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Extrêmement dévastatrice, l’épidémie de peste bubonique qui frappa Londres, au XVIIe siècle, fit près de 100 000 victimes. Désemparées face à sa propagation, les autorités britanniques eurent alors une idée étrange : celle de rendre le tabagisme obligatoire, même chez les écoliers ….( le tabac étant alors considéré comme un médicament naturel, efficace face à ce fléau.)
Londres frappée par la peste :
En 1665, une grande épidémie de peste bubonique frappe l’Europe et, notamment, la ville de Londres.
Probablement propagée par des navires néerlandais ( infestés de puces et de rats porteurs du virus ) la maladie fait, au total, près de 100 000 morts dans la capitale anglaise ; soit , à peu près, à 20 % de sa population.
Afin de limiter la contagion, plusieurs dispositions sont prises par le pouvoir central.
Ainsi, les personnes infectées ne peuvent pas sortir de chez elles,( tiens ,déjà le » confinement » ? ) tandis que la porte de leur demeure est marquée d’un motif (une croix blanche, rouge, ou encore l’inscription »Lord have mercy » ( »Dieu est miséricordieux » en français).
Cependant, les autorités ne se limitent pas à ces simples mesures relevant du bon sens.
Les médecins de l’époque pensent, en effet, que fumer du tabac est un excellent préservatif contre la peste.
Cette croyance provient probablement , selon les historiens , des travaux menés par le médecin néerlandais Isbandis de Diemerbroeck qui attribuait au tabac des vertus médicinales, depuis l’épidémie de Nimègue (1635-1636).
Un remède de fortune……
Afin de contenir la propagation de la maladie, les médecins anglais obligent alors la population (adultes, comme enfants !) à fumer massivement du tabac.
Associé à la diffusion ( dans chaque habitation ) de vapeurs issues d’un mélange de vinaigre et de plantes aromatiques, cette décision est censée représenter le principal remède devant ce fléau qui semble irrésistible
Très pointilleuses, les autorités vont même jusqu’à fouetter les élèves du collège d’Eton qui refusent de fumer du tabac régulièrement.!
Cependant, toutes ces mesures restent inefficaces et le salut de l’Angleterre n’advient, finalement, qu’après l’arrivée du pic de contamination, au cours du mois de septembre de l’année 1665.
Un dénouement brutal qui reste encore inexpliqué aux yeux des historiens actuels.
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