çà s’est passé il y a ……


Environ 65 ans :

Le 7 avril 1954 : La « théorie des dominos »

    En pleine guerre froide s’ouvre à Genève une conférence sur le sort de l’Indochine et de la Corée… Le 7 avril 1954, pendant la conférence, le nouveau président américain, le célèbre  général Dwight David Eisenhower , exprime la crainte qu’en tombant aux mains des communistes, le Vietnam n’entraîne ses voisins (la Malaisie, l’Indonésie, la Thaïlande…) dans sa chute.

     Plus tard connue sous le nom de « théorie des dominos », cette crainte va conduire les États-Unis à soutenir les Français et financer leur guerre en Indochine, en mettant de côté  leurs principes anticolonialistes. Ils vont eux-mêmes intervenir au Vietnam après le départ des Français pour prévenir le basculement de tout le Sud-Est asiatique dans le camp ennemi. En définitive, leur crainte va s’avérer largement infondée. Le Vietnam tout entier deviendra communiste, ainsi que le Laos et le Cambodge voisins, sans pour autant entraîner les autres États de la région…

Comme çà…


Souvenirs ,pour mon plaisir…

  1. Béranger

Les paroles :

Combien d’entre nous ont vu
Le vieux qui passe dans la rue
Épouvantail tout gris

Que la cité a exclu
La rue et les gens et le monde
Vont bien trop vite pour lui
Dans ses yeux absents d’enfant
Ne passe que l’effroi du tempsPour descendre et remonter

Six étages d’escaliers
Il faut l’éternité
Quelle faute a-t-il pu commettre
Le vieux tout gris qui traîne
Ses vieux membres rassis ?

Combien d’entre nous ont fait
Quoi que ce soit de palpable
Un geste, un mot, un sourire
Pour le raccrocher à nous ?
La vieillesse nous fait frémir
On ne veut pas croire au pire
Nos yeux ne retiennent d’elle
Qu’une image irréelle

Mon vieux à moi, tous les mois
Va à tout petits pas
Empocher sa pension
Il se ménage au retour
Un détour insolite
Chez le glacier du coin

Quand je serai vieux et tout seul
Demain ou après demain
Je voudrais comme celui-là,
Au moins une fois par mois
Avec mes sous, si j’en ai
M’acheter une glace à deux boules
Et rêver sur leur saveur
A un monde rempli d’enfants

Mais peut-être que pour nous
Nous les vieux de demain
La vie aura changé
En s’y prenant maintenant
Nous-mêmes et sans attendre
A refaire le présent

Je donne à ceux qui sourient
Et qu’ont bien l’droit de sourire
Rendez-vous dans vingt, trente ans,
Pour reparler du bon temps

2) S.Reggianni

L’ absence : ( en pensant à…….

 

Les paroles:

C’est un volet qui bat, c’est une déchirure, légère,
Sur le drap où, naguère, tu as posé ton bras,
Cependant qu’en bas la rue parle toute seule,
Quelqu’un vend des mandarines,
Une dame bleu-marine promène sa fillette.

« [Refrain] » :
L’absence, la voilà.
L’absence d’un enfant, d’un amour,
L’absence est la même,
Quand on a dit « Je t’aime » un jour,
Le silence est le même.

C’est une nuit qui tombe, c’est une poésie, aussi,
Où passaient les colombes un soir de jalousie,
Un livre est ouvert, tu as touché cette page,
Tu avais fêlé ce verre, au retour d’un grand voyage,
Il reste les bagages.

« [Refrain] »

C’est un volet qui bat, c’est sur un agenda, la croix,
D’un ancien rendez-vous où l’on se disait « Vous »,
Les vases sont vides, où l’on mettait des bouquets
Et le miroir prend des rides, où le passé fait le guet,
J’entends le bruit d’un pas.

« [Refrain)

Les paroles:

Madame Nostalgie
Depuis le temps que tu radotes
Et que tu vas de porte en porte
Répandre ta mélancolie
Madame Nostalgie
Avec tes yeux noyés de brume
Et tes rancœurs et tes rancunes
Et tes douceâtres litanies
Madame Nostalgie
Tu causes, tu causes, tu causes, tu causes
De la fragilité des roses
Je n’entends plus ce que tu dis
Madame Nostalgie
Depuis le temps que tu m’accables
J’ai envie d’envoyer au diable
Ton mal d’amour si mal guéri
Madame Nostalgie
Tu pleures sur un nom de ville
Et tu confonds, pauvre imbécile
L’amour et la géographie
Madame Nostalgie
Tu rêves, tu rêves, tu rêves, tu rêves
Mais tes arbres n’ont plus de sève
Et tes branches n’ont plus de fruits
Madame Nostalgie
Pardonne-moi si j’en ai marre
De tes dentelles grises et noires
Il fait
Madame Nostalgie
Pardonne-moi si j’en ai marre
De tes dentelles grises et noires
Il fait trop triste par ici
Madame Nostalgie
Je veux entendre des orages
Respirer des jardins sauvages
Voir le soleil et la pluie
Madame Nostalgie
Tu pleures, tu pleures, tu pleures, tu pleures
Mais ce soir je n’ai plus le cœur
De partager tes insomnies
Madame j’ai envie
Ce soir d’être infidèle
Dans les bras d’une belle
Qui ressemble à la vie

 

Et …..!!Le TOP !!! ( Souvenirs persos…)

Les paroles:

Ce soir mon petit garçon mon enfant mon amour
Il pleut sur la maison mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles
On reste tous les deux
On va bien jouer ensemble
On est là tous les deux seuls
Ce soir elle ne rentre pas, je n’sais plus, je n’sais pas
Elle écrira demain peut-être nous aurons une lettre
Il pleut sur le jardin
Je vais faire du feu
Je n’ai pas de chagrin
On est là tous les deux, seuls
Attends, je sais des histoires
Il était une fois
Il pleut dans ma mémoire
Je crois ne pleure pas
Attends, je sais des histoires
Mais il fait un peu froid ce soir
Une histoire de gens qui s’aiment
Une histoire de gens qui s’aiment
Tu vas voir
Ne t’en va pas
Ne me laisse pas
Je ne sais plus faire de feu mon enfant, mon amour
Je ne
Je ne sais plus faire de feu mon enfant, mon amour
Je ne peux plus grand-chose mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles
On est là tous les deux
Perdus parmi les choses
Dans cette grande chambre, seuls
On va jouer à la guerre et tu t’endormiras
Ce soir elle ne s’ra pas là, je n’sais plus, je n’sais pas
Je n’aime pas l’hiver
Il n’y a plus de feu
Il n’y a plus rien à faire
Qu’à jouer tous les deux, seuls
Attends, je sais des histoires
Il était une fois
Je n’ai plus de mémoire
Je crois, ne pleure pas,
Attends, je sais des histoires
Mais il est un peu tard ce soir
L’histoire de gens qui s’aimèrent
Et qui jouèrent à la guerre
Ecoute-moi
Elle n’est plus là
Non; ne pleure pas.