expression….


 »se tenir  à carreau  »  

= être sur ses gardes ; ne pas se manifester ; s’efforcer de passer inaperçu ; rester discret ; ne pas faire de vague

Origine et définition :

Comme chacun sait ,l’arbalète est ( était ) une arme , plus trop utilisée de nos jours.

arbalète


Mais autrefois il fallait impérativement disposer de  »carreaux » pour pouvoir en utiliser une, le  »carreau » étant le nom de la flèche spécifique de cet engin de mort.
Et, donc, un garde quelconque perché dans son échauguette

échauguette

…..devait ‘  »se tenir à carreau » lorsqu’il surveillait les alentours, prêt à enfiler le carreau sur son arme pour dissuader les curieux ou adversaires de s’approcher trop près du lieu gardé.
Une autre interprétation liée à ce  »carreau  »-là pourrait aussi être que tout assaillant avait intérêt à  »se tenir à carreau  » en restant hors de portée de tir des arbalétriers bien cachés derrière leurs meurtrières.
On pourrait arrêter cette explication là si les lexicographes étaient d’accord sur l’origine de l’ expression. Mais ce n’est hélas pas le cas.

Et, d’ailleurs, on peut avoir des doutes sur l’explication précédente, pourtant fréquente, puisque l’expression, sous sa forme actuelle, date du début du XXe siècle et n’existe sous la forme « se garder à carreau » que depuis la deuxième moitié du siècle précédent, bien après que l’usage de l’arbalète en tant qu’arme usuelle ait été abandonné.
Il existe donc deux autres explications.
La première viendrait d’un jeu de cartes d’où est tiré le dicton « qui se garde à carreau n’est jamais capot ». Autrement dit, celui-ci qui « se garde à carreau », qui surveille bien son jeu, qui est sur ses gardes, ne perd jamais. Bien sûr, on peut aussi se garder aux trois autres couleurs, mais c’est la consonance qui a fait naître ce proverbe duquel aurait été extrait l’ancienne forme de l’expression dans laquelle le verbe est maintenant remplacé par « se tenir ».
La seconde viendrait de l’argot où, selon Jacques Arnal

Jacques Arnal ??

dans son « Argot de police », le  »carreau » désigne le domicile, tout comme la  »carrée » ou la  »carre » est la chambre.
Sachant qu’il existe « se tenir à carre » pour dire « rester caché dans sa chambre », donc ne pas se manifester, chercher à passer inaperçu, on peut supposer que cette dernière expression, par convergence avec le dicton, aurait servi de base la locution  » se tenir à carreau  ».
Ce lien avec l’argot est encore renforcé par Gaston Esnault

Gaston Esnault ???

qui signale qu’un des sens de « se carrer », datant du milieu du XIXe siècle, était « se mettre à l’abri, en sûreté ».

Sans grand intérêt , surtout pour tester mes conexions .

Quelles ont été….


….. les plus longues grèves de l’Histoire ?

La majorité des français expriment ces derniers temps , leur désaccord avec l’actuel projet de réforme des retraites en organisant manifestations et grèves. La France est souvent considérée comme le pays où ces arrêts de travail sont les plus fréquents.

Il est vrai qu’au cours de son histoire récente, certaines grèves ont duré plus longtemps que les mouvements de ces derniers temps . Ainsi, entre décembre 1986 et janvier 1987, une grève, déclenchée à la SNCF, dure 28 jours, sans même que la trêve de Noël soit respectée.

Il y eut aussi une grève de 22 jours déclenchée, fin 1995, contre un précédent projet de réforme des retraites.

Mais, en 1980, débute, à Alès, une grève des mineurs qui devait s’étendre sur 13 mois. Parfois, la grève concerne tous les secteurs et devient générale. Ainsi, en 1968, ce mouvement, qui paralyse l’économie française, commence le 14 mai et se prolongera jusque dans la seconde moitié du mois de juin.

Si, dans certains pays, le réflexe de la grève est sans doute moins spontané, elle dure parfois plus longtemps quand elle est déclenchée.

Ce fut le cas aux États-Unis, où, en 2003, les employés d’un hôtel de Chicago se mettent en grève. Ils protestent notamment contre les réductions de salaires imposées par la direction.

Le mouvement ne s’éteint qu’au bout de 10 ans. Durant toute cette période, les employés manifestent et organisent des piquets de grève. Pour tenir bon, cependant, certains prennent un autre emploi.

Mais cette grève interminable n’aura pas servi à grand chose ; les employés de l’hôtel furent réintégrés aux même conditions qu’avant le déclenchement du mouvement.

Mais d’autres grèves sont encore plus longues. En 1939, à la suite du renvoi d’un barman, les employés d’un pub irlandais décident de cesser le travail. La grève durera 14 ans, jusqu’en 1953. Son exceptionnelle durée fait la renommée de l’établissement, qui attire de nombreux touristes !

Mais le record de la grève la plus longue de l’Histoire appartient peut-être à une école anglaise dont les deux enseignants, licenciés, se mettent en grève en 1914. Elle devait durer un quart de siècle, jusqu’en 1939.

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Il y a   » comme un défaut   » : Le mot grève désignait autrefois et jusqu’au début du 20 ème siècle une étendue sablonneuse sur la rive d’un fleuve ou le bord d’une mer …( là = logique ) .

C’est ainsi que les rives de la Seine qui n’étaient pas encore   » bâties   » ,étaient des grèves au sens premier  . Grèves sur lesquelles s’ organisait un véritable marché du travail !  En effet , patrons et ouvriers s’y retrouvaient le matin afin de répondre à leur besoin de main d’oeuvre  pour les patrons et de trouver du travail pour les ouvriers ! 

     » être en grève   » signifiait donc chercher du travail

Ce n’est qu’au cours du 20ème siècle avec les grands mouvements sociaux qu’il fallut trouver un nom au nouveau phénomène de cessation collective du travail , et   » grève   » fut choisi !!

Voilà ,c’est tout pour aujourd’hui et peut-être pour longtemps ( toujours) car écrire sans être lu n’a que très peu d’intérêt !……..

La chandeleur ….


Demain ( plutôt aujourd’hui étant donnée l’heure à laquelle j’écris ) c’est la chandeleur ….Qu’est ce que s’est ,d’où vient cette fête ,pourquoi les crêpes etc….

A l’origine ,la Chandeleur (à l’origine fête des chandelles) est une fête païenne et latine , devenue ensuite une fête religieuse pour les chrétiens , fête correspondant à la présentation de jésus au temple et à sa reconnaissance par  » Syméon  » 

présentation de jésus au temple ?

 comme  » Lumière qui se révèle aux nations  ».

Cette fête a lieu le 2 février, soit 40 jours après Noël .

De nos jours, en France en Belgique et en Suisse  , traditionnellement on mange des crêpes dans une ambiance festive le jour de la Chandeleur.

Chez les Romains , aux environ du 15 février , on fêtait les  »Lupercales » , en l’honneur de Lupercus , dieu de la fécondité et des troupeaux.

Vers 494, des  »chandelles  » ont été associées à la Chandeleur par le pape Gélase 1er , le premier à organiser des processions aux flambeaux le 2 février. Dans une lettre au sénateur Andromachus, il dit souhaiter rétablir les Lupercales et argue de leur pouvoir purificateur.On peut en conclure que Gélase avait remplacé la fête païenne par la fête de la Présentation

Chez les celtes ,on fêtait  » Imbolc  » ? le 1er février . Ce rite en l’honneur de la déesse Brigit

Brigit ?

 célébrait la purification et la fertilité au sortir de l’hiver. Les paysans portaient des flambeaux et parcouraient les champs en procession, priant la déesse de purifier la terre avant les semailles.

Dans les églises, on remplace les torches par des chandelles bénites dont la lueur est supposée éloigner le mal et rappelle que le Christ  est la lumière du monde. Les chrétiens rapportent ensuite les cierges chez eux afin de protéger leur foyer. En 1372 , cette fête fut également associée à la Purification de la  » Bienheureuse Vierge Marie » ,autrement dit ses  » relevailles » (réintégration d’ une jeune mère ayant accouché ).

Les crêpes avec leur forme ronde et leur couleur dorée rappelleraient le Soleil enfin de retour après la nuit de l’hiver ce qui expliquerait que l’on confectionne des crêpes à la Chandeleur, moment de l’année où les jours s’allongent de plus en plus vite. C’est également en cette période que les semailles d’hiver commençaient. On se servait donc de la farine excédentaire pour confectionner ces crêpes, symbole de prospérité pour l’année à venir.

Une autre coutume, celle de la pièce d’or : les gens faisaient sauter la première crêpe avec la main droite en tenant une pièce d’or dans la gauche. Puis la pièce d’or était enroulée dans la crêpe avant d’être portée en procession par la famille dans la chambre où on la déposait sur l’armoire jusqu’à l’année suivante ( çà on le faisait chez mes parents ,mais pas avec une pièce en or ! lol )

Quelques proverbes pour finir :

 »À la Chandeleur, l’hiver se meurt ou prend vigueur.  »

 » À la Chandeleur, au grand jour, les grandes douleurs.  »

 » À la Chandeleur, grande neige et froideur.  »

 » À la Chandeleur, la neige est à sa hauteur  » ce qui signifie que c’est souvent à cette date que l’épaisseur de la neige est à son maximum, au Quebec .

 » À la Chandeleur, le froid fait douleur.  »

 » À la Chandeleur, trouve ton âme sœur : que du bonheur  !   », proverbe provenant d’ Alsace .

 » À la Chandeleur, le jour croît d’une heure », familièrement :  »À la Chandeleur, ça y va d’une heure.  »

 » À la Chandeleur,  »Quéré’ ? fait des crêpes jusqu’à pas d’heure  »

 » À la Chandeleur, Rose n’en sentira que l’odeur.  »

 » Rosée à la Chandeleur, l’hiver à sa dernière heure.  »

 » Si la Chandeleur pleure, l’hiver ne demeure. »

 » Si le ciel n’est ni clair ni beau, nous aurons plus de vin que d’eau. », proverbe provenant du Bordelais..

 » Si point ne veux de blé charbonneux, mange des crêpes à la Chandeleur.  »

 » Chandeleur à ta porte, c’est la fin des feuilles mortes.  »

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Vidéos :

Enfants….crêpes ? ATTENTION CRÊPES VOLANTES !

P.S : Je me souviens que ma grand-mère gardait toujours une crêpe qu’elle mettait dans un placard ( pourquoi ???) , mais ce qui me surprenait , c’est que la crêpe restait intacte toute l’année !

Anniversaires….


Depuis quand souhaite-t-on les anniversaires ?

Fêter sa naissance avec gâteau, bougies et cadeaux : aujourd’hui, cela semble naturel. Mais jusqu’à la Révolution, les Français s’en fichaient… car ils ignoraient leur date de naissance ! A la place, ils honoraient le jour de leur saint patron, ou celui de leur baptême. Les célébrations étaient collectives et placées sous l’égide de l’ Eglise .

On enregistre les naissance et non plus les baptêmes

C’est la République laïque qui va favoriser l’invention de l’anniversaire. A partir de 1792, les communes consignent  les naissances

dans les registres d’état civil.

Ancien registre d’état civil

Un acte fort, car jusqu’ici c’était l’Eglise qui enregistrait les baptêmes (pas les naissances). Fin XVIIIe, chez les bourgeois, on fête peu à peu sa venue au monde plutôt que son entrée dans la communauté des croyants.

fête d’anniversaire en famille aujourd’hui .

Quelle est l’origine du gâteau d’anniversaire ?

L’apparition du gâteau avec des bougies provient des Grecs qui avaient comme coutume de déposer des gâteaux ronds avec des bougies sur le Temple de la déesse Artémis. Ces bougies, symbolisant la lumière et le reflet terrestre de la déesse, étaient aussi l’occasion d’émettre un vœu en soufflant les bougies.( comme aujourd’hui )

Et les cadeaux ?

Au Moyen Age , la tradition était de donner un banquet pour son anniversaire. Celui qui était célébré était chargé de fournir le lieu et d’organiser la réception , mais demandait à chaque invité d’apporter un élément du repas !! C’est ce qui fait qu’au fil du temps ,la tradition du repas s’étant perdue , les amis offrent des cadeaux à ceux qui fêtent leur anniversaire ,à la place des  » mets  »

Pourquoi ce billet ?

Parce que aujourd’hui c’était  » mon » anniversaire .

Le football…? ( pour voir si ma connection fontionne)


Le football est le sport le plus pratiqué au niveau mondial. Mais où est né ce sport si populaire ?

Le football, encore appelé soccer ou  » ballon rond  » (pour le différencier du football américain), est en effet le sport qui rencontre le plus de succès à l’international. La fédération officielle de ce sport compte plus de 250 millions de licenciés et quasiment tous les pays y jouent, c’est dire son succès. Cet engouement est certainement lié à la simplicité de l’équipement de base : une paire de chaussures de sport  , un ballon, et il est possible de faire une partie de jeu en improvisant un terrain. Ses règles aussi sont faciles à assimiler : deux équipes composées de onze joueurs chacune s’affrontent sur un grand terrain rectangulaire. L’objectif est alors de marquer le plus de points possible, c’est-à-dire de faire passer le ballon derrière une ligne de but protégée par un gardien, aussi appelé goal.

L’Angleterre : la nation du football ?

C’est en 1863 que les règles du football moderne commencèrent à être unifiées, grâce notamment à la première organisation sportive dédiée à ce sport : la Football association, créée en Angleterre cette même année. Ce sport était pourtant pratiqué bien avant dans les universités anglaises, mais les règles différaient selon les écoles. Dans les nouvelles règles, officielles et uniformisées cette fois, l’usage des mains au football est ainsi interdit, en dehors du gardien de but qui, dans sa surface, est le seul à pouvoir toucher ainsi le ballon. 1904 marque la naissance de la  » FIFA » (Fédération internationale de football) : créée cette fois à Paris, elle devient la fédération sportive officielle du football, qui ne cesse depuis de séduire les joueurs amateurs et professionnels du monde entier.

Aux origines du football :

Il faut remonter bien plus loin en arrière pour retrouver les premières esquisses du football moderne. Selon les historiens de ce sport, ce serait les Chinois qui, au IIIe siècle av. J.-C., auraient commencé à jouer en équipe  avec un ballon. D’autres variantes de jeu ont aussi été découvertes en Mésoamérique cette fois. Cette grande région historique s’étendait du Mexique au Costa Rica d’aujourd’hui. Les civilisations qui s’y sont succédé pratiquaient en effet un sport avec comme principal  » accessoire  » une boule constituée d’une matière dérivée de la résine d’arbre. Les premières traces ont été découvertes il y a environ 3000 ans au sein des cultures aztèque et maya ainsi que chez les Teotihuacanos. Les règles étaient variables et incluaient parfois des mouvements comme le fait de garder le ballon en le faisant rebondir sur les différentes parties du corps.

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Pourquoi les joueurs de football n’ont ils pas le droit d’enlever leur maillot ?

Depuis quand et pourquoi le retirer est-il sanctionnable ?

Depuis la création de la Fédération internationale de football, ou FIFA, le 21 mai 1904, la pratique du football est encadrée par diverses règles. Elles sont indispensables pour le bon déroulement des matchs et le respect du sport en général. D’ailleurs, elles ne cessent d’évoluer et ne restent pas figées dans le temps. Au fil des années, le règlement de la FIFA  a connu des changements et des ajouts qui s’expliquent par le comportement des joueurs, mais aussi des spectateurs. Récemment, en 2004, l’article 12 de la FIFA stipule que les joueurs de foot n’ont pas le droit d’enlever leur maillot durant un match. Mais pourquoi ?

Enlever son maillot de foot est devenu sanctionnable .

4 raisons qui expliquent l’interdiction d’enlever son maillot

  • Tout d’abord, les temps additionnels font désormais partie intégrante aux matchs de foot. Enlever son maillot après un but est considéré comme une perte de temps dont certains joueurs peuvent abuser.
  • Deuxièmement, enlever son maillot permet de montrer un message écrit au dos du maillot qui peut avoir un caractère politique. Ce qui est contraire à l’esprit de la FIFA et à l’esprit du sport en général. De plus, ce type de message peut provoquer des émeutes et des mouvements de foule durant un match et au sein du public. Ce fut notamment le cas lors d’une rencontre entre Lyon et Saint-Étienne. Après avoir marqué, Fekir s’est permis d’enlever son maillot devant les supporters stéphanois en guise de provocation, ce qui a entraîné un envahissement du terrain et donc l’arrêt du match.
  • Enfin, enlever son maillot est très mal considéré par les sponsors qui souhaitent être mis en avant et être visibles lorsqu’un joueur marque un but.

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C’était il y environ ….


……380 ans : Le 6 mai 1840

Naissance du timbre-poste…

Le 6 mai 1840, le timbre-poste naît à Londres. Avant cette date, il était habituel que le port des lettres soit payé par le destinataire en fonction de la distance.

Un inventeur au cœur sensible

Sir Rowland Hill (1795–1879) par Mary Martha Pearson (1799–1871). Si l’on en croit une  »pieuse » légende, un jour de 1837, un éducateur d’avant-garde, Rowland Hill

Rowland Hill ?

(42 ans), voit une jeune femme qui pleure à chaudes larmes après le passage du facteur. Elle lui explique qu’elle a dû refuser une lettre de son amoureux faute d’argent pour payer le port.

L’imaginatif Anglais, qui a des entrées au gouvernement, rédige un mémorandum et le transmet au Premier ministre, lord Melbourne

Lord Melbourne?

Dans ce texte intitulé :  »Postal Reform ; its Importance and Practicability » (La réforme postale : importance et faisabilité), il propose le paiement du port à l’avance avec un prix identique quelle que soit la distance dans le pays. Le paiement est garanti par un timbre adhésif et un tampon d’oblitération.

La réforme est inscrite au budget du Parlement en août 1839. Hill la met aussitôt en oeuvre avec le concours d’artistes et de milliers de correspondants anonymes qui lui font part de leurs suggestions.

Le  » Penny Black  »

Le penny black de 1840Le premier timbre-poste permet pour un penny d’envoyer une lettre d’un maximum de 14 grammes (moins d’une  » half-ounce’‘).

Surnommé  » Penny Black  », il recueille un succès immédiat parce qu’il montre sur fond noir le joli profil de la reine Victoria à 15 ans

Reine Victoria jeune ?

et surtout parce qu’il simplifie l’envoi du courrier et le rend meilleur marché.

Les premières planches de timbres-poste ne comportent pas de perforations et doivent être découpées aux ciseaux par les postiers. Comme tous les timbres du Royaume-Uni jusqu’à ce jour, le Penny Black ne comporte pas l’indication du pays. Sa diffusion et l’expansion du courrier sont facilitées par l’apparition du chemin de fer.

Succès mondial

Les cantons suisses de Zurich et Genève ainsi que l’empire du Brésil adoptent à leur tour le timbre-poste en 1843. Bâle emboîte le pas en 1845.Quant à eux, les philatélistes français doivent attendre l’avènement de la IIe République.

Le premier timbre français est émis le 1er janvier 1849 à l’initiative du directeur général des Postes de France, l’agitateur républicain Étienne Arago, frère cadet du savant François Arago. Il porte le profil de la déesse Cérès, déesse romaine des moissons. Sa valeur est de 20 centimes pour l’envoi d’une lettre de moins de 7,5 grammes partout en France.

En décembre 1848 est élu à la présidence de la République le prince Louis Napoléon Bonaparte  

Louis Napoléon Bonaparte ?

. En exil à Londres, le neveu de Napoléon 1er a vu comment le timbre-poste pouvait servir la popularité du chef de l’État en diffusant partout son portrait. Il ne tardera pas à mettre à profit ce nouveau média pour diffuser non plus le profil de l’antique déesse mais le sien.

Brouillon à revoir

Le syndicalisme….


…..français

Entre révolution et réforme

Le syndicalisme tel que nous le connaissons aujourd’hui a moins de deux siècles d’existence. Il est né en Angleterre avec la révolution industrielle et la formation d’une classe ouvrière. Il a obtenu  »droit de cité  » à la fin du XIXe siècle dans la plupart des pays occidentaux.

En France, l’empereur Napoléon III  

Napoléon III ?

a accordé en 1864 le droit de grève et d’association aux ouvriers mais c’est seulement vingt ans plus tard, sous la 3ème république  , qu’ont été légalisés les syndicats, par la loi Waldeck-Rousseau

Waldeck-Rousseau ?

du 21 mars 1884.

En butte à la méfiance de la classe politique, à la différence de leurs homologues britanniques et allemands, ces syndicats vont être livrés à l’extrême-gauche anarchiste et s’abandonner à l’illusion du grand soir révolutionnaire. 

La grève au Creusot, 1899 (Jules Adler, musée des beaux-arts de Pau)

Syndicats et Bourses du Travail donnent naissance à la première confédération

Les troubles de la Commune passés la gauche républicaine qui a pris le pouvoir se détourne ostensiblement de la classe ouvrière. Le  » fougueux » Léon Gambetta  

Gambetta ?

déclarera au Havre, le 18 avril 1872 :  » Croyez qu’il n’y a pas de remède social, car il n’y a pas une question sociale.  »

Des syndicats se développent malgré tout dans les grandes usines et on en compte bientôt un demi-millier. En 1879 naît la première fédération nationale professionnelle, celle des chapeliers (?), suivie deux ans plus tard par celle du Livre puis en 1883 par celle des mineurs. Sous la présidence de Jules Grévy

J.Grévy ?

, la majorité parlementaire se résout à légaliser leur existence.

Le syndicalisme accélère sa croissance sous l’impulsion de socialistes d’obédience (Relation de dépendance entre une autorité, un mouvement, une idéologie et les personnes qui y sont attachées ). marxiste  et de militants chrétiens inspirés par l’encyclique  » Rerum Novarum de Léon 13 » .

D’autre part , dans une optique libérale, le Conseil municipal de Paris inaugure le 3 février 1887 la première Bourse du Travail française. Il doit s’agir d’un lieu où chômeurs et employeurs peuvent se rencontrer et faire affaire selon la loi de l’offre et de la demande.

Dans les mois suivants, d’autres Bourses du Travail sont fondées à Nîmes, Marseille… On en compte bientôt près d’une centaine en France (et aussi en Belgique). En février 1892 est constituée une Fédération nationale des Bourses du Travail de France et des colonies. Elles bénéficient d’un financement public important et leur gestion est déléguée aux syndicats. Elles accueillent des sociétés d’entraide sociale, ce qui leur vaut d’être aussi appelées Maisons du Peuple. Très vite, les socialistes y voient un outil pour diffuser leurs idées parmi les ouvriers.

Fernand Pelloutier (Paris, 1er octobre 1867 ; Sèvres, 13 mars 1901)Le pouvoir politique, inquiet de la tournure des événements, replace la Bourse du Travail de Paris sous la tutelle du préfet. Les syndicats se soumettent pour ne pas perdre leurs subventions. Cette addiction à l’argent public est la  »maladie infantile » du syndicalisme français, dont il souffre plus que jamais un siècle après...

La Fédération nationale échappe quant à elle à la tutelle de l’État et défie même celui-ci en portant à sa tête en 1895 un jeune militant anarchiste, Fernand Pelloutier…….

F.Pelloutier ?

…..(24 ans), qui a rejeté le terrorisme  » façon Ravachol  » au profit de l’action militante.

La même année, la Fédération nationale des Bourses du Travail se rapproche de la Fédération des syndicats pour fonder à Limoges la Confédération Générale du Travail (CGT). Il s’agit de la première union nationale de syndicats, qui inclut notamment la Fédération du Livre et la Fédération des cheminots.

Au congrès de Montpellier, en 1902, les Bourses du Travail se transforment en unions départementales multi professionnelles et se fondent au sein de la CGT. Celle-ci se dote ainsi de structures fédérales solides et de réels moyens d’action.

Victor Griffuelhes (Nérac - Lot-et-Garonne, 14 mars 1874 ; Saclas - Seine-et-Oise, 30 juin 1922)Ses effectifs bondissent à plus de cent mille membres sous l’impulsion de son secrétaire général Victor Griffuelhes (un ancien militant anarchiste ). Il organise le 1er mai 1906 la première grève générale pour la journée de 8 heures .

Quelques mois plus tard, au 9 -ème congrès de la CGT, à Amiens, Victor Griffuelhes

Victor Griffuelhes

fait valoir ses vues dans une motion qui restera dans l’Histoire syndicale sous le nom de  » charte d’Amiens  »et préconise la grève générale comme moyen de faire triompher la révolution et  » l’expropriation capitaliste  ».

La Bourse du Travail de Paris en 1906

Un syndicalisme libre de toute attache politique

Entre le congrès d’Amiens et la Grande Guerre, la CGT voit ses effectifs doubler jusqu’à atteindre environ 400 000 adhérents sur près de huit millions de salariés (  »une paille  » à côté des quatre millions de syndiqués britanniques et autant d’allemands).

Léon Jouhaux, 1914 (Paris, 1ᵉʳ juillet 1879 ; 28 avril 1954)Mais Victor Griffuelhes, contesté, est démis en février 1909 et remplacé quelques mois plus tard au secrétariat général par un jeune inconnu de trente ans, Léon Jouhaux

Léon Jouhaux ?

. Il va demeurer à la tête de la Confédération jusqu’en 1947 (exception faite de l’Occupation) avant de recevoir le Prix Nobel de la Paix 1951 et fonder la CGT-FO (Force Ouvrière).

En attendant, en 1914, Léon Jouhaux rejoint  » l’Union sacrée », tout comme Jules Guesde, le dirigeant du parti socialiste (SFIO). Les conflits sociaux reprennent toutefois sans attendre la fin de la guerre. En novembre 1917 se rompt l’Union sacrée tandis qu’en Russie, Lénine et les bolchéviques s’emparent du pouvoir.

En 1919, une rivale se dresse devant la CGT. C’est la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), créée à l’initiative de la Fédération des syndicats féminins et du Syndicat parisien des employés du commerce et de l’industrie. Elle se veut réformiste et apolitique, fidèle à la doctrine sociale de l’Église.

La situation se gâte en 1920. La SFIO ne parvient pas à faire passer des réformes sociales. Quant à la CGT, elle multiplie les grèves tournantes à l’initiative de ses  » comités syndicalistes révolutionnaires  » (CSR) de tonalité anarchiste et lance une grève générale le 1er mai. Tout cela aboutit à un échec et n’empêche pas des licenciements massifs dans la métallurgie.

À la fin de l’année 1920, la SFIO se déchire au congrès de Tours. La majorité de ses militants rejoint le Parti communiste français (PCF) et fait allégeance à Lénine.

L’année suivante, le 25 juillet 1921, le 16 -ème congrès de la CGT s’ouvre au palais Rameau, à Lille, dans un climat de grande violence. Des coups de feu sont même tirés et l’on compte une trentaine de blessés. 

Le XVIe congrès de la CGT au palais Rameau (Lille), juillet 1921

Léon Jouhaux, réformiste bon teint, obtient la dissolution des comités anarchistes. Mais il ne peut éviter le départ d’une minorité, un tiers environ des 700 000 adhérents. Proche du PCF et des bolchéviques, elle va constituer la CGT Unitaire.

Les deux frères ennemis referont leur union le 2-5 mars 1936, au congrès de Toulouse, avec l’aval de Staline, en prélude à la victoire du Front populaire  . Bien que réunifiée, avec un total de cinq millions d’adhérents, la CGT va se montrer toutefois incapable de maîtriser le soulèvement spontané qui suit les élections et conduit à deux millions de grévistes.

C’est au secrétaire général du parti communiste Maurice Thorez  qu’il reviendra de  »siffler la fin de la récréation  » le 11 juin 1936 :  » Il faut savoir terminer une grève dès que satisfaction a été obtenue  ».

René Belin, 1937 (14 avril 1898, Bourg-en-Bresse ; 2 janvier 1977, Lorrez-le-Bocage)Le pacte germano – soviétique de 1939 et l’invasion de la France en 1940 entraînent la CGT dans des dissensions autrement plus graves. Léon Jouhaux est déporté à Buchenwald cependant que René Belin, un autre dirigeant de la Confédération, devient ministre du Travail dans le gouvernement du maréchal Pétain !

Tout en collaborant indignement avec l’occupant, le régime ébranle les institutions de la IIIe République défunte, y compris les syndicats qui sont dissous le 9 novembre 1940 en tant qu’émanation de la lutte des classes.

Les jeunes technocrates de Vichy entament une rénovation sociale qui sera accélérée à la Libération.

Le programme du Conseil National de la Résistance:

Le CNR, qui réunit des représentants de la Résistance, des partis de la France libre et des syndicats (CGT et CFTC), publie le 15 mars 1944 un programme d’action qui va devenir la référence commune à tous les partis et syndicats français jusqu’à l’avènement de la monnaie unique, au début du XXIe siècle.

Ce petit texte préconise un rôle accru de l’État et des syndicats dans la vie économique :  »retour à la nation des grands moyens de production monopolisée (…), droit d’accès aux fonctions de direction et d’administration pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires (…), participation des travailleurs à la direction de l’économie, (…) reconstitution d’un syndicalisme indépendant doté de larges pouvoirs dans l’organisation de la vie économique et sociale, (…) sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État  ».

 »Poisson d’avril »:


…. connaissez-vous l’origine de cette formule?( un peu tard )

Symbole de la malice française, le 1er avril est placé sous le signe du poisson.  l’origine de ce drôle de jour.

Les enfants la chérissent. Les adultes ne sont pas en reste. Poissons accrochés dans le dos et plaisanteries (plus ou moins) drôles, le 1er avril est la journée préférée des blagueurs. Voilà une occasion rêvée! Plaisanteries et canulars, drôles ou navrants, sont les rois du jour. Mais d’où vient cette coutume? Que vient faire un  »poisson » dans cette histoire?

Pourquoi un poisson pour le 1er avril?

L’animal est un symbole dans nos iconographies depuis des millénaires. Dans l’Égypte ancienne et en Grèce antique,  »le poisson était un signe de vie et de fertilité »selon l’Académie française. L’animal devient pour les premiers chrétiens un  »symbole sacré, souvent associé à la figure du Christ ».

La formule  »poisson d’avril »’ remonterait au XVe siècle, en 1466. Le  »poisson d’avril » est alors un  »entremetteur, intermédiaire ». Il est aussi ce  »jeune garçon chargé de porter les lettres d’amour de son maître ».

Ce n’est que deux siècles plus tard, en 1691, que la locution désigne une  » tromperie, (une) mystification traditionnelle du 1er avril ». Peu à peu, son sens se rapproche de celui que nous lui connaissons. Au XVIIIe siècle,  »donner un poisson à quelqu’un » signifie  »faire accroire à quelqu’un le premier jour d’avril une fausse nouvelle, ou l’obliger à faire quelque démarche inutile pour avoir lieu de se moquer de lui ».

