Coucher tard « nuit »…..mais se lever tôt aussi….


Mr Devos avait un skech intitulé « coucher tard nuit »  ,pour moi,ce n’est pas le cas,mais le mercredi….C’est « lever tôt nuit » lol ..En effet comme chaque mercredi ,mon bonhomme est venu partager mon repas donc,je me suis lever plus tôt…De ce fait ,je suis assez fatigué ce soir ( heuu matin) ..En plus ,j’ ai passé un long mais très agréable moment à discuter au téléphone avec mon « amie de c(h)oeur » ,nous avons parlé de tout ,mais pas de rien……
La vidéo:

     En résumé,je peux dire (si quelqu’un s’en soucie…..je sais que certain(e)s s’en soucient lol) ,que j’ai passé une très bonne journée,une partie à la lecture fut consacrée :Et çà!!!!! Je vous assure que c’est une bonheur que de retrouver le plaisir de pouvoir lire….Une autre partie à une promenade rapide (car pour être honnête,elle était nécessaire « administrativement » )

La vidéo dont parle Marie dans son commentaire: Symbole de la société moderne!

Souvenir…..(On est innocent quand on est adolescent)


« Je ne t’écrirais plus » ….Texte de Barzotti (Souvenirs « parlants » pour moi)

Sous un pull bleu je t’envoyais, la tendresse de Bernard Daimé,
Tu trouvais que c’était joli, tu n’y as jamais rien compris,
Je t’envoyais des chansons de Brel, celles qui frappaient où le coeur se fêle,
Je pensais qu’elles pourraient peut-être, faire pousser un amour désert.

Je t’envoyais des fleurs séchées, de la lavande et des pensées,
Il n’y a pas d’amour heureux, des étalages amoureux,
J’écrivais tout et sans pudeur, je me déshabillais le coeur,
Je t’écris une dernière fois, c’est ma dernière chanson pour toi…

REFRAIN:
Je ne t’écrirais plus, je n’en ai plus besoin,
Je ne t’écrirais plus, maintenant tout va bien,
Je ne t’écrirais plus, le calme est revenu, la tempête a cessé,
J’ai fini de t’aimer.
J’ai fini de t’aimer.

Je te recopiais des poèmes, piqués à ce vieux fou d’Hugo.
Lui qui savait dire je t’aime, sans jamais avoir l’air idiot.
Je me servais d’Apollinaire, de Rimbaud et de Verlaine,
Ce rêve étrange et pénétrant, moi aussi, je l’ai fait souvent.

Liberté pour la femme


La vidéo est longue,je sais….

 

 

 

 

 

Le procès de Bobigny a eu lieu en Octobre et Novembre 1972, il a contribué à l’évolution vers la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse. Durant celui-ci cinq femmes ont été jugées : une jeune fille, Marie-Claire C qui avait avorté après un viol et quatre majeurs, dont sa mère, pour complicité à la pratique de l’avortement. Les cinq accusées étaient défendues par Gisèle Halimi, une grande militante féministe et politique d’origine tunisienne. Elle écrivit beaucoup d’ouvrages, pour la défense des droits de la femme, notamment la cause des femmes en 1973, ainsi qu’une grande œuvre en collaboration avec Simone de Beauvoir intitulée Djamila Boupacha  publié en 1962.

 

 

 

Marie Claire tombe enceinte à 16 ans après avoir été violée par un garçon de son lycée. Elle demande à sa mère de l’aider et son  gynécologue ne refuse pas de la faire avorter contrairement à la loi. Le prix étant trop élevé sa mère demande à deux collègues qui connaissaient une femme qui s’était déjà faite avorter. Celle-ci tente de  poser une sonde à Marie-Claire mais au bout de trois tentatives, la jeune fille fait une hémorragie et sa mère est obligée de payer les soins avec des chèques sans provision.

Alors que Marie-Claire n’avait pas porté plainte contre son violeur celui-ci a été arrêté pour vol de voiture, durant l’interrogatoire il dénonçe l’avortement de Marie-Claire afin que la police le libère. Les policiers se rendent au domicile de Marie-Claire et la menace de prison si elle et sa mère n’avouent pas l’avortement!, elles disent donc la vérité. Elles et leurs collègues sont inculpées. La mère prend contact avec Gisèle Halimi avocate qui a plaidé la cause d’une militante étrangère violée et torturée par des soldats français. Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir, présidente de l’association féministe Choisir, ainsi que les cinq inculpées décident de mener un procès politique de l’avortement : elles dénonceront la loi de 1920 qui réprime l’avortement, et parleront du fait que les Françaises vont en Grande-Bretagne ou en Suisse pour avorter ; et les plus pauvres doivent le faire clandestinement en France et dans des conditions sanitaires déplorables.

