Le 26 novembre 1993, avant le concert qu’il donnait à Saint-Genis-Laval, Leny Escudero était l’invité de l’émission « Tout peut arriver » sur TLM.
« La question qui fait mouche »
Ci-dessous, quelques réflexions de Leny sur la vie, le progrès, le temps et le « pognon », Des mots qui résonnent étrangement et qui collent parfaitement à l’actualité.
Le progrès est arrivé pour virer les hommes. Ce qui est positif, c’est le progrès, ce qui n’est pas positif, c’est qu’il est mal partagé !
Ils ne veulent pas toucher aux structures, au sacro-saint Vaudou du pognon, parce que tout le problème, il est là, il y eu une équation qui disait « le temps, c’est de l’argent », mais on a toujours privilégié l’argent par rapport au temps, or qu’est-ce qui est plus important pour un être humain que le temps de vie ? L’oseille, c’est plus important ? Je n’ai jamais vu un coffre-fort suivre un corbillard !
Et enfin, pour répondre à la question « qu’est-ce qu’on peut faire » posée par nos gouvernants d’hier comme d’aujourd’hui : Qu’est-ce qu’on peut faire ? Mais c’est votre boulot, pas le mien, c’est vous qui vous prétendez économistes, c’est vous qui prétendez diriger la cité, je n’ai jamais demandé les suffrages de mes concitoyens, il y a des gens qui prétendent diriger la cité, alors qu’ils le fassent !
La politique, c’est savoir à qui on prend du fric pour le donner à qui. Abbé Pierre
Leny Escudero 1932 / 2015, chanteur, auteur, compositeur et acteur politiquement engagé » On m’a reproché d’avoir un vocabulaire qui ne dépasse pas mille mots ». » J’ai fait avec ce que j’avais. C’est long de reprendre leurs mots aux riches »
Entrée du château:L’intérieur n’est pas ouvert aux visiteurs, Nantouillet (Seine-et-Marne).
1 )Au château de Nantouillet, le Cardinal roulait sur l’or
L’imposant château de Nantouillet, dans la petite ville du même nom, illustre l’orgueil de son bâtisseur, le cardinal Antoine Duprat. Ce dignitaire, proche de François Ier, rêvait, dit-on, de devenir… pape ! Sa fortune, 400 000écus, devait lui permettre d’acheter le vote des cardinaux. Mais le roi s’y serait opposé. L’argent de l’élection n’a donc pas quitté Nantouillet. Selon une légende locale, il dormirait dans des tonneaux, au fond des souterrains du château.
Château, Saint-Fargeau (Yonne)
2 )Le tableau de Saint-Fargeau était la honte de la famille
Dans ce château de la Renaissance se cache peut-être un chef-d’oeuvre du XVIIIeme siècle. Une toile disparue de Louis David, qui a peint Marat assassiné. En1793, l’artiste réalise le portrait d’un autre député montagnard, Louis Michel Le Peletier, sur son lit de mort. Pendant des années, les Parisiens peuvent admirer le tableau, exposé aux Tuileries. Puis, en 1826, David le revend à la fille du député, Suzanne. Et on en perd alors la trace. Celle-ci, royaliste convaincue, a-t-elle détruit ce portrait par honte des opinions révolutionnaires de son père ? Un des arrière-petits-enfants de Louis Michel Le Peletier évoque une autre hypothèse : » La tradition familiale assure que Suzanne a dissimulé le tableau honni de David dans l’épaisseur des murs de Saint-Fargeau. » Ce descendant n’est autre que l’écrivain Jean d’Ormesson
Jean d’Ormesson
, qui a souvent rêvé, dans ce château où il séjournait, à cet incroyable trésor…
Plages, Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales).
3 ) Argelès, sa plage, ses lingots…
Sur la plage d’Argelès-sur-Mer, de curieux vacanciers oublient parfois de regarder la mer et marchent les yeux rivés sur le sable. Ils connaissent la rumeur attachée à ce lieu. Elle naît en février 1939, lors de l’exil des républicains d’Espagne après leur défaite contre le général Franco. Des camions franchissent la frontière, remplis d’une partie des réserves d’or de la Banque d’Espagne. Ce trésor de guerre doit être évacué vers des pays alliés, notamment au Mexique. Mais, dit-on, l’un des camions est détourné et son chargement est enterré là, à Argelès-sur-Mer. Est-ce pour le retrouver que la plage est ratissée une première fois, à l’été 1939 ? Ou qu’un étrange bulldozer retourne nuitamment son sable en 1953 ? Aujourd’hui encore, des chaseurs de trésor viennent se promener ici ,même si des historiens (comme la Catalane Assumpta Montellà) assurent qu’en réalité tous les convois sont arrivés à bon port.
Ruines de l’abbaye, Mazan-l’Abbaye (Ardèche).
4) Dans la forêt, une cloche remplie d’or
Les ruines de l’abbaye cistercienne de Mazan suscitent depuis un siècle et demi la convoitise des chasseurs de trésor. Les moines y auraient caché, avant l’arrivée des révolutionnaires, une cloche pleine de pièces d’or. En laissant un indice : la cachette est visible, en regardant vers la forêt, à travers l’oeil-de-boeuf de l’église…Simple, non ?
Le couvent des Ursulines au Mans (Sarthe).
5 ) Le jackpot serait près de l’office du tourisme
Sous leurs maisons à colombages, les sous-sols du Vieux Mans abritent des caves fort anciennes. Et de drôles d’histoires… Dans la nuit du 24 septembre 1792, la mère supérieure du couvent des ursulines enterre cinq coffres remplis de couverts d’argent et de pièces d’or.
Le couvent n’existe plus. Et le trésor, qu’est-il devenu ?
Envrons de Verdun (Meuse).
6) La dot des vierges de Verdun
On raconte qu’en 1792, à Verdun, des jeunes filles trop proches des soldats prussiens ont caché leur fortune ( avant d’être arrêtées et guillotinées ) . Une certaine Anne Watrin aurait ainsi enterré 10 000 livres dans 12 cachettes à travers la ville…
Centre national des écritures du spectacle, Villeneuve-lès-Avignon (Gard).
7 ) La chartreuse n’a pas livré son secret
Avant 1789, la chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon disposait, dans un coffre, de » 120 pièces d’or, 935 pièces d’argent » et bien d‘autres merveilles. Mais, en 1792, les révolutionnaires chargés de confisquer ces biens ne les ont pas trouvés. Où sont-ils ? À proximité du couvent, aujourd’hui centre culturel ? Les touristes peuvent toujours y rêver en se promenant dans ce joyau architectural !
Savenay (Loire-Atlantique).
8 ) Un trésor de guerre vendéen ?
Dans l’Ouest, la bataille de Savenay est restée célèbre. Le 23 décembre 1793, l’armée vendéenne est mise en déroute par les troupes républicaines. Mais elle n’a peut-être pas tout perdu : des témoins ont vu, les jours suivants, des soldats vendéens en déroute enfouir leurs bourses aux alentours de la ville…
Citadelle, rue de l’Hôtel-de-Ville, Montmédy (Meuse).
9) Les bijoux de Marie-Antoinette ont disparu à Montmédy
Les souterrains de l’austère citadelle de Montmédy, à la frontière belge, cachent-ils des colliers, des diamants , des bracelets ? Ce trésor étincelant y serait dissimulé depuis 1791… Le 20 juin de cette année-là, Louis XVI, Marie-Antoinette et le dauphin quittent Paris. Leur objectif est de rejoindre la citadelle de Montmédy, où les attendent des troupes royalistes. Mais, on le sait, le roi et ses proches n’atteindront jamais cette impressionnante place forte datant du XVIe siècle. Ils seront arrêtés en chemin, le 21 au soir, à Varennes, et reconduits aussitôt à Paris. En revanche, un homme a, dit-on, rejoint la citadelle. C’est le coiffeur favori de la reine, Léonard Autié
Léonard Autié ?
, parti en éclaireur avant le convoi royal. Marie-Antoinette lui aurait confié une partie de ses bijoux. En apprenant l’échec du plan royal, de peur d’être arrêté, le coiffeur s’en serait délesté à Montmédy… Où ? Peut-être dans les souterrains, ou dans le puits, profond de 82 mètres, percé au centre de la citadelle. À l’office de tourisme, on explique que ce puits a déjà fait l’objet de plusieurs fouilles, malheureusement infructueuses.
Villennes-sur-Seine (Yvelines). L’accès à l’île est réservé à ses résidents, mais il est possible d’admirer le site depuis la rive.
10) Quand Yvelines rime avec Vikings
L’île de Villennes-sur-Seine abrite une centaine de villas cossues. On l’appelait même, dans les années 1950, » l’île aux milliardaires ». Pourtant, cette dénomination pourrait faire référence à une affaire beaucoup plus ancienne. Les habitants de cette commune des Yvelines ne savent pas toujours qu’une histoire de trésor est accrochée à leur terre. Et quel trésor ! Il y aurait été enterré sur l’île, en 845, par les Vikings, après deux pillages à Poissy et Meulan. Il est alors presque rituel pour les nouveaux propriétaires de donner un petit coup de pioche dans leur jardin, histoire de tenter leur chance.
Rade de Brest (Finistère).
11) Au fond de l’océan atlantique dort une caisse d’or…
En 1940, face à l’avancée des troupes allemandes, le ministre des Finances décide de faire évacuer 736 tonnes d’or de la Banque de France vers les Antilles et les États-Unis. Parmi les centaines de caisses de métal jaune qui transitent par Brest, l’une tombe à l’eau, semble-t-il, entre le fort du Portzic et le quai de Laninon. Après guerre, des plongeurs de la Banque de France explorent le fond, sans succès. La caisse a-t-elle été retrouvée et subtilisée ? Dort-elle toujours au fond de l’océan ? Mystère… de Brest.
Place de la Halle, Saint-Antonin-Noble-Val (Tarn-et-Garonne).
12) Où sont passées les cloches de Saint-Antonin-Noble-Val ?
En 1570, alors que les affrontements entre protestants et catholiques font rage, les habitants de Saint-Antonin-Noble-Val, charmante cité médiévale, décident de cacher les précieuses cloches de bronze de leur église. Et ils en donnent une localisation précise ! Selon un mémoire daté de 1755 et rédigé par un frère de Saint-Antonin, elles sont »sous les maisons de madame Alliez, rue de la Place, et de monsieur Bardon sous la Grande Rue ». Hélas, ces demeures ont disparu depuis. Sans doute se trouvaient-elles vers l’actuelle place de la Halle. Pour tout compliquer, une légende concurrente raconte que les cloches de Saint-Antonin ont été cachées non pendant les guerres de religion, mais à la Révolution, en 1792. Dans cette version-là, l’adresse de la cachette reste cependant la même ,et donc tout aussi caduque.
13)Le magot de Mandrin est éparpillé
Où est passé le trésor de Louis Mandrin ? Le célèbre bandit, qui se livrait à la contrebande au 18èmesiècle, a été arrêté et exécuté en 1755 sans révéler où était cachée sa fortune. On raconte, dans son Dauphiné natal, qu’il l’aurait dissimulée dans au moins deux cachettes. La première serait située aux abords de sa maison d’enfance, au coeur de la petite ville de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs ; la deuxième serait à l’intérieur du château de Rochefort, en Savoie, où le brigand a été arrêté. Pour Didier Audinot
Didier Audinot ?
, un historien qui a consacré une dizaine d’ouvrages aux trésors de France, ces » planques » sont plausibles. Une troisième piste mène à la combe des Malavaux, en Auvergne, à quelques kilomètres de Vichy, aujourd’hui occupée par une carrière… Et une quatrième à la forêt du Vercors, où Mandrin aurait enfoui quelques caisses d’or !
La conférence de Berlin livre le Congo au roi des Belges
La conférence de Berlin sur l’Afrique prend fin le 26 février 1885 . Considéré par les Européens comme une terre sans maître, l’immense continent noir est partagé comme une vulgaire tarte aux pommes… sans que les habitants, pas plus que les pommes, aient leur mot à dire.
Acte final de la Conféence de Berlin
Le Congo, objet de toutes les convoitises……
Une dizaine d’années plus tôt, le roi des Belges Léopold II a organisé à ses frais une conférence de géographie à Bruxelles en vue de faire le point sur l’exploration de l’immense bassin du Congo (ou Zaïre), au centre de l’Afrique équatoriale.
Presque aussi vaste que les Indes, il est l’un des rares espaces de la planète encore libres de toute ingérence européenne.
Le roi songe à rien de moins que de s’approprier et coloniser ce territoire considéré comme terra nullius ( » terre sans maître »). Mais les Français, installés à l’embouchure du Congo, ont aussi des visées sur lui, à commencer par Savorgnan de Brazza qui a conclu le 10 septembre 1880 un premier traité avec un chef de la rive droite du fleuve.
Plus au sud, les Britanniques et les Portugais sont en » bisbille » à propos de l’arrière-pays des implantations portugaises d’Angola et du Mozambique. Ces implantations médiocres contrarient le projet britannique de relier Le Cap au Caire par un ensemble continu de colonies…
Pour ne rien arranger, les Allemands eux-mêmes commencent à s’intéresser à l’Afrique noire, avant tout pour des questions de prestige. Le 24 février 1884, le Reich place sous sa protection les implantations allemandes du Sud-Ouest africain.
Tout juste deux jours plus tard, le gouvernement de Londres signe avec Lisbonne un traité par lequel il reconnaît la souveraineté du Portugal sur l’embouchure du Congo. Tollé chez les marchands anglais et protestations de Léopold II
Léopold II
.
Le 24 avril 1884, le chancelier Bismarck
Bismarck
s’entretient de l’Afrique avec l’ambassadeur de France Alphonse Chodron de Courcel
Alphonse Chodron de Courcel
et, pour la première fois, évoque une concertation internationale sur le sujet afin de mettre tout le monde d’accord.
Après le succès du congrès de Berlin sur les Balkans, en 1878, replacer Berlin au coeur de la diplomatie européenne et mondialene déplaît pas au chancelier .
La conférence et ses résultats
C’est ainsi que s’ouvre la conférence, le samedi 15 novembre 1884. Y participent les représentants des puissances directement concernées par le Congo : l’Allemagne, l’Angleterre, la France et le Portugal…
D’emblée, les participants, à commencer par Bismarck, se fixent de nobles objectifs comme le désenclavement du continent africain ou l’éradication de l’esclavage et de la traite musulmane.
Le représentant anglais prévient qu’il ne sera pas plus question de traiter du bassin du Niger, domaine réservé de l’Angleterre, que de celui du Sénégal, domaine réservé de la France. L’attention se focalise donc sur celui du Congo, pompeusement qualifié par Bismarck de » Danube de l’Afrique ».
La lettre d’invitation à la conférence prévoyant de traiter des » nouvelles occupations sur les côtes d’Afrique », les Anglais proposent d’édicter aussi des règles pour l’intérieur ! Mais l’ambassadeur de France fait observer que cela reviendrait à un partage de l’Afrique, ce qui n’est pas l’objet de la conférence !
Après trois mois et demi, l’ » acte général » de la conférence définit des zones de libre-échange dans le bassin du Congo. Il proclame la liberté de navigation sur les grands fleuves africains, le Niger et le Congo. Il arrête aussi quelques principes humanitaires contre la traite des esclaves ainsi que le commerce de l’alcool et des armes à feu. Enfin et surtout, il reconnaît à Léopold II, roi des Belges, la possession à titre privé d’un vaste territoire au coeur de l’Afrique noire, qui sera baptisé » État indépendant du Congo » !
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Léopold II se voit reconnaître à titre personnel la possession de la rive gauche du Congo, curieusement baptisée » État indépendant du Congo »! En avril 1885, le Parlement de Bruxelles autorise » Sa Majesté à être le chef de l’État fondé en Afrique par l’Association Internationale ».
Aussi tôt ,le roi va dès lors tout faire pour rentabiliser sa conquête et lui permettre de s’autofinancer.
Dans l’intérieur du pays, ses agents entament l’exploitation des ressources locales par des méthodes souvent brutales. Ils soumettent les indigènes à des corvées pour développer notamment l’exploitation du caoutchouc ou collecter l’ivoire. Les réfractaires sont nombreux et les colons ripostent aux jacqueries par une répression impitoyable.
ancêtre de Boris Johnson, morte d’une mystérieuse infection
L’ancien dirigeant du Royaume-Uni a pour ancêtre… une momie ! Le corps de sa sixième arrière-grand-mère est conservé par le musée d’histoire naturelle de Bâle, en Suisse afin d’étudier son incroyable état de conservation. Les causes de sa mort, longtemps restées mystérieuses, pourraient s’éclaircir grâce à de nouvelles analyses.
Elle est connue pour être la momie la mieux conservée de Suisse. Mais aussi pour son curieux lien de parenté avec Boris Johnson. Anna Catharina Bischoff
Anna Catharina Bischoff
, sixième arrière-grand-mère de l’ancien Premier ministre britannique, a vécu au XVIIIe siècle entre Strasbourg et Bâle. Son corps momifié a été retrouvé en 1975 et depuis, les scientifiques pensaient qu’elle était morte de la syphilis. Mais de nouvelles analyses révèlent qu’elle souffrait en réalité d’une mystérieuse infection : l’agent pathogène qui aurait causé sa mort n’a jamais été vu nulle part ailleurs.
Arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère de Boris Johnson?
C’est en 2018 que cette momie, désormais la plus connue de Suisse, fait les gros titres. Il s’avère qu’elle est l’arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère de Boris Johnson. Anna Catharina Bischoff est née dans une famille aisée de Strasbourg en 1719. Son père était prêtre et s’occupait des familles, des malades, leur apportait du réconfort. Lorsqu’il mourut à l’âge de 40 ans, le mari d’Anna Catharina a pris sa suite. Elle vécut en France pendant 40 ans et eut sept enfants. Sa fille aînée est la cinquième arrière-grand-mère deBorisJohnson
BorisJohnson ?
