Ce soir ,je commence par regarder…..


……. » La liste de Schindler » ( tout le monde connait ce film / devrait connaitre ) :

Les Schindlerjuden ( » les Juifs de Schindler  ») sont un groupe d’environ 1 200 Juifs  sauvés par Oskar Schindler   

Oscar Schindler ( le vrai )

pendant la Shoah . Ils ont survécu au régime nazi  en grande partie grâce à l’intervention de Schindler, qui les a fait protéger   en tant que travailleurs de l’industrie dans son usine d’émaillage à Cracovie et, après 1944, dans une usine d’armement en Tchécoslovaquie  . Dans ces installations, les  »Schindlerjuden  » ont évité d’être envoyés dans les camps de la mort et ont survécu à la guerre. Schindler a dépensé sa fortune personnelle pour les sauver.

L’histoire des  »Schindlerjuden  »est racontée dans l’ouvrage  » la Liste de Schindler  » de Thomas Keneally   et dans l’adaptation cinématographique qu’en a fait Steven Spielberg . Poldek Pfefferberg , (qui fait partie des survivants), a persuadé Thomas Keneally d’écrire le livre et Steven Spielberg de produire le film.

En 2012, les descendants des Schindlerjuden représentent environ 8 500 personnes qui vivent aux U.S.A , en Israël  et dans d’autres pays.

La liste

La liste originelle des  »Schindlerjuden » transférés vers l’usine de Schindler à Brünnlitz, dans la région des Sudète , est dressée par Miétek Pemper ,Itzhak Stern  et Oskar Schindler en septembre et octobre 1944. Vraisemblablement, cette liste n’existe plus.

Une autre liste de 1 000 noms, compilée par Pemper à l’arrivée des prisonniers dans l’usine de Brünnlitz le 21 octobre 1944, est présentée par Schindler aux archives  » Arolsen  »  

Archives  » Arolsen  » ?

en 1958.

Deux listes de 1 098 prisonniers, dressées par l’administration du camp de Brünnlitz le 18 avril 1945, ont subsisté et elles sont conservées au mémorial  » Yad Vashem »  , où Oskar et Emilie Schindler

Emilie Schindler

 ont le titre de  »Justes parmi les nations  ». La première liste comprend 297 prisonnières et la seconde 801 prisonniers. Il existe plusieurs copies de la liste qui figurent dans des musées ou chez des personnes privées, principalement les familles d’anciens  »Schindlerjuden  ».

Un enfant de la liste de Schindler raconte :

Leon Leyson était le plus jeune des juifs sauvés par Oskar Schindler . Un témoignage posthume bouleversant.
Schindler (ici, en 1957) a sauvé près de 1 200 juifs

Schindler (ici, en 1957) a sauvé près de 1 200 juifs

C’est le film de Steven Spielberg, en 1993, qui a libéré sa parole :  » la liste de Schindler , cette liste sur laquelle le frêle Leib Lejzon (qui américanisera son nom en Leon Leyson ) a figuré huit mois durant, en 1944, l’année de ses 15 ans, rejoignant les prisonniers juifs du camp nazi de Plaszow 

 Un quartier de Cracovie près duquel fut établi Kraków-Płaszów, un camp de travail forcé en Pologne

en Pologne réclamés par l’industriel allemand Oskar Schindler

Schindler (ici, en 1957) a sauvé près de 1 200 juifs

(1908-1974), soi-disant pour travailler à son usine de munitions.  

En réalité, Schindler  sauvera près de 1 200 juifs d’une mort certaine. Leib, cinquième enfant d’une modeste famille ouvrière du nord-est de la Pologne, exilé aux Etats-Unis en 1949, fut le plus jeune de ces miraculés. Une vie sauve, hors du commun, qu’il raconte dans  »L’Enfant de Schindler  », paru outre-Atlantique peu après son décès,( le 12 janvier 2013, à l’âge de 83 ans ). 

« La survie n’était plus qu’une question de chance« 

Un livre à portée d’enfant, qui donne, avec des mots simples, une véritable leçon d’histoire en racontant son histoire. Celle d’un petit garçon dont l’existence bascule en 1939, lorsque les nazis commencent à persécuter les juifs avant de les parquer dans le ghetto de Cracovie. Le quotidien des Lejzon rime avec la faim, le froid, la violence, la peur permanente. Puis c’est le camp de Plaszow  , régi par le SS Amon Göth ,

Amon Göth

d’une cruauté sans borne.  

« La survie n’était plus qu’une question de chance », écrit Leon Leyson

Leon Leyson ( jeune/au travail)

. Et sa chance s’appelle Oskar Schindler . Traité de bandit, voire de profiteur de guerre, l’homme se révèle d’une « extraordinaire compassion » et s’entiche du petit Leib ( si petit qu’il doit monter sur une caisse de bois retournée pour atteindre les manettes de la machine ). Leon Leyson rend un bel hommage à ce bienfaiteur, « personnage complexe et plein de contradictions »

Extrait du film :

Membre du parti Nazi, Oskar Schindler a fait fortune dans la fabrication de batteries de cuisine en émail à Cracovie  en profitant du travail obligatoire des Juifs  en dirigeant la  Deutsch Emailwaren Fabrik .

L’usine aujourd’hui ?

. Il se rendit également jusqu’à Auschwitz pour récupérer ses ouvrières juives dirigées vers le camp par l’administration nazie. Il joua parfaitement de son charisme, de son savoir-faire pour mener à bien ses actions de sauvetage et il y consacra aussi ses biens personnels.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale , il émigre en Argentine (comme beaucoup de Nazis) où il devient fermier. Ne prospérant pas, il revient en 1958 en Allemagne . Là, il essaye de se relancer dans l’industrie et échoue constamment. Même après la guerre, il se tient au courant de la vie des personnes qu’il a sauvées et reste en contact avec elles.

L’attribution du titre de » Juste parmi les nations »  a soulevé une polémique en Israël, la Commission des justes lui refusa une première fois ce titre en 1963 après avoir entendu son détracteur Juliusz Winier

Juliusz Winier ?

, fils du propriétaire juif de l’entreprise rachetée par Schindler. Ce n’est qu’en 1993, près de vingt ans après sa mort que Schindler fut honoré de ce titre.

Il a été arrêté trois fois, dont une fois sans mandat, en 1942, pour avoir embrassé l’une de ses ouvrières Juives. Son emprisonnement ne dura que quelques semaines. La troisième arrestation eut lieu quelque temps après l’emprisonnement de Amon Göth  , le commandant du camp de travaux forcés juifs de Plaszow en Pologne, en raison de l‘amitié liant les deux hommes, tous deux membres du parti Nazi, celle-ci ne dura que huit jours.

Le Schindler nippon……


  Tout le monde ou presque connait O.Schindler  ( un film lui a rendu hommage :  » la liste de Schindler   » )Schindler Par contre Chiune Sugighara nippon est moins connu ….

   Ce japonais consul adjoint en Lituanie au début de la seconde guerre mondiale , est parvenu à sauver environ 6000 juifs en leurs délivrant des visas  pour le Japon via l’U.R.S.S . De Tokyo , la plupart furent envoyés à Shanghaï  où ils ont attendu la fin de la guerre . Sugighara  fut forcé à démissionné en 1946 pour avoir enfreint les ordres de ses supérieurs .Il a été reconnu Juste parmi les nations par le gouvernement israélien en 1984 …deux ans plus tard , il décédait……

En Janvier de cette année , le premier ministre Japonais ( Shinzo Abe ? je crois ) a rendu officiellement hommage à ce monsieur , connu comme le Schindler nippon…..

 

 

 

rescapé…grace à O.Schindler


Un enfant de la liste de Schindler raconte

Schindler (ici, en 1957) a sauvé près de 1 200 juifs.

 

 

C’est le film de S. Spielberg , en 1993, qui a libéré la parole  de  Leib : Lz Liste de Schindler , cette liste sur laquelle le frêle Leib Lejzon – qui américanisera son nom en Leon Leyson – a figuré huit mois durant, en 1944, l’année de ses 15 ans, rejoignant les prisonniers juifs du camp nazi de Plaszow en Pologne réclamés par l’industriel allemand O. Schindler (1908-1974), soi-disant pour travailler à son usine de munitions.  

En réalité, Schindler sauvera près de 1 200 juifs d’une mort certaine. Leib, cinquième enfant d’une modeste famille ouvrière du nord-est de la Pologne, exilé aux Etats-Unis en 1949, fut le plus jeune de ces miraculés. Une vie sauve, hors du commun, qu’il raconte dans L’Enfant de Schindler, paru outre-Atlantique peu après son décès, le 12 janvier 2013, à l’âge de 83 ans. 

« La survie n’était plus qu’une question de chance »

Voilà précisément un livre à portée d’enfant, qui donne, avec des mots simples, une véritable leçon d’histoire en racontant son histoire. Celle d’un petit garçon dont l’existence bascule en 1939, lorsque les nazis commencent à persécuter les juifs avant de les parquer dans le ghetto de Cracovie. Le quotidien des Lejzon rime avec la faim, le froid, la violence, la peur permanente. Puis c’est le camp de Plaszow, régi par le SS Amon Göth, d’une cruauté sans borne.  

« La survie n’était plus qu’une question de chance », écrit Leon Leyson. Et sa chance s’appelle Oskar Schindler. Traité de bandit, voire de profiteur de guerre, l’homme se révèle d’une « extraordinaire compassion » et s’entiche du petit Leib – si petit qu’il doit monter sur une caisse de bois retournée pour atteindre les manettes de la machine. Leon Leyson rend un bel hommage à ce bienfaiteur, « personnage complexe et plein de contradictions ».