Pourquoi fait-on des blagues le 1er avril?

Si les origines de ce jour ne sont pas attestées de façon certaine, une hypothèse est envisagée. Il nous faut remonter avant 1564, quand le premier jour de l’année était encore célébré le 1er avril . L’usage était alors de s’échanger des présents pour célébrer le nouvel an: les fameuses  » étrennes « . Cette tradition se serait perpétuée, en dépit de l’Édit de Roussillon établit par le roi Charles IX en 1564, qui fixe (sans que nous ayons de preuves définitives) le premier jour de l’année au 1er janvier.

Autre hypothèse: avril est le mois de l’ouverture de la pêche. Période de prédilection pour les pêcheurs aguerris, elle aurait donné naissance à notre échange de poissons.

Dernière origine possible: avril signe la fin du Carême, période de jeûne pour les chrétiens. Pendant quarante jours et jusqu’à Pâques, le poisson est privilégié des fidèles, en tant que  »nourriture maigre ».

Si nous ne sommes pas certains de l’authenticité de ces explications, une évidence subsiste: le 1er avril, au pays de Rabelais, Molière et Feydeau, la facétie est reine.

D’où vient….


…… le signe  » &  », alias l’esperluette ?

Lettre, esperluette

Le signe  » &  », = l’esperluette, serait une ligature esthétique de la conjonction de coordination  » et  » : elle est née de la fusion des lettres E et T pour ne plus en former qu’une. De la même manière le W est la fusion de deux V, ou Y celle de deux I. Son inventeur est le linguiste romain Marcus Tullius Tiro

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Marcus Tullius Tiro ?

au Ier siècle avant J.C.

Une lettre commerciale ?

Jusqu’au XIXe siècle, le signe  » &  » sera considéré comme la 27e lettre de l’alphabet . Il est parfois appelé le  » et commercial  », du fait qu’en France, il sert presque exclusivement dans les dénominations des raisons sociales, comme dans  »Black & Decker  ».

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Le salut militaire ……?


Pourquoi se saluent ils de cette façon ?

Ce geste de respect et de fraternité effectué par les soldats trouve son origine au Moyen Âge.:

Les duels de chevaliers étaient alors organisés pour amuser les seigneurs et leur cour. Avant de se munir de leur lance, les deux chevaliers se croisaient et, dans un geste de respect mutuel et de courtoisie, relevaient la visière de leur heaume

pour croiser leurs regards. Ce salut était effectué avec la main droite pour montrer que les deux combattants n’étaient pas armés.

Dès le XVIIe siècle, le salut a été repris parmi les soldats qui se témoignaient une fidélité réciproque. Lorsque deux militaires se rencontraient, ils levaient la main droite vers le ciel en écartant trois doigts, faisant ainsi allusion aux trois personnes de la Sainte-Trinité.

Plus tard, la main s’arrêtera à la hauteur de la coiffe (casque, casquette, chapeau, béret, bonnet). Ce geste ne comportait aucune nuance de subordination, il rappelait simplement l’idéal commun : la fidélité à la foi jurée.

En France, d’après le livre de l’infanterie de l’armée française de 1916, le salut se doit d’être ainsi :

 »Le salut est exécuté de la manière suivante :

Porter la main droite ouverte au côté droit de la coiffure, la main dans le prolongement de l’avant-bras, les doigts étendus et joints, le pouce réuni aux autres doigts ou légèrement écarté. La paume en avant, le bras sensiblement horizontal et dans l’alignement des épaules.

L’attitude du salut est prise d’un geste vif et décidé et en regardant la personne que l’on salue. Le salut terminé, la main droite est vivement renvoyée dans le rang.

Tout militaire croisant un supérieur le salue quand il en est à six pas et conserve l’attitude du salut jusqu’à ce qu’il l’ait dépassé.

S’il dépasse un supérieur, il le salue en arrivant à sa hauteur et conserve l’attitude du salut jusqu’à ce qu’il l’ait dépassé de deux pas.

S’il est en armes, il présente l’arme en tournant la tête du côté du supérieur. S’il fume, il prend son cigare ou sa cigarette de la main gauche et salue de la main droite etc.

Autant dire qu’il faut réfléchir à toutes les situations avant de saluer ! (pas si facile que ça finalement…lol ). Et bien sûr, le plus gradé a droit au salut !