. Cette dernière s’est mariée avec un certain Christian Frédéric Pfeffel
Christian Frédéric Pfeffel ?
, d’où le nom complet de l’ancien dirigeant du Royaume-Uni : Alexander Boris de Pfeffel Johnson. Ce dernier a donc en partie des origines françaises et allemandes de par ce côté de sa famille qui s’est établi par la suite vers Colmar.
La momie est conservée au musée d’histoire naturelle de Bâle
Son ancêtre Anna Catharina Bischoff est décédée en 1787 à 69 ans. Elle a été retrouvée dans un curieux état de conservation au fond d’un caveau sous l’église des Franciscains à Bâle, qui a été fouillée dans les années 70 pour y réaliser des travaux de rénovation.
Un traitement au mercure qui l’a naturellement momifié
Parce qu’elle devait côtoyer les hôpitaux, les experts ont longtemps pensé qu’elle y a attrapé la syphilis, une maladie très contagieuse. Le traitement au mercure , utilisé à l’époque pour soigner cette maladie, était souvent mortel.Une forte concentration du métal lourd hautement toxique a été retrouvée dans sa dépouille. Mais celui-ci a aussi ralenti la putréfaction de son corps et l’a même momifié ! Le microclimat de la cellule funéraire l’aurait également empêché de trop se dégrader. Résultat, ses mains sont en parfait état, ce qui est moins le cas des pieds ou de la tête.
Aujourd’hui, les experts qui ont analysé le corps révèlent que la cause de la mort, si ce n’est pas le traitement au mercure, pourrait être une bactérie retrouvée en abondance dans ses organes et jusqu’ici inconnue de la science. Elle aurait donc pu souffrir d’une infection…
La comparaison des anciennes bactéries mystérieuses avec des bactéries d’aujourd’hui a révélé qu’elles auraient pu lui causer des lésions osseuses et des troubles pulmonaires. Des symptômes semblables à la syphilis ! Ce qui fait dire aux scientifiques que peut-être, le diagnostic de l’époque a pu être erroné. D’autant qu’à l’époque, être atteint de cette maladie sexuellement transmissible était une véritable honte pour les classes aisées. Les raisons de sa mort ne sont donc toujours pas tranchées.
Souvent ,on »recycle »les coquilles d’une saint-jacques en cendrier,
une saint-jacques en cendrier
mais que faire quand il y en a des tonnes ?
tas de saint-jacques ?
Pour débarrasser la village japonais de Sarufutsu des montagnes de coques accumulées faute d’exportation,la société » Koushi Chemial Industry » ……
» Koushi Chemial Industry »??
…….a créé une casque de sécurité
casque de sécurité ?
à partir du cabonate de calcium obtenu en broyant les coquillages . Le casque est nommé »Shellmet »( association de l’anglais »shell » = coquille et helmet = » casque »). Ce casque serait 33% plus solide que les protections ordinaires et le matériau 36% moins émetteur de Co2 que du plastique neuf .
En propriété, le casque sera proposé aux 270 pécheurs de la commune ,il sera proposé aux autres habitants pour la somme de 33 euros ,afin de se protéger lors des séimes ou , plus simplement lors de leurs balades à vélo.
PS :Saint Jacques ?
Saint Jacques ?
La légende rapporte qu’après la Pentecôte, Saint Jacques alla évangéliser l’Espagne. Il débarqua en Andalousie sur la côte méditerranéenne et de là il se rendit en Galice, région située à l’extrémité nord-ouest de la péninsule Ibérique. Après quelques années d’apostolat, il revint à Jérusalem où il fut décapité.
Certains champignons ont développé un moyen radical pour détruire les vers nématodes : ils les tuent en libérant à leur contact un gaz mortel.
Les pleurotes en huître
Les pleurotes en huître ( photo) déploient de minuscules filaments au bout desquels des excroissances pleines d’un gaz toxique explosent au contact des vers nématodes.
ver nématode?
Certains champignons comme les pleurotes ont développé un moyen radical pour détruire les vers nématodes, ces minuscules organismes qui colonisent parfois le bois : ils les tuent en libérant à leur contact un gaz mortel.Des chercheurs de l’Académie chinoise de Taipei à Taïwan ont pu reconstituer le scénario de cette attaque foudroyante dans une revue.( pas trouvé la » revue »)
Un gaz qui paralyse le ver nématode et le tue
Pour se nourrir sur les arbres, les »pleurotes en huître » déploient de minuscules filaments qui présentent des excroissances en forme de boule, des toxocystes, pleines d’un gaz toxique. Ces grenades éclatent au contact des vers, libérant un gaz qui rend les membranes des nématodes perméables au calcium. L’afflux soudain de calcium dans les cellules musculaires entraine leur contraction, ce qui paralyse le ver et le tue. Les chercheurs ont pu identifier le gaz, le » 3-octanone », et reproduire in vitro son effet toxique sur les vers. Le 3-octanone est aussi utilisée par certaines plantes comme le romarin pour repousser les insectes.
Pour les champignons, les vers nématodes sont une source importante d’azote
D’autres stratégies ont été développées par divers champignons filamenteux pour tuer les vers nématodes dans leur milieu et s’en nourrir : ils peuvent les attirer par des produits volatiles spécifiques puis les piéger par des filaments adhésifs ou coulissants. Pour les pleurotes, les vers nématodes sont une source importante d’azote dans un milieu riche en fibres végétales mais pauvre en protéines. Les chercheurs estiment que les toxocystes sont peut-être aussi des grenades défensives utilisées par les pleurotes contre certains vers nématodes qui sont capables de s’attaquer à leurs filaments.
L’état de New-York vient d’approuver le compostage humain !Ceci après 5 autres états américains ( Washington,Coloradot,Californie,Vermont,et Orégon ).
Le défunt est placé dans une alvéole hermétiquement fermée et garnie de copeaux de bois,de paille et d’alfalfa (autre nom de la luzerne ) .Une des société américaines qui propose ce service , »Recompose »,affirme que le processus de décomposition ne prend qu’un mois . La famille du défunt récupère ensuite un peu moins d’un mètre cube de ce compost humain . Le coût (7000 dollars), il serait comparable à celui d’un enterrement ou d’une crémation …
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La légalisation du compostage humain
Des associations militent pour le droit à l’humusation, un processus qui consiste à transformer le corps des défunts en compost. La Belgique, en pionnière, veut accueillir cette pratique post-mortem dans son cadre législatif.
De poussière… à poussière…..
Ce processus vise à transformer le corps défunt en humus, une matière proche du compost obtenue par la décomposition de la matière organique. A cette fin, le corps est placé dans un drap et recouvert de trois mètres cubes de copeaux de bois humidifié.
La chaleur dégagée par ces copeaux éliminera les germes pathogènes et les parties molles du corps.
Les os ou les dents seront, eux, détruits par des professionnels. Un an après, le « compost » est prêt: du défunt et des copeaux, il restera un mètre cube d’humus qui pourra fertiliser une centaine d’arbres.
Ecologie: l’humusation, ou les morts compostables
Bientôt une loi en Belgique?
Si l’humusation ne tombe pas encore sous le coup d’une législation, la Belgique a choisi de prendre les devants. En novembre dernier, le parlement bruxellois a adopté une ordonnance en faveur de l’humusation comme mode légal de sépulture.
« On a obtenu le financement des tests scientifiques, actuellement en cours, par le ministre de l’Environnement de la Wallonie », explique Francis Busigny
Francis Busigny
, président de la fondation belge « Métamorphose pour mourir« . « Il n’y a aucun raison que cela ne fonctionne pas. Il faut juste un petit temps pour que les gens voient le résultat, et créer le cadre légal pour que ce soit fait dans les règles de l’art », affirme-t-il.
Aussitot avoir obtenu les résultats scientifiques, les autorités pourront mettre en place des arrêtés d’application. Aux Etats-Unis, dans l’Etat de Washington, le sénateur démocrate Jamie Pedersen souhaite lui aussi légaliser cette pratique.
Sur la vague de l’écologie
Face aux rites funéraires qui s’offrent actuellement au défunt ( crémation ou inhumation ) l’humusation se veut une option plus écologique et plus économique. Mais pour la thanatologueAlixNoble-Burnand
Alix Noble-Burnand
, l’humusation est discutable au niveau idéologique.
« Il y a du politiquement correct derrière, une idéalisation du corps liée au développement durable », estime-t-elle. « On est très »juste’ quand on fait ça. » D’autres problèmes peuvent se poser, à en croire la thanatologue, notamment « la gêne du corps qui disparaît lentement mais qui est toujours là. » « Notre culture a beaucoup de mal à accepter cette notion », souligne-t-elle.
Se distinguer… jusqu’au bout
Choisir ce procédé est également une façon de s’affirmer jusque dans la mort. « L’humusation rejoint le mouvement transversal de la personnification des obsèques », observe le socio-anthropologue Martin Julier-Costes
Martin Julier-Costes
. « C’est une énième marque d’un individu qui dit: Je veux marquer mon originalité et ma singularité d’individu jusqu’au bout, en souhaitant l’humusation ou quelque chose d’encore plus original. C’est aussi une manière de se démarquer et de correspondre un peu plus à des valeurs écologiques. »
Si l’humusation est légalisée, quelque 3000 candidats au compost post mortem se disent prêt à y recourir en Belgique.
Quant aux services de pompes funèbres privés ou publics, ils devront sans doute revoir leur fonctionnement pour faire face à ces obsèques d’un nouveau genre.?
Et en France ?
La réglementation et la jurisprudence n’acceptent que deux modes de sépulture : l’inhumation et la crémation. » L’humusation » qui consiste à transformer les corps en humus est donc actuellement interdite
Mais une proposition de loi est mise en débat :
»À l’image des cendres issues de la crémation, le statut juridique des particules peut facilement être défini. Secteur exigeant, les professionnels des pompes funéraires sont d’ores et déjà formés à la technique de la crémation et de l’inhumation.
L’objectif de cette proposition de loi est donc de lancer une expérimentation afin de définir le cadre juridique en termes de formation aux techniques de compostage, d’en définir les lieux de recueil du corps vis‑à‑vis des habitations ou des nappes phréatiques, comme cela est déjà légalement encadré pour la crémation et l’inhumation.
Demande locale, exigence citoyenne environnementale, notre rapport au corps post‑mortem doit faire l’objet d’une réflexion nationale, dans le respect de tout un chacun de disposer librement de son corps, et dans le respect de notre espace naturel. »
Hitler n’aurait pu mettre en œuvre ses grandes offensives militaires et ses plans d’occupation de territoires sans le pillage des ressources des pays conquis et sans la collaboration active de certains entrepreneurs allemands.
Cette page peu glorieuse de l’histoire de leur pays, plusieurs entreprises allemandes ne veulent pas la tourner sans en savoir davantage. C’est notamment le cas du groupe allemand Continental
, le second équipementier automobile mondial.
L’entreprise a en effet chargé un historien de faire la lumière sur son rôle durant l’ère nazie. Son volumineux rapport, récemment publié, ne fait aucun doute : Continental
Intérieur de l’usine en 1937
a bien collaboré, sans états d’âme apparents, avec le régime national-socialiste.
Ce qui a motivé les dirigeants, ce cette entreprise comme bien d’autres, ce ne ne sont pas tant les convictions politiques que le sens des affaires. En effet, Continental avait beaucoup à gagner dans la guerre déclenchée par le dictateur nazi.
De ses usines sortaient de nombreux produits indispensables aux militaires : les pneumatiques, bien sûr, mais aussi des masques à gaz, des pièces pour les chars et les avions et les semelles en caoutchouc des chaussures utilisées par les soldats.
Donc,les usines tournent à plein régime. Mais, comme de très nombreux Allemands sont au front, la main-d’œuvre manque. Continental fait donc appel à environ 10.000 travailleurs forcés, venus des pays occupés.
Et ses dirigeants n’hésitent pas à recourir aux déportés des camps de concentration. Ils les traitent avec autant de sauvagerie que leurs gardiens. Par exemple ;pour tester la solidité des semelles, on fait parcourir à ces malheureux 30 ou 40 kilomètres dans la cour.
