Roman  » les 3 mousquetaires » …….


………petite  » mise au point » ( qui n’engage que moi )

   » Les Trois mousquetaires »: Ce serait un petit mensonge en forme de roman. Une chose que j’ignorais totalement: les trois mousquetaires, d’abord un roman ……

……d’Alexandre Dumas, certes,

Alexandre Dumas

…….mais celui-ci fût inspiré de personnages réels comme Charles de Batz-Castelmore, comte d’Artagnan, Armand de Sillègue d’Athos d’Autevielle, Isaac de Portau et Henry d’Aramitz qui ont réellement existés et furent bien au service de Louis XIII, comme tout bon mousquetaire.

Première remarque (déformation ), mousquetaire ne signifiait être un expert au fleuret ou à l’épée mais savoir manier le mousquet, d’où leur appellation d’ailleurs.

mousquet

Ce qui ne semble pas évident !( dans le roman)

Rochefort comme mylady de Winter quant à eux, n’ont jamais existés,

C’est un peu dommage !

 Et ,semble -t-il  Louis XIII n’était pas un roi falot mais un roi de décisions, bien loin de celui soumis à Richelieu comme décrit dans le roman.

C’était il y a envron 147 ans…..


… le 16 juin 1816:

Naissance du docteur Frankenstein( attention aux cauchemards lol )

Dans la nuit du 16 juin 1816, les poètes Lord Byron et Percy Shelley  discutent avec leurs compagnes respectives, Claire et Mary, ainsi qu’un ami, le docteur John Polidori, dans une belle villa des bords du lac Léman, la villa Diodati, à Cologny, près de Genève.

A cause d’un été exceptionnellement pourri, consécutif à l’éruption du volcan Tambora en Indonésie, cela fait plusieurs jours qu’ils ne peuvent sortir.

volcan Tambora

La faute à la météo

Pour passer le temps, ces jeunes Anglais à la réputation sulfureuse entament un concours d’histoires macabres sur une suggestion de Lord Byron :  » We will each write a ghost story  » ( » Nous allons chacun écrire une histoire de fantôme  »).

C’est ainsi que la maîtresse de Shelley, Mary Godwin

Mary Godwin

(19 ans), raconte l’histoire du docteur suisse Victor Frankenstein, qui tenta de créer la vie à l’égal de Dieu.

À partir de quelques cadavres, il crée un monstre de grande taille et lui insuffle la vie. Mais sa créature ne tarde pas à échapper à son emprise. Elle lui réclame une compagne. Le docteur ayant émis un refus, elle se révolte, commet des méfaits et s’enfuit jusqu’au-delà du cercle arctique…

L’histoire lui est inspirée par la vie d’un alchimiste allemand du siècle précédent, Konrad Dippel

Konrad Dippel

et par les expériences du physicien Luigi Galvani

Luigi Galvani ?

sur la réanimation électrique des cadavres.

Elle prend forme dans les jours qui suivent, après quelques nuits cauchemardesques aggravées par le deuil de la jeune femme, qui a peu avant perdu son bébé.

L’histoire débouche sur la publication à Londres le 11 mars 1818 de trois petits volumes tirés à 500 exemplaires sous le titre  »Frankenstein ou le Prométhée moderne  ». Ce roman va inspirer un nouveau genre littéraire, la fiction scientifique, et devenir l’un des grands mythes de l’Occident contemporain et une mine intarissable pour les scénaristes du septième Art.

Moins inspiré par la pluie du lac Léman, Byron

Byron

livre quant à lui une petite histoire de vampires qu’il réemploiera plus tard dans son poème Mazeppa. Shelley déclare forfait.

Et le plus inattendu est le docteur Polidori

Polidori

,   » hochet et souffre-douleur  »? de Byron, qui produit une histoire de femme à tête de mort qui va déboucher en 1819 sur le roman  »Vampire » et inspirera beaucoup plus tard, en 1897, à Bram Stoker le roman Dracula, autre mythe moderne.  

Boris Karloff (Frankenstein, film de James Whale, 1931)
image du film / livre

Épilogue tragique

La suite est obscurcie par des drames en série. Harriet, la femme légitime de Percy Shelley, se suicide,( Elle n’en pouvait plus des frasques de son  »génie de mari  ».

Le poète se remarie avec Mary Godwin le 30 novembre 1816 et part avec elle en Italie. Ils ont un deuxième et un troisième enfants qui meurent en bas âge, enfin un quatrième, un garçon, qui seul leur survivra.

Percy lui-même meurt en mer le 8 juillet 1822, à 30 ans, au large de La Spezia. Il est incinéré sur la plage, d’une manière très romantique, en présence de son ami Lord Byron. Ses cendres seront inhumées à Rome. Lord Byron, quant à lui, mourra de maladie le 19 avril 1824, à 36 ans, en participant à la défense de  » Missolonghi  », aux côtés des Grecs.

Mary Shelley décédera beaucoup plus tard, le 1er février 1851, à 54 ans, à Londres, d’une tumeur au cerveau, laissant en héritage » le monstre du docteur Frankestein  »

le monstre du docteur Frankestein ( livre)

Le film (une des nombreuses versions )

La Véritable Histoire de James Bond …


……Le Fil de l’Histoire :

Il s’appelle Bond. James Bond. C’est l’espion le plus célèbre de la littérature et du cinéma : on connaît par cœur ce séducteur invétéré, brave et patriote, les poches toujours bourrées de gadgets farfelus. Mais s’agit-il seulement d’un héros de fiction ?

Lorsque le romancier Ian Fleming

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Fleming ?

décide, en 1953, de nommer le héros qu’il a créé, un agent secret au service de l’Angleterre, il opte pour James Bond.  » Un nom aussi ordinaire que possible  » selon lui. Mais ce patronyme ne sort pas de son imagination : le véritable James Bond est un ornithologue américain !, dont les principaux  » faits d’armes  » sont d’avoir répertorié plus de quatre cents espèces d’oiseaux exotiques. Fleming avait justement une copie de son livre, Les Oiseaux des Indes Occidentales, sur sa table de chevet. Le nom sonne bien, il l’adopte aussitôt. James Bond vient de naître.

NOMS D’OISEAUX. Clin d’œil au scientifique qui lui a donné son nom, le personnage de James Bond admet  » une véritable passion pour les oiseaux  » dans James Bond contre Dr. No, publié en 1958. 

DE FLEMING À BOND :

Cette anecdote illustre les passerelles entre fiction et réalité qui traversent l’œuvre de Fleming. D’ailleurs, comme James Bond, le romancier est écossais. Né en 1908 dans une famille fortunée, il fait ses classes dans les meilleures universités d’Angleterre. Mais on murmure vite que le jeune homme, beau garçon aux yeux bleus, préfère les conquêtes féminines et les voitures de sport à la réussite scolaire… Des traits qui évoquent déjà l’agent 007 ! Recalé en 1927 à l’examen du Foreign Office ( l’antichambre du gouvernement britannique ), Fleming devient journaliste, puis banquier à Londres.

Les temps changent : Lorsque la guerre éclate, le jeune homme est approché par John Godfrey, Directeur du Renseignement de la Royal Navy. Pourquoi lui plutôt qu’un autre ? Cela reste un mystère. On propose tout de même à Fleming une place au sein du  » Room 39  », le QG du renseignement naval. En août 1939, sous le nom de code  » 17F  », le trentenaire commence sa carrière au sein des services secrets. C’est là qu’il aiguise son imagination : à peine quelques semaines après son arrivée, il rédige un mémo contenant plusieurs projets loufoques destinés à tromper l’ennemi allemand…

Parachuter un cadavre d’aviateur muni de faux papiers ou écraser un bombardier nazi rempli d’agents déguisés figurent parmi ses suggestions les plus insolites. Le premier projet sera concrétisé par l’Opération  » Chair à Pâté  » de 1943

Fleming passera toute la guerre dans l’ombre ; c’est un créatif, pas un homme de terrain.  » Nous étions tous des gratteurs de papier, commentera un de ses collègues, nous n’étions pas des héros.  » C’est pourquoi, démobilisé en mai 1945, Fleming embrasse aussitôt une carrière de romancier. Les nouvelles d’espionnage lui vont comme un gant : il lui suffit de piocher dans ses cinq ans et demi de secrets ! Pour bâtir son héros, il condense la personnalité de tous les agents qu’il a eu l’opportunité de rencontrer. Il a aussi la fâcheuse habitude de donner aux  » méchants  » de ses romans les noms de véritables personnes, comme Ernő Goldfinger, un architecte qu’il méprisait.

