Comment est né le timbre ?


( J’ai un tas de lettres qui attendent dans leurs enveloppes alors…..)

timbre, coller, carte postale

Jusqu’au milieu du XIXè siècle, quand on envoie un courrier, on n’est pas toujours sûr qu’il arrive. Ce n’est que lorsque l’employé du service des Postes se présente avec une lettre chez le destinataire que celui-ci doit payer les frais de transport. Mais des petits malins ont trouvé un moyen de resquiller. Au verso de la lettre scellée, l’expéditeur écrit quelques caractères codés. Lorsque le destinataire la reçoit, il lit le message codé sans l’ouvrir, puis la rend au facteur en refusant de payer…

L’auteur de la lettre paie et non plus le destinataire

En 1837, Sir Rowland Hill

R.Hill

, chef de la poste britannique, propose que les frais d’envoi soient à la charge de l’auteur du message. Mais comment les percevoir ? Grâce à une vignette payée au moment de l’expédition : Le timbre- poste. C’est une révolution ! Emis pour la première fois en 1840 en Angleterre, il conquiert très vite le reste du monde. Le premier timbre français arrive en 1849.

– Au milieu du XIXe siècle, à l’hôtel des Postes de Paris, toute missive à l’adresse incomplète est transmise à un employé, le   » canon   », qui connaît tout le  » gratin » parisien. Si le déchiffrage demande trop de temps, la lettre est dirigée vers le bureau des rebuts. Elle est soumise à un examen attentif sous la direction du patron, le    » sphinx    ». Le code postal n’arrive qu’en 1972 !

Depuis quand le jaune est-il la couleur de la Poste ?

    Jusqu’en 1950, les boîtes aux lettres    » se déclinaient    » en bleu marine ; les véhicules postaux , eux , Citroën (fourgonnette 2 CV et fourgon Type H), ils étaient verts ou gris jusqu’en 1962. Mais ces véhicules aux couleurs bien communes étaient souvent victimes d’accident par mauvais temps, quand la brume ou la pluie masquait la visibilité. La marque aux chevrons a donc    » planché    » sur une couleur bien visible : C’est ainsi qu’elle créé tout spécialement le   » jaune AC 311   » , référencé comme tel dans les nuanciers de la Poste et vite surnommé    » jaune PTT    ». La Poste devient la    » marque jaune    » après avoir systématisé cette couleur en 1962. Alors, qu’en devint  du bleu marine d’antan ? Sur le logo, l’oiseau postal qui prend son envol garde son   »ton azur    » . Cette dernière couleur domine d’ailleurs actuellement le visuel de la Banque postale.

collection de timbres

Pourquoi lèche-t-on ( léchait )les timbres pour qu’ils collent à l’enveloppe ? ( maintenant : Plus besoin de  » » lécher   » ; c’est mieux ( peut -être que le   » C O V I D   » passerait par là ? ) .On les léchait pour que la substance chimique qui recouvrait le verso des timbres retrouve ses propriétés collantes ; cette substance ( la gomme arabique ) est produite par certains acacias africains quand leur écorce est entaillée , sèche , elle n’a pas de propriété particulière , mais elle est très soluble dans l’eau , et mouillée , elle retrouve ses propriété adhésives Sous les climat humide , la conserver au sec est difficile Ce sont donc les pays équatoriaux / tropicaux qui ont été les premiers à émettre des timbres auto collants . En France , le premier timbre   » gommé   » est apparu en 1848 et le premier adhésif en 1990 Aujourd’hui , l’imprimerie   » PhilaPoste   » à Boulazac fabrique plus de 3 milliards de timbres vendus en France ( chiffre de 1976 ) dont plus de 300 millions sur les cartes postales durant les vacances !

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Pourquoi le jaune est-il la couleur de La Poste ?

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Jusqu’en 1950, les boîtes aux lettres étaient en bleu marine

; quant aux véhicules postaux Citroën (fourgonnette 2 CV et fourgon Type H), ils étaient verts ou gris

Auto / poste verte ( avec vélo ! )

….jusqu’en 1962. Mais ces véhicules aux couleurs bien communes étaient souvent victimes d’accident par mauvais temps, quand la brume ou la pluie  réduisaient la visibilité.

Et il y a encore aussi les vélos des facteurs !

Vélos poste sur parking

Ici on en voit encore ! ( par mauvais temps , le facteurs ne sont pas très   » gais   » )lol

P.S : Le musée de La Poste, le musée d’entreprise du Groupe La Poste consacré à l’histoire postale et à la philatélie française a ouvert ses portes en 1946 !

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La débilité de la nuit …..


Il y aurait beaucoup d’inventions qui ne sont pas assez connues, en voici quelques-unes :

1) La bouteille d’eau comestible

2) Le ventilateur sans pales

3) le papier d’emballage universel

4) L’essuie-miroir

5) les ciseaux à pizza

6) le bonnet de douche pour bébé

7) Le stabilisateur d’oignon

8) La bougie réutilisable

9) Le parapluie réversible

10) Le banc roulant que vous pouvez utiliser après la pluie

11) Le plateau repas pour les patients atteints de démence

12) Les mini batteries

Il existe des tonnes de nouvelles inventions. Il y a beaucoup d… (plus)

13)Diviseur de comprimés:

14)Gratte-dos:

Tannage…….


…….de peaux de chênes et peaux de bêtes ……dans les Ardennes ( là où je suis né / ai vécu )

Autrefois ,l’industrie du tannage des peaux était florissante dans les Ardennes ceci à cause de l’abondance des chênes

chêne

dont l’écorce en était un élément indispensable . Au printemps, quand la sève monte dans les arbres, on procédait à l’écorçage ( ou   » pèlerie  » )des arbres .c’est particulièrement dans la vallée de la Meuse et de la Semoy ,et aussi dans la région bordant la Belgique ,que des spécialistes exerçaient leur   » art   » avec un tibia de bœuf desséché

tibia de bœuf

….au but du quel était fiché un petit tranchant .Ce dernier était destiné à faire des incisions dans l’écorce des arbres ,longitudinales d’abord puis croisées par des sections transversales espacées d’environ 2m.Peaux de chênes et peaux de bêtes marinaient ensuite ensemble afin de les rendre plus souples, solides et surtout imputrescibles.

Le dommage causé aux arbres par cette opération est très grand car il faut les abattre, d’où l’obligation de n’écorcer que les coupes d’âge suffisant. De là aussi cette règle absolue l’acheteur de l’écorce devait acheter l’arbre ou trouver un autre acheteur. Les écorces étaient elles vendues et le bois ne trouvait-il pas preneur ? L’adjudication des écorces était annulée et réciproquement le tas d’écorces devait trouver preneur en même temps que les arbres d’où on les avait tirées. Ainsi étaient conciliés les deux intérêts en présence.

affiche pub.pour le tannage ?

Les procédés nouveaux pour le tannage chimique ont fait disparaître l’écorçage.

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Le 20 janvier 1842, paraissait une description   »charmante   » de l’écorçage à Hautes-Rivières, à cette époque :

   » Les travaux qui fixent le plus l’attention de l’étranger sur la Semoy sont, sans contredit, ceux de la pèlerie c’est-à-dire ceux de l’écorçage du chêne. Le village des Hautes-Rivières, à raison de sa nombreuse population et de ses coupes étendues, y dépêché une abondance considérable de personnes. Les jeunes filles y sont en majorité, et ce n’est pas chose peu curieuse que de les voir perchées au haut de longs engins, qu’elles appellent   »chevâ  », pour dépouiller jusqu’aux plus minces rameaux.

  » Le chevâ ou chevau   »était un bouleau de deux mètres de haut, fendu et monté en échelle, avec des barreaux de fortune, plus ou moins bien ajustés et maintenus. Pour de plus grandes hauteurs on ajoutait un autre chevâ et l’ensemble, sans doute à cause de la forme arquée qu’il prenait, s’appelait   »dromadaire  ». Elles rient, elles chantent même, les bienheureuses ! sans songer à leur position aérienne, tout en maniant leur oche (os).

  » L’oche est un tibia de bœuf desséché au bout duquel est fiché un petit tranchant et bien adroites sont celles des péleuses qui gagnent leur vingt sous par journées sans se greffer vingt fois les doigts ! Ce petit tranchant, qui sert à faire des incisions longitudinales d’abord, puis croisées par des sections transversales espacées d’environ deux mètres, dans l’écorce des arbres, en fait aussi parfois dans la chair des mains c’est là ce que le dictionnaire local appelle greffer.   »

Depuis longtemps cet instrument, que l’on nommait   » oche de la péleuse   », en Semoy,   » oche du plumeux ou du plucheux   » sur la Meuse, a disparu, remplacé par un instrument en bois avec garniture de fer, (explique le Dr L. Hétimann du Comité du Folklore Champenois ), qui précise qu’avec un tel outil, les jeunes étourdies devaient se greffer les doigts bien fréquemment. Mais, cela ne l’empêchait pas de chanter et de rire. Une note du feuilleton nous donne à ce sujet un savoureux détail :

  » Il faut entendre les rondes qui accompagnent le travail des péleuses. Il en est une surtout qui ne manque jamais d’être entonnée quand finit la journée : C’est une chansonnette, quelque peu grivoise, dont le sujet est l’aventure au bois d’une fille trompée. Regnault, le preux chevalier, le héros obligé de presque tous les contes de l’Ardenne, se trouve être le trompeur. L’auteur des paroles, sans être tout à fait incivilisé, ne doit pas avoir lu Boileau, mais en revanche, le compositeur devait connaître Méhul, car l’air, qui est un motif fort simple, est remarquable par le point d’orgue dont le mot  » Regnault   » est accentué à la fin de chaque couplet point d’orgue que les péleuses rendent avec une énergie qui fait vibrer tous les échos voisins   ».

Si Hétimann…..

Hétimann????

…..avoue ne pas avoir retrouvé l’air et les paroles, il confie avoir noté l’air des deux premiers vers d’une ronde tirée du   » Romancero de Champagne   », à qui semble bien s’appliquer la notation du point d’orgue cité. Il s’agit de la chanson de Renaud (et non Regnault) dont voici le premier couplet :

Oh ! Renaud, réveille, réveille,
Oh ! Renaud, réveille-toi !
Mon père m’avait planté un bois,
Oh ! Renaud, réveille-toi !
Dedans ce bois il y avait des noix,
Renaud !

La même année (1930 ), Geneviève Devignes consacre également un article au chant des Péleurs lors de l’écorçage du chêne en Ardenne. Elle nous explique que les travaux de   » pèlerie   », dits aussi   » pelaison   » notamment au bois maintenant célèbre de la Gruerie( ma mère y est née !!! ) où l’écorçage des chênes avait lieu en mai-juin., constituaient une sorte de Moisson des Bois à laquelle prenaient part hommes, femmes,   » guerchons   » et   » bachelles   ». Des réjouissances s’ensuivaient, comme ailleurs pour la moisson ou pour la vendange. Régulièrement on y entendait de ces vieilles ballades qui avaient traversé les siècles sans avoir jamais été écrites.

Le Chant des Péleurs était une de ces bizarres survivances. Dans ce chant on retrouvait encore, comme dans la complainte de la   » Fin de Regnaud   », comme dans la ronde rémoise d’Ogier, véritable chanson de geste en miniature, mais cette fois sans trop savoir à quel propos, le nom de l’incomparable neveu de Thierry l’Ardennois (et non   » le Danois   » lol comme trop d’historiens ont tendance à l’écrire), le beau chevalier du Moyen Age, Renaud ou Hegnaud, ou Reynauld, si fin de taille et si large d’épaules, dont le souvenir hante l’Ardenne entière.

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Une belle maroquinerie c’est avant tout un bon cuir…

L’utilisation des cuirs non exotiques contribue au recyclage des peaux provenant des abattoirs. Elles sont tout d’abord salées et séchées afin d’être conservées quelques jours, mais ces dernières restent inutilisables en l’état. La tannerie va alors intervenir afin de rendre à ces peaux leurs noblesses.

Le travail de la tannerie va se décomposer en quatre étapes principales : le travail de rivière, le tannage, le corroyage et le finissage. Il est d’ailleurs très fréquent aujourd’hui que des tanneries se spécialisent dans le travail de la rivière (les peaux sortiront au stade Wet-blue ou Stain) laissant les 3 étapes suivantes à d’autres tanneries.

De même les tanneries sont généralement spécialisées dans un type de peau (veau, vachette, agneau, chèvre, cheval, …), on distingue ainsi les mégisseries qui tannent les peaux d’ovins et de caprins (principalement chèvre, chevreau, mouton et agneau) qui sont des peaux nécessitant un délainage, des autres tanneries qui tannent toutes les autres peaux.

Les peaux tannées au chrome obtiennent une teinte bleutée.

C’est le stade  » Wet-blue  »

Le travail de rivière

Cet artisanat est l’un des plus vieux mais les méthodes ont considérablement évolué depuis la création des premiers procédés de transformation des peaux en cuir. Le travail de rivière est désormais réalisé en une seule fois dans d’énormes foulons,( sorte de gros tonneaux). Ce procédé va permettre d’enlever sur les peaux : Les produits de conservation, les poils, la chair et la graisse restante et de préparer ces peaux à être tannées.

travail de rivière

Le travail de rivière a énormément évolué avec le temps

Le tannage

Cette étape intervient après celle de rivière, elle vise à transformer une peau qui a été très hydratée en une peau résistante et peu hydratée donc imputrescible, qui ne va donc pas se décomposer.

Lors du tannage, on utilise des tanins qui vont permettre de rendre les peaux résistantes à la décomposition organique. Ces tanins peuvent être de différentes origines, des sels de chrome dans le cas du tannage au chrome qui représente plus de 80% du tannage mondial, d’origine végétale (écorces, bois, pépins, …) dans environ 10% des cas, ou encore au sel d’aluminium et de zirconium.

Porte-carte

Sur nos Porte-cartes, les cuirs de taurillon à l’extérieur et les cuirs de chèvre à l’intérieur sont des cuirs à tannage mixte

 Ceinture Ardillon??????

Sur les Ceinture Ardillon , la doublure est en cuir de veau à tannage végétal

Le processus de tannage peut être plus ou moins lent : moins de 24h pour une peau tannée très rapidement au chrome, jusqu’à 18 mois pour un tannage végétal extra-lent. Le tannage mixte ou combiné consiste à retanner rapidement au chrome des peaux tannées végétalement ou inversement, pour les rendre plus stables et pour profiter des avantages des 2 procédés.

C’est véritablement à partir de cette étape que les premières différences de cuir vont apparaitre : plus ou moins souple, plus ou moins rigide, résistante, imperméable… Tout cela pourra être rattrapé ou accentué par la suite.

Magnifique foulon ?en bois utilisé durant le processus de tannage

Le corroyage

A la sortie du processus de tannage est obtenu des cuirs bruts. Il s’agit de l’étape clé avant le finissage des cuirs. Les cuirs sont tout d’abord essorés pour être ensuite triés, de façon plus ou moins rigoureuse, selon la qualité de la tannerie. En effet c’est après l’étape de tannage que les défauts ressortent le plus, les peaux sont alors classées par choix de 1 à 10 selon le niveau de qualité. Lors de cette étape, le cuir peut alors être refendu pour séparer la fleur de la croûte, et retanné pour homogénéiser les cuirs d’une même classe et les préparer au mieux à la teinture.( Inutile de préciser que plus il y a d’étapes, plus le travail est long, plus le cuir est noble mais aussi onéreux).

Le finissage

Le finissage est composé de plusieurs procédés qui vont donner le rendu visuel et esthétique au cuir. C’est par cette étape, qu’il y aura une différence drastique ( =Qui exerce une action très énergique.) entre un cuir de bonne qualité et un mauvais cuir.

Betty Robinson ?


Une jeune américaine sans trop de projets qui suivaient des études à la Thornton Township High School lorsque son professeur de biologie remarqua ses talents de sprinteuse. Il lui proposa de la chronométrer dans les couloirs de l’établissement, avant de lui permettre de s’entraîner aux côtés de l’équipe de sprint masculine.

Belle « promotion » pour l’époque. Nous sommes dans les années 20 !

Et c’est le 30 mars 1928 qu’Elizabeth Robinson participa à sa première compétition officielle sous la bannière de  » l’Illinois Athletic Club  ».

Âgée de 16 ans, elle termine son premier 100 m en seconde position, derrière Helen Kilkey, détentrice du record des Etats-Unis. A sa deuxième compétition, elle égale le record du monde sur cette même distance (12’02 »), record non homologué, les juges ayant jugé qu’il y avait trop de vent.!

Qu’à cela ne tienne. Betty Robinson fut la seule sprinteuse de l’équipe américaine à se qualifier pour la finale.

Pour sa troisième compétition aux Jeux Olympiques à Amsterdam en 1928, l’athlète âgée de 17 ans, qui porte le dossard 879, décrocha la première médaille d’or olympique du 100 m féminin de l’histoire, pour seulement sa troisième compétition.

Un rêve !

Rêve brisé le 28 juin 1931, elle est impliquée dans un accident d’avion de tourisme alors qu’elle prépare les J.O de Los Angeles. À 600 m d’altitude, le moteur du biplan cale, et l’appareil s’écrase.

l’avion.

Considérée comme morte, son corps est déposé dans un coffre de voiture afin d’être transporté à la morgue, où, grosse stupeur, le médecin légiste découvrit qu’elle était encore vivante.!!

Transférée à la  »Oak Forest Infirmary  »avec une jambe cassée, une commotion cérébrale et un bras blessé, Betty Robonson resta dans le coma pendant plusieurs semaines. L’athlète ressortit en fauteuil roulant avec une jambe plus courte et l’impossibilité de pouvoir s’agenouiller.

Sa convalescence fut longue: Deux ans !

Le corps médical est très réservé sur sa capacité à remarcher un jour.

Carrière bisée (tout comme son corps !) mais c’était mal la connaître, c’était mal connaître sa volonté indéfectible.

En effet : Mille jours après son accident, la sprinteuse rechausse ses pointes, mais l’impossibilité de s’agenouiller dans les starting-blocks la coupe de sa distance favorite. Qu’à cela ne tienne, dans un relais, elle peut démarrer debout. Mais il n’y a pas que les qualifications pour les JO de 1936 à réussir, il faut aussi financer le voyage jusqu’à Berlin : La Fédération américaine d’athlétisme a en effet la belle idée de ne payer le déplacement qu’à sa délégation masculine.!!!!

C’est la  » Grande Dépression  », le père Robinson ne travaille plus, alors Betty vend ses trophées et économise sa paie de secrétaire. Quelques mois plus tard, elle se tient droite en troisième position du 4 x 100 m américain en finale.
Quand elle voit la dernière relayeuse de l’équipe allemande, grande favorite, lâcher le témoin, elle comprend qu’elle tient la deuxième médaille d’or de son palmarès.

Cinq ans après avoir été laissée pour morte dans le coffre d’une voiture. Même Hollywood n’aurait pu imaginer meilleur  » happy end  » à sa carrière sportive.

Betty Robinson décéda à 87 ans, le 18 mai 1999.

Une légende certes, mais surtout un exemple vite délibérément oublié voire caché par nos « élites » dont l’ambition n’est que de nous maintenir, nous, et plus encore nos enfants, dans une parfaite médiocrité et une chute dont ils se délectent.( !!?? O.K ? )

Journée internationale……


…….des droits des femmes :

Le 8mars  de chaque année se déroule la journée internationale des droits des femmes, souvent raccourcie en  » journée des femmes  »,  » journée de la femme  » ou même  » fête de la femme  ». Loin d’être une fête commerciale, il est malheureusement courant que les entreprises tentent de s’approprier une nouvelle occasion de vous envoyer des publicités. Les droits des femmes et les raisons de cette journée mondiale :

Droits des femmes : comment les faire entendre ?

Si, en théorie, les femmes naissent avec les mêmes droits que les hommes, la pratique quotidienne montre tout autre chose. Inégalités, violences ou encore féminicides ne se limitent ni à un seul Etat, ni à une population définie. Plusieurs associations se battent au quotidien pour faire entendre les droits des femmes et les faire respecter.

Comprendre les enjeux de la Journée internationale des droits des femmes

Olympe de Gouges

En 1791, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenneté, rédigée par Olympe de Gouges, établissait que  »la femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits  ». Pourtant, en 1804, le Code civil établissait l’infériorité de la femme par rapport à l’homme, auquel elle devait obéir. Il faudra attendre la Première Guerre mondiale pour que la société prenne conscience que la femme est essentielle… au fonctionnement de l’économie. Depuis, entre progrès et indignations, la situation de la femme en France est de plus en plus sujette à débats.

Depuis 1977, on célèbre les femmes le 8 mars, et ce dans de très nombreux pays. A cette occasion, un nombre croissant d’associations mettent en place des évènements et des manifestations afin de faire résonner les voix des femmes et, aussi, de célébrer les avancées.

Petite chronologie des droits des femmes

Avec ces quelques dates en tête, on peut constater deux choses. D’une part, que de nombreux progrès ont déjà eu lieu et, d’autre part, qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant qu’hommes et femmes parviennent à cette égalité qui prend parfois des allures d’utopie.

1907 : les femmes mariées ont désormais le droit de percevoir leur salaire.

1920 : l’avortement est présenté comme un crime, la diffusion des informations sur la contraception est interdite (cela fait suite aux très grandes pertes humaines provoquées par la Première Guerre mondiale).

1944 : on accorde le droit de vote aux femmes.

1946 : la Constitution de la Ve République acte le principe d’égalité entre hommes et femmes.

1965 : la notion de  » chef de famille  » ne donne plus de privilèges à l’homme. En parallèle, la femme acquiert le droit de travailler et de détenir un compte bancaire à son nom sans l’accord de son mari.

1970 : dans le Code civil, on remplace l’expression  » autorité paternelle  » par  » autorité parentale  ».

1972 : a priori (?!),  » à travail égal, salaire égal  ».

1975 : grâce à la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse et Simone Veil (voir le discours qu’elle a prononcé le 26 novembre 1974), les femmes disposent (un peu plus) de leur corps.

1980 : la loi définit le viol comme un crime.!!!! ( seulement en 1980 !)

De 1986 à 1998 : travail de féminisation des noms de métiers.

1992 : les violences conjugales et le harcèlement sexuel sur le lieu de travail sont punis par la loi.

2000 : entrée en vigueur de la loi sur la parité.

2006 : pour faire reculer le nombre de mariages forcés, l’âge légal du mariage pour les femmes est amené à 18 ans, contre 15 ans auparavant.

2024 : inscription dans la constitution française du droit à l’IVG, une première mondiale.

La lutte des Hommes pour les droits des femmes

De très nombreuses associations féministes agissent sur tout le territoire afin de protéger les droits des femmes. La liste :

Amnesty International : l’association milite contre les discriminations, les mariages précoces, les mutilations génitales féminines ou les viols, pour ne citer que ces actions. Elle dénonce haut et fort les multiples impunités qui protègent parfois les agresseurs, enquête sur le terrain, tente de se faire entendre dans la presse et organise des campagnes de sensibilisation et de mobilisation.

 » Chiennes de garde  » : célèbre pour ses actions, cette association lutte, entre autres, pour que les femmes aient le droit d’afficher leur assurance, leur féminité et leur réussite professionnelle sans être stigmatisée : C’est-à-dire sans être traitée de  » salope  »- ou suspectée d’être passée par » la promotion canapé  ».

 »Collectif Féministe Contre le Viol (CFCV) » : apporte son aide aux femmes victimes de viols ou d’agressions sexuelles. Le CFCV est joignable au 0 800 05 95 95 (appel gratuit). Efficace : le site de l’association indique la marche à suivre pour que le navigateur internet des femmes en difficulté ne garde aucune trace de leur passage sur le site.

Du côté des femmes : lutte pour faire reconnaître l’égalité hommes / femmes et contre les violences faites aux femmes. L’association propose notamment des ateliers de gestion du stress, une aide au retour à l’emploi, une permanence d’écoute joignable 01 84 244 234 pour les victimes de violences conjugales ou encore des formations destinées aux professionnelles. (sensibilisation aux violences).

 »Ni putes ni soumises » : Se bat contre la culture du  » cyber-harcèlement  » et pour la reconnaissance de l’égalité entre hommes et femmes, indépendamment de la religion, de la couleur de peau ou de l’origine sociale. Des psychologues et des travailleurs sociaux œuvrent quotidiennement à sortir des femmes de situations compliquées.

 » Nous toutes  » : fait suite aux mouvements  »MeToo  » et  »balancetonporc  ». Entre autres actions, le groupe fait circuler des visuels à partager (pour éveiller les consciences ), répertorie les féminicides ou donne des conseils pour répondre aux remarques sexistes.

Dans certains pays, on remarque que les femmes qui militent pour faire reconnaître des droits ( qu’il s’agisse de ceux des femmes ou des individus en général ) font l’objet d’une plus grande répression.

Course  »Unbroken  »…….


La course « Unbroken » à Lviv

Yana Stepanenko, 12 ans, qui a perdu ses jambes lors du bombardement de la gare de Kramatorsk en avril 2022, se lance sur la ligne de départ de la course caritative  » Unbroken  ».

Les participants ont couru soit le semi-marathon de 21,5 km, soit le  »Mile of Invincibility  » de 1,6 km. Les fonds récoltés ont été versés au centre de réhabilitation  » Unbroken  » pour les Ukrainiens blessés par la guerre.

Yana avec sa mère et son frère jumeau

Les jumeaux Yaroslav et Yana Stepanenko, âgés de 11 ans, et leur mère Natalya faisaient partie des personnes qui attendaient un train à l’extérieur de la gare de Kramatorsk, lorsqu’un missile balistique russe à courte portée a frappé cette gare le 8 avril 2022 à 10 h 28.

Le missile a tué 61 personnes, dont 5 enfants. 110 personnes ont été blessées.

La mère de Yana a perdu sa jambe gauche et Yana a perdu ses deux jambes.

La famille Stepanenko a suivi une rééducation en Amérique pendant plus d’un an.

Yana a dû réapprendre à marcher, désormais grâce à des prothèses.

La famille n’est rentrée en Ukraine que le 29 août 2023.

Et dès le 3 septembre, Yana a participé à la course  » Unbroken  » à Lviv.

Yana a réalisé des efforts incroyables et elle a eut droit à une ovation méritée .

Mais sans le  » mégalomane Poutine  » …….

Poutine

…… , elle aurait couru la course avec ses deux jambes.

..Poutine a ordonné aux troupes russes d’envahir l’Ukraine le 24 février 2022, sous de faux prétextes.

Depuis , il ne s’est pas passé un jour sans que l’Ukraine ne soit bombardée et que des Ukrainiens ne soient blessés ou tués.

 » Jour 557  » sur le T-shirt de Yana est imprimé

Depuis 557 jours, les enfants, les personnes âgées, les femmes et les hommes ukrainiens doivent se cacher dans des abris lorsqu’ils entendent les alarmes de raids aériens.

Il n’y a pas d’endroit sûr en Ukraine. N’importe où, dans n’importe quelle ville, à n’importe quel moment, un missile peut tomber et tuer.

L’Ukraine ne sera pas en sécurité tant que le régime de Poutine sera au pouvoir, car Poutine ne veut pas que l’Ukraine existe. Tant que Poutine sera au Kremlin, des enfants ukrainiens comme Yana mourront ou perdront leurs membres.

L’Ukraine reste debout et en marche. Car c’est cela ou l’Ukraine cesserait d’exister. Ce n’est pas seulement l’histoire de Yana et de sa famille, c’est l’histoire de tous les Ukrainiens

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Quelle est l’origine de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ?

La Russie et l’Ukraine ont un lien particulier. L’Ukraine était en effet l’une des entités constituant l’URSS, jusqu’à la dissolution de cette dernière en 1991 et la proclamation de l’indépendance ukrainienne. Cependant, l’Ukraine conserve des liens avec la Russie. En 2013, alors qu’un président pro-russe est en poste (Viktor Ianoukovytch), une révolution éclate dans le pays et chasse le chef de l’État. En répression, Vladimir Poutine annexe la Crimée, un territoire ukrainien. Dans le pays, pro et anti-russes s’affrontent. Des séparatistes ukrainiens favorables au pays voisin prennent alors le contrôle, avec le soutien de la Russie d’une partie la région du Dombass, bassin houiller composé des  » oblasts  » (l’équivalent des régions en France) de Donetsk et Lougansk (en rouge sur la carte).

Ils autoproclament alors la République populaire de Donetsk et celle de Lougansk sur environ un tiers de chaque oblast. Historiquement, ce sont des territoires dans lesquels la langue et la culture russe sont imprégnées. Il s’agit donc d’une sous-division de l’oblast de Donetsk et de Lougansk. La ligne de démarcation rouge sur la carte de l’OCSE marque la limite entre, à l’est, les séparatistes pro-russes et, à l’ouest, les territoires dirigés par le gouvernement ukrainien. A l’est, les RPD et la RPL sont séparées par leur frontière historique, en gris. 

Carte issue du rapport quotidien de l’OSCE sur la mission de surveillance de l’Ukraine

Après la guerre, les accords de Minsk sont signés en 2015 entre la Russie et l’Ukraine, sous la médiation de la France et l’Allemagne, censés acter un cessez-le-feu, jamais vraiment respecté. Si, depuis quelques années, le drapeau blanc était malgré tout agité, Vladimir Poutine a soudainement déployé des dizaines de milliers d’hommes à divers points de la frontière entre la Russie et l’Ukraine, à l’automne 2021. Une inquiétante manœuvre expliquée, notamment, par la volonté politique de Volodymyr Zelensky  

Volodymyr Zelensky

, président de l’Ukraine, d’intégrer l’OTAN. Ce qui, pour Vladimir Poutine, est « inacceptable ». Le patron du Kremlin juge en effet que « la Russie a été dépouillée » avec l’indépendance de l’Ukraine. De là à vouloir mettre la main sur le pays ? Avec son feu vert pour l’invasion, cela semble être bel et bien le cas.

Les mennonites ?


femmes  » memmonites  »

Leur histoire et quels sont leurs enseignements ?

Promouvant la simplicité et le refus de l’État et de la modernité, les mennonites sont parfois confondus avec leurs  » cousins  » amish .

Comme les amish, les mennonites se distinguent par leur lecture rigoriste de la bible  , leur refus de l’opulence matérielle des sociétés modernes et la simplicité de leur habillement. On compterait aujourd’hui encore près de 1,5 million de fidèles au sein des communautés mennonites réparties à travers le monde. Originaire d’Europe centrale, ce mouvement religieux a essaimé, notamment depuis son schisme avec le mouvement amish, avec lequel les membres partagent de nombreux points de vue.

La religion mennonite : Origine ?

La religion mennonite est une mouvance du christianisme issue de la  » Réforme radicale »  et des préceptes de son fondateur, l’ancien prêtre catholique Menno Simons

Menno Simons (?)

. Fondé en 1 540 aux Pays-Bas, le mennonisme se distingue en se revendiquant comme mouvement anabaptiste, refusant la pratique du baptême des enfants  préférant une profession de foi pleine et entière à Dieu à l’âge adulte. Protestant contre la collusion entre le Vatican et les États monarchiques européens, le mennonisme prend sa source dans une conception radicale de la foi faisant passer la croyance en Dieu avant toute loyauté envers l’État et l’autorité. Mouvements pacifistes et non violents, les Églises mennonites fonctionnent en autonomie autarcique , refusant notamment l’impôt, le service militaire et même l’accès à l’électricité. Certaines communautés se sont cependant modernisées au cours du XXe siècle, revenant sur le rigorisme initial de certains de son autonomie culturelle.

La différence entre les communautés amish américaines et les mennonites ?

Parce qu’elles sont les deux principaux mouvements anabaptistes chrétiens évangéliques mondiaux, les Églises mennonites partagent avec les amishs  d’Amérique du Nord de nombreux points communs et de doctrines dans leur approche des écrits de la bible  et de la vie quotidienne. Toutes deux prônent un retour à la simplicité, voire au dénuement matériel des premiers chrétiens, sont issues de mouvements paysans  insistant sur les modes de vie ruraux et le refus des nouvelles technologies, et se fondent sur une adhésion volontaire à la Bible et à Jésus-Christ. Le mouvement amish est d’ailleurs né d’un schisme du mouvement mennonite impulsé en 1 693 par le pasteur Jakob Amman

Alsace ou Franche-Comté : Où sont majoritairement les Églises mennonites en France et où vivent ils ?

Par leurs origines géographiques hollandaises et leur diffusion vers l’Allemagne, les Églises mennonites se sont historiquement toujours concentrées dans l’Est de la France, principalement autour des villes de Metz et Strasbourg . Cependant, suite au schisme avec la religion amish, les mennonites ont pour beaucoup émigré vers l’Amérique du Nord (plus particulièrement au Canada, où on en compterait près de 200 000), l’Amérique latine et l’Afrique centrale. Il ne resterait à l’heure actuelle qu’environ 2 000 mennonites en France, regroupés dans une trentaine de communautés pour la plupart en Alsace et dans le nord de la Franche-Comté. À l’échelle européenne, les populations mennonites regrouperaient près de 60 000 fidèles sur l’ensemble du Vieux Continent.

Quelques images ,photos :

mennonites au Congo

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L’immortalité …..


……dans un grain de sable .???

L’informatique crée des êtres virtuels qui pourraient être immortels ( on peut penser que ces êtres  »survivront » à l’humanité )

Survivants grace à l’informatique ,donc grace au silicium ,donc aussi grace au sable qui contient du silicium , l’humanité entière dans un grain de sable ?

( çà me rappelle quelque chose ?) :Dans la bible on lit à peu près çà ( je crois)  »Tu es né poussière et tu retournera poussière  »

N’importe quoi !!

Louis XIV……


………d’où lui vient son surnom de « Roi-Soleil ! » ?

Louis XIV : Voici d’où lui vient son surnom de « Roi-Soleil ! »

Louis XIV, figure emblématique de la monarchie française, est célèbre sous le surnom de  » Roi-Soleil  ». Ce titre, qu’il s’est attribué, symbolise la grandeur et le pouvoir absolu qui ont marqué son règne de 72 ans.

Le surnom de Roi-Soleil de Louis XIV serait le résultat d’une construction méticuleuse de son image par le roi lui-même, sa cour et ses conseillers. Il est donc étroitement lié à l’image que Louis XIV a voulu projeter de lui-même et de la monarchie française. Il a délibérément choisi le soleil comme symbole de son règne, en se plaçant au centre de la cour et de la politique françaises, tout comme le soleil est au centre de notre système solaire. Le soleil, source de lumière et de chaleur, était vu comme un symbole de puissance, de régénération et de vitalité.

Louis XIV s’inspire du dieu Apollon !

Louis XIV a choisi le soleil en s’inspirant du symbole du dieu grec Apollon ….

Apollon

….. Celui-ci était considéré comme le dieu de la poésie, de la musique, de la lumière et de la connaissance, et le monarque souhaitait incarner ces qualités dans son règne. D’ailleurs, l’iconographie de Louis XIV  le représente souvent sous les traits d’Apollon, avec une couronne de laurier, une lyre et des rayons du soleil. Cette association renforçait l’idée du roi comme une figure divine et éclairée. Louis XIV a accentué cette image solaire par des actes symboliques, comme le lever du roi   ( Louis XIV se levait à 8 heures 30, mais son  » lever  » va durer une heure et demi ! ) chaque matin, où il s’exposait à la cour pour être admiré, ou la construction du palais de Versailles, avec la galerie des Glaces qui reflétait la lumière à la manière du soleil. Le roi cherchait ainsi à établir et à asseoir son autorité absolue, en tissant une relation quasi divine entre lui-même et le soleil.

La propagande royale du Roi-Soleil !

La propagande royale a joué un rôle essentiel dans la diffusion du surnom du Roi-Soleil pendant son règne . Louis XIV avait une équipe dédiée à la promotion de son image et de sa légende ( !!!). Des artistes, des écrivains et des dramaturges ont contribué à la création de cette image solaire du roi à travers des œuvres artistiques, des pièces de théâtre, des poèmes et des cérémonies grandioses. En tant qu’élément central de la propagande royale, le surnom de Roi-Soleil a contribué à la construction d’une image puissante et majestueuse du monarque, non seulement en France, mais aussi à l’étranger. D’ailleurs, ce surnom continue de symboliser la grandeur et la magnificence de son règne, et Louis XIV demeure l’un des monarques  les plus emblématiques de l’histoire de France.

La devise du Roi-Soleil !:

La devise du Roi-Soleil, Louis XIV, était « Nec pluribus impar« , une locution latine qu’on peut traduire par « À nul autre pareil ». Cette devise a été choisie par le roi lui-même pour souligner sa supériorité et son règne sans égal. Elle est également interprétée comme « Il est supérieur à tous« . Cette expression latine reflète bien l’idéologie du règne de Louis XIV  : Son désir d’être considéré comme le plus grand des rois, le premier des hommes, et peut-être même plus qu’un homme. Il s’agit d’une déclaration d’absolutisme et de grandeur, en parfaite adéquation avec l’image du Roi-Soleil que Louis XIV a soigneusement construite. ( Il faut noter que le sens précis de cette devise reste sujet à interprétation parmi les spécialistes ). Cependant, il ne fait aucun doute que cette devise illustre parfaitement l’ambition et la confiance en soi de Louis XIV.

Les autres surnoms attribués à Louis XIV !

Outre le célèbre surnom de Roi-Soleil, Louis XIV était également surnommé  » Louis le Grand  » ou  » Louis Dieudonné  ».

-Louis le Grand : surnom qui met en lumière la grandeur de son règne, l’ampleur des réformes menées et la magnificence de son court.

-Louis Dieudonné : ce surnom fut attribué à Louis XIV à sa naissance, signifiant que le roi était un don de Dieu.

Ces différents surnoms, tout comme celui de Roi-Soleil, permettent de comprendre comment Louis XIV  a su construire une image forte et symbolique de sa royauté, qui a contribué à marquer l’histoire de France.

C’est qui le vrai père de Louis XIV ?

Louis XIV est né le 5 septembre 1638, fils de Louis XIII et d’Anne d’Autriche. Sa naissance, après plus de vingt ans de mariage stérile, est considérée comme un véritable miracle. Cependant, certaines rumeurs de l’époque laissent entendre que Louis XIII, affaibli et maladif, n’aurait pas été le véritable père de Louis XIV. Plusieurs prétendants à la paternité de Louis XIV sont alors évoqués, dont le principal ministre du royaume, le cardinal Mazarin

Mazarin

. Ce dernier, très proche de la reine Anne d’Autriche, aurait pu profiter de l’affaiblissement de Louis XIII pour s’impliquer d’une  » manière plus personnelle  » dans la vie de la reine .

Une autre hypothèse, plus récente, suggère que le véritable père de Louis XIV serait en fait un certain « jardinier du roi« , dont le nom reste inconnu. Cette thèse, bien que largement débattue, n’a jamais été prouvée. Il est important de noter que ces rumeurs, bien que persistantes, restent des hypothèses. Aucune preuve concrète n’a jamais été apportée pour soutenir ces allégations. Louis XIV est donc officiellement le fils de Louis XIII, jusqu’à preuve du contraire.

Les enfants de Louis XIV !

Louis XIV a eu de nombreux enfants, tant légitimes qu’illégitimes. Avec son épouse, Marie-Thérèse d’Autriche…..

Marie-Thérèse d’Autriche

…. , il a eu six enfants, mais seul un a survécu à l’enfance, Louis de France, le Grand Dauphin. Avec sa maîtresse, Louise de La Vallière

Louise de La Vallière ?

, Louis XIV a eu quatre enfants dont deux ont survécu à l’enfance :

Marie-Anne de Bourbon et Louis de Bourbon ,comte de Vermandois ( les deux  » survivants  » )

Avec sa maîtresse, Madame de Montespan , il a eu sept enfants, dont cinq ont survécu à l’enfance :

Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine ,Louis-César de Bourbon, comte de Vexin ,Louise-Françoise de Bourbon, mademoiselle de Nantes, Françoise-Marie de Bourbon, mademoiselle de Blois, Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse.

Il a également eu un enfant avec sa dernière maîtresse, Madame de Maintenon, mais cet enfant est mort à la naissance.

Pourquoi Louis 14 a été guillotiné ?

Après plus de 72 ans de règne, Louis XIV, le Roi-Soleil, s’éteint le 1er septembre 1715. Cependant, contrairement à une croyance tenace, Louis XIV n’a pas été guillotiné. Il est mort de causes naturelles à l’âge de 76 ans, à Versailles. Cette confusion provient probablement de l’exécution de Louis XVI durant la Révolution française, plus de 70 ans après la mort de Louis XIV.

Louis XIV et la guillotine : une confusion historique

La guillotine, symbole de la révolution française , n’est devenue l’instrument d’exécution officiel qu’en 1792, bien après la mort de Louis XIV. Louis XVI, son arrière-petit-fils, est le premier et le seul roi de France à avoir été exécuté par guillotine, en janvier 1793.

Le règne de Louis XIV : une période de stabilité et de grandeur

Bien qu’il soit connu pour son absolutisme de droit divin, Louis XIV a réussi à maintenir une relative stabilité durant son règne. Son pouvoir absolu, symbolisé par son surnom de Roi-Soleil, n’a pas suscité de révolutions massives ou d’oppositions violentes qui auraient pu conduire à son exécution.

C’est qui le roi le plus aimé ?

Pour déterminer le roi le plus aimé, on peut se référer à divers critères tels que l’influence, l’impact sur le peuple, la durée du règne ou encore le prestige associé à leur nom. Parmi ces critères, Louis XIV semble se distinguer. Son règne de 72 ans est l’un des plus longs de l’histoire de France. Il a su marquer l’histoire par son style de gouvernance, sa politique de grandeur et la construction du Château de Versailles .

Versailles ?

Cependant, le concept d’amour pour un roi est subjectif et peut varier en fonction des individus et de leur perception de l’histoire.

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 » rue de la juiverie » ! ?


Dans le vieux Nice, il y a une rue qui a été renommée « Benoît Bunico » mais sur la plaque il y figure son nom d’origine qui était : ‘‘ Carriera de la Judaria/Rue de la juiverie  ».

Malgré les passages très fréquents, dont de nombreux touristes et même des habitants de Nice, qui ignorent sa signification et surtout, qu’il s’agissait d’un ancien ghetto Juif.

plaque de la rue de la juiverie

Cette ruelle le fût au 18 ème siècle, appelée aussi Judaÿsium et Giudaria. Les Juifs furent maintenus ici dans des conditions plus que déplorables, soumis au couvre-feu et au port de signes distinctifs comme la rouelle et le chapeau jaune.

la rouelle et le chapeau jaune.

Cette obligation de maintenir les juifs dans cette rue, fût forcée d’être appliquée par le roi de Sardaigne, sous la pression du clergé, qui voulait éviter à tous prix « les rapprochements maudits », alors que la communauté juive était plus que prospère à Nice.

Cette astreinte à demeurer dans un ghetto existait auparavant, mais n’était pas respectée suite à de multiples dérogations et à des arrangements financiers. En 1733, la communauté juive, qui n’excédait pas 250 personnes, dût se séparer de tous biens immobiliers et emménager dans ce ghetto improvisé dans lequel la vétusté des immeubles étaient un réel danger pour ses habitants et de plus, sans aucun point d’eau à disposition.

La rue ?

Les tumultes politiques de l’époque permirent aux Juifs de quitter le ghetto un temps… Pour ensuite y retourner de force.

Finalement, c’est en 1848 et grâce au premier député au parlement du royaume de Sardaigne: Benoît Bunico et à Charles Albert de Savoie, roi de Sardaigne, que l’obligation de résider dans le ghetto fût définitivement abolie et que les juifs purent bénéficier des mêmes droits que leurs concitoyens, de par la promulgation du statut Sarde ( Nice est devenue française en 1860).

D’ailleurs, avant de s’appeler « Rue Benoit Bunico », cette rue a longtemps porté le nom de « Rue du statut » en mémoire de cette libération.