Pourquoi parle-t-on de…


….la « loi de Lynch » ?

( En regardant le film  » pendez les haut et cout  »)

Les personnes appliquant la « loi de Lynch » sont généralement accusées d’avoir recours à une justice expéditive, qui ne respecte pas les droits de l’accusé. De son côté, le terme « lynchage » désigne une exécution sommaire, dépourvue de la moindre garantie judiciaire.

Lynchage ?

Ces expressions sont dérivées du nom de Charles Lynch. Ce notable américain, né en 1736 et mort en 1796, fut juge de paix et colonel de la milice de l’État de Virginie.

Dans le cadre de la guerre d’Indépendance, il lutte avec énergie contre les partisans de l’Angleterre. Il est chargé par le gouverneur de Virginie d’arrêter puis de juger, en première instance, toute personne suspecté de loyalisme à l’égard de la Couronne britannique.

Mais, au lieu d’envoyer les condamnés à Richmond, capitale de la Virginie, comme il aurait dû le faire, il décide de faire exécuter les peines sur place. Cette pratique illégale de la justice lui sera d’abord reprochée, puis le futur Congrès des États-Unis finira par admettre que les décisions de Lynch étaient motivées par l’urgence de la situation.

Durant la conquête de l’Ouest, à la fin du XIXe siècle, des foules en colère auront souvent l’occasion de « lyncher » des individus qu’elles estiment coupables. Dans des territoires encore largement dépourvus d’encadrement judiciaire et policier, ces exécutions sommaires étaient difficiles à prévenir.

Les malheureux appréhendés par la foule étaient le plus souvent pendus, sans autre forme de procès. C’était le sort qui attendait aussi de nombreux Noirs américains. En effet, ils furent les victimes de nombreux lynchages, notamment aux lendemains de la guerre de Sécession.

Dans ces États du Sud esclavagistes, il en fallait peu, un simple regard adressé à une femme blanche, pour qu’un Noir fût pendu par une foule en furie ou par une organisation terroriste comme le Ku Klux Klan.

Votées entre 1964 et 1968, plusieurs lois fondamentales donnent tous leurs droits civiques aux Noirs américains et prohibent toute mesure de caractère ségrégationniste. Elles finissent par entrer dans les mœurs et limitent les cas de lynchages, même si un Afro-Américain, Michael Donald, est encore battu à mort en 1981.

J’en bois un avant de me coucher ,quoi ?


Un café :

Ies bienfaits du café

Instantané, moulu ou décaféiné ? Le café est une des boissons les plus consommées dans le monde ,avec le thé et …l’eau …

Une étude ( il y en a beaucoup ces derniers temps ) a été faites sur les effets de cette boisson sur la santéé .. La conclusion de cette étude : Les gens qui consomment du café particulièrement à raison de deux à trois tasses par jour ( plus pour moi !), ont une plus longue durée de vie ainsi qu’un risque plus faible de développer diverses maladies cardiovasculaires et de faire de l’arythmie,en comparaison de ceux qui n’en boivent pas.

Des sondages ont été faits à ce sujet ;

Environ 449 000 hommes et femmes âgés de 40 à 69 ans ont accepté de remplir un formulaire en indiquant la quantité consommée par jour,et aussi de quel  » genre  » de café ils buvaient ( Moulu,décaféiné ou instantané ) …

Conclusions :

Au bout de plusieurs années (12/15 ans), tous les types de cafés ont été associés à une réduction des incidents cardiovasculaires et de la mortalité. Contrairement au décaféiné ,les cafés moulu et instantané ont aussi été associés une réduction de l’arythmie.

Le constituant le plus connu du café,comme chacun sait , est la caféine,mais il faut noter que le café contient plus de 100 composants biologiquement actifs.

On peut donc conclure qu’il est possible que les composés non caféinés comme l’acide chlorogénique, ( antioxydant puissant) soient responsables des effets positifs observés.

Evidemment , beaucoup d’autres choses ont de l’influence sur la santé et la longévité :l’activité physique, une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes .

J’en conclue que je peux ( comme tout  »amoureux » du café )continuer à boire mes cafés quotidiens sans risque ,en toute tranquilité ….

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 Des habitations Troglodytes en Auvergne.


les habitations Troglodytes de Monton.

 

Habitations troglodytes de Monton, Auvergne.
Habitations troglodytes de Monton, Auvergne.

 En Auvergne comme dans de nombreuses autres régions de France, on trouve encore quelques unes de ces drôles de grottes creusées directement dans les montagnes.  A  » Perrier » près d’Issoire ou encore les maisons troglodytes de Farges à Saint-Nectaire,  les fameuses grottes de Jonas et de La Roche Blanche, dans le Cantal aussi à Bredon.

   Vestiges de la vie moyenâgeuse, voir beaucoup plus reculée encore pour certaines, elles sont toutes sur des hauteurs, pour pouvoir mieux se défendre des éléments et surveiller les éventuels  »visiteurs ». 
   Anciennes grottes ou cavités naturelles les hommes se sont vite installé dans celles-ci pour être à l’abri, au chaud et protégés des éventuels brigands, routiers et assaillants pendant les guerres. Profitant de la relative tendreté de la roche provenant d’anciennes coulées volcaniques boueuses comme ici, certaines ont été agrandit, aménagées au grès du temps et des besoins en pièce principale, coin chambre, cave, ou grenier, réserve mais aussi cheminée, étagères, niches,  pigeonnier à « boulins » et ateliers. Une organisation des lieux semble aussi se dessiner, certaines grottes communiquent entre elles formant de véritables  réseaux « d’appartements » d’autres sont plus privatives et isolées. On trouve sur d’autres sites une véritable structuration en village avec lieux de culte, château et chapelle, le tout relié par des petits chemins avec escaliers en hélice pour rejoindre les différents niveaux. Pour les relier à d’autres sites il y avait même des sous-terrains et des labyrinthes. De nos jours après avoir servi de débarras, écuries ou bergeries certaines sont heureusement protégées au titre du patrimoine Auvergnat.

Les grottes de Monton :

Habitations troglodytes de Monton, Auvergne.

   On les trouve facilement sous la butte où se dresse Notre-Dame de Monton qui surplombent le village, on en compte environ une quarantaine. Hélas, elles sont pour la plupart dans un état de délabrement avancé. Une association à entrepris leur sauvegarde.

Le site est classé au Patrimoine des sites remarquables, et a été aménagé pour les visites et des expositions pendant les beaux jours.










 Naturels_______Troglodytiques________Archéologiques_
Sites troglodytiques
 Habitat troglodytique de MONTON 
Le siteEn bordure de la plate forme porteuse de la statue de la vierge et du parking attenant, la falaise curviligne à regard sud et sud-ouest, entaillée de quelques ravines, est percée d’une soixantaine de cavités. Dispersées sur la quasi-totalité de la longueur de la falaise, localisées entre les ravines, les grottes présentent une répartition étagée. Localement, elles sont disposées sur quatre niveaux avec des façades en retrait d’un niveau à l’autre.
 Le matériauLa falaise est constituée d’un matériau hétérogène comportant des blocs rocheux très durs (laves) dont la taille peut atteindre plusieurs m3, à distribution aléatoire englobés dans un « béton » naturel de faible cohésion qualifié de « tuf », facilement attaquable à la pointerolle ou au pic. Les traces de ces outils s’observent sur les plafonds et parois aux profils irréguliers (blocs restés en saillie ou surcreusements résultant de leur extraction).
Blocs de basalte dans le « tuf »
 Une organisation de type urbainNombre de façades mais aussi de plafonds ont disparu par effondrement naturel ou provoqué. Celles qui subsistent, au moins en partie, témoignent de leur diversité. Des façades naturelles avec des ouvertures creusées dans le tuf coexistent avec d’autres entièrement ou partiellement maçonnées avec des encadrements de baies (portes, fenêtres) en pierre taillée (arkose). Ancrées sur le terrain naturel en partie basse, plaquées sur la falaise qu’elles chemisent en partie haute, elles assurent la continuité du bâti le long des accès en jouant le rôle de soutènement pour le sentier du niveau supérieur. Des rampes, des escaliers extérieurs, des vires aménagées à mi-hauteur de la falaise pour assurer l’accès au niveau supérieur ou la desserte des grottes d’un niveau donné, il reste encore quelques témoins.Entrée d’habitation 
Une étroite vire dessert le niveau supérieur__
escalier extérieur tournant
Les locauxAucun modèle type ne se dégage. Les grottes les plus profondes (jusqu’ à 13,50 m) situées pour la plupart au pied de la falaise, sont constituées de deux ou trois cellules creusées en enfilade qui diffèrent par leurs dimensions (plus étroites et moins hautes à l’arrière) et peuvent être séparées par une cloison naturelle. Les grottes unicellulaires de section sensiblement carrée ou rectangulaire présentent communément des renfoncements le plus souvent dans les parois latérales, qui se présentent comme des annexes du local principal. L’épaisseur des planchers dépasse toujours 40 cm.La superficie des grottes les plus spacieuses ne dépasse pas 50 m2. La hauteur du plafond est généralement comprise entre 1,70 m et 2,80 m avec des variations notables (jusqu’ à 50 cm) au sein d’une même cellule. Les plafonds horizontaux ou en anse de panier très aplatie sont la règle sauf un niveau des annexes qui présentent souvent un plafond plus bas en arc. Deux grottes montrent une fraction de plafond en semi-coupole, l’une construite, l’autre taillée.__ 
_____Mobilier au sol ________Mobilier sur paroi
 Les aménagements intérieurs :Creusées dans les parois naturelles à différentes hauteurs, les alvéoles de tailles diverses mais le plus souvent réduites (moins de 50 cm) présentent généralement un plancher horizontal et un plafond en arc. Des feuillures et rainures, classiques dans les plus grandes, dont le volume peut être de l’ordre du m3, permettent d’en déduire une affectation en placard avec une porte et/ou une ou plusieurs étagère(s).La fréquence des alvéoles est un guide pour l’identification des cellules affectées à l’habitation, de même que la présence de suie au plafond ou l’existence d’une cheminée. Le cloisonnement de certaines grottes avec des murs maçonnés, la présence d’enduits à la chaux dans les pièces en façade, la reconstruction en retrait de certaines façades (arc en arkose) correspondent aux aménagements les plus récents des locaux d’habitation.Les chantiers présents au fond de certaines grottes témoignent de leur affectation en cave à une époque donnée. A noter également l’aménagement en pigeonniers de deux grottes d’un niveau supérieur.
Les alvéoles de forme particulière, les petites fosses à fond incliné creusées au plancher, les banquettes ou planchers surélevés, les anneaux creusés dans la parois sont autant d’aménagements spécifique
s.
Pièce annexe avec banquette

Pièce annexe et mobilier mural___
Arrière-salle aménagée
____Etage supérieur aménagé
__en cave _____ _____en pigeonnier
Grotte avec cheminée
Un habitat ancienL’armorial de Revel montre, dès le milieu du XV ° siècle, des ouvertures aménagées au front de la falaise entre les ravines, suggérant l’existence à l’arrière de locaux dépourvus de couverture. L’ensemble des grottes est situé à l’intérieur de l’enceinte villageoise. Cet habitat troglodytique pourrait dater du milieu du XIV° siècle, période de troubles au cours de laquelle les villageois venaient se réfugier derrière les remparts qu’ils construisaient. La dernière grotte est abandonnée au début du XX ° siècle.cliquer sur la photo pour l’agrandir

Trois couleurs pour la France


15 février 1794 ( il y a environ 229 ans)

Trois couleurs pour la France……

Le 15 février 1794, la Convention décrète que « »le pavillon sera formé des trois couleurs nationales disposées en trois bandes égales posées verticalement…  »Le peintre David suggère que le bleu soit fixé à la hampe.

La couleur rouge vient de ce que les rois de France, dans les heures de grand péril, brandissaient la bannière de Saint-Denis , rouge du sang du martyr. Cette tradition a été reprise par les Parisiens insurgés contre le roi Louis XVI, de sorte que le drapeau rouge est devenu le symbole mondial des luttes ouvrières !

Le blanc est la couleur d’une écharpe que les chefs des armées et le roi en personne arboraient au combat, sous l’Ancien Régime, pour signaler leur grade. C’est seulement en 1815, sous la Restauration, qu’il est devenu le symbole de la monarchie.

On repère le bleu dans les couleurs des bourgeois de Paris, au Moyen Âge, en association avec le rouge.

Il faudra toute l’éloquence d’Alphonse de Lamartine

Lamartine

pour les conserver.

Le 26 février 1848, à l’Hôtel de ville de Paris, le poète (58 ans) s’adresse en ces termes aux socialistes :  » … le drapeau rouge, que vous-même rapportez, n’a jamais fait que le tour du Champ-de-Mars, traîné dans le sang du peuple en 1791 et 1793, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie  ».

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Les rois de France, jusqu’à la Révolution, changent d’emblème à leur gré et personne ne se soucie de   » vénérer   » leurs couleurs. Les couleurs bleu, blanc et rouge commencent à   » émerger   » sous le règne du roi Henri IV . Le   » Vert-Galant   »  recommande ces trois couleurs aux ambassadeurs hollandais qui en font aussitôt  l’emblème de leur marine. Ce serait pour cela , qu’aujourd’hui, le bleu-blanc-rouge se retrouve sur le drapeau des Pays-Bas

drapeau des Pays-Bas

comme sur celui du Luxembourg (ancienne possession néerlandaise).

drapeau pays-bas +du Luxembourg

Le tsar Pierre Ier le Grand, de passage à Amsterdam au début du XVIIIe siècle, adopte les mêmes couleurs pour ses navires ! = > elles se retrouvent aussi sur le drapeau de la Russie impériale et de la Russie actuelle. Et ce n’est pas tout : Les Serbes les adoptent à leur tour. Elles sont transférées sur le drapeau de la Yougoslavie et celui de l’actuelle Serbie.

E n France, les gardes françaises avaient adopté les trois couleurs sur leur uniforme et l’emblème de leur régiment. Elles les conservèrent lors du passage  du côté de la Révolution sous le nom de Garde nationale.

  Vers la mi- juillet 1789, peu après la prise de la Bastille, Louis XVI est accueilli à l’Hôtel de Ville par une foule arborant sur la tête une cocarde ou des rubans aux couleurs de Paris, le bleu et le rouge.

D’après   »  les souvenirs de La Fayette   », publiés bien après la Révolution, ce   » populaire   »  général aurait alors remis au roi une cocarde semblable et l’aurait associée à la cocarde blanche du roi. Devenu chef de la Garde nationale le 31 juillet 1789, La Fayette aurait officialisé la cocarde tricolore en la remettant solennellement à la municipalité de Paris avec ces   » belles paroles   » :   »Je vous apporte une cocarde qui fera le tour du monde   ».

Mais , il semblerait que  sa démarche ait aussi été revendiquée par le maire de Paris Jean Bailly

Jean Bailly?

tandis que selon d’autres sources, c’est le roi en personne qui, de sa propre initiative, aurait associé les rubans bleu et rouge de la Garde nationale à sa cocarde blanche. ?

A l’époque ,  les trois couleurs bleu, blanc et rouge étaient déjà très populaires à Paris, en particulier chez les libéraux. Elles rappelaient notamment le drapeau des jeunes États-Unis d’Amérique pour lesquels ils avaient la plus grande admiration, ( à l’image de La Fayette

La Fayette

, le   » héros des deux mondes   ») . La France révolutionnaire a tout à fait pu les adopter en référence au précédent américain… 

fralurcy.marin@gmail.com ( si envie de commenter )