 

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La jeune fille passe devant le tribunal pour mineurs à huis-clos.  Le Mouvement de Libération Féminine et l’association Choisir ont organisé une manifestation qui a eu un grand écho, c’est ainsi que  les médias ont commencé à parler de l’histoire de Marie-Claire. Pendant le procès le procureur doute du viol car la jeune fille n’est pas allée à la police et on tente de lui faire dire que c’est sa mère qui l’a forcée à avorter mais elle dément et dit qu’elle ne sentait pas capable d’avoir un enfant et de s’en occuper.

La suite du procès est rendue publique et l’avocate compte sur l’opinion du public pour défendre sa cliente et pour dénoncer la loi contre l’avortement. L’audience a  lieu le 8 novembre 1972 et de nombreuse célébrités y assistent : des comédiens, des prix Nobel, des biologistes, des scientifiques, des hommes politiques, des personnes engagées.

Marie-Claire C est condamnée à une amende, elle fait appel mais le ministère public a laissé passer un délai de trois mois donc il y a eu prescription et sa mère n’a pas été condamnée. Les deux amies de la mère ne sont pas non plus condamnées car elles n’ont pas eu de rapport direct avec la jeune fille. Mais la  » faiseuse d’anges «  est condamnée à un an de prison pour cette pratique.(N.B: « faiseuse d’anges = femme qui pratique des avortements  clandestins

Ce procès a eu un énorme impact et a conduit à la loi  Veil de 1975.

Je dors……lol


« Je dors »? Non puisque j’écris encore .Le fait est que j’ai bien failli  me glisser dans le lit tôt cette nuit :Rien de bien particulier à exprimer je n’avais envie….Mais une ,mon Amie , m’a offert un inestimable cadeau « virtuel » .

  Ce cadeau est un film dont le titre est  « Eclipse totale » qui retrace la vie,l’épopée de mon poête prèfèré et de son Ami : A.Raimbaud  et P.Verlaine…..Tout y est :La jeunesse anti conformiste de Raimbaud avide de liberté ,de franchise et sa rencontre avec Verlaine que Raimbaud va tirer de son cadre bourgeois……Bref:Un moment de bonheur pour moi…..

   Maintenant ,je rejoins mon lit solitaire (pas de chaton à l’horizon ),et vais sombrer dans un sommeil reposant et serein….A demain….

………………….


Ne regrette jamais d’avoir connu une personne dans ta vie !!!!! Car les bonnes personnes te donnent du bonheur. Les mauvaises personnes te donnent de l’expérience et les plus méchantes personnes te donnent une leçon. Dans tous les cas, tu gagnes quelque chose, et tu ne peux jamais être perdant, car dans la vie tant que tu apprends tu es gagnant….

Constipé?


Un Canadien accusé d’avoir volé puis ingéré un diamant d’une valeur de 20 000 dollars restera incarcéré jusqu’à ce que la police puisse récupérer la pierre

 

Cette affaire se déroule au Canada, un homme de 52 ans a été filmé le 10 mai par des caméras de vidéosurveillance en train d’avaler un joyau d’1,7 carat dans une bijouterie de Windsor dans l’Ontario.

 

L’homme est détenu dans une cellule sans toilettes, a expliqué le sergent Brett Corey.

« On lui a donné un contenant (un seau) et nous surveillons ses défécations. Nos officiers de médecine légale passent au peigne fin chacune de ses selles » a détaillé M. Corey. « Mais jusque là nous n’avons rien trouvé ».

 Excuses pour ceux qui sont en train de manger…

Le sommeil…….


Prière au sommeil

Somme, doux repos de nos yeux.
Aimé des hommes et des dieux,
Fils de la Nuit et du Silence,
Qui peux les esprits délier,
Qui fais les soucis oublier,
Endormant toute violence.

Approche, ô Sommeil désiré !
Las ! c’est trop longtemps demeuré :
La nuit est à demi passée,
Et je suis encore attendant
Que tu chasses le soin mordant,
Hôte importum de ma pensée.

Clos mes yeux, fais-moi sommeiller,
Je t’attends sur mon oreiller,
Où je tiens la tête appuyée :
Je suis dans mon lit sans mouvoir,
Pour mieux ta douceur recevoir,
Douceur dont la peine est noyée.

Hâte-toi, Sommeil, de venir :
Mais qui te peut tant retenir ?
Rien en ce lieu ne te retarde,
Le chien n’aboie ici autour,
Le coq n’annonce point le jour,
On n’entend point l’oie criarde.

Un petit ruisseau doux-coulant
A dos rompu se va roulant,
Qui t’invite de son murmure,
Et l’obscurité de la nuit,
Moite, sans chaleur et sans bruit,
Propre au repos de la nature.

Chacun hors que moi seulement,
Sent ore quelque allégement
Par le doux effort de tes charmes :
Tous les animaux travaillés
Ont les yeux fermés et sillés,
Seuls les miens sont ouverts aux larmes.

Si tu peux, selon ton désir,
Combler un homme de plaisir
Au fort d’une extrême tristesse,
Pour montrer quel est ton pouvoir,
Fais-moi quelque plaisir avoir
Durant la douleur qui m’oppresse.

Si tu peux nous représenter
Le bien qui nous peut contenter,
Séparé de longue distance,
Ô somme doux et gracieux !
Représente encore à mes yeux
Celle dont je pleure l’absence.

Que je voie encor ces soleils,
Ce lis et ces boutons vermeils,
Ce port plein de majesté sainte ;
Que j’entr’oie encor ces propos,
Qui tenaient mon coeur en repos,
Ravi de merveille et de crainte.

Le bien de la voir tous les jours
Autrefois était le secours
De mes nuits, alors trop heureuses ;
Maintenant que j’en suis absent,
Rends-moi par un songe plaisant
Tant de délices amoureuses.

Si tous les songes ne sont rien,
C’est tout un, ils me plaisent bien :
J’aime une telle tromperie.
Hâte-toi donc, pour mon confort;
On te dit frère de la Mort,
Tu seras père de ma vie.

Mais, las ! je te vais appelant,
Tandis la nuit en s’envolant
Fait place à l’aurore vermeille :
O Amour ! tyran de mon coeur,
C’est toi seul qui par ta rigueur
Empêches que je ne sommeille.

Hé ! quelle étrange cruauté !
Je t’ai donné ma liberté,
Mon coeur, ma vie, et ma lumière,
Et tu ne veux pas seulement
Me donner pour allégement
Une pauvre nuit tout entière ?

T’as choisi ……


Texte de Monsieur S.Ternoise (éxcrivain indépendan « libertaire? »)…..Possible qu’il soit déjà mis sur mon blog:Tant pis)

T’as choisi
De pas vivre comme tes parents
De pas vivre comme les enfants
Avec qui, tu as grandi

T’as choisi
Tu prétends que dire amen
Dans un bureau trois semaines
Ça t’a largement suffit

T’as choisi
De partir dans le Quercy
Là où il vécu Nino
Un parmi les marginaux

*
Mais jamais n’oublie
Que toujours on suspecte se méfie
De celui qui vit
En dehors des chemins établis
*

T’as choisi
De vivre, de tes produits
D’élever poules et dindons
Canards lapins et pigeon

T’as choisi
De faire de la poterie
Des oiseaux en pierres taillées
Sur les marchés t’installer

*
Mais jamais n’oublie
Que toujours on suspecte se méfie
De celui qui vit
En dehors des chemins établis
*

T’as choisi
Tu dis n’plus pouvoir vivre
Sans dévorer des livres
T’y passes même toutes tes nuits

*
Mais jamais n’oublie
Que toujours on suspecte se méfie
De celui qui vit
En dehors des chemins établis

« Chez ma tante »


« Le mont-de-piété / » Chez ma tante » / Le clou  »

Établissement de prêt sur gage

Lorsqu’on a un cruel besoin d’argent et qu’on dispose encore de quelques biens monnayables, il peut être nécessaire d’aller dans un établissement de prêt sur gage (aujourd’hui, on va généralement au Crédit Municipal) mettre ces biens en dépôt en échange d’une somme d’argent, avec l’espoir de les récupérer ensuite une fois la mauvaise passe terminée et l’argent remboursé.

Si cet établissement est souvent appelé le mont-de piété, chez ma tante ou le clou, un curieux se demandera inévitablement d’où peuvent venir ces appellations.

La première nous vient au XVIe siècle de l’italien. Elle est  une traduction très libre de « monte di pieta » qui voulait dire « crédit de pitié » (« monte » signifiant en fait à cette époque « somme d’argent due »soit « le montant » d’une facture de nos jours , terme qui correspond parfaitement à la situation.

La seconde date du début du XIXe siècle. C’est un terme ironique qui vient de ces personnes qui, ne voulant pas avouer leur recours au mont-de-piété, expliquaient leur soudaine rentrée d’argent par un apport venu de la proche famille.
On est en droit de se demander  pourquoi la « tante » plutôt que la cousine ou la belle-mère, certains l’expliquent par l’utilisation du féminin de « oncle »qui, en Belgique au XVIIe siècle, désignait un prêteur sur gage.

La dernière est une image qui date de la même époque et qui vient simplement de ces « clous », parfois simplement imaginaires, où les objets mis en dépôt au mont-de-piété étaient supposés être accrochés,cloués