Peluche empoisonnée:Ce petit mammifère au grands yeux ,le loris lent
loris lent ………est le seul primate venimeux .Létal pour beaucoup d’animaux ,son venin est le fruit d’un mélange de salive et de sécrétions produites par une glande située au niveau de ses coudes .D’où sa position de défense :il lève les bras ,les mains sur la tête ,pour tenir les coudes au plus près de on museau .
Rayures /cyanure
Avec leurs bandes rouge vif ,ces papillons d’Amérique centrale et du sud (Heliconius)
Heliconius
avertissent qu’ils contiennent des molécules amères libérant du cyanure ,appelées glycosides cyanogènes.Ils tirent ces composés des passiflores dont les chenilles se nourrissent ou les fabriquent eux mêmes. Les oiseaux prédateurs n’ont qu’à ben se tenir lol …
Ce mot désigne un cuir de poisson utilisé depuis longtemps en ébénisterieet » gainerie »;plus récemment en maroquinerie pour fabriquer des fourreaux d’épée ou des boîtes à bijoux . Il tient son nom de Jean-Claude Galluchat ,un maître gainier du 18ème siècle dont la prestigieuse clientèle ,notamment la marquise de Pompadour ,a participé à la renommée du matériau.Il existe deux types de galuchat : A petits grains( fabriqué avec de la peaude roussette.) et à gros grains (à partir de la peau de raie à aiguillon et destiné surtoout à la maroquinerie et l’ameublement ).
Le cuir de poisson est une matière obtenue en traitant la peau de différents poissons.
Histoire:
La production et l’usage du cuir de poisson ont été identifiés chez plusieurs peuples vivant sur des littoraux ou au bord de rivières auXIXème siècle, notamment les Aïnous
les Aïnous
au Japon , les Nlaka’pamux
Nlaka’pamux
en Colombie-Britannique , les Herzhen (ou Nanaïs ) en Sibérie . Ces pratiques sont abandonnées avec la diffusion de matières industrielles et du cahoutchouc .
En Europe, les premières mentions datent du xvie siècle. En France, où du cuir de requin était produit aux XVIIIème et XIX ème siècles, il a pris le nom de galuchat , du nom de Jean-Claude Galluchat , unmaître gainier de la marquise de Pompadour.
En 1994, la première tannerie moderne de poissons ouvre en Islande . Au début du xxie siècle, la coutume est reprise par des descendants des peuples autochtones canadiens et par le secteur de la mode , en quête de matières de substitution aux peaux dereptiles soumises à surveillance. Représentant moins de 1 % du marché mondial du cuir, sa production est encouragée par l’ Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour valoriser ce co-produit de la pêche .
Production
Plusieurs poissons peuvent être utilisés pour produire du cuir du poisson, parmi lesquels le saumon,laperche,la truite,le bar et l’esturgeon . La peau de poisson est aujourd’hui souvent considérée comme un déchet et non valorisée.
Après que les écailles et la chair ont été retirées de la peau, différents tanins peuvent être employés, comme des écorces ou du café ! . La peau est ensuite assouplie à l’huile durant plusieurs heures puis frottée contre une surface abrasive. Le processus complet dure un mois environ.
Usages
Le cuir de poisson peut être utilisé pour fabriquer des vêtements résistants à l’eau, par exemple des bottes ,des manteaux ou des gants. Il peut aussi être utilisé pour de la maroquinerie : sacs,bijoux ou portefeuilles par exemple. Selon certains producteurs, il est bien plus résistant que le cuir de bovin du fait d’une structure en fibres croisées.
Le 1er juin 1898, toute la haute société d’Europe et d’Amérique se retrouve à la soirée d’inauguration de l’hôtel Ritz, sur la place Vendôme, à Paris. Créé par César Ritz
César Ritz
, avec le concours du grand chef Auguste Escoffier
Auguste Escoffier
, le Ritz inaugure une belle brochette de palaces caractéristiques de la Belle Epoque , de son insouciance… et de ses effarantes inégalités sociales.
Un maître d’hôtel plein »d’entregent » ( »entregent » = qui savent nouer des relations mondaines).
Né en Suisse en 1850, cadet d’une famille modeste de treize enfants, César Ritz devient sommelier dans une auberge à 14 ans et monte à Paris lors de l’Exposition universelle de 1867. Maître d’hôtel chez Voisin, fameux restaurant de la rue Saint-Honoré, il se fait apprécier du Tout-Paris par son charme et son entregent. Il perçoit très vite le besoin de loger comme il se doit les touristes fortunés qui se rendent dans les stations balnéaires. C’est ainsi qu’en 1880, il achète avec ses économies l’Hôtel des Roches noires, à Trouville. C’est un échec.
L’année suivante, il devient directeur général du Grand Hôtel de Monte-Carlo et y recrute le grand chef Auguste Escoffier, né en 1846 à Villeneuve-Loubet. Rencontre décisive. Avec lui, il relance son établissement un peu vieillissante. Puis, comprenant l’intérêt de joindre la cuisine au luxe, il travaille au projet d’un hôtel de très grand luxe à Paris.
Deux milliardaires lui apportent son concours, Alexandre-Louis Marnier-Lapostolle
, inventeur de la liqueur » Grand Marnier ‘ ‘
liqueur » Grand Marnier ‘ ‘
et Alfred Beit
Alfred Beit
, magnat britannique du diamant. Ritz achète à crédit le prestigieux hