Ce dimanche c’était….


…..la fête des grands-mères !

Fête des grands-mères :

Une grand-mère est fêtée deux fois : Une fois pour la fête des mères et l’autre fois pour la fête des grands-mères ; En effet une grand-mère est forcément une maman… A l’origine cette fête est crée par une marque célèbre de café et oui le  » café grand-mère  »

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, la fête des grands-mères est désormais entrée dans les mœurs de notre pays. Les mamies françaises sont à l’honneur ce dimanche 07 mars 2021 jour de la fête des grands-mères. L’occasion pour tous les les petits-enfants de les couvrir de bisous,

mots doux, fleurs et autres cadeaux.

Origines de cette fête :

En 1987 ,l’entreprise  » café Grand ‘Mère  » crée cette fête pour célébrer les 20 ans de la marque . D’abord commerciale ,elle devient assez répandue en France . Cette fête est toujours souhaitée le premier dimanche du mois de mars ( c’est donc aujourd’hui ) ……

P.S : Selon L’ INSEE , les femmes deviennent grands – mères pour la première fois vers 54 ans en moyenne ……

Un écrit que j’avis  » pondu  » il y a quelques temps à cette occasion :

 »Toi Léone ,tu as quitté ce monde il y a bien des années..

Et pourtant, le temps n’a rien pu y faire, rien changer

La soixantaine passée, tu es toujours là ,à mes côtés

Nul n’est besoin de leurs fête commerciale pour penser

A toi quand ça va bien, maïs aussi quand ça va mal.

Aujourd’hui ,comme de ton vivant, me rendre le moral;

Tu sais le faire! Est ce « normal »? Ca m’est bien égal!

Avoir, quelqu’un tel que toi ,en moi avec moi, c’est vital…..

Alors ,comme tu aurais dit: « bêtises que toutes ces « fêtes à fric » » Rien ne vaut notre « câlin quotidien », tu disais ça avec ton sourire coquin, j’aimais bien…

Là je vais m’arrêter, car des heures encore de toi je pourrais parler…………….

En plus, te rends tu compte « mémère »

Ma grand – mère avec ma mère

: Ils ont inventé cette fête de grand-mères à partir d’une marque de café! mdrrrrr! Nous qui adorions le café !  »

( Tu sais, j’ai toujours TA cafetière

LA cafetière

, c’est le seul souvenir  » concret  » qui me reste de toi……)

En pensant à….


Ma grand-mère et ma mère

Maman..

……

Ce que j’ai perdu est irrattrapable… je ne parle
ni des objets, ni des biens, ni de l’argent mais
des êtres. J’ai perdu des êtres qui étaient pour
moi, sources de soleil. Ce soleil a été mis en terre.
Apparemment mis en terre. Moi je continue
à en recevoir les rayons. Mais je sais aussi en
même temps que c’est une perte et qu’elle est
irrattrapable. Je sais les deux choses.
Que dire de plus ?
Christian Bobin

Cauchemar !


Il y a longtemps que  » çà  » ne m’était pas arrivé , quand j’étais adolescent et quelques temps après , il ne se passait pas une nuit sans que je fasse un  » rêve cauchemardesque …Cette nuit ( plutôt la nuit dernière , de samedi à dimanche ) , c’est  » revenu  » ……

Ma défunte mère est apparue dans mon sommeil ! Elle me dit :  » Tu n’est pas venu à mon enterrement, tu ne changes pas , tu te fous de tout , au fond t’es un salaud  »

Je ne savais pas quoi lui répondre ……. Soudain , Léone ma défunte grand-mère est aussi apparue ! Et elle a dis :  » Arrêtes , c’est toi qui est méchante , tu sais bien que Francis ne va jamais aux enterrements , il n’est pas venu au mien non plus et pourtant !……En plus tu lui avais dis que tu ne voulais pas qu’il soit là , que du moment que ton autre fils ( Alain ) soit là , ce serait suffisant, je suis certaine que même si il ne crois pas en dieu , il passera sur ta tombe

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dès qu’il le pourra , alors arrêtes tes méchancetés et laisses le tranquille ! » Je me suis enfin éveillé en sueur et avec un fort mal de tête .Bien entendu , me rendormir fut impossible , je suis descendu , ayant peur de me recoucher , de dormir ….Pourtant, je me suis endormi sur le canapé et ai dormi jusque 16h 30 !!!!

En pensant à….


Ma grand-mère , Léone :

Les paroles :
Mais qui a soulagé sa peine
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux

Et qui a pris soin de son âme
Et l´a bercée dedans son lit
Qui l´a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie

Le bois que portait Louise
C´est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C´est le Bon Dieu qui le souffrait

C´n´était qu´un homme des équipes

Du chantier des chemins de fer
À l´heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières

Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L´homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait

L´amour qui tenait Louise
C´est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C´est le Bon Dieu qui l´éclairait

Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l´on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé

Les lettres qu´attendait Louise
C´est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C´est le Bon Dieu qui la voyait

Un soir d´hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L´amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter

Si je vous garde Louise en place
C´est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s´efface
Ce que l´curé m´a appris là

Et la honte que cachait Louise
C´est le Bon Dieu qui l´a cachée
Le soldat qu´attendait Louise
C´est le Bon Dieu qui l´a vu tomber

Y a cinquante ans c´était en France
Dans un village de l´Allier
On n´accordait pas d´importance
A une servante sans fiancé

Le deuil qu´a porté Louise
C´est le Bon Dieu qui l´a porté
La vie qu´a travaillé Louise
C´est le Bon Dieu qui l´a aidée

Les vieux


Merci à Julie : Cette vidéo magnifique parce que VRAIE et exposée par une JEUNE fille devrait être diffusée sur tous les blogs …Moi , je le fais en hommage à ma grand-mère qui a fini sa vie dans ces conditions ……….Alors….Si vous vous sentez concernés ( nous seront tous vieux ) faites la passer.

 

Jacques Brel
Les vieux

Paroles et Musique: J. Brel/G. Jouannest 1964

Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux,
Même riches ils sont pauvres, ils n’ont plus d’illusions et n’ont qu’un cœur pour deux,
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d’antan,
Que l’on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps,
Est-ce d’avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d’hier
Et d’avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
Et s’ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d’argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends !

Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s’ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter,
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit,
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s’ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
C’est pour suivre au soleil l’enterrement d’un plus vieux, l’enterrement d’une plus laide;
Et le temps d’un sanglot, oublier toute une heure la pendule d’argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend !

Les vieux ne meurent pas, ils s’endorment un jour et dorment trop longtemps,
Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant;
Et l’autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n’importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer;
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s’excusant déjà de n’être pas plus loin,
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d’argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t’attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend .