête mise à prix, le bras cassé se fait pister par la police qui remonte jusqu’à son ranch un jour d’octobre 1911 et le tue d’une balle dans la poitrine.

Une momie trimballée à travers les États-Unis

Pour n’importe qui ce coup de feu fatal aurait été synonyme de fin. Mais pas pour Elmer McCurdy dont le corps n’est réclamé par aucun proche et finit entre les mains du croque-mort  du coin. Il se trouve que le fossoyeur est un expert en embaumement à l’arsenic. Il décide de mettre son art au service du criminel et le travail est tellement bien réalisé qu’il expose la momie dans son magasin comme preuve de son savoir-faire. Encore mieux, il fait payer la visite aux plus curieux et l’attraction connaît un tel succès qu’elle commence à attirer les convoitises.

En 1916, deux demi-frères d’Elmer McCurdy finissent par faire surface pour réclamer la dépouille et lui offrir des funérailles. Il s’agit d’un coup tordu, les deux proches sont en réalité des forains et font du cadavre (acquis gratuitement) la pièce maîtresse de leur cirque ambulant qui sillonne les États-Unis. Devenu professionnel du spectacle malgré lui, McCurdy change plusieurs fois de propriétaire : un réalisateur l’utilise comme élément de décor lors d’une avant-première, le conservateur du Musée du Crime l’ajoute à sa collection, un accessoiriste lui donne même un rôle dans le film d’horreur   »She freak   » sorti en 1967.

Un bras se décroche dans un train fantôme

La folle épopée du macchabée se termine en 1976. À ce moment-là, son parcours a été tellement sombre et chaotique que tout le monde a oublié qu’il s’agit d’un véritable cadavre . Personne ne s’étonne donc de le voir surgir de l’obscurité dans le train fantôme du parc d’attractions de Long Beach en Californie.

C’est aussi l’époque d’une série culte,  ‘l’homme qui valait trois milliards », qui investit le parc pour le tournage de son épisode Carnaval d’espions. Pour les besoins d’une scène, un technicien décide de déplacer ce qu’il croit être un mannequin mais dans la manœuvre, un bras se décroche et laisse apparaître un os humain . Stupeur.

Le pauvre Elmer McCurdy arrive finalement sur la table d’un médecin légiste qui examine consciencieusement le corps et découvre, dans sa bouche, un ticket d’entrée pour le musée du Crime ainsi qu’une pièce de 1 cent datée de 1924. Ces quelques éléments ont permis de retracer son incroyable parcours qui s’est achevé 66 ans après sa mort dans un cimetière de l’Oklahoma. 300 anonymes se sont rendus à ses funérailles et une dalle de béton a été coulée sur son cercueil pour dissuader des personnes malintentionnées de relancer sa carrière.

Corps/momie d’E.McCurdy ?
La tombe du hors-la-loi

L’histoire de la  »Papesse Jeanne  »…ou…


…..les Papes se font ils tâter les c…..?heuuu…

pfffff, ce billet est confus ,incompréensible

les-papes-se-font-ils-vraiment-tater-les-couilles

Il existe une rumeur très répandue: C’est celle liée à l’intronisation d’un nouveau Pape: à peine élu lors du conclave, celui-ci, (dit-on ) doit se plier à une coutume séculaire… Nu sous une robe de chambre, assis sur une chaise percée, il doit se laisser tâter les parties intimes par le plus jeune des cardinaux.

Selon la tradition, l’heureux  »tâteur  » s’exclamerait alors:

– » Duos habet et bene pendentes!  »

(littéralement  » Il en a deux et elles pendent bien!  »)

A quoi les cardinaux répondraient alors en chœur:

Deo gratias!

( » Rendons grâce à Dieu!  »)

Face au ridicule de la situation, tout bon Étaleur ( qui étale sa marchandise , ses » ragots » ) qui se respecte en est réduit à se poser une seule et unique question: cette rumeur est-elle fondée ou sommes-nous, une fois de plus, les pauvres victimes d’une mystification honteuse?
Pour en avoir le cœur net, j’ai cherché ici et là ….

Il faut remonter le temps et faire un saut en l’an de grâce 857. À la mort du pape Léon IV, tous les yeux se tournent vers un certain Jean l’Anglais (surnom qu’il a acquis après avoir longuement étudié Outre-Manche).

L’érudition du bonhomme est telle qu’il est surnommé le  » Prince des savants  ». Surtout, sa beauté est légendaire mais il n’en use pas pour séduire les jeunes demoiselles, vœu de chasteté oblige: jamais personne ne peut se vanter de l’avoir vu ne serait-ce que poser son regard sur une femme… Une qualité rare à l’époque, même chez les ecclésiastiques! Sans surprise, il est élu par l’ensemble du clergé pour assurer la succession de Léon IV. Et voilà notre Jean l’Anglais qui, acclamé par ses pairs, devient Jean VIII, chef de la Chrétienté!

C’est un excellent souverain pontife qui se consacre corps et âme à sa lourde charge, à tel point qu’il ne sort que très rarement de son palais. Le jour de l’Ascension, pourtant, il décide enfin de se rapprocher du peuple et participe, à dos de mule, à une procession qui traverse la ville de Rome.

Ce bain de foule lui permet de tester sa popularité: partout, les gens l’acclament sur son passage, on se bouscule pour tenter de toucher le Saint Homme. On raconte même que dans la foule, certaines femmes s’évanouissent devant la beauté envoûtante de Jean VIII… Alors que la fête bat son plein, un événement inattendu se produit: le Pape semble pris d’un malaise. Il se tord de douleur, tombe de sa mule et se retrouve étalé sur les pavés de Rome. Le dos contre le sol, il se tient le ventre à deux mains et pousse d’horribles cris de douleur. On accourt auprès de lui. Très vite, sous les yeux ébahis de la foule, sort de son bas-ventre un nouveau-né… Croyez-le ou pas, mais le Pape Jean VIII vient à l’instant de donner naissance à un enfant!

Horrifiés, tout le monde se rend alors à l’évidence: le Pape Jean est une papesse.

 »Papesse  » accouchement ?

Après quelques secondes de flottement, la foule crie au sacrilège et se rue sur l’imposteur pour le mettre à mort. Mais on n’aura même pas à se donner cette peine: mère et enfant gisent déjà, morts, étendus sur le pavé. Victime de la colère divine? Sans aucun doute…

Telle est l’histoire de la Papesse Jeanne.

papesse-jeanne-en-train-d-accoucher
papesse-jeanne-accouchement-boccace-decameron

Le clergé ne sort pas indemne de cette mésaventure. Traumatisé par la supercherie, et pour éviter qu’un tel sacrilège ne se reproduise (une femme à la tête de la Chrétienté? Quelle horreur!), on décide alors de vérifier la  » virilité ‘ de tout Pape fraîchement élu… en lui tâtant les parties intimes.

C’est une jolie histoire… Et il est possible d’ en vérifier la véracité en la retrouvant dans ses moindres détails dans beaucoup de livres écrits par des historiens sérieux… Pétrarque et Boccace entr’autres ! Pourtant, il est temps de faire une révélation fracassante: la papesse Jeanne n’a jamais existé. Rien, absolument rien, ne peut nous laisser penser que le Pape Jean VIII n’était pas un homme.

Cette  » légende  » vient probablement de la faiblesse qu’eut le Pape Jean VIII face au chef d’État byzantin Photius. De ce manque de courage politique, des critiques fusent de toute part:  » Mais quelle gonzesse, ce Pape!  »,  » Ce n’est pas un Pape, c’est une papesse!  »

Une papesse? Une papesse.

Ce trait d’humour est pris au pied de de la lettre par des écrivains en manque de notoriété. Ce n’est qu’au XIIIe siècle (soit plus de 400 ans après les faits!) que la légende de la  » Papesse Jeanne  » est écrite. Tout bon conteur le sait, le diable se niche dans les détails: pour rendre une histoire crédible, il faut qu’elle soit truffée de faits précis, fussent-ils totalement inventés.
Le temps faisant le reste, on oublia la  » vraie  » histoire au profit de la légende, au point que même les archives du Vatican la mentionnent!

Inutile de le préciser, la pratique consistant à  »trifouiller  » les parties intimes du chef de la Chrétienté n’a donc jamais existé… Oui,il est sur, on est un peu déçu en apprenant cette triste nouvelle… La culture apporte parfois son lot de désillusions…. lol

La légende de la chaise percée
Une histoire raconte qu’à partir de l’an 1000 environ et pendant près de cinq siècles, on a procédé à une vérification du sexe de chaque nouveau pape. Les élus auraient été tenus de s’asseoir sur un siège de porphyre percé, sous lequel se serait glissé un diacre chargé de vérifier de la présence d’attributs masculins. L’Eglise nie la réalité de cette vérification. Par contre, certains témoignages accréditent son usage. Le musée du Louvre conserve d’ailleurs un trône de porphyre antique.
Cette cérémonie a-t-elle vraiment existé ? La réponse est non sans ambiguïté. Ces fameuses chaises percées qui existent effectivement sont en réalité des sièges curules. Ces sièges romains étaient utilisés par les consuls et les prêteurs. Le Pape recevait bien la curule remise par un sous-diacre. Il y avait donc bien un siège avec un petit trou à l’avant ainsi qu’un sous-diacre mais aucun ‘ trifouillage  » rituel ou non dans le slip du pape !!!


Les arguments en faveur du mythe
Il y a certainement eu confusion avec le pape Jean VIII élu en 872. Quelques documents le surnomment « la papesse », en référence à sa faiblesse face aux sarrasins et à son homosexualité supposée. Le peuple avait surnommé ce pape « la papesse Jeanne ».
Le premier auteur à avoir pris définitivement position contre l’existence d’une femme pape, en 1647, se nomme David Blondel, un protestant. Suite à sa publication certains dignitaires de l’Eglise firent alors des recherches et conclurent, qu’en effet, cette papesse n’avait jamais existé.
Voilà comment un simple sobriquet a totalement transformé la réalité historique et fait naître un mythe qui a perduré pendant plusieurs siècles. Cependant, avouons tout de même, que bien que l’histoire soit totalement rocambolesque, certaines zones restent encore sombres. Par exemple, il règne une certaine confusion quant au pape qui a succédé à Léon IV. Quelques rares chroniqueurs parlent d’un certain Benoît III au physique attrayant. Ce pape n’apparaît pas par contre dans le plus ancien exemplaire connu du « Liber pontificalis  ». On ne sait d’ailleurs pratiquement rien de ce pape à part qu’il apparaissait très peu en public et mourut subitement le 17 avril 858. On sait par contre qu’il a eut à repousser les agressions de l’antipape Anastase. Il aurait été enterré, selon ses souhaits, en dehors de la basilique Saint-Pierre. Officiellement, Benoît III fut le 104e pape de 855 à 858.
Il est un fait que la liste des papes ne laisse aucune place dans laquelle le pontificat de Jeanne pourrait s’insérer.

 »Liber Pontificalis » : Le Liber Pontificalis (Livre des papes) est un catalogue chronologique de tous les papes et évêques de Rome, compilé à Rome dans des milieux proches de la curie à partir du 5e siècle.

Légende ….


Tous les Macériens (noms des habitants de Mézières, avant sa fusion avec Charleville en 1966) =

(dans les Ardennes ,là où je suis né) connaissent la Fosse au Dragon, écrit Paul Hanrion en 1894. C’est un trou, dans le lit de la Meuse, situé au sud du faubourg de Saint-Julien, derrière la maison qui porte l’enseigne du Beau Séjour

La rivière est en cet endroit assez profonde et les tourbillons nombreux qu’elle y forme ont causé souvent la mort de baigneurs imprudents : de là une mauvaise réputation qui remonte à plusieurs siècles. Mais d’où vient ce nom de Fosse au Dragon ?

Un des treize chanoines du chapitre de l’église collégiale de Mézières, qui vivait vers la fin du XIIe siècle, s’était épris, dit-on, d’un amour terrestre pour une nonne d’un couvent voisin d’Annonciades Célestes. L’annonciade ne sut pas y rester insensible ; mais Dieu punit terriblement les coupables. La nonne donna le jour à un petit monstre, qui, en grandissant, devint un dragon d’une méchanceté sans pareille. Il dévorait les enfants et les jeunes filles, et rendait la ville déserte par ses hurlements et par l’odeur empoisonnée qu’il dégageait.

