» Lili Marleen  »……


Marlène DietrichHistoire d’une chanson …..nazie ?

Les paroles ( en français ) :

Devant la caserne
Devant la grande porte
Il y avait une lanterne
Et elle est encore là devant.
Alors nous voulons nous y revoir
Sous la lanterne nous voulons rester
Comme autrefois, Lili Marleen
Comme autrefois, Lili Marleen
Nos deux ombres
Ne faisaient plus qu’une
Que nous nous aimions tant,
ça se voyait tout de suite
Et tout les gens doivent le voir
Quand nous nous trouvons sous la lanterne
Comme autrefois, Lili Marleen
Comme autrefois, Lili Marleen
La sentinelle appelle déjà
Ils sonnent le couvre-feu
Ca peut coûter trois jours
Camarades, j’arrive tout de suite
Alors on se disait au revoir
Comme j’aurais voulu partir avec toi,
Avec toi, Lili Marleen
Avec toi, Lili Marleen
Elle connaît tes pas
Ta démarche élégante
Tout les soirs elle brille,
Mais elle m’a oublié depuis longtemps
Et s’il devait m’arriver malheur
Qui se trouverait sous la lanterne
Avec toi, Lili Marleen?
Avec toi, Lili Marleen?
De l’espace silencieux,
Du fond de la terre,
S’élève comme un rêve
Ta bouche amoureuse
Quand le brouillard tardif se lèvera
Je serai sous la lanterne
Comme autrefois, Lili Marleen
Comme autrefois, Lili Marleen.
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L’écrivain John Steinbeck .

aurait dit ( écrit ) que  » cette chanson est le seul legs du 3ème reich à l’humanité  » 

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Tricolore ?


drapeau français 

    Le 15 février 1794, la Convention décrète que  » le pavillon sera formé des trois couleurs nationales disposées en trois bandes égales posées verticalement…  »

   Le peintre David suggère que le bleu soit  » fixé à la hampe  ».

<= (  tableau de Monnet  » fête nationale du 30 juin ) La couleur rouge vient de ce que les rois de France, dans les heures de grand péril, brandissaient la bannière de Saint-Denis, rouge du sang du martyr. Cette tradition a été reprise par les Parisiens insurgés contre le roi Louis XVI, de sorte que le drapeau rouge est devenu le symbole mondial des luttes ouvrières !

  Le blanc est la couleur d’une écharpe que les chefs des armées et le roi en personne arboraient au combat, sous l’Ancien Régime, pour signaler leur grade. Ce n’est qu’ en 1815, sous la Restauration, qu’il est devenu le symbole de la monarchie.

    Le bleu était dans les couleurs des bourgeois de Paris, au Moyen Âge, associé avec le rouge.

    Alphonse de Lamartine dut insister , parait il ,  pour les conserver :

    Le 26 février 1848, à l’Hôtel de ville de Paris, le poète (58 ans) s’adressa en ces termes aux socialistes :  » … le drapeau rouge, que vous-même rapportez, n’a jamais fait que le tour du Champ-de-Mars, traîné dans le sang du peuple en 1791 et 1793, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie  ».

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Les rois de France, jusqu’à la Révolution, changent d’emblème à leur gré et personne ne se soucie de  » vénérer  » leurs couleurs. Les couleurs bleu, blanc et rouge commencent à  » émerger  » sous le règne du roi Henri IV . Le  » Vert-Galant  »  recommande ces trois couleurs aux ambassadeurs hollandais qui en font aussitôt  l’emblème de leur marine. Ce serait pour cela , qu’aujourd’hui, le bleu-blanc-rouge se retrouve sur le drapeau des Pays-Bas comme sur celui du Luxembourg (ancienne possession néerlandaise).

Le tsar Pierre Ier le Grand, de passage à Amsterdam au début du XVIIIe siècle, adopte les mêmes couleurs pour ses navires ! = > elles se retrouvent aussi sur le drapeau de la Russie impériale et de la Russie actuelle. Et ce n’est pas tout : Les Serbes les adoptent à leur tour. Elles sont transférées sur le drapeau de la Yougoslavie et celui de l’actuelle Serbie.

En France, les gardes françaises avaient adopté les trois couleurs sur leur uniforme et l’emblème de leur régiment. Elles les conservèrent lors du passage  du côté de la Révolution sous le nom de Garde nationale.

  Vers la mi- juillet 1789, peu après la prise de la Bastille, Louis XVI est accueilli à l’Hôtel de Ville par une foule arborant sur la tête une cocarde ou des rubans aux couleurs de Paris, le bleu et le rouge.

D’après  »  les souvenirs de La Fayette  », publiés bien après la Révolution, ce  » populaire  »  général aurait alors remis au roi une cocarde semblable et l’aurait associée à la cocarde blanche du roi. Devenu chef de la Garde nationale le 31 juillet 1789, La Fayette aurait officialisé la cocarde tricolore en la remettant solennellement à la municipalité de Paris avec ces  » belles paroles  » :  » Je vous apporte une cocarde qui fera le tour du monde  ».

Mais , il semblerait que  sa démarche ait aussi été revendiquée par le maire de Paris Jean Bailly tandis que selon d’autres sources, c’est le roi en personne qui, de sa propre initiative, aurait associé les rubans bleu et rouge de la Garde nationale à sa cocarde blanche. ?

A l’époque ,  les trois couleurs bleu, blanc et rouge étaient déjà très populaires à Paris, en particulier chez les libéraux. Elles rappelaient notamment le drapeau des jeunes États-Unis d’Amérique pour lesquels ils avaient la plus grande admiration, ( à l’image de La Fayette, le  » héros des deux mondes  ») . La France révolutionnaire a tout à fait pu les adopter en référence au précédent américain…