La  »bourde  »de la compagnie ferroviaire espagnole



Des trains trop hauts pour passer dans les tunnels :

En Espagne, la société nationale Renfe (l’équivalent de la SNCF chez nous) a reconnu que les 31 trains régionaux qu’elle avait commandés étaient trop hauts pour passer dans les tunnels. Une erreur de taille qui devrait reporter la livraison des trains

En Espagne, la société nationale d’exploitation des chemins de fer Renfe vient d’admettre publiquement que le gabarit des 31 nouveaux trains régionaux qu’elle a commandés était trop haut pour passer dans les tunnels ferroviaires,

Sur les 31 rames qui ont fait l’objet d’un appel d’offres en 2020, 21 étaient destinées à la Cantabrie et 10 aux Asturies. Les premiers trains auraient dû être prêts au plus tard en octobre 2024 et désormais le ministère des Transports espagnol table sur une mise en service  » en 2026  », souligne le jornal espagnol  »

Heureusement, la construction des trains n’avait pas encore démarré. Mais la hausse du prix des matériaux pourrait avoir une conséquence financière sur le budget initial de 258 millions d’euros, dont 150 millions prêtés par l’Union européenne en 2019. Cette bévue aura aussi des conséquences pour les usagers des deux régions enclavées du nord du pays que sont la Cantabrie et les Asturies. En effet, ces dernières sont actuellement desservies par des trains lents et vétustes régulièrement sujets à des pannes, selon le témoignage d’un usager mécontent.

Des licenciements

Selon les médias espagnols, cette bourde aurait pour origine des erreurs de mesure retranscrites dans un document fourni par l’Adif, l’entreprise publique responsable du réseau ferré espagnol, puis intégrées sans avoir été vérifiées dans le cahier des charges du projet. L’Adif et la Renfe ont d’ores et déjà ouvert une enquête conjointe pour tenter d’en savoir plus sur les circonstances qui ont conduit à cette situation ubuesque.

L’erreur avait été découverte par le constructeur basque CAF, chargé de la fabrication des trains. D’après franceinfo  , Madrid envisage de prêter l’un de ses trains au constructeur pour qu’il effectue lui-même les mesures. Vilipendée par l’opposition et sommée de rendre des comptes par l’Union européenne, la ministre espagnole des Transports Raquel Sánchez a d’ores et déjà assuré que les  »responsables de cette grossière erreur  » allaient faire l’objet de sanctions. L’Adif et la Renfe ont annoncé mardi que deux cadres avaient été licenciés.

10 février 1673….


….. Une ordonnance de Louis XIV étend le droit de régale ?

Le 10 février 1673, par une ordonnance signée à Saint-Germain-en-Laye, le roi Louis XIV 

Louis XIV

décide d’étendre le   » droit de régale  » ? à l’ensemble du royaume.

Ce droit qui remonte au Moyen Âge permet au roi de percevoir les revenus des diocèses et des abbayes vacants en attendant qu’arrive un nouveau titulaire ( » régale temporelle  »). Il lui permet aussi de procéder aux nominations dans le diocèse ou l’abbaye en question   »régale spirituelle  ».

De nombreux évêchés du Midi échappaient jusque-là à ce droit et le pape Innocent XI s’irrite de la volonté du roi, ou plutôt de son ministre  Colbert

Colbert ?

, de le leur appliquer. Il condamne fermement la régale universelle et le conflit va déboucher dix ans plus tard sur une exacerbation du gallicanisme ? (  Le gallicanisme est une doctrine religieuse et politique française qui cherche à organiser l’Église catholique de façon autonome par rapport au pape. Il s’oppose à l’ultramontanisme ( primat du pouvoir du Pape, infaillibilité pontificale )avec la Déclaration des Quatre Articles .(Déclaration du clergé de France sur la puissance ecclésiastique  », texte latin en un préambule et quatre articles (d’où son nom) ; elle fut votée le 19 mars …

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Le  » droit de régale  » ? = ?

Le  »droitderégale » désignait au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime le droit qu’avaient les rois de gérer à leur guise les diocèses et les abbayes vacants, après la mort d’un évêque ou d’un abbé, en attendant l’arrivée d’un nouveau titulaire.

Billet à revoir ….peut-être car d’abord pour moi ( peu de lecteurs )

C’était il y a environ…..


70 ans ; le 9 février 1953 :

Naissance du Livre de Poche

Le 9 février 1953, Henri Filipacchi

Henri Filipacchi ?

, des éditions Hachette, publie à Paris les premiers titres d’une collection appelée à un grand avenir : Le Livre de Poche. Le n°1 est un roman de Pierre Benoît

Pierre Benoît ?

, Koenigsmark

Koenigsmark ( livre )?

. Avec un prix trois ou quatre fois moindre que les livres conventionnels, les nouveaux livres au format de poche séduisent un public jeune et peu fortuné.

En 1905 déjà, les éditions Jules Tallandier avaient commercialisé des livres sous l’appellation  » livre de poche  » mais il ne s’agissait encore que de littérature de gare (petits romans populaires). La véritable naissance du format de poche remonte à la création par

Jules Tallandier ?

, en 1935, en Angleterre, des éditions Penguin. Dans le domaine francophone, on peut citer la collection Marabout, créée à Verviers (Belgique) en 1948.

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L’originalité d’Henri Filipacchi fut surtout de mettre au service des grands textes littéraires, classiques et modernes, les techniques d’impression et de diffusion qui, jusque-là, étaient plutôt réservés au roman populaire, voire de la   » littérature de colportage   » (= une première forme de littérature dite  » populaire  », apparue en Europe distribuée par les colporteurs.) et d’avoir pressenti, puis accéléré considérablement la démocratisation de la lecture en mettant à la disposition d’un large public non simplement des romans d’évasion déjà portés par leur succès mais des œuvres parfois réputées difficiles. Le pari d’Henri Filipacchi était donc plus qualitatif que quantitatif. ( On constate aujourd’hui la justesse de son intuition, et son audace ).

  En effet, au début des années 1950, Un amour de Swann

 trouvait rapidement 500 000 lecteurs et les Mémoires du cardinal de Retz, avec 60 000 exemplaires vendus entre 1958 et 1959, connaissaient l’engouement d’un best-seller d’actualité ?!! Le Livre de Poche s’attachera toujours à donner l’image d’une collection sans exclusivité, ouverte à tous les publics et à toutes les facettes de la création littéraire : Mary Higgins Clark y voisine avec Schopenhauer, Montaigne avec Philippe Claudel, Françoise Sagan avec Descartes.

 Le Livre de Poche allait ainsi devenir le compagnon idéal de tous les instants, qu’il s’agisse de romans, de policiers, de manuels de cuisine ou de bricolage, de documents d’actualité, de recueils humoristiques ou de recueils de poésie. Sa diversification se fait jour dès les années 1950 et ne s’est jamais démentie. D’abord consacré uniquement à la réédition, Le Livre de Poche en vint, une dizaine d’années plus tard, à la publication d’ouvrages encyclopédiques originaux ( dans le domaine des sciences, des arts ou de la philosophie ) à côté du fonds littéraire qui en demeure le noyau central. Ainsi, très rapidement, le catalogue du Livre de Poche s’élargit avec la création de nombreuses séries spécialisées.

Les premières années de son existence, le Livre de Poche voit ses ventes laisser planer une incertitude sur son avenir. Inquiétude de courte durée : dès la fin des années 1950, la collection est plébiscitée par une nouvelle génération de lecteurs. Un phénomène spontané, qui ne doit rien à la publicité.
Au cours des années 1960 , la croissance s’accélère : de 8 millions d’exemplaires en 1957-1958, les ventes passent à 28 millions d’exemplaires en 1969.
Bien qu’on parle de simple succès commercial ;c’est plutôt une  Révolution culturelle , qui a un rapport inattendu avec l’onde de choc du  » baby boom  » , en effet, le Livre de Poche vient à point nommé pour accompagner l’essor de la scolarisation et stimuler la démocratisation de la lecture

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Moins d’une décennie après sa création, le Livre de Poche compte fortement dans la vie quotidienne des Français. Les pouvoirs publics le tiennent d’ailleurs pour aussi nécessaire que la baguette de pain ou le ticket de métro : il devient l’une des composantes de l’indice des prix, fondé sur la liste des  » 259 articles  » relevant de la  » consommation de base  » de tout un chacun…  »Honneur ambigu  », qui lui vaudra d’être particulièrement exposé au blocage des prix.

Légion d’honneur……


……. outre le prestige, ça rapporte quoi en fait?

( Si quelqu’un a eu le courage de lire ce billet ,ce n’est qu’un préambule ….La fin sur le billet qui suit )

D’où vient cette vieille tradition ?

C’est Napoléon Bonaparte qui a mis en place la Légion d’honneur en 1802 pour remercier tous les Grognards qui avaient participé aux guerres et défendu la France. Elle a d’ailleurs été créée par Napoléon Bonaparte parce que la Révolution avait supprimé toutes les récompenses. Il y a plusieurs grades : chevalier, et ensuite officier, commandeur, grand croix et grand officier, qui doivent récompenser à chaque fois des  » mérites nouveaux  »

chavalier

Est-ce que tout le monde peut recevoir la légion d’honneur ?

Non. Tout citoyen français sans casier judiciaire ayant fait preuve de  »  mérites éminents au service de la nation  », à titre militaire ou à titre civil, peut l’avoir… à condition d’avoir au minimum 20 années d’activité dans le domaine. Exception notable, les sportifs, qui reçoivent régulièrement la Légion d’honneur pour des médailles olympiques ou des titres sportifs importants. Autre exception, le président de la République, qui l’a  » automatiquement  ».

Comment on  »candidate  » à la légion d’honneur ?

On ne peut pas demander la Légion d’honneur. C’est aux ministres d’identifier les futurs décorés en s’appuyant sur les préfets, maires, présidents de fédérations sportives… Mais il est parfois difficile de savoir pourquoi certains la reçoivent et pas d’autres, d’autant que les raisons de la décoration ne sont pas connues du grand public !

Est-ce qu’on gagne de l’argent avec la légion d’honneur ?

Oui, mais  »très peu  » : entre 6,10 euros (pour les chevaliers) et 36,59 euros (pour les Grand-croix) par an. Et il est d’usage de ne pas la réclamer et de la reverser directement à la société d’entraide des membres de la Légion d’honneur dans le but d’aider les légionnaires dans le besoin. Sans compter qu’il faut s’acquitter des droits de chancellerie (d’une vingtaine d’euros pour les chevaliers) pour obtenir le brevet officiel après la remise de la décoration et acheter lui-même sa médaille de 295 à 1500 euros sur le site Web de la Monnaie de Paris ) et financer la cérémonie. Mais , la tradition veut que ce soit la famille ou les amis et collègues qui se cotisent pour l’offrir. Enfin, il est toujours possible de récupérer la médaille de quelqu’un d’autre. Exemple avec la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, qui porte celle de son père décédé, Jean Narquin.

médailles

Comment la reconnaît-on ?

La couleur de son ruban est le rouge. La décoration est une étoile à cinq rayons doubles surmontée d’une couronne de chêne et de laurier. Elle présente l’effigie de la République et au revers deux drapeaux tricolores entourés de la devise  » Honneur et Patrie  ». Son port est très codifié : la Légion d’honneur se porte avant tout autre insigne de décoration française ou étrangère, sur le côté gauche. Les décorations pendantes sont privilégiées pour les cérémonies officielles, mais sur les tenues de ville, on choisit des insignes de boutonnière (ruban ou rosette). Et si l’on peut facilement s’en procurer, il est interdit de les porter si l’on n’est pas légionnaire, et l’on peut même écoper d’une amende !

Alors il n’y a aucun avantage matériel ?

Devenir légionnaire d’honneur offre quand même quelques avantages matériels : les filles, petites-filles et arrières petites-filles de décorés peuvent étudier dans les Maisons d’Éducation de la Légion d’Honneur. Autre avantage : les adhérents à la Société des membres de la la Légion d’hnneur (SMLH) ont la possibilité de partir en vacances dans des résidences de standing telles que le château du Val à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) et la résidence de Costeur Solviane à Saint-Raphaël (Var). Les retraités peuvent également y séjourner pendant de longues périodes. Enfin, les décorés bénéficient d’honneurs funèbres lors de leurs obsèques. Ils peuvent également faire la demande d’inscription de leur récompense sur les actes d’états civils rédigés après remise de la Légion.

Mais à quoi ça sert ?

C’est une question de prestige, bien sûr, le symbole de la reconnaissance ultime de l’État, la plus haute récompense possible, la preuve qu’on a « fait quelque chose de plus » que le reste des citoyens. Seuls 93 000 Français l’ont (dont 70 % d’hommes). La plupart adhèrent à la Société des membres de la Légion d’honneur  qui se décrit comme  » un réseau étroit, uni et dynamique regroupant tous les légionnaires qui partagent les mêmes valeurs  ». Et l’arborer à sa boutonnière permet de montrer que l’on a rendu de grands services à la France. Cela sert aussi à ceux qui la remettent : les personnalités choisies reflètent bien sûr un choix politique.

Est-ce qu’on peut la perdre ?

Oui ! La distinction peut être retirée en cas de condamnation pénale et lorsque le décoré a commis  » des actes contraires à l’honneur ou de nature à nuire aux intérêts de la France  ».

Est-ce qu’on peut la recevoir si l’on est étranger ?

Oui. Nelson Mandela

, Charlie Chaplin ou Aung San Suu Kyi

Aung San Suu Kyi

ont ainsi reçu la Légion d’honneur. Mais contrairement aux Français, ils ne sont pas membres de  » l’ordre  ».

Est-ce qu’on peut la refuser ?

Le dessinateur Jacques Tardi

Jacques Tardi ?

, et, bien avant lui, George Sand, Guy de Maupassant, Pierre et Marie Curie, Simone de Beauvoir ou Jacques Prévert

Jacques Prévert

… Il arrive que des personnalités refusent leur légion d’honneur et choisissent de ne pas se faire remettre leur décoration.