Au milieu, trône une potence, où sont pendus les prisonniers épuisés, qui ne peuvent plus avancer. Des marches forcées sont même organisées dans la neige ou sur des chemins pris par les glaces.
Les »fameuses » chaussures au pied, certains font ainsi plus de 2.000 kilomètres. Pas de quoi émouvoir l’un des dirigeants de Continental :« ils peuvent mourir, disait-il, il y en aura d’autres« .!!!! En effet, cette main-d’œuvre taillable et corvéable à merci ne manquait pas.
Le village de Coyllurqui est célèbre pour son festival du sang dont le point d’orgue est le combat d’ un condor contre un taureau.
Ce festival péruvien est connu sous le nom de »Yawar Fiesta » et ce village de montagne est aujourd’hui un des seuls endroits d’Amérique du sud où les spectateurs peuvent assister à des affrontements entre ces oiseaux géants et des taureaux.
Un combat séculaire:Un condor contre un taureau..
Cette pratique avait lieu dans de nombreuses villes péruviennes depuis des siècles avant que des militants pour les droits des animaux la fasse interdire .
Dans certaines grandes villes l’interdiction est respectée, mais dans les endroits isolés comme Coyllurqui l’application de la loi est plus délicate à faire respecter, d’autant plus si elle va à l’encontre des intérêts des habitants.
Car chaque année, le village organise la célèbre »Yawar Fiesta » et ses combats, fier de ses traditions mais aussi intéressé par la manne économique amenée par les nombreux spectateurs, ravis de voir les condors dans l’arène.
Un combat symbolique?
Le condor est l’oiseau national du Pérou et symbolise l’inca tandis que le taureau représente l’Espagne.
Cest donc un affrontement symbolique (qui dure généralement environ 30 minutes).entre l’Inca et les conquistadors espagnols .
Si le condor, roi des vautour est blessé ou tué pendant un combat, c’est un mauvais présage pour l’année.
Un taureau contre un condor , combat sanguinaire:
Les condors sont d’abord capturés dans les montagnes andines, généralement avec un appât.
Les oiseaux sont ensuite abreuvés d’alcool puis attachés dans l’arène sur le dos de taureaux noirs, les pattes immobilisées pour qu’il ne puisse ni marcher ni voler.
Quand le taureau et son »équipage à plume » sont lâché dans l’arène, le condor paniqué tente de picorer le taureau, plantant son bec dans sa peau, ses oreilles ou ses yeux.
Le taureau essaie alors de se débarrasser de cet agresseur dans un rodéo sauvage et s’il ne met pas assez d’énergie, des piquadors le taillade pour le stimuler.
Les deux malheureux combattants sont généralement blessés ou mutilés et le taureau est dans la plupart des cas abattu par les toreros.
Si les défenseurs des animaux tentent depuis des années de faire abandonner cette pratique du Yawar Fiesta, c’est pour le moment sans résultat.
HPI signifie« Haut Potentiel Intellectuel« ( c’est loin d’être mon cas ! )
Le diagnostic du HPI porte sur l’évaluation du QI de la personne. Parmi les célébrités concernées, l’acteur et réalisateur Franck Gastambide
Franck Gastambide ?
avait révélé dans l’émission Quotidien en 2021 avoir été diagnostiqué dyslexique par erreur alors qu’il est en fait HPI. Il avait 40 ans. « Je ne le dis jamais parce que souvent HPI, ce n’est pas bien intégré, on pense que le mec se la raconte, comme s’il était un peu supérieur » a-t-il déclaré. C’est après avoir fait l’émission « Rendez-vous en terre inconnue » en 2019 qu’il l’a découvert. « Des gens m’ont envoyé des messages pour me dire »tu sais, les réactions que tu as eu à certains moments sont typiques des HPI ». Donc je me suis fait diagnostiquer et je me suis rendu compte que j’avais ça. » Qu’est-ce qu’un haut potentiel intelectuel ? Est-ce fréquent chez l’adulte ? Comment reconnaître une personne HPI ? Est-elle plus sensible ? Plus intelligente ? Quelles sont ses caractéristiques ?
Que signifie HPI ?
HPI signifie « Haut Potentiel Intellectuel ».
Qu’est-ce qu’une personne HPI ?
Audrey Fleurot
Le haut potentiel intellectuel (HPI) est une caractéristique individuelle qui désigne les personnes dont le Quotient Intellectuel (QI) est compris entre 130 et 160. Le QI moyen étant par convention fixé à 100, le HPI désigne donc des personnes qui manifestent des aptitudes intellectuelles exceptionnelles en comparaison de leurs pairs dans la population. « Le QI est lui-même un indice d’efficience cognitive qui est considéré comme une mesure fiable du facteur g d’intelligence générale,explique Nathalie Boisselier
Nathalie Boisselier?
, Psychologue et Psychothérapeute . Selon la définition de l’intelligence donnée par un comité de chercheurs réuni par l’American Psychological Association (APA) en 1996 autour d’Ulrich Neisser, le QI évalue ainsi l’aptitude globale et variable entre les individus à traiter des idées complexes dans la vie de tous les jours, à s’adapter efficacement à leur environnement, à apprendre de l’expérience, à s’engager dans des raisonnements variés et à surmonter les obstacles en réfléchissant.«
Combien y-a-t-il de HPI en France ?
Le seuil de QI placé à 130 fait que les personnes HPI sont rares. « Ils représentent, en France et partout dans le monde, seulement 2,28% de la population (un peu plus de 1,5 million de personnes en France), avance la psychologue . Pour donner une idée plus précise, cela représente ainsi moins d’un enfant par classe. »
D’où vient ce chiffre ?« Comme beaucoup d’aptitudes humaines, l’intelligence cognitive -telle que mesurée par le QI- s’organise selon ce qu’on appelle en statistiques « une distribution normale ». La population se distribue alors sous une courbe en forme de cloche qui s’appelle « courbe de Gauss » et on parle de distribution gaussienne » explique la psychologue. « Si on fixe par convention le QI moyen à 100 (avec un écart-type à 15), nous trouverons 50% de la population au-dessus de 100 et, symétriquement, 50% de la population au-dessous de 100. Lorsque l’on arrive à 2 écarts-types au-dessus de la moyenne (2 x 15 = 30 et QI moyen = 100 + 30 = 130), on atteint le seuil du HPI le plus communément admis (QI = 130) et il ne concerne que 2,28% de la population.«
Y-a-t-il beaucoup d’adultes HPI ?
