Histoire du tabac…..


…..l’origine de cette plante (parceque Manu me cesse de me dire que je fume trop et que le tabac est cher )

Le tabac fait partie des plantes américaines dont l’introduction a profondément bouleversé les habitudes de vie des Européens. Christophe Colomb le découvre en 1492, dès son arrivée à San Salvador ; en 1535,environ 43 ans après, l’explorateur Jacques Cartier décrit l’usage du tabac par la population amérindienne de Nouvelle-France. Le géographe André Thevet le ramène du Brésil en 1556, pour le cultiver dans son jardin d’Angoulême. Au XVIe siècle, le tabac est reconnu pour ses vertus médicinales, largement controversées au siècle suivant lorsque sa consommation atteint toutes les couches de la société.

Pour connaître l’histoire du tabac il faut revenir plusieurs années en arrière ( » tabaco  » en espagnol au XVIe siècle) désigne à la fois la plante, le cigare confectionné avec ses feuilles et la pipe utilisée par les indiens  Arawaks pour fumer un mélange de plusieurs herbes dont le tabac. Sa culture trouve son origine en Amérique , il y a près de 600 ans : les Indiens considèrent le tabac comme une plante précieuse, à usage médicinal et l’utilisent lors de rituels de purification. En octobre 1492, des feuilles de tabac séchées sont offertes aux équipages des caravelles qui débarquent sur l’île de San Salvador : c’est le premier contact attesté entre les Européens et le tabac.Christophe Colomb  mentionne que les Indiens brûlent le tabac (nommé  » petun  ») avec des morceaux de charbon ?  et en aspirent la fumée odorante. D’autres fument des calumets, chiquent ou respirent une sorte de poudre de feuilles séchées.

gravure  » nicotine ou tabac  » dans le dictionnaire oeconomique contenant divers moyens d’augmenter son bien et de conserver sa santé …..( 1741)

Histoire du tabac : son arrivée en Europe

D’abord simple plante d’ornement en Espagne , le tabac est cultivé et utilisé comme une plante médicinale  , dès les années 1520 au Portugal  . Il est introduit en France en 1556, par l’explorateur géographe André Thevet qui (au retour d’un séjour au Brésilpour établir une colonie française dans la baie de Rio) en développe la culture dans sa ville natale d’Angoulême. On l’appelle alors  » herbe angoumoisine  » ou  » herbe pétun  ». En 1560, l’ambassadeur de France au Portugal, Jean Nicot, envoie de la poudre de tabac à Catherine de Médicis , afin de traiter les terribles migraines de son fils François II. Le tabac devient  » l’herbe à la reine  » et sa vente sous forme de poudre est réservée aux apothicaires . Dès la fin du XVIe siècle, le tabac est connu dans le monde entier : en 1572 est publié l’un des premiers traités sur le tabac vu comme une plante médicinale,  » L’instruction sur l’herbe petun  » par le médecin Jacques Gohory. En l’honneur de Jean Nicot, le tabac est nommé  » nicotiane », proposition retenue par le botaniste Jacques Daléchamps dans son livre Histoire générale des plantes en 1586 ; cette terminologie sera reprise par le botaniste Carl Von Linné au XVIIIe siècle, sous la forme  » Nicotiana tabacum  ».

Fleurs de Nicotiana tabacum. Photo Jom. © Wikimedia Commons, domaine public.

Fleurs de nicotiana tabacum .

Le succès du tabac

Sa culture est introduite en 1580, en Turquie et en Russie ; vers 1590, le tabac arrive en Inde et au Japon . A partir des années 1620, la culture du tabac s’implante sur le territoire du royaume de France. Son succès rapide tient au fait que la plante rapporte bien plus par unité de surface agricole, que le blé,le lin ou le chanvre et que sa culture convient à la main d’œuvre d’une petite exploitation familiale. Les premiers essais d’introduction de la plante ont lieu près de Strasbourg et la culture du tabac se répand vers le sud de l’Alsace, dès la fin de la guerre de Trente Ans(1618-1648).

Champ de tabac en Alsace, à Weyersheim (67). Photo Aude Raso. © Radio France.

Champ de tabac en Alsace, à Weyersheim ( 67 )

Le tabac va devenir la ressource pionnière des nouvelles colonies des Antilles : sa culture attire des engagés sur les îles françaises de Martinique, Guadeloupe et Saint-Domingue. C’est le moteur du peuplement des Antilles par la population blanche, jusqu’au dernier tiers du XVIIe siècle, lorsque la culture de la canne à sucre   (et ses grandes plantations qui utilisent les esclaves venus d’Afrique) vient remplacer celle du tabac. L’Etat cherche à favoriser la culture du tabac sur le territoire du royaume et à en faire une source de revenus fiscaux, d’abord par des taxes puis par l’établissement d’un monopole de fabrication et de distribution.

Colbert  établit un  » privilège de fabrication et de vente  » en 1674 : les premières ‘ manufactures des tabacs  » sont fondées à Morlaix, Dieppe et Paris. La production devient monopole royal en 1680 : la culture française du tabac est la plus développée d’Europe, avec des plantations en Bretagne, Normandie, Aquitaine, Flandre, Franche-Comté et Alsace. La gestion des taxes frappant la consommation de tabac, est affermée à des financiers (appelés les fermiers) par le biais d’un bail qui garantit à l’Etat une somme globale fixée d’avance , c’est  » la Ferme du tabac  » inclue dans la Ferme générale en 1726.

Ancienne manufacture des tabacs de Morlaix, salle des moulins à râper le tabac. Morlaix, Bretagne. © Fondation du Patrimoine.

Ancienne manufacture des tabacs de Morlaix, salle des moulins à râper le tabac .

La contrebande et la concurrence

La contrebande de tabac se développe sur les côtes atlantiques françaises, en particulier sur l’île de Noirmoutier. La recherche de bénéfices rapides par le grand négoce dicte un faible prix d’achat aux planteurs des Antilles, surtout lorsque la culture de la canne à sucre plus rentable, tend à remplacer le tabac des colonies. C’est bien la stratégie de prix de vente et d’achat qui modifie en profondeur la production mondiale de tabac à la fin du XVIIe siècle. De plus, le nouveau monopole imposé par Colbert en 1680, incite les négociants à s’installer à Amsterdam et Liverpool, pour acheter le tabac des Antilles françaises puis le tabac blond de Virginie, moins cher et de plus en plus prisé par les consommateurs.

Il est à souligner que les planteurs américains de Virginie  importent des esclaves africains par l’intermédiaire de la Compagnie du Sénégal (française), créée en 1673. Elle remplace la Compagnie des Indes Occidentales fondée en 1664 par Colbert (et supprimée en 1674) : celle-ci était centrée sur le développement du tabac et perçue par les planteurs comme un frein à l’essor de la canne à sucre aux Antilles. En trente ans, les importations françaises passent de 20 % à 70 % de la consommation intérieure de tabac. La Virginie représente à elle seule 60 % des importations françaises et dès le milieu du XVIIIe siècle, la colonie américaine devient le premier producteur mondial de tabac.

Esclaves travaillant dans une plantation de tabac en Virginie, tableau anonyme vers 1680. © Wikimedia Commons, domaine public.

Esclaves travaillant dans une plantation de tabac en Virginie .

La culture est prohibée dès 1719 dans le royaume de France (pendant la Régence  et la mise en place du  » Système de Law  »), sauf en Flandre, Artois, Hainaut, Franche-Comté et Alsace et les importations sont réservées exclusivement à la Compagnie des Indes . À la fin du XVIIIe siècle, la production des manufactures approvisionnées par le tabac des colonies, atteint 7000 tonnes par an. La levée de la prohibition est effective par le décret du 20 mars 1791, qui établit la liberté de cultiver, fabriquer et vendre du tabac en France. En 1805, seize départements cultivent 8000 hectares avec une production de 9000 tonnes ; en 1808, quarante-six départements produisent 22000 tonnes de tabac. Le décret du 29 décembre 1810 rétablit un monopole d’Etat pour l’achat, la fabrication et la vente du tabac. En 1821, le Dictionnaire des sciences médicales cite le tabac parmi les végétaux « dont les qualités, dangereuses à cause de leur trop grande activité et de leur action en quelque sorte corrosive sur les tissus, doit rendre l’emploi fort rare ». 

La manufacture des tabacs, Salle de rapage du tabac à fumer.  Illustration pour L'Illustration, Journal Universel, 18 juillet 1874.

 » La manufacture des tabacs  », salle de râpge du tabac à fumer « 

Ces animaux  » nuisibles  »….



….. qui nous rendent bien service

Le renard roux et sa mauvaise réputation

Le renard roux et sa mauvaise réputation

Terreur des poulaillers, accusé d’être porteur de maladies, le renard figure sur la liste officielle des « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » (ESOD) émise par le gouvernement tous les trois ans. Mais sa réputation de « nuisible », qui fait qu’il est légal de le chasser ou de le capturer, n’est pas tout à fait adéquat. Le renard se nourrit d’abord de petits rongeurs, qui eux-mêmes sont responsables de dégâts dans les champs. Son rôle de régulateur de cette population protège, dans un certain sens, les cultures agricoles. « Le renard régule ces espèces et évite ainsi l’utilisation de produits toxiques (anti-coagulants) qui peuvent provoquer des réactions en cascade sur le reste de la chaîne alimentaire, comme les rapaces, les sangliers… » explique France Nature Environnement.

Attention aux poules

Attention aux poules

Par ailleurs, selon l’association, non seulement le renard roux n’est plus porteur de la rage depuis 2001, mais il se nourrit de carcasses, et donc empêche la prolifération de maladie. Le renard est donc un maillon essentiel dans les écosystèmes. S’il est effectivement aussi une menace pour les poules et autres petites volailles, notamment quand une renarde vient d’avoir ses petits, il suffit de ne pas laisser ses animaux dormir dehors la nuit, mais dans un poulailler bien fermé et grillagé.

La martre, voleuse d'oeufs ?

La martre, voleuse d’oeufs ?

Tout comme le renard roux, la martre des pins peut provoquer des dégâts dans les poulaillers, mais ce n’est pas la plus aventureuse. Elle peut voler les œufs des poules si les habitations sont proches des bois, mais en réalité, c’est le plus souvent la fouine qui sème la pagaille. La martre se distingue de la fouine par son pelage plus brun et son cou jaune. La fouine est, elle, plus claire et le pelage blanc est plus étendu sur son poitrail.

La fouine lutte contre la maladie de Lyme

La fouine lutte contre la maladie de Lyme

Les trois mustélidés sont aussi sur la liste des espèces nuisibles, même si la Société française pour l’étude et la protection des mammifères milite pour les en faire sortir. En effet, leur inscription permet leur abattage dans le but de réduire les dégâts qu’elles sont censées causer à l’agriculture, l’élevage ou la biodiversité. La prochaine liste sera renouvelée par le ministère de la Transition écologique en juillet 2023.

En réalité, tout comme le renard, la fouine et la martre consomment des petits rongeurs et seraient une arme efficace pour réduire le risque d’infection par la maladie de Lyme, transmise par les tiques aux rongeurs qu’elles mangent, selon une étude de 2017.

Avec la belette, un trio de mustélidés chassés

Avec la belette, un trio de mustélidés chassés

La belette est accusée des mêmes dégâts, mais on la confond souvent avec les autres. Elle a le pelage blanc qui se prolonge sur le ventre, jusqu’au niveau de sa queue.

La mouche a sa place dans la chaîne alimentaire

Quand on pense aux mouches, on pense à un insecte nuisible. Pourtant, ces insectes ont bien une importance dans la nature, puisqu’ils mangent des matières organiques et accélèrent leur décomposition, telles que des cadavres d’animaux. Au-delà de cette utilité sanitaire, la mouche est aussi une source de nourriture pour d’autres animaux, tels que les oiseaux, les araignées, les grenouilles et les chauves-souris, qui ont tous une place dans la chaîne alimentaire. Cependant, il est vrai que les mouches sont de véritables sources de bactéries et peuvent transmettre des maladies en passant d’un organisme mort à notre nourriture. Il faut donc s’en protéger.

Les corneilles nettoient les campagnes...

Les corneilles nettoient les campagnes…

La corneille noire et le corbeau freux (deux gros oiseaux noirs qu’on confond souvent) sont souvent mal aimés. Leur couleur est source de superstition, et on leur reproche souvent les dégâts sur les cultures. Or, il existe de nombreuses solutions agricoles pour empêcher qu’elle ne s’attaque aux graines (techniques de semis, haies favorisant la présence des rapaces…). Mais ces oiseaux très intelligents mangent aussi des larves et des vers qui s’attaquent à la végétation et aux cultures.

... Et les corbeaux freux aussi

… Et les corbeaux freux aussi

Comme charognards, la corneille et le corbeau freux jouent le rôle d’équarrisseurs de la nature et contribuent ainsi à la disparition rapide naturelle des cadavres d’animaux. Cela peut aussi éviter la contamination des aliments destinés aux bétails. Bref, ce sont nos vautours à nous et ont toute leur place dans l’écosystème naturel.

Les moucherons, alliés inattendus de la science

Les moucherons, alliés inattendus de la science

Les moucherons, ou drosophiles, s’attaquent aussi à nos aliments, notamment aux fruits, et y pondent leurs larves. On peut considérer le moucheron comme un insecte nuisible. Mais ce que la plupart des personnes ignorent, c’est qu’ils sont utiles d’une autre façon. En effet, la science s’en sert pour mener à bien des recherches, car ces insectes partagent de nombreuses caractéristiques avec les humains ! Ils ont déjà été utiles dans des études sur la maladie de Parkinson, Alzheimer le cancer…

Le moustique, une arme contre les AVC

Le moustique, une arme contre les AVC

De la même manière, même si leur vrombissement et leurs piqûres sont insupportables, et qu’ils nous transmettent des maladies, le moustique a bien sa place dans notre monde. Seules les femelles fécondées sont à la recherche des protéines qu’elles trouvent dans notre sang. Les moustiques mâles se nourrissent du nectar des plantes et sont inoffensifs. De plus, ils mangent des bactéries contenues dans l’eau et servent de nourriture à divers animaux. La recherche scientifique s’en est également servie : l’anticoagulant que l’insecte injecte lorsqu’il pique a servi au développement de médicaments contre la formation de caillots sanguins qui peuvent provoquer thromboses, infarctus ou autres AVC.

L'étourneau sansonnet, le mal aimé

L’étourneau sansonnet, le mal aimé

L’étourneau sansonnet est devenu au fil du XXe siècle l’un des oiseaux les plus abondants sur Terre. Le ballet de ces oiseaux particulièrement grégaires dans le ciel est charmant, mais il l’es beaucoup moins lorsqu’il s’installe dans une zone pour nicher, causant des nuisances sonores et laissant derrière eux de très nombreuses fientes. Leur présence près importante fait que l’espère est chassable dans de nombreux département.

Par son alimentation, l‘étourneau joue pourtant un rôle essentiel dans la régulation des insectes qui peuvent causer des dégâts dans les jardins et les cultures, rappelle la Ligue de protection des oiseaux. Comme tous les oiseaux, les étourneaux participent à la dissémination des graines pour la reforestation et à la pollinisation des plantes.

Les rats nettoient nos déchets...

Les rats nettoient nos déchets…

En plus d’aider à éliminer nos déchets, les rats sont des créatures intelligentes, aux sens développés, qui sont utilisées pour détecter des maladies, désamorcer des mines anti-personnel ou même mener des enquêtes policières, comme l’indique Le Figaro. Certes, à Paris, leur tête est mise à prix, car il y a plus de rats que d’habitants. Cependant, ils consomment plusieurs dizaines de tonnes de déchets par jour !

...et désamorcent des mines.

...et désamorcent des mines.

En raison de la proximité de leurs génomes avec les nôtres, les rats sont aussi très utiles aux sciences pour développer des médicaments ou mieux comprendre l’humain. Leur odorat leur permet aussi d’être utilisé pour détecter de la drogue, ou bien des mines dans les champs, comme au Cambodge via l’association Apopo « Training rats to save lives » (entraîner des rats pour sauver des vies).

Le geai des chênes

Le geai des chênes

La mauvaise réputation du geai des chênes, qui est considéré comme chassable dans certains départements, lui vient du fait qu’il lui arrive de piller certaines plantations de maïs, mais aussi de voler des oeufs dans les nids de petits oiseaux. Mais, comme le fait remarquer l’entreprise EcoTree, lorsque la forêt est suffisamment dense, il se nourrit de glands et de graines et il s’attaque moins aux nids d’autres oiseaux. Il participe ainsi au renouvellement de la forêt.

Que ferait-on sans les blattes et les cafards ?

Que ferait-on sans les blattes et les cafards ?

Dans les villes, elles sont des indésirables. Mais dans les forêts, les blattes ont un rôle de nettoyage, rapporte Le Parisien. Responsables d’allergie et de possibles infections, les blattes participent dans la nature à la fragmentation de la litière. Avec les cafards et les termites, elles grignotent les végétaux morts et réduisent ainsi la taille des morceaux des feuilles, ce qui les dégrade et les rend plus facilement utilisables par d’autres organismes plus petits. Ils servent aussi de nourriture à d’autres animaux !

Le putois, puer pour se protéger

Le putois, puer pour se protéger

Lorsque le putois se sent menacé, ses glandes anales sécrètent une substance qu’il expulse sous forme d’aérosol qui sent mauvais, lui permettant de se protéger. Mais ce n’est pas pour cela que le putois est toujours aujourd’hui considéré comme un gibier sur la liste des espèces « susceptibles d’occasionner des dégâts ». Pourtant, en France, son espèce a été classée comme « quasi menacée », et ce serait le cas dans de nombreux autres pays européens, à cause de la destruction de son habitat (zones humides et bocage), de la mortalité routière, ou encore de la chasse. Le putois est cependant aussi un bon auxiliaire des cultures grâce à la prédation qu’il exerce sur les populations de rongeurs.

Le pigeon, remplacé par le sms

Le pigeon, remplacé par le sms

Les pigeons n’ont pas de prédateur. Ils se sont installés en ville, où ils prolifèrent et causent des nuisances, car ils ont une grande capacité d’adaptation. Cependant, ils ont été un peu vite diabolisés, alors que leur intelligence leur a permis d’être les meilleurs messagers des Hommes pendant des siècles.

Encore aujourd’hui, des compétitions existent, où les colombophiles (leurs admirateurs) demandent aux oiseaux d’être les plus rapides, ou les plus endurants. Entre la volaille et le gibier, il est également la star de certaines assiettes.

Le blaireau, chassé sans raison

Le blaireau, chassé sans raison

Espèce chassable également, pendant huit mois, alors qu’il est protégé dans de nombreux pays d’Europe, le blaireau est accusé d’être porteur de la tuberculose bovine. Mais « cette chasse ne répond à aucune nécessité, puisque le blaireau est une espèce peu prolifique, qui est incapable de pulluler. Et les campagnes de destruction n’ont jamais permis d’éradiquer la maladie », assure l’association France Nature Environnement. Pourtant, cet animal nocturne a de nombreux avantages pour son écosystème : lorsqu’il part en quête de nourriture (insectes, vers, fruits, rongeurs)… Il retourne la terre et aère les sols. Il aide aussi à la dissémination des graines et à la régulation de petits animaux en tout genre.

La pie, victime de clichés

La pie, victime de clichés

Si elle n’est pas autorisée à être chassée partout, la pie, facilement reconnaissable à sa robe blanche et noire, est victime de préjugés tenaces. Persécutée à la campagne, où elle est accusée de piller les réserves d’autres oiseaux et gibiers (même si une étude de la LPO indique que ce n’est pas le cas) elle s’est déplacée dans les agglomérations, où elle joue un rôle sanitaire en nettoyant le sol des déchets organiques, explique l’association de défense des animaux, Animal Cross. « Dans les jardins, elle permet d’éliminer de nombreux insectes et limaces. »

Anecdotes insolites courtes? Toutes époques….


Charlemagne ……..

Charlemagne ?

……..possèdait une superbe table d’argent sculptée représentant la domination de l’empereur sur l’univers puiqu’il s’y penchait souvent pour observer les planètes qui y étaient déssinées après sa disparition,après Louis le pieux;Lothaire est toujours à court d’argent pour ses guerres….Il fit alors débiter cette magnifique table en morceaux qu’il offrit à ses soldats en paiement.

Chats de malheur,chats de salon :

Il fut un temps où les chats étaient signe de malheur,même responsables de la peste ,en exterminant masivement les chats assimilés au diable , responsables de la peste ,les européens du XIVème siècle n’ont fait qu’augmenter largement ce fléau car les rats, responsables de ce fléau , n’avaient plus de prédateurs ! Plus tard,cet animal était recherché pour chasser les rongeurs .Mais,au 19ème siècle ,ayant trouvé des moyens techniques pour se débarrasser des souris ,le chat est deveu un animal de compagnie très recherché qu’on nourrissait. Les bourgeois montraient même ainsi leur richesse en ayant plusieurs chats chez eux ! Luxe que le peuple ne pouvait pas se payer…..

Cochon régicide :

En octobre 1131,l’héritier de Lois VI  » le gros » se promène à cheval dans les rues de Paris ,mais il fait un grosse chute et sa tête gogne une pierre , son cheval l’écrase en tombant sur lui et il meurt le soir même :Un porc venait de traverser sur le passage du jeune prince Philippe qui n’avait que quinze ans ! quelques jours plus tard,un édit interdit de laisser les cochons  » vaquer » dans les rues seuls les moines de saint Antoine pouvaient le faire ,à condition de suspendre une clochatte au cou de l’animal !

porc avec clochette au cou

Collection de médailles :

En 1686 ,ne pouvant pas encore chasser suite à l’opération deee la fistule,Louis XIV disparissait dans son  » cabinet de curiosités  » et contemplait ses médailles .En 1664 ,il n’en avait aucune. Mais en 1691 ,il avait 7000 médailles modernes ,et 14000 médailles antiques .

Concini et la vindicte populaire :

Louis 13 peut enfin devenir roi le jour du maréchal d’Ancre Concino Concini .Le 24 avril 1617 ,il réussit à le faire tuer par ses gentilshommes, sur le pont du Louvres .Le corps de Concini est enterré près de Saint Germain l’Auxerrois . Mais les parisiens sont mécontents car ils n’ont pas pu participer à cet assassinat !Le lendemain ,ils ouvrent la tombe ,sortent le cadavre,le rouent de coups .Ensuite,ils le trainent jusqu’au pont neuf,l’attachent à une potence ; lui coupent les doigts , le nez ,les oreilles et les parties  » honteuses » ( lol ).Enfin,ils s’attaquent à son coeur en le faisant cuire sur des charbons ! Les parisiens étaient devenus à moitié fous …..

Courbet et  » le grand navet  »:

Pendant la Commune en1871, beaucoup de symboles de la République furent détruit .Il en est ainsi de la colonne Vendôme démolie à la demande de Gustave Courbet,le célèbre peintre français  » réaliste ».Plus tard,il dut payer la restauration de ce monument qu’il avait surnommé  » le grand navet  »

 »Coureur de vin » :

La reine de France Marie-Antoinette créa un brevet particulier en 1784. Le  » coureur de vin » : Ce terme désignait la personne qui devait suivre la reine dans tous ses déplacements en portant dans une serviette ,du pain,un flacon de vin et quelques victuailles.

De Clovis à Louis :

Le prénom Clovis vient du germanique Chlodweg .Romanisé , il devint  »Clodovicus » puis  »Clouis » et enfin Louis .Nom porté par 18 rois en France et de nombreux français .

Décombre macabre :

Le terme  » O.K  » vient de la Guerre de Sécession :Tous les jours ,l’Etat major nordiste compilait le nombre de pertes par secteur dans un registre en indiquant le nombre de tués à côté d’un K pour  » killed » ,ce qui donnait 25 K,12K etc….

Diogène économe :

Diogène,adepte du strict nécessaire ,vivait dans un tonneau sans chaussure ,vétu d’un seul manteau .Lorsqu’il demandait la charité publique ,il faisait l’aumône aux statues afin de s’habituer aux refus.A sa mort ,ayant demandé que son corps soit jeté dans un fossé comme un chien ,il reçu des funérailles grandioses .Un superbe chien en marbre orna son tombeau !

A suivre…..peut-être si j’en ai envie ( sachant que personne ne lit ni ne commente )

Que commémore le  »Thanksgiving Day » ?


21 novembre 1620

Le pacte du Mayflower

Un jour froid de l’automne 1620, le Mayflower aborde en un lieu baptisé Plymouth, près de Cape Cod, sur la côte sauvage du Massachusetts. Ce voilier amène d’Angleterre 102 colons. Parmi eux, 35 protestants anglais très pieux, chassés de leur pays par les persécutions du roi Jacques 1er 

Jacques 1er

Cinq jours plus tôt, le 21 novembre 1620, ces « Pilgrim Fathers » ou Pères Pèlerins ont défini les principes de gouvernement de leur future colonie dans un pacte célèbre.

La signature du pacte du Mayflower, Mayflower Compact, novembre 1621, Jean Leon Gerome Ferris, 1863, musée de Plymouth. Agrandissement : Bas-relief représentant la signature du Mayflower Compact, se trouve dans Bradford Street à Provincetown, juste sous le Pilgrim Monument.

Europe inhospitalière

Les  » Pilgrim Fathers  » ont d’abord tenté leur chance aux Pays-Bas, à Leyde. Mais l’état de l’Europe les a déçus.

En Angleterre, les troubles religieux laissent entrevoir la chute de la monarchie  et la dictature de Cromwell. L’Allemagne souffre de la guerre de Trente Ans  . En France, la régence troublée de Marie de Médicis suit à l’assassinat d’Henri IV…

Le petit groupe d’Anglais décide donc de créer une  » Nouvelle Jérusalem  » en Amérique. C’est le moment où la Compagnie de Virginie organise le peuplement de la nouvelle colonie anglaise de Virginie (ainsi nommée en l’honneur de la reine  Elizabeth 1ère ).

Une destination imprévue

Les Pères Pèlerins embarquent en septembre 1620 à Plymouth sur le Mayflower (ou  »Fleur de Mai ‘), un voilier de 180 tonneaux.

Après une traversée agitée, le navire arrive en vue de Cape Cod, sur la côte vierge du futur Massachusetts, le 21 novembre 1620 (11 novembre d’après lecalendrier Julien encore en vigueur en Angleterre). Les passagers comprennent alors qu’ils ont fait fausse route. Ils doivent se résigner à débarquer sur une terre inhospitalière, encore inconnue des Européens.

En prévision de l’avenir, les  » Pilgrim Fathers  » et leurs compagnons de destinée signent le jour même, sur leur navire, un pacte de bonne entente. Ce pacte connu comme le  » Mayflower Compact Act »  édicte les principes qui doivent régir le futur établissement. Il met sur pied une démocratie locale efficace et respectueuse des croyances de chacun.

Il est prévu une assemblée, le  »General Court  », qui se réunit autant que de besoin. Elle élit le gouverneur et les administrateurs, fait les lois, lève les impôts et établit les tribunaux. Dès 1639, avec l’extension de la colonie et l’impossibilité pour beaucoup de fermiers d’assister aux réunions, il faudra recourir à un système représentatif.

Des débuts difficiles

Sitôt débarquée, la communauté conclut un traité de paix avec les Indiens des environs (Narrangans et Wampanoag). Elle n’aura dès lors à se plaindre que d’incidents de voisinage, nombreux mais sans gravité.

Au cours de l’hiver, la famine et la maladie ont raison de nombreux colons. Les dindes sauvages et le maïs obligeamment fourni par les Indiens permettent cependant au plus grand nombre de survivre.

C’est ainsi qu’au terme de la première année, en novembre 1621, leur chef, William Bradford, décide d’organiser une journée d’action de grâce. C’est le  » Thanksgiving Day  ».

Quelques semaines plus tard, les Indiens, qui commencent à s’inquiéter de l’enracinement des Blancs, envoient à ceux-ci une troupe de 50 guerriers porteurs d’une poignée de flèches liées par une peau de serpent. À ce signe évident d’hostilité, Bradford répond en renvoyant la peau bourrée de poudre et de balles. Les Indiens se le tiennent pour dit et la paix est préservée entre les deux communautés.

Une leçon de tolérance

Les puritains du Mayflower et leurs compagnons d’aventure vont apprendre non sans difficulté les vertus de la tolérance et de la démocratie locale. Ces vertus nées de la cohabitation de différentes communautés de réfugiés sont devenues l’idéal nord-américain. C’est pourquoi le souvenir du Mayflower reste encore si vif aux États-Unis et au Canada.

Plusieurs navires relèveront ce nom mythique. Dans les années 1840, l’un d’eux amènera d’Irlande  à Boston de nombreux émigrants, catholiques ceux-là, chassés par la famine.

Le  »Thanksgiving Day  » ( ou Fête de l’Action de Grâces)

Le  » Thanksgiving Day  » de novembre 1621 va se renouveler d’année en année en Nouvelle-Angleterre jusqu’à l’indépendance des États-Unis.
– En 1789, le président George Washington

George Washington

proclame le premier  » Thanksgiving Day  » sous le régime de la nouvelle Constitution.
– En 1863, après la bataille deGetysburg  , le président Abraham Lincoln

Abraham Lincoln

 érige le  » Thanksgiving Day  » en fête nationale afin de ressouder le peuple américain ; il l’établit le dernier jeudi de novembre.
– En 1941, sur une décision du président Franklin Roosevelt

Franklin Roosevelt

, le Congrès reporte la fête au quatrième jeudi de novembre (simplement pour ne pas empiéter sur la préparation des étrennes).

La commémoration du  » Thanksgiving Day  »reste encore très vivante de nos jours  : chaque 4e jeudi de novembre, les familles des États-Unis savourent de la dinde aux airelles avec des patates douces et de la tarte au potiron au dessert, à l’imitation des Pères Pèlerins.

Le texte du pacte :

 Le document original a été perdu, mais la transcription qu’en a donné William Bradford dans son journal est généralement reçue comme très fidèle. Le manuscrit de Bradford est aujourd’hui conservé dans un coffre-fort de la bibliothèque d’État du Massachusetts. La transcription de Bradford est la suivante :
 » Au nom de Dieu, amen. Nous soussignés, loyaux sujets de notre respecté souverain Jacques, par la grâce de Dieu Roi de Grande-Bretagne, de France et d’Irlande, défenseur de la foi, etc  ».
 » Ayant entrepris, pour la gloire de Dieu, pour la propagation de la foi chrétienne, et l’honneur de notre roi et de notre pays, un voyage pour implanter la Première Colonie dans les régions septentrionales de Virginie, par la présente, nous convenons solennellement ensemble, devant Dieu et devant chacun d’entre nous, de nous constituer en un corps politique civil, pour notre administration et sauvegarde et par delà, aux fins susdites ; et en vertu de cela de nous conformer, de décider et de concevoir à l’occasion des lois, ordonnances, actes, décrets et obligations, aussi justes et équitables qu’il semblera à propos et convenable d’adopter pour le bien public de la Colonie, et auxquelles nous promettons toute la soumission et l’obéissance requises. En témoignage de quoi nous avons ci-dessous apposés nos noms à Cape Cod, ce 11 novembre de la quatrième année du règne de notre souverain seigneur Jacques, dix-huitième roi d’Angleterre, de France et d’Irlande, et cinquante-quatrième roi d’Écosse. Anno Domini 1620.  »

Là d’où je viens……


…….Les Ardennes : Quelques lieux que les touristes aiment visiter….

1)Le musée Arthur Rimbaud

Musée Arthur Rimbaud

Musée Arthur Rimbaud

Le musée Arthur Rimbaud est tout entier consacré à l’illustre poète. Il tient naturellement place dans sa ville natale de Charleville-Mézières. Il permet de se cultiver et de tout connaître de ce monument de la littérature française.

Ce musée reste un incontournable touristique à visiter dans les Ardennes et prend place dans un monument historique de Charleville. Cet ancien moulin se situe sur les bords de la Meuse et permet de compléter sa visite par une balade revigorante en longeant ce cours d’eau somptueux.

2) Le château fort de Sedan

visiter Ardennes - Chateau Sedan

Le château fort de Sedan est perché sur un promontoire en bordure de Meuse. C’est le principal site touristique du département. Le château fort de Sedan a le titre de plus grande forteresse d’origine médiévale d’Europe ! Elle mesure plus de 35 000 m² répartis sur sept étages.

Ses murs, d’une épaisseur colossale, garantissaient sécurité aux occupants du lieu ! Qu’on soit féru de patrimoine ou non, cette destination est à coup sûr un immanquable à visiter dans les Ardennes.

3) Parc Argonne Découverte

visiter Ardennes - Parc Argonne

Le  »Parc Argonne Découverte  » est un parc animalier et de loisirs installé dans la forêt d’Argonne, plus précisément sur la commune de Olizy-Primat. Ce site touristique consacré aux animaux ravit tout particulièrement les familles accompagnées des plus petits.

On peut y profiter d’expositions passionnantes, y rencontrer des animaux fabuleux et partager le quotidien des soigneurs. Des activités ludiques et des jeux à thème sont proposés et régulièrement renouvelés. Le  »Parc Argonne Découverte » est clairement l’un des incontournables touristiques à visiter dans les Ardennes.

4)TerrAltitude

visiter Ardennes - TerrAltitude

 »TerrAltitude » est un parc ludique niché au coeur du parc Naturel Régional des Ardennes. Niché, ou plutôt suspendu ! Il s’agit d’une vaste structure dédiée à l’accrobranche et comportant plusieurs niveau de difficulté. Tout le monde peut y trouver son compte !

On peut se frotter au  » Fantasticable » : sur près d’un kilomètre, cette tyrolienne propulse à plus de 100 km/h… sensations fortes garanties, on l’aura compris ! Des parcours dignes  »d’Indiana Jones  »sont proposés aux plus téméraires d’entre les visiteurs. Pour les autres, pourquoi ne pas s’essayer aux trottinettes électriques tout-terrain ?

5) Grotte de Nichet

visiter Ardennes - Grotte de Nichet

La grotte de Nichet se situe à Fromelennes. Il serait dommage de venir visiter les Ardennes sans y faire une halte. Creusé dans le calcaire, ce sublime site naturel emmène jusqu’à trente mètres sous terre.

Le site se divise en salles réparties sur trois niveaux et s’explore en compagnie d’un guide qui exxplique tout sur ce fantastique espace créé par le temps. Les animations proposées sont remarquables : effets de lumière et sonores renforcent l’atmosphère si particulière du lieu.

6) Woinic, le Colosse des Ardennes

Woinic

Woinic ? Son nom ne vous dit rien ? C’est pourtant le maître incontesté du département ! Cette sculpture de sanglier géant a été réalisée par le sculpteur ardennais Éric Sléziak

Éric Sléziak

. Sa construction s’est étalée sur plus de dix ans ! Le sanglier a été choisi car il s’agit du symbole du département. Le résultat vaut le détour et la sculpture est un point d’intérêt majeur à visiter dans les Ardennes.

Entre le 1ᵉʳ janvier 1983 et le 15 décembre 1993. Cette œuvre monumentale s’est retrouvée sur… une aire d’autoroute. Haute de huit mètres et longue de quatorze, on la voit à plusieurs kilomètres à la ronde !

7) Le musée De La Dernière Cartouche

Musée De la dernière cartouche

 »La Maison De la dernière cartouche  » est un musée de la ville de Bazeilles tout entier consacré aux combats de la bataille de Sedan. Le musée prend place dans un bâtiment historique qui abrita les combattants de la Division Bleue.

Ces soldats de l’infanterie de Marine s’opposèrent aux Bavarois lors de la guerre de 1870 au sein même de ce bâtiment. C’est dire toute l’importance du lieu ! Particulièrement intéressante, la visite est un  »must » pour quiconque cherche que faire dans les Ardennes.

8) Le château de Hierges

Château de Hierges

Le château de Hierges se situe sur un éperon rocheux dans la commune de Hierges. Il domine la vallée de la Joncquière tout près de la frontière franco-belge. Les ruines du château ont été classées  » Monument Historique  », et l’ensemble figure parmi les monuments les plus connus du département.

9) Le musée de la Métallurgie Ardennaise

Musée de la metallurgie ardennaise

Eh oui ! Le musée de la métallurgie ardennaise est consacré à l’histoire de la métallurgie dans la vallée de la Meuse. Les Ardennes sont connues pour abriter des aciéries et être un haut lieu de la production métallurgique en France.

Dans ce musée implanté en sortie de Bogny-sur-Meuse, on apprend tout sur techniques d’antan et du passé industriel du département. Pour son importance culturelle, le musée est à visiter dans les Ardennes.

10) Le parc animalier de Saint-Laurent

Parc animalier de Saint Laurent

Le parc animalier de Saint-Laurent est une réserve naturelle de 38 hectares peuplée d’animaux sauvages typiques de la faune ardennaise. Situé entre Aiglemont et Saint-Laurent près de Charleville-Mézières, il propose un somptueux parcours d’environ 3 km. En l’empruntant, on peut observer de près , séparés par des clôtures.

Sangliers, cerfs, daims, biches ou mouflons y vivent tranquillement. Des essences d’arbres indigènes y sont présentées par des écriteaux concis. Plusieurs tronçons fléchés serpentent dans cet espace naturel protégé.

11) Le lac de Bairon

Lac du Bairon

Le lac de Bairon est un incontournable touristique à visiter dans les Ardennes. Outre les sentiers de promenade, on vient y savourer les activités proposées dans sa vaste base de loisirs. Une plage aménagée et un espace de baignade attendent les curieux qui cherchent à profiter d’une après-midi ensoleillée.

Idéalement situé sur les communes de Sauville et du Chesne, le lac de Bairon constitue une destination de choix.

12) Le Chêne Perché

Le chêne perché

Le Chêne Perché est un espace naturel où l’on peut s’amuser, se restaurer et même séjourner plusieurs jours. En compagnie de sa moitié :famille, on peut profiter d’une escapade romantique dans les arbres en louant une cabane. Des demeures sur pilotis sont également disponibles !

Ce vaste site de loisir propose des parcours en VTT, des tyroliennes majestueuses ou des sentiers de randonnée à arpenter paisiblement.

13) La citadelle de Givet

Citadelle de Givet

La citadelle de Givet, aussi nommée fort de Charlemont, est située près de la frontière belge sur la Meuse. Elle domine la jolie petite ville de Givet et faisait office de point de contrôle dominant la vallée de la Meuse. Construite par le célèbre  Charles Quint 

Charles Quint ?

…..en 1555, ce bâtiment historique est une destination patrimoniale fascinante.

14) Le musée Guerre et Paix

Musée Guerre et Paix

Le musée Guerre et Paix en Ardennes est situé sur la commune de Novion-Porcien dans le département des Ardennes. Tout entier consacré au souvenir de la Guerre franco-allemande de 1870, de la Première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale, ce lieu historique est ( parait il ) tout à fait passionnant.

15) Le parc du mont Olympe

Mont Olympe

C’est à Charleville-Mézières, à deux pas de la place Ducale, qu’on retrouve sur presque quinze hectares le site du Mont Olympe. Ce vaste espace de loisirs comprend une base nautique, un centre aquatique, des aires de jeux, un port de plaisance, un camping municipal et un parc pour les randonneurs.

Dominant la plaine du même nom, le parc du Mont Olympe est accessible par la passerelle du Vieux Moulin : le Musée Rimbaud. Aménagé en respectant la beauté du site .

16) Les Marionnettes

visiter Ardennes - Festival de la Marionnette

Le festival Mondial des Théâtres de Marionnettes est un événement annuel se déroulant à Charleville-Mézières. Il promeut le spectacle de la marionnette et dure dix jours. Ce festival est l’un des plus importants du département : il rassemble près de 150 000 spectateurs !

Trente nations y sont représentées, chacune possédant une culture de la marionnette bien particulière.

17) Le lac des Vieilles Forges

visiter Ardennes - Lac des Vieilles Forges

Le lac des Vieilles Forges est un lac de retenue situé sur les communes de Harcy, Renwez, et Les Mazures dans le département français des Ardennes. Il dispose d’une belle base de loisirs et est bordé de nombreuses forêts  »wagnériennes  ».

On peut, sur près de 140 hectares, admirer la beauté des paysages du département. Le petit plus ? Les activités proposées sur sa base nautique lors de la saison estivale.

18) La place ducale de Charleville-Mézières

visiter Ardennes - Place Ducale Charleville

Fondée en 1606 par Charles de Gonzague, Charleville-Mézières est une cité en tout point splendide. La place Ducale est tout simplement l’une des plus belles places baroques du nord-est de France. C’est même la  »soeur jumelle  »de la place des Vosges à Paris !

Ce joyau architectural a d’ailleurs été classé Monument Historique en 1946. La place comporte 26 pavillons assis sur une belle galerie d’arcades.

Bonnus : Le Lycée Chanzy ( où j’ai été interne)

L’entrée
Statue ==  » général chanzy » » ( n’y était plus de  »mon temps » )
autrefois…….

Klik pffff….

Il y a environ 78 ans:


Suicide de Hitler 30 avril 1945

Le 30 avril 1945, Adolf Hitler se suicide dans son bunker de Berlin. Sa maîtresse Eva Braun

Eva Braun

 …l’accompagne dans la mort après avoir conclu avec lui un engagement de mariage.

Les derniers fidèles du  » Führer  »  brûlent les corps afin qu’ils ne tombent pas entre les mains des Soviétiques ni ne soient insultés par la foule comme, deux jours plus tôt, les dépouilles de Benito Mussolini  

Mussolini

 et de sa maîtresse Clara Petacci

Clara Petacci

.

Une semaine plus tard est signée à Reims la capitulation des armées allemandes. C’est la fin  »dramatique » et sans gloire du IIIe Reich.

Un adolescent et un homme mûr de la Volkssturm, armés de panzerfaust, dans une tranchée, à Berlin (hiver 1944-1945)

Le début de la fin….

Début 1945, la Russie, la France, la Belgique, la botte italienne et les Balkans sont déjà complètement libérés ou à peu près de l’occupation allemande. Les Soviétiques avancent à grande vitesse à travers la Pologne et dépassent l’Oder.

Les soldats allemands, en attendant l’issue fatale, se défendent pied à pied au milieu d’une population partagée entre angoisse et résignation. Par ailleurs, des membres des Jeunesses hitlériennes et des civils de plus de quarante ans sont requis en masse avec mission de stopper l’avance des blindés ennemis.

Un loup traqué et emmuré

Le 16 janvier 1945,au petit matin, le Führer arrive à Berlin. À partir de la fin février, il va devoir se terrer dans un bunker aménagé dans le jardin de la chancellerie : une vingtaine de petites pièces d’un total de 250 m2 habitables.

Reconstitution du bunker d’Hitler (1)
Reconstitution du bunker d’Hitler (2)

Il n’y est accompagné que d’un petit nombre de fidèles, dont Joseph Goebbels

Joseph Goebbels

, ministre de la Propagande, et Martin Bormann

Martin Bormann ?

, en charge des affaires administratives.

Usé par la maladie et les séquelles de l’attentat du 20 juillet 1944, il est devenu méconnaissable : mains tremblantes, dos voûté, yeux ternes et fatigués, paraissant vingt ans de plus que son âge réel (55 ans).

Alors que, le 21 avril 1945, les premiers soldats soviétiques entrent dans la capitale, dans son bunker, Hitler prend froidement la décision de tenir jusqu’au bout.

Les armées de Joukov

Joukov

et Koniev

Koniev

prennent Berlin en tenaille avec le Reichstag pour objectif. Elles ne sont plus qu’à quelques centaines de mètres du bunker quand, le dimanche 29 avril 1945, Hitler exprime ses dernières volontés

Comblant le voeu de sa maîtresse, il l’épouse au terme d’une rapide cérémonie civile, avec pour témoins Bormann et Goebbels. Puis il dicte à une secrétaire son testament politique par lequel il expulse le traître Hermann Goering

Hermann Goering

du parti nazi et institue à sa place le grand amiral Karl Dönitz

Karl Dönitz ?

pour le remplacer à sa mort à la tête du Reich ! 

Les cadavres de Mussolini et sa maîtresse Clara Petacci livrés aux quolibets des  badaudsAprés avoir été informé de l’exécution de son ancien allié Mussolini et de sa fin ignominieuse, il renouvelle à ses proches l’ordre de brûler son cadavre et celui de sa femme .

Le lendemain matin, comme les Soviétiques ne sont plus qu’à 200 mètres du bunker, il fait ses adieux à la trentaine de personnes qui l’entourent. En début d’après-midi, il s’enferme dans sa chambre avec Eva Braun. Celle-ci absorbe une capsule de cyanure cependant que Hitler se tire une balle dans la tempe.

L’aide de camp SS enveloppe les corps dans une couverture et les transporte dans le jardin où il les arrose d’essence et les enflamme. Le 2 mai 1945, à 15h, un premier soldat soviétique surgit dans le bunker. Le même jour, d’autres Soviétiques hissent le drapeau rouge au sommet du Reichstag

Reichstag avant 1945 ?
drapeau rouge sur les ruines du Reichstag

. 

C’était il ya environ…..


…….530 ans :

Le 20 avril 1493

Christophe Colomb triomphe et… perd

Le 20 avril 1493, Christophe Colombe se présente devant les Rois d’Espagne, Ferdinand et Isabelle

Rois d’Espagne, Ferdinand et Isabelle ?

, aux portes de Barcelone.

Auréolé par le succès de son expédition transatlantique, le navigateur génois se met humblement à genoux devant eux et les Rois, dans un geste sublime, tombent également à genoux.!!!!

Tous les trois entonnent alors un Te Deum d’actions de grâces, remerciant Dieu pour le succès de l’expédition.

Portrait de Christophe Colomb (1828, Rafael Tejedo, musée naval de Madrid)Cette scène montre que les cercles dirigeants, en Espagne et en Europe, ont immédiatement pris conscience de l’importance de l’événement et de ses conséquences potentielles. La première traversée transatlantique ne passe pas inaperçue !

À Rome, le pape Alexandre VI Borgia

pape Alexandre VI Borgia

, d’origine espagnole, prend acte de ce succès comme de la prise de Grenade, l’année précédente. Il attribue à Ferdinand et Isabelle le qualificatif prestigieux de  » los Reyes Católicos  » (Rois Catholiques) et deux semaines plus tard, le 4 mai 1493, il publie la bulle ( ==nom donné aux écrits officiels du pape ) » Inter Caetera  » qui répartit entre Portugais et Espagnols les futures découvertes. Cette bulle serat complétée l’année suivante par le traité de Tordesillas .(= traité entre Espagne et Portugal : Portugais et Espagnols se partagent le monde)

Fier de son triomphe, Christophe Colomb retraverse sans tarder l’océan pour le compte de  » los Reyes Católicos  ». Cette fois, il n’a aucun mal à réunir les fonds et les équipages.

Séville au XVIe siècle, détail d'un tableau de Alonzo Sanchez Coello
port d’espagne ???

Deuxième voyage

Pour cette seconde deuxième expédition, Colomb quitte Cadix avec 17 navires et… 1200 passagers ! Il aborde dans une île à l’aspect enchanteur aussitôt baptisée Guadeloupe, en l’honneur de la Vierge de Guadalupe, un lieu de pèlerinage célèbre en  » Estrémadure  » ?. Une rapide exploration montre qu’elle est habitée par de féroces anthropophages, les  »Caraïbes  », ennemis jurés des paisibles Taïnos.

Poursuivant sa route, Colomb découvre avec amertume que les 39 compagnons abandonnés sur l’île de Hispaniola ont tous été massacrés par les habitants. Des hommes nus et d’apparence pourtant paisible ! Remis de leur découverte, les Espagnols fondent sur l’île la première ville du Nouveau Monde,  »Isabela ». Diego Colomb

Diego Colomb ???

, le plus jeune frère de l’explorateur, assume le gouvernement de la ville, bientôt assisté de Bartolomeo.

Neuf bateaux prennent le chemin du retour sous le commandement d’Antonio de Torres cependant que Christophe Colomb poursuit l’exploration des petites Antilles et découvre Porto-Rico et la Jamaïque.

Pendant ce temps À Isabela, les dissensions, la cupidité et la peur des Indiens ne tardent pas à semer le désordre et la mort. Bartolomeo se montre particulièrement cruel avec les Indiens qu’il massacre ou réduit en esclavage. C’est le premier d’une longue lignée de  »conquistadores  » (conquérants) violents et cupides.

En Espagne, on ne manque pas de médire de Christophe Colomb auprès de la reine Isabelle. Celle-ci interdit en vain la réduction en esclavage des Indiens et envoie un enquêteur officiel, Juan Aguado

Juan Aguado

, à Hispaniola. Inquiet pour son avenir, l’Amiral retourne en Espagne en 1496 et gagne le pardon de la reine.

Christophe Colomb est accueilli par le roi Ferdinand et la reine Isabelle à son retour en Espagne, Washington, Library of Congress.
le pardon de la reine ?

Troisième voyage

Christophe Colomb met sur pied un troisième voyage d’exploration. L’expédition quitte le port andalou de Sanlucar de Barrameda le 30 mai 1498.

Pendant que le gros de la flotte se dirige vers Hispaniola, Christophe Colomb oblique vers le sud et les îles du Cap Vert avec trois navires. Le 28 juillet 1498, il découvre l’île de Trinidad  et, deux jours plus tard, repère l’embouchure d’un puissant fleuve, l’Orénoque. Il ne comprend pas encore qu’il est face à un immense continent, un Nouveau Monde. Il persiste à voir dans ces littoraux la porte de la Chine ou des Indes.

Mais à Hispaniola, pendant ce temps, les Espagnols en arrivent à se battre entre eux. De retour dans la colonie, Christophe Colomb a beaucoup de mal à ramener l’ordre. Il fait condamner à mort ou emprisonner les rebelles…

Christophe Colomb (1520, Ridolfo di Ghirlandaio, musée naval de Gênes)

La chute

L’affaire agite la cour d’Espagne qui délègue Francisco de Bobadilla

Francisco de Bobadilla

dans la colonie avec le titre de vice-roi. Ce dernier débarque le 23 août 1500 et met aussitôt Christophe et Bartolomeo Colomb aux fers. Il les renvoie en Espagne. Quand l’illustre navigateur se présente enchaîné devant les Rois Catholiques, à Grenade, ces derniers, émus, le font libérer et rappellent son remplaçant.

Un nouveau gouverneur général, Nicolas de Ovando

Nicolas de Ovando

, prend la mer début 1502 avec 30 navires et 2500 colons (parmi lesquels le futur dominicain Las Casas

dominicain Las Casas ??

  … mais sans Christophe Colomb ! De ce moment date véritablement la colonisation du Nouveau Monde avec la création des  »encomiendas  » .(terme d’origine médiévale signifiant  »en commende ».Les  »encomienderos » avaient l’obligation de protéger, instruire et évangéliser les habitants de ces terres reçues  »en commende ». En échange, ils avaient le droit de leur réclamer un impôt en espèces ou en nature (corvées))

Colomb obtient seulement de repartir pour une simple mission d’exploration, avec quatre navires, le 9 mai 1502. Quand il arrive en vue de Santo Domingo (Saint-Domingue), nouvelle capitale de la colonie de Hispaniola, le gouverneur refuse de le laisser accoster et fait valoir des directives royales. A son retour en Espagne, en 1504, la reine Isabelle n’est plus là pour le protéger.

L’  » oeuf de Christophe Colomb  »

Peu après son retour en Espagne, au cours d’un repas entre gentilshommes, Christophe Colomb eut à affronter quelques esprits forts.  » Après tout, disait en substance l’un d’eux, il était évident qu’en allant vers l’ouest, on finirait bien par trouver les Indes  ».

Colomb prit alors un oeuf et proposa à ses détracteurs de le faire tenir debout. Aucun n’y arriva. Lui-même prit l’oeuf, tapota l’extrémité de façon à l’aplatir et put alors le dresser sur la table. Il conclut :  » C’était évident mais il fallait y penser !  » (l’anecdote est rapportée par Jérôme Benzoni, auteur en 1565 d’une Histoire du Nouveau Monde).

Stop!!!!!


J’arrête décrire sur mes blogs : Jamais de commentaire ,seulement un  » like  » de temps en temps ;alors à quoi çà sert ? Pour l’instant ,je suis encore chez mon fils ,en rentrant chez moi ce dimanche, je déciderais si  » stop ou encore  ».

Bien sur j’écriras encore sur mon P.C ,mas pas sur Word-Press ,j’espère y arriver !….

Bref je réfléchis .

En attendant, vous ,les rares personnes qui passez ,soyez heureux…..

C’était il y a environ 94 ans :


Le 28 mars 1928

Fondation du Birobidjan juif ?

Le 28 mars 1928, Staline …..

Staline vers 1930

 …décide de créer une région autonome à l’Est de la Sibérie en vue d’y installer les juifs d’Union soviétique. Le territoire prend le nom de Région autonome des Juifs du Birobidjan en 1934 et adopte le yiddish (la langue des juifs d’Europe orientale) pour langue officielle à côté du russe.

La création du Birobidjan, sur une idée du président du Soviet Suprême Mikhaïl Kalinine

Mikhaïl Kalinine

, fait suitee au désir de freiner l’émigration des juifs soviétiques vers la Palestine tout en les poussant loin de la Russie  »utile  ».

Elle témoigne de l’antisémitisme très virulent sous les régimes totalitaires, socialistes ou populistes, au début du XXe siècle, bien avant l’arrivée de Hitler à la tête de l’Allemagne…

Cet antisémitisme durera en Pologne comme en URSS après 1945 et la défaite du nazisme, et seule la mort privera Staline de l’occasion de persécuter un dernière fois  les juifs de son empire.

En attendant, la république du Birobidjan, glaciale et désolée, en bordure du fleuve Amour, sur la frontière chinoise n’attire guère d’immigrants.

Les juifs eux-mêmes, malgré les encouragements officiels, n’ont jamais représenté plus du quart de sa population. En ce début du XXIe siècle, dans ce qui est devenu l’Oblast autonome juif, ils ne sont plus que quelques milliers sur 200 000 habitants (Russes, Coréens, Chinois…) mais restent fidèles à leur culture et à la langue yiddish.

Jeunes juifs du Birobidjan à l'époque de Staline
habitants du Birobidjan?

Birobidjan