En pleine guerre froide s’ouvre à Genève une conférence sur le sort de l’Indochine et de la Corée… Le 7 avril 1954, pendant la conférence, le nouveau président américain, le célèbre général Dwight David Eisenhower , exprime la crainte qu’en tombant aux mains des communistes, le Vietnam n’entraîne ses voisins (la Malaisie, l’Indonésie, la Thaïlande…) dans sa chute.
Plus tard connue sous le nom de « théorie des dominos », cette crainte va conduire les États-Unis à soutenir les Français et financer leur guerre en Indochine, en mettant de côté leurs principes anticolonialistes. Ils vont eux-mêmes intervenir au Vietnam après le départ des Français pour prévenir le basculement de tout le Sud-Est asiatique dans le camp ennemi. En définitive, leur crainte va s’avérer largement infondée. Le Vietnam tout entier deviendra communiste, ainsi que le Laos et le Cambodge voisins, sans pour autant entraîner les autres États de la région…
Combien d’entre nous ont vu Le vieux qui passe dans la rue Épouvantail tout gris
Que la cité a exclu La rue et les gens et le monde Vont bien trop vite pour lui Dans ses yeux absents d’enfant Ne passe que l’effroi du tempsPour descendre et remonter
Six étages d’escaliers Il faut l’éternité Quelle faute a-t-il pu commettre Le vieux tout gris qui traîne Ses vieux membres rassis ?
Combien d’entre nous ont fait Quoi que ce soit de palpable Un geste, un mot, un sourire Pour le raccrocher à nous ? La vieillesse nous fait frémir On ne veut pas croire au pire Nos yeux ne retiennent d’elle Qu’une image irréelle
Mon vieux à moi, tous les mois Va à tout petits pas Empocher sa pension Il se ménage au retour Un détour insolite Chez le glacier du coin
Quand je serai vieux et tout seul Demain ou après demain Je voudrais comme celui-là, Au moins une fois par mois Avec mes sous, si j’en ai M’acheter une glace à deux boules Et rêver sur leur saveur A un monde rempli d’enfants
Mais peut-être que pour nous Nous les vieux de demain La vie aura changé En s’y prenant maintenant Nous-mêmes et sans attendre A refaire le présent
Je donne à ceux qui sourient Et qu’ont bien l’droit de sourire Rendez-vous dans vingt, trente ans, Pour reparler du bon temps
2) S.Reggianni
L’ absence : ( en pensant à…….
Les paroles:
C’est un volet qui bat, c’est une déchirure, légère, Sur le drap où, naguère, tu as posé ton bras, Cependant qu’en bas la rue parle toute seule, Quelqu’un vend des mandarines, Une dame bleu-marine promène sa fillette.
« [Refrain] » : L’absence, la voilà. L’absence d’un enfant, d’un amour, L’absence est la même, Quand on a dit « Je t’aime » un jour, Le silence est le même.
C’est une nuit qui tombe, c’est une poésie, aussi, Où passaient les colombes un soir de jalousie, Un livre est ouvert, tu as touché cette page, Tu avais fêlé ce verre, au retour d’un grand voyage, Il reste les bagages.
« [Refrain] »
C’est un volet qui bat, c’est sur un agenda, la croix, D’un ancien rendez-vous où l’on se disait « Vous », Les vases sont vides, où l’on mettait des bouquets Et le miroir prend des rides, où le passé fait le guet, J’entends le bruit d’un pas.
« [Refrain)
Les paroles:
Madame Nostalgie Depuis le temps que tu radotes Et que tu vas de porte en porte Répandre ta mélancolie
Madame Nostalgie Avec tes yeux noyés de brume Et tes rancœurs et tes rancunes Et tes douceâtres litanies
Madame Nostalgie Tu causes, tu causes, tu causes, tu causes De la fragilité des roses Je n’entends plus ce que tu dis
Madame Nostalgie Depuis le temps que tu m’accables J’ai envie d’envoyer au diable Ton mal d’amour si mal guéri
Madame Nostalgie Tu pleures sur un nom de ville Et tu confonds, pauvre imbécile L’amour et la géographie
Madame Nostalgie Tu rêves, tu rêves, tu rêves, tu rêves Mais tes arbres n’ont plus de sève Et tes branches n’ont plus de fruits
Madame Nostalgie Pardonne-moi si j’en ai marre De tes dentelles grises et noires Il fait…
Madame Nostalgie Pardonne-moi si j’en ai marre De tes dentelles grises et noires Il fait trop triste par ici
Madame Nostalgie Je veux entendre des orages Respirer des jardins sauvages Voir le soleil et la pluie
Madame Nostalgie Tu pleures, tu pleures, tu pleures, tu pleures Mais ce soir je n’ai plus le cœur De partager tes insomnies
Madame j’ai envie Ce soir d’être infidèle Dans les bras d’une belle Qui ressemble à la vie
Et …..!!Le TOP !!! ( Souvenirs persos…)
Les paroles:
Ce soir mon petit garçon mon enfant mon amour Il pleut sur la maison mon garçon, mon amour Comme tu lui ressembles On reste tous les deux On va bien jouer ensemble On est là tous les deux seuls Ce soir elle ne rentre pas, je n’sais plus, je n’sais pas Elle écrira demain peut-être nous aurons une lettre Il pleut sur le jardin Je vais faire du feu Je n’ai pas de chagrin On est là tous les deux, seuls
Attends, je sais des histoires Il était une fois Il pleut dans ma mémoire Je crois ne pleure pas Attends, je sais des histoires Mais il fait un peu froid ce soir Une histoire de gens qui s’aiment Une histoire de gens qui s’aiment Tu vas voir Ne t’en va pas Ne me laisse pas
Je ne sais plus faire de feu mon enfant, mon amour Je ne…
Je ne sais plus faire de feu mon enfant, mon amour Je ne peux plus grand-chose mon garçon, mon amour Comme tu lui ressembles On est là tous les deux Perdus parmi les choses Dans cette grande chambre, seuls On va jouer à la guerre et tu t’endormiras Ce soir elle ne s’ra pas là, je n’sais plus, je n’sais pas Je n’aime pas l’hiver Il n’y a plus de feu Il n’y a plus rien à faire Qu’à jouer tous les deux, seuls
Attends, je sais des histoires Il était une fois Je n’ai plus de mémoire Je crois, ne pleure pas, Attends, je sais des histoires Mais il est un peu tard ce soir L’histoire de gens qui s’aimèrent Et qui jouèrent à la guerre Ecoute-moi Elle n’est plus là Non; ne pleure pas.