DES GADGETS BIEN RÉELS :

Le succès lui tend les bras avec Casino Royale, le premier roman de la série 007, publié en 1953. Sa recette : des destinations exotiques, des femmes exquises, et surtout ces gadgets qui aident James Bond à se sortir des situations les plus périlleuses ! Ici encore, la réalité dépasse parfois la fiction – les services secrets ont accouché de prototypes tout aussi inventifs. Par exemple, les cigares empoisonnés utilisés pour abattre Fidel Castro, sans succès. Ou encore, le pistolet-rouge à lèvres développé par le KGB pendant la Guerre Froide.

BON PIED, BONNE OREILLE. Un gadget de la Guerre Froide digne d’un roman d’espionnage : une chaussure dont le talon révèle un micro ainsi qu’un émetteur. 

Pas étonnant que Allen Dulles, directeur de la CIA de 1953 à 1961, ait saisi l’opportunité de s’entretenir régulièrement avec Fleming… Histoire de débrider l’imagination de son organisation. Selon des documents récemment déclassifiés, il aurait tenté de faire passer certains gadgets de James Bond – notamment la chaussure à dague escamotable de Bons baisers de Russie ,du livre à la réalité.

LE MONDE SELON 007

Enfin, une question reste  : l’œuvre de Fleming, publiée en pleine Guerre Froide, sert-elle l’idéologie occidentale ? Autrement dit, James Bond est-il un héros de propagande ? Lorsque sort, en avril 1957, le roman Bons baisers de Russie, le contexte géopolitique est tendu. La course à l’espace bat son plein (avec les U.S.A à la traîne ), et l’URSS est sur le point d’envoyer le premier missile balistique intercontinental…

Dans le roman, pourtant, c’est James Bond qui triomphe du contre-espionnage soviétique. Fleming prend même la peine de préciser dans sa préface qu’une  »grande partie du contexte de l’histoire est véridique  ». Faut-il y voir un avertissement, à une époque où les Américains succombent à la psychose du  » péril rouge  » ? Preuve supplémentaire, quelques mois après la sortie du livre, le président John F. Kennedy cite Bons baisers de Russie parmi ses dix ouvrages favoris (ce qui le propulse en tête des ventes outre-Atlantique). Il semble donc que Ian Fleming, s’il a quitté les services secrets en 1945, poursuit sa mission patriotique…

RIEN QUE POUR SES YEUX. Invité à dîner à la Maison-Blanche, Ian Fleming est interrogé par le président Kennedy : comment s’y prendrait-il pour régler la crise cubaine ? Fleming répond qu’il ferait bombarder sur l’île des billets de banque pour déstabiliser la monnaie locale, ainsi que des feuillets de propagande affirmant que Fidel Castro est – sexuellement – impuissant. !!!!!!

Mais les temps changent, et l’agent 007 avec. Véritable filigrane de la grande Histoire, l’espion embrasse d’autres horizons. En 1977, alors que les relations américano-soviétiques s’apaisent, James Bond coopère avec le KGB (même si ce n’est plus Ian Fleming qui est aux manettes ; le romancier a succombé à un infarctus en 1964). Mais ce ne sont pas les ennemis qui manquent. L’espion braque désormais son arme sur de nouveaux adversaires, en provenance de Corée du Nord, de Chine ou de la péninsule arabique. Sur le papier comme dans les consciences, la guerre est déclarée.

visionnaire ?


Dans son roman  » de la terre à la lune  »

, Jules verne

J.Verne

décrit les premiers voyages lunaires de l’homme . Mais ,s’il n’est pas le premier romancier à rêver de voir poser un pied sur notre satellite naturel préféré , les détails qu’il donne dans son roman écrit en 1865 sont ….hallucinants : Il y parle de capsule d’amerrissage et de lancement de fusée depuis la Floride

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( deux éléments qui s’avéreront parfaitement exacts plus de cent ans après !) : Les fusées américaines de la mission lunaire Apollo sont bien parties de Floride et les astronautes revenus sur terre dans des capsules d’amerrissage

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Hasard ou…..voyance ?

C’était il y a …..


Environ 368 ans! :

Robinson Crusoé s’embarque pour l’aventure : 

Le 1er septembre 1651, Robinson Crusoé s’embarque pour 28 ans d’aventures…….

  C’est du moins ce que raconte Daniel Defoe Defoe dans son roman paru le 25 avril 1719. L’histoire s’inspire d’une situation assez fréquente à la grande époque de la marine à voile et de la piraterie, celle d’un marin abandonné par son capitaine sur une île déserte pour cause de désobéissance.
  Sous le titre original :  » The Life and Strange Surprizing Adventures of Robinson Crusoe  », l’ouvrage est considéré comme le premier roman d’aventures jamais écrit. Il est traduit en français dès l’année suivant sa publication et, depuis , figure parmi les grands succès de la littérature mondiale.