Depuis plusieurs décennies, le QI n’est plus un quotient, mais un rang dans une population de référence. « Par exemple, avoir un QI de 130 signifie que l’on est intellectuellement plus performant que 97,72% des personnes de sa tranche d’âge, répond la spécialiste. Il y a donc autant d’enfants HPI que d’adultes HPI. Cette qualification implique une mesure. C’est pourquoi on entend souvent parler de « bilan de QI ». »
« On peut identifier un HPI chez un enfant à partir de 2 ans et demi même si cela reste déconseillé »
Quel test diagnostic pour savoir si on est HPI ?
Le diagnostic du HPI porte sur l’évaluation du QI de la personne (entre 130 et 160 pour un HPI). Il existe différents tests ou échelles d’intelligence qui ont été validés par la recherche, les tests sur internet n’étant en aucun cas valides. Les plus couramment administrées dans le monde sont les échelles standardisées de Wechsler
qui sont au nombre de trois et seuls les psychologues sont habilités à les administrer :
Wechsler Preschool and Primary Intelligence Scale (WPPSI) : pour les enfants de 2 ans et 6 mois à 7 ans et 3 mois.
Wechsler Intelligence Scale for Children (WISC) : pour les enfants et les adolescents de 6 ans à 16 ans et 11 mois.
Wechsler Adult Intelligence Scale (WAIS) : pour les adultes de 16 à 79 ans et 11 mois.
« On peut donc identifier un HPI chez un enfant à partir de 2 ans et demi même si cela reste une démarche déconseillée par les psychologues à ces âges précoces, à moins qu’il y ait une souffrance, un enjeu scolaire (saut de classe…), ou un enjeu diagnostique (participer au diagnostic d’un trouble du spectre autistique). Si l’identification peut se faire aussi tôt, c’est parce que l’intelligence est hautement héritable, même si ce qu’on appelle l’héritabilité varie avec l’âge. L’intelligence des enfants est plus soumise à l’influence de l’environnement, tandis que le phénomène s’inverse à partir du début de l’âge adulte où l’intelligence est plus soumise à l’influence des gènes. »
Quels sont les signes d’une personne HPI ?
« Le HPI n’est pas un trouble mais une caractéristique de la personne, rappelle notre interlocutrice. On ne peut donc pas parler de diagnostic et de symptômes, mais d’identification et de caractéristiques associées. » Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas être HPI et anxieux ou dépressif. Mais après un siècle de recherche, les études scientifiques sont arrivées au consensus que le HPI ne se présentait pas comme un facteur de vulnérabilité dans le développement de troubles psychiatriques, quels qu’ils soient. « Parler ensuite de caractéristiques associées au HPI devient un exercice périlleux tant il existe de mythes, dont certains sont parfois diffusés par des psychologues ayant pignon sur rue. Il est donc difficile pour le grand public de s’y retrouver. De plus, la vérité est parfois décevante. Chacun souhaiterait pouvoir se retrouver dans des caractéristiques désirables (par exemple la pensée en arborescence), ou dans une théorie unique qui permette d’expliquer l’ensemble de ses souffrances. Or, le HPI ne le permet pas. »
Il n’existe pas de portrait-robot de l’enfant ou de l’adulte HPI.
→ Il est important de préciser qu’il n’existe pas de portrait-robot de l’enfant ou de l’adulte HPI. « Toutefois, certaines caractéristiques se retrouvent en moyenne plus souvent chez eux. Par exemple, il est assez clairement établi que le HPI est un facteur de réussite scolaire et professionnelle, et la sous-réalisation scolaire est plus un cas particulier qu’une généralité ; ce qui n’empêche pas d’être HPI et en échec scolaire ou professionnel, bien sûr. »
→ Les enfants, adolescents et adultes HPI sont en général plus motivés intrinsèquement, plus créatifs aussi. « Chez certains, cette tendance à proposer des idées nouvelles, à créer de nouvelles choses et/ou à envisager de nouvelles procédures de travail serait même déclarée comme relevant d’une seconde nature. Ils ont une tendance à maîtriser l’humour et particulièrement l’humour noir pour les adultes. Sur le plan de la personnalité, ils semblent plus stables émotionnellement (moins enclins à expérimenter des affects négatifs). Ils seraient plus ouverts à l’expérience, ce qui irait de pair avec un besoin plus grand de stimulation intellectuelle due à leurs grandes capacités d’apprentissage. Si les résultats sont moins nets de ce côté-là, une légère tendance en faveur de l’extraversion a été notée dans une méta-analyse*, avec au moins la certitude que l’association entre HPI et introversion qui a pu être faite renvoie à un mythe. »
→ Concernant l’empathie , elle a pu être montrée comme plus marquée chez les enfants HPI, mais ce résultat n’a jamais été retrouvé pour l’instant chez les adultes.
→ « Si l’on se concentre finalement sur les adultes, il semble qu’ils soient plus sociables que leurs pairs dans la population générale. Mais ils seraient sociables « autrement ». C’est-à-dire qu’ils accorderaient plus d’importance à la manière dont ils pourraient être évalués et jugés avec une crainte d’être critiqués et rejetés, revenant une plus grande sensibilité sociale. Conjointement, ils ressentiraient un besoin moindre d’affiliation sociale. En d’autres termes, ils seraient socialement plus indépendants, avec un besoin moindre d’être assistés dans leurs projets ou lorsqu’ils rencontrent des difficultés. »
→ Dans le domaine professionnel, ils préfèreraient travailler seul, sauf lorsqu’ils se sentent soutenus par leur équipe. « L’un de leurs principaux motifs de satisfaction serait de pouvoir être indépendants dans leurs réflexions et leurs activités. Ils s’estiment également plus satisfaits de leur emploi s’ils peuvent atteindre une position qui leur permet une grande indépendance. »
Les HPI ont-ils une hypersensibilité émotionnelle?
Il faut déjà préciser que les tests qui permettent de déterminer la présence du HPI n’évaluent pas les émotions. « Aucune étude scientifique au monde, que ce soit chez les enfants ou les adultes, n’a jamais permis d’établir que le HPI pouvait être associé à une plus grande intensité affective ou à de plus grandes difficultés de régulation émotionnelle, ajoute notre psychologue. Encore moins au fameux « ascenseur émotionnel ». C’est d’ailleurs même le contraire : les études de la personnalité qui ont recherché les liens entre l’instabilité émotionnelle (la dimension Névrosisme dans le modèle du Big Five) et le HPI indiquent toutes une corrélation négative. » On peut donc se demander d’où vient cette association entre l’intelligence et un concept (l’hypersensibilité ) qui n’est même pas répertorié dans les classifications internationales ou la littérature scientifique. « Il pourrait s’agir d’une traduction approximative du concept d’hyperstimulabilité (overexcitability ou OE en Anglais) qui a été introduit par Kazimierz Dabrowski (1902-1980) au sein de sa Théorie de la Désintégration Positive. Selon ce psychologue polonais, une OE serait une hypersensibilité ou une réaction excessive d’origine biologique à des stimuli externes ou internes. Les OE permettraient d’atteindre des niveaux de développement plus élevés dans cinq domaines : psychomoteur (énergie et activité physiques élevées), sensuel (expériences sensorielles accrues), imaginaire, émotionnel (plus grande intensité des affects) et (5) intellectuel (curiosité, appétit pour l’acquisition et la maîtrise des connaissances). Néanmoins et à nouveau, les études empiriques qui ont investigué les OE chez les personnes HPI n’ont pas donné les résultats attendus par leurs auteurs ; les personnes HPI n’obtiennent des scores élevés que dans le domaine intellectuel. Dans les autres domaines, ils ne se distinguent pas de leurs pairs non-HPI. » Il semble donc que l’hypersensibilité décrite par certaines personnes renvoie plus à des difficultés de régulation émotionnelleliées à des expériences de stress ou d’adversité connues dans l’enfance. « Qui que nous soyons, HPI et non-HPI, nous sommes tous le produit des deux grandes forces qui gouvernent le développement humain : les gènes et l’environnement. En l’occurrence et concernant l’environnement, notre enfance pèse lourd. Les abus verbaux, émotionnels et physiques, la négligence, l’indifférence, la surprotection, le harcèlement scolaire par les pairs, etc. offrent une voie explicative à ce qui est certainement à tort attribué à une hypersensibilité émotionnelle héritée. Même si le tempérament (la part génétique de la personnalité) est importante, cette hypersensibilité gagnerait bien souvent à être requalifiée en termes d’hypervigilance ou d’anxiété . Car d’un déterminisme qui n’ouvre pas au changement ( » Je suis ainsi fait(e) « ), il est possible de s’ouvrir à celui-ci, notamment par le biais de la psychothérapie. »
Quel est le QI d’une personne HPI ?
Le diagnostic du HPI porte sur l’évaluation du QI de la personne (entre 130 et 160 pour un HPI). « Même dans les définitions qui renvoient à la traduction du mot anglais » gifted » (surdoué), seuls deux aspects sont pris en compte : une intelligence très supérieure à la norme et/ou à l’atteinte d’un niveau d’excellence dans un domaine où s’exprime un talent », souligne Nathalie Boisselier. « Ainsi, chez les enfants, l’intelligence serait la principale unité de mesure du surdon au sens où il s’agit encore d’un (haut) potentiel. » Chez l’adulte, le surdon serait principalement qualifiable à partir de l’expression d’au moins un talent exceptionnel dans un domaine pertinent ; l’intelligence devenant alors une condition nécessaire mais pas suffisante.
L’accompagnement psychologique n’est pas une nécessité absolue.
Faut-il consulter un psy quand on est HPI ?
Si l’on revient sur l’idée que le HPI n’est pas un trouble, l’accompagnement psychologique n’est pas une nécessité absolue ; beaucoup de personnes HPI se portent très bien. « Toutefois, le HPI n’est pas un bouclier magique contre la gamme des psychopathologies qui peuvent toucher les humains, insiste notre interlocutrice. En ce cas, la consultation d’un psychologue peut vraiment aider à s’engager ou se réengager dans une vie qui fait sens pour soi, selon que ce trouble soit réactionnel ou endogène (neurodéveloppemental). »
De plus, si les différences entre les personnes HPI et non-HPI sont purement et strictement quantitatives, certains auteurs ont pu défendre que cela conduisait à une expérience de vie qualitativement différente sur certains aspects. « Par exemple, les études scientifiques indiquent généralement que l’intelligence cognitive n’est pas associée à l’anxiété ou à la dépression, bien que les HPI puissent en souffrir comme tout un chacun. Néanmoins, Penney et collègues (2015) ont montré que l’intelligence verbale se présentait comme l’unique prédicteur de la sévérité des ruminations et de l’anxiété d’anticipation, tandis que l’intelligence non verbale se montrait comme l’unique prédicteur négatif de ruminations après la survenue d’un événement négatif. Ce n’est donc pas parce qu’on est HPI que l’on « rumine » mais quand cela arrive, il semble que les ruminations soient plus sévères, et que le type de rumination dépende du profil cognitif (intelligence verbale ou non-verbale dominante). » Voici l’explication que les auteurs donnaient à leur résultat : « Il est possible que les personnes plus intelligentes verbalement soient capables de considérer les événements passés et futurs de manière plus détaillée, ce qui entraîne une rumination et une inquiétude plus intenses. Les personnes dotées d’une intelligence non-verbale supérieure pourraient être plus aptes à décoder sur le moment le langage non-verbal des personnes avec lesquelles elles interagissent, ce qui réduirait le besoin de retraiter les rencontres sociales passées. »