L'église de Mézières
L’église de Mézières

On résolut de l’enfermer, afin de pouvoir l’enchaîner plus facilement. Prêtres et chevaliers sortirent par la porte Saint-Julien en longue procession à la rencontre de la bête ; un saint évêque s’avança intrépidement et l’aspergea d’eau bénite. On enferma le monstre vaincu dans une cave, mais on jugea plus prudent de le faire périr ; on le traîna à grand’peine hors de la ville et on le précipita dans la Meuse. Il fit de vains efforts pour s’échapper, et, en se noyant, il creusa le gravier du fleuve de ses longues griffes. Depuis lors, il y a en cet endroit, un trou qui prit le nom de  »Fosse au Dragon  », et dont on n’a jamais, paraît-il, pu trouver le fond.

C’est une des variantes de la légende. L’histoire était connue depuis fort longtemps ; elle a dû être maintes fois modifiée et amplifiée par l’imagination populaire. Une autre version a été conservée par dom Ganneron, chartreux du Mont-Dieu, dans ses  »Centuries de l’estat ecclésiastique du pays des Essuens (1640)  ». Ce récit est curieux : Reproduction en entier :

 » Il arriva autrefois qu’un chanoine de ladite église (l’église collégiale de Mézières, fondée vers 1190 par Manassés VI, comte de Rethel et son fils Hugues), homme curieux des secrets de nature, voulut expérimenter que deviendrait, un ver de terre qui pourrait vivre longuement. Il en enferma un dans une petite fiole, lui donnant aliment convenable pour sa sustentation. Quand il le vit grossir et que la fiole ne le pouvait plus contenir, il le mit dans une bouteille, et à mesure qu’il grossissait, il le transportait de vase en vase, de plus grand en plus grand.

Enfin il devint si gros, qu’il fut contraint de le mettre en un tonneau ; mais comme sa curiosité ne se bornait point, voulant en avoir le passe-temps jusqu’au bout, il fit faire une cage de fer en sa cave où il le mit ; mais telle épreuve lui coûta la vie et la perdition de la ville, pour l’infection de l’air qui suivit. Car, comme ce ver était devenu dragon, jetant feux et flammes, le pauvre chanoine fut contraint d’en raconter l’histoire à ses amis pour tirer conseil d’eux, comme il se devait délivrer du malheur qui le menaçait et toute la ville.

 »Conclusion fut prise de le tirer de la cave et de le jeter dans la rivière de Meuse. Cela fut aisé assez dire, mais Dieu sait si ceux qui eurent charge de le traîner avec sa cage sur le pont, eurent belle peur d’être infectés de l’haleine de ce dragon. On trouve donc invention de le tirer et de le mener à la vue du monde sur le pont, d’où il fut précipité dans la rivière, en laquelle, après avoir fait quelques sauts et virevoltes, il s’alla enfin noyer à quelque espace de là ; depuis quoi, on ne le vit plus, et le peuple remarqua fort bien la place où il fut abîmé.

 » Voilà, se dira quelque Aristarque, un beau petit conte qui sent  »le papin » des enfants du Rethelois et les élans de quelque vieille édentée de Mézières. On l’a cru ainsi auparavant, mais depuis que des gens honorables et personnes religieuses ont assuré ainsi, les croyance ont changé . On fait annuellement une procession à Mézières, au lieu où ledit dragon fut abîmé, qu’on appelle la procession des jambons, à cause que chaque ecclésiastique doit avoir pour son assistance et distribution un jambon, selon les termes de la fondation.

Saint Georges terrassant le dragon. Estampe du XVe siècle
Saint Georges terrassant le dragon. Estampe du XVe siècle

Cette histoire aussi est dépeinte aux vitres de l’église, et dit-on  »’que le chanoine

chanoine

s’enfuit, craignant la fureur du peuple  ». L’usage de fournir ce jambon est constaté notamment en 1764, dans le bail de la cense de Saint-Julien à Pierre Lacatte (Archives départementales des Ardennes). La procession se faisait après le mardi de la Trinité et c’était le fermier de cette cense qui le donnait au doyen de Mézières.

Comme on le voit, précise Paul Hanrion

Paul Hanrion

, un des vitraux de l’église rappelait aux habitants de Mézières la légende du dragon, qui avait fourni matière au grand vitrail, placé derrière le maître-autel. Le bombardement de 1815 l’avait laissé intact : il fut détruit en 1870. On a replacé dans la fenêtre flamboyante qui surmonte la porte de la sacristie, au sud de l’abside, tous les débris qu’on a pu retrouver. Ces débris, provenant de tous les anciens vitraux de l’église, ont été réunis de manière à occuper toute la fenêtre. Ils ne présentent aucune unité et sont placés pêle-mêle. En haut et à gauche de ladite fenêtre, on voit un fragment, bien petit, de la superbe verrière.

Du dragon, il ne reste qu’un morceau d’environ 8 centimètres de hauteur sur 10 de largeur. Le monstre a la face grimaçante : on dirait qu’il possède une tête de singe : la partie antérieure du corps est verte ; ce qui en reste est jaunâtre. Il est encastré dans un panneau représentant un évêque, levant le bras comme pour bénir ou jeter de l’eau sainte ; à côté de l’évêque on a rassemblé un arbre couvert d’oiseaux, une tête de chien et un grand lévrier jaune, qui faisaient peut-être partie du vitrail primitif.

Mai 1865 …..


Le 11 mai 1865 ouvre à l’orée de Paris, sur les Grands Boulevards, près de la gare Saint-Lazare, un grand magasin  qui va devenir un pôle d’attraction pour le monde entier : Le Printemps. 

La coupole du magasin Le Printemps (1908)

À l’origine de ce projet, on trouve un ancien vendeur de vêtements pour dames, Jules Jaluzot, qui a su investir à bon escient la dot de sa jeune épouse. Dix ans plus tôt sont apparus Le Bon Marché et les Les grands magasins du Louvre.

La même année que Le Printemps, alors que le Second Empire  brille de tous ses feux, naît aussi La Samaritaine, en plein coeur de la capitale, sur les bords de la Seine.

Chefs-d’oeuvre de l’Art nouveau, le bâtiment actuel du Printemps et sa grande coupole en vitrail

grande coupole en vitrail

sont érigés en 1908. Le Printemps est aujourd’hui une étape incontournable pour toute visite de la capitale.

Petite histoire des grands magasins français

Comment leur échapper ? Depuis la seconde moitié du XIXe siècle, les grands magasins sont devenus le symbole du commerce triomphant mais aussi des institutions culturelles, passage obligé de tout touriste.

Pour en arriver là, leurs fondateurs ont élaboré toute une stratégie de séduction à l’intention de clients ravis de succomber à une attraction presque amoureuse pour ces boutiques adeptes des superlatifs.

Comme le romancier Emile Zola en son temps, poussons les portes des modèles d’  »Au Bonheur des dames » pour mieux comprendre pourquoi ils fascinent tellement les foules.

Grands Magasins du Louvre, le hall Marengo, BnF, Paris.

Pas de grands magasins sans grands hommes

Aristide Boucicaut (14 juillet 1810, Bellême (Orne) - 26 décembre 1877, Paris)Les grands magasins sont nés d’une faillite : celle du Petit Saint-Thomas, magasin de nouveautés situé rue du Bac, à Paris.

Parmi les employés remerciés se trouve Aristide Boucicaut

Aristide Boucicaut

 , chef du rayon  »châles ».

Fils de fermier, marié contre l’avis de sa famille à une ancienne gardienne d’oies, Marguerite, ce Normand n’aurait jamais dû entrer dans les manuels d’Histoire.

Mais voilà : l’homme a de la ressource et des idées : embauché à la mercerie  »Au Bon Marché  »qui vient d’ouvrir dans le quartier, il en prend la direction en 1854 avant d’en faire, à grands coups d’innovations, le premier de nos  »Grand magasins ».

Ce précurseur ouvre la voie à Alfred Chauchard,

Alfred Chauchard

ancien commis et fondateur des Grands Magasins du Louvre (1855), Jules Jaluzot

Jules Jaluzot

, simple vendeur avant d’ouvrir Au Printemps (1865) et Ernest Cognacq, également un ancien employé.

Au Paradis des Dames, affiche publicitaire, 1856, BnF, Paris.Ernest Cognacq crée avec son épouse Marie-Louise Jaÿ La Samaritaine (1865), ainsi nommée d’après le nom d’une fontaine publique installée sur le Pont-Neuf voisin.

Il faut ajouter à ce défilé deux cousins venus d’Alsace, Alphonse Kahn

Alphonse Kahn

et Théophile Bader

Théophile Bader

, qui ont eu la bonne idée de s’associer pour reprendre un petit commerce devenu les Galeries Lafayette (1894), d’après le nom de sa rue.

Ces  »self-made men », précurseurs du modèle américain de la fin du XIXe siècle, ne manquent pas de s’adonner à la philanthropie, une fois au sommet de l’échelle sociale. Ainsi Aristide Boucicaut fonde-t-il un hôpital à son nom (aujourd’hui fermé).

Le couple Cognacq-Jaÿ, amateur d’art, laisse un beau musée dans le quartier du Marais et de nombreuses institutions au service de l’enfance, reflet de leur amertume de n’avoir pas eu de descendance.

Émile Zola n’avait que l’embarras du choix pour donner corps à son Octave Mouret, grand maître d’Au Bonheur des dames (…).

Un 8 mai…..


8 mai 1945 : Capitulation allemande Le 8 mai 1945, à 23h01, au lendemain de la capitulation allemande , les combats cessent officiellement dans toute l’Europe. Toutefois ,la Seconde Guerre mondiale n’a fini qu’avec la capitulation du Japon, le 2 septembre 1945. Les Américains ,ainsi distinguent le V-E (Victory-Europe) Day, jour de la victoire en Europe et…

Ce lundi 8 mai, la France et plusieurs pays d’Europe célèbrent la victoire des forces alliées sur l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale sur le continent, en 1945, au terme d’un conflit qui a fait plusieurs dizaines de millions de victimes.

Une capitulation, mais pas d’armistice

Car dans les faits, l’Allemagne n’a pas ( comme ce fût le cas au terme de la Première Guerre mondiale ) signé un armistice, mais une capitulation.

Dans la nuit du 6 au 7 mai 1945, après le suicide d’Adolf Hitler le 30 avril et la fin de la bataille de Berlin le 2 mai, le général Alfred Jodl

général Alfred Jodl

, chef d’état-major de la Wehrmacht, signe cette capitulation sans condition de l’Allemagne, à Reims. Ce document fixe au 8 mai, à 23h01 précises, la fin des hostilités en Europe.

Le lendemain, un nouvel acte de capitulation est signé à Berlin le 8 mai 1945 à l’horaire prévu en présence des représentants de l’URSS, des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France. En raison du décalage horaire avec Moscou, cette capitulation n’est effective à Moscou que le 9 mai, d’où le choix de cette date pour célébrer le Jour de la Victoire . 

signature de l’acte de capitulation ?

Selon la définition du  »Larousse », l’armistice est une « convention par laquelle les belligérants suspendent les hostilités. » Or, dans le cadre de la Seconde guerre mondiale, les combats se sont prolongés pendant plusieurs mois, notamment en Asie, où le Japon n’a capitulé qu’en septembre 1945, à la suite des deux bombardements atomiques.

Un jour pas toujours férié

En France, la date du 8 mai n’a pas toujours été synonyme de jour férié. Comme le rappelle le site du gouvernement ( Gouvernement.fr ), en 1946, la commémoration de la victoire à cette date est instaurée par une loi, mais à condition que ce jour-là soit un dimanche. Si ce n’est pas le cas, alors la commémoration doit avoir lieu le dimanche suivant.!

En 1953, à la demande des anciens déportés et résistants, le 8 mai est déclaré jour férié. Mais, en 1959, le jour férié est supprimé et la commémoration revient au deuxième dimanche du mois de mai. En 1968, le 8 mai est de nouveau désigné pour les célébrations, mais reste travaillé tandis qu’en 1975, la commémoration est supprimée par la journée de l’Europe, le lendemain, afin de marquer la réconciliation franco-allemande.

Dernier changement, en 1981, avec l’arrivée de François Mitterrand à l’Élysée. Le 8 mai est finalement déclaré jour férié et les commémorations ont depuis lieu à cette date précise.

La « pierre du destin » …..


……quitte l’Ecosse pour Londres, première étape vers le couronnement du roi Charles

A première vue, ce gros bloc rectangulaire de grès, percé de quelques orifices, n’a rien de particulier. Mais c’est une composante essentielle des couronnements chez nos voisins. La « pierre du destin », appelée Lia Fail en gaélique, doit être impérativement réinstallée sous la très vieille chaise du roi Edouard : ce trône de chêne en bois de deux mètres de haut date de 1300 et c’est le siège des couronnements depuis cette époque .

la pierre sous le trône

Description et historique de la pierre

Dans la mythologie celtique , le  »Lia Fàil  » était une des cinq pierres magiques apportée d’ Irlande . Quand le roi légitime d’Irlande met ses pieds dessus, on dit que la pierre rugit de joie lol .

Selon la tradition, elle est censée être la pierre que Jacob aurait utilisée comme oreiller. Elle était supposée à l’origine avoir été utilisée comme pierre du couronnement   pour les premiers rois écossais  lorsqu’ils vivaient en Irlande. Quand ils envahirent la Calédonie  , on dit qu’ils l’auraient emmenée avec eux pour cet usage. Selon la légende (tardive), la pierre a été transportée en Écosse par la princesse égyptienne Scota (qui donna le nom Scotland à l’Écosse).

Les rois écossais étaient sacrés debout sur la pierre pendant la cérémonie du couronnement, probablement depuis celui de Kenneth MacAlpin

Kenneth MacAlpin ?

…. autour de 847 . Il est établi que les rois des Scots étaient intronisés à Scone depuis 877 ou 878 au moins. La pierre était conservée dans l’ abbaye de Score, alors en ruine, située près de Perth . Selon la tradition, aucun roi ne pouvait régner sur l’Écosse sans s’être assis sur la pierre de Scone, et selon une autre tradition, le royaume appartiendrait aux Écossais tant que la pierre resterait dans leur pays.

Le dernier roi d’Écosse à être couronné sur la pierre de Scone fut John Balliol

John Balliol

 , le 30 novembre 1292. Ce dernier avait dû, pour triompher de ses compétiteurs, prêter au roi d’Angleterre Edouard 1er un serment d’allégeance qui en faisait son suzerain. Mais la volonté d’Édouard de faire sentir de tout son poids les devoirs qu’imposait la nouvelle sujétion des Écossais au roi anglais entraîna un mouvement de révolte dont Balliol prit la tête en désavouant le serment fait à Édouard. La campagne militaire qui s’ensuivit vit le triomphe d’Édouard, qui se saisit, entre autres symboles de la royauté écossaise, de la pierre de Scone en 1296 .

La pierre, prise comme butin de guerre fut emportée à l’abbaye de Westminster

abbaye de Westminster

 où elle fut placée sous la » King Edward’sChair  » 

trône du couronnement 

(trône du couronnement ) sur laquelle les souverains anglais s’asseyaient, afin de symboliser leur domination autant sur lEcosse que l’Angleterre. Cependant, il y a un doute sur l’authenticité de la pierre prise par Édouard ( on a suggéré que les moines du palais de Scone auraient caché l’originale dans la rivière Tay ou l’auraient enterrée sur la colline Dunsiane ). Si cela est vrai, il est possible que les troupes anglaises aient été trompées avec une autre pierre, ce qui pourrait expliquer pourquoi les descriptions de l’époque ne correspondent pas. Si les moines cachèrent la pierre originelle, ils le firent bien car elle n’a jamais été trouvée. Cependant les chevaliers du Temple ont également prétendu que la pierre était en leur possession.

Dans le traité de Northampton signé par Edouard III en 1328  , celui-ci s’engagea à rendre la pierre, ce qu’il ne fit jamais.

images,photos de la pierre :

pierres du destin ?
Pierre de scone ?
pierre du destin utilisée lors du couronnement ?
Humza Yousaf 1er ministre écossais près de la pierre au château d’Edimbourg le 27/04/2023

Klik ( à revoir peut-être) pour moi

Débilité du jour…..


Les frites auraient un impact négatif insoupçonné sur le cerveau

Consommer des frites ne ferait pas seulement prendre du poids, ce serait aussi mauvais pour la santé mentale. Une nouvelle étude suggère qu’il pourrait y avoir un lien entre ce classique du fast-food et la dépression.

Les frites auraient un impact négatif insoupçonné sur le cerveau

Que doit-on manger pour être en bonne santé ? On le sait, la malbouffe est, comme son nom le sous-entend, pas un allié minceur. Enchaîner à un rythme trop soutenu pizzas, frites et burgers ne vous transformera pas en athlète olympique, c’est de notoriété publique. Mais les frites, notamment, n’impacteraient pas seulement votre poids. Votre cerveau aussi pâtirait de votre passion pour ce délicieux met frit que les Belges savent cuisiner à la perfection.

Il y aurait un lien entre les frites et la dépression…

Le meilleur ami du hamburger

hamburger

ne serait pas le meilleur ami de votre santé mentale. En Chine ?, des chercheurs se sont penchés sur les effets sur le cerveau de la consommation d’aliments frits, et plus particulièrement, de nos bien aimées frites.

Ils ont ainsi remarqué quelque chose d’étonnant : les personnes qui consomment le plus de frites (et plus largement des aliments frits) sont également celles qui sont les plus sujettes à la dépression et à l’anxiété.

 C N N ? qui relaie l’étude, explique :

 »L’étude a évalué 140 728 personnes sur une période de 11,3 ans. Après exclusion des participants ayant reçu un diagnostic de dépression au cours des deux premières années, un total de 8 294 cas d’anxiété et de 12 735 cas de dépression ont été constatés chez ceux qui consommaient des aliments frits, tandis que les pommes de terre frites en particulier présentaient une augmentation de 2 % du risque de dépression par rapport à la viande blanche frite. »

… Ou alors la dépression mènerait à la  »malbouffe »

On ne le répétera jamais assez : corrélation ne signifie pas (forcément) causalité. Si les stats sont surprenantes, cela ne veut pas (forcément) dire que manger plus de frites fera de vous quelqu’un d’anxieux ou de dépressif.

Cela pourrait même être… Le contraire ! C’est-à-dire que les personnes sujettes à l’anxiété et à la dépression auraient plus tendance à consommer des produits gras pour le bien de leur santé mentale. D’autres études doivent être menées pour confirmer ce lien de cause à effet.( heureusement lol)

________________________________________

Qui a vraiment inventé les frites : Les Belges ou les Français ?

La frite bénéficie d’un consensus à peu près inaltérable : tout le monde aime ça. Pour ce qui en est de son origine, il persiste des débats houleux. Certains prétendent que c’est une invention belge et d’autres que c’est une invention française. Un peu de recul pour découvrir la vérité:

Qui a vraiment inventé les frites : Les Belges ou les Français ?

Si ce  »divin met » plait à tout le monde, c’est parce qu’il s’accommode à peu près à toutes les situations où on peut le manger, en snack dans la rue ou bien à table dans une belle brasserie. Il existe plusieurs manières de la faire mais il faut tout dee mêm rappeler que la véritable cuisson de la frite  se fait en deux étapes. La première, dans de l’huile à environ 170° pour créer le fondant à l’intérieur de la découpe de la pomme de terre. La deuxième à environ 190° pour créer le croustillant de l’extérieur. Mais qui a bien pu avoir la  »merveilleuse idée » d’inventer les frites ?

L’histoire de la frite remonte au début du XIXe siècle… en France

C’est Pierre Leclerq

Pierre Leclerq???????

, un historien belge (c’est important) de l’alimentation qui le dit:  »Il est clair que la pomme de terre frite a été inventée au début du 19e siècle à Paris. »’ Ce sont les femmes qui vendaient des beignets de pommes de terre vers le Pont Neuf à Paris qui ont en premier l’idée de faire frire des rondelles de pomme de terre. Très vite, cette pomme de terre frite devient l’un des plats préférés des français, peu importe la catégorie sociale, ce qui est encore le cas aujourd’hui. De voyage en France, le président des États-Unis Thomas Jefferson

Thomas Jefferson ?

est subjugué par la frite et décide d’importer l’idée dans son pays. C’est pour cela qu’aujourd’hui encore, on dit « french fries » aux États-Unis. Encore une preuve que la gastronomie américaine ne serait pas grand-chose sans les européens.

comment faire des frites  »au top »

Pourquoi a-t-on pensé que la frite était belge ?

Dans les années 1830-1840, la frite  passe un peu de mode en France mais s’offre une deuxième jeunesse chez nos voisins belges qui en raffolent. Un certain forain belge du nom de Jean-Frédéric Krieger

Jean-Frédéric Krieger ?

apprend à faire les frites à Montmartre. Il va ensuite développer son petit commerce au milieu du XIXe siècle en Belgique. Génie du marketing en avance, il décide de changer de nom et se fait appeler Fritz. C’est alors qu’était née la première baraque à frites

baraque à frites

du monde.

( Et pour nos voisins belges déçus, laissez un français vous dire que les frites sont tout de même meilleures chez vous, que nous sommes champions du monde mais que oui, vous aviez la possession. Pour vous consoler, dites-vous que les bières chez vous sont largement meilleures ! Certes ce ne sont pas des frites, mais c’est déjà ça ).

lol

P.S: