Après……le malaise..Tu trembles carcasse


La crise est survenue.

Tel l’avare aux doigts crochus
Qui recomptait ses gros écus,
Tu trembles, carcasse , en ton corps
Tu trembles, t’as peur de la mort

Durant ton délire tu as cru voir

Les mecs en savates
Les filles, les culs de jatte
Contrôlant ta boite
Et piquant ton trésor
Tu trembles, carcasse,en ton corps
Tu trembles,t’as peur de la mort

Ton coeur est vide tel un grelot
Et tu dors mal et tu ris faux
Et tu dors mal, tu as tout faux
Tu trembles, carcasse,en ton corps

Tu trembles, t’as peur de la mort

T’as l’impression d’avoir plané
D’avoir survolé le monde entier
Tu trembles, carcasse,en ton corps
Tu trembles,t’as peur de la mort

 
Tu trembles car en ton corps
Tu souffres cette fois encore
Tu sais que ces malaises
Un jours,te laisseront mort……………;

Paradis artificiels


Le malaise épileptique entraine la prise d’un valium ,et tel l’opium……on vit ce que Mr Beaudelaire décrit……L’esprit quitte le corps et……..
 
    
    Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
    Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
    Par-delà le soleil, par-delà les éthers,
    Par-delà les confins des sphères étoilées,
   
   
    Mon esprit, tu te meus avec agilité,
    Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde,
    Tu sillonnes gaîment l’immensité profonde
    Avec une indicible et mâle volupté.
   
   
   
    Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
    Va te purifier dans l’air supérieur,
    Et bois, comme une pure et divine liqueur,
    Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
   
   
    Derrière les ennuis et les sombres chagrins
    Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,
    Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse
    S’élancer vers les champs lumineux et sereins ;
   
   
    Celui dont les pensers, comme des alouettes,
    Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
    — Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
    Le langage des fleurs et des choses muettes !