Roman tiré du fait divers ?
Le marin qui inspira le roman Robinson Crusoé s’appelle Alexander Selkirk selkirk. À 30 ans, il est recueilli par le capitaine Woodes Roger à bord du Duc le 2 février 1709 et, quatre ans plus tard, racontera ses aventures (Voïage autour du monde). Daniel Defoe en tirera l’histoire de son héros sans jamais avoir rencontré l’auteur.
   Né en 1676 dans la famille d’un tanneur écossais, Alexander Selkirk choisit de prendre la mer. Il s’embarque en 1704 (âgé de 28 ans ) en qualité de second sur le  » Cinq-Ports  », pour attaquer les colonies espagnoles de l’océan Pacifique. En remontant le littoral pacifique, il se plaint de l’état du navire et s’oppose à son capitaine Thomas Stradling sur l’opportunité de poursuivre la route. Enfin, quand le navire accoste sur un îlot inconnu à 600 kilomètres du Chili pour se ravitailler, il demande à être abandonné sur place (finalement, le  voilier s’échoua sur la côte péruvienne, ne laissant que huit rescapés… aussitôt emprisonnés par les autorités locales !).
   L’îlot ile Robinson sur lequel se retrouve Selkirk est un rocher escarpé à la végétation luxuriante qui culmine à 900 mètres. Il est habité par des milliers de chèvres mais aussi des chats, les uns et les autres abandonnées par de précédents naufragés, des phoques etc. Le      » nouvel Adam  » ne dispose que d’un mousquet, une livre de poudre, une hache, un couteau, une marmite et bien sûr une bible.

  Selkirk , s’habituant difficilement à la solitude , construit de ses mains une cabane et apprend à traire et tuer  des chèvres l’essentiel de sa nourriture (ainsi que ses vêtements). Il s’occupe l’esprit en lisant la Bible et récite à haute voix ses prières pour ne pas perdre l’usage de la parole…
  Un jour, un vaisseau accoste sur l’îlot mais il s’agit d’Espagnols , ennemis acharnés des Britanniques , qui prennent en chasse le malheureux ermite qui finalement leur échappe.

    Après plus de quatre ans de solitude forcée, Selkirk est enfin libéré par un équipage de compatriotes envoyé à sa recherche par son ancien employeur, le corsaire William Dampier.   Son sauveur Woodes Rogers décrit  » un homme vêtu de peaux de chèvres à l’air plus sauvage encore que leurs propriétaires originales  » . Il est cependant en excellente forme physique due à son mode de vie. Il est aussi apte à courir très vite !
  À la différence du futur Robinson, qui a pu s’octroyer la compagnie d’un serviteur noir, Vendredi, Selkirk n’a eu d’autre compagnons que des chats.
   De retour en Grande-Bretagne, il va rapidement réapprendre les usages sociaux et se mettre en ménage. Reprenant la mer comme quartier-maître, il mourra en pleine mer en 1721… deux ans après la parution de Robinson Crusoé.

De la réalité … au mythe
    Véritable phénomène de société en Angleterre et sur le Continent, le roman Robinson Crusoé va  » alimenter  » la croyance des lecteurs du XVIIIe siècle en un bonheur simple près de la nature, loin des artifices de la société. L’îlot sur lequel a vécu Alexander Selkirk, appelé Mas a Tierra, sera d’ailleurs rebaptisé Robinson Crusoé !
   Le phénomène culminera avec la publication de Paul et Virginie en France, en 1788, à la veille de la Révolution. Ce court roman aura un grand succès et nourrira le moralisme rédempteur des bourgeois de la Convention. ( Son auteur, Bernardin de Saint-Pierre, fut un fervent lecteur de Robinson Crusoé.) 
   Plus près de nous, en 1971, le romancier Michel Tournier s’est également attiré un immense succès planétaire avec son roman Vendredi ou la vie sauvage qui revisite le mythe avec le regard du serviteur noir de Robinson. Evidemment, le cinéma a aussi traité le mythe de toutes les façons possibles, mais sans qu’un chef-d’oeuvre en soit jamais sorti…

Des livres et B.D  » à foison  »

Robinson livreRobinson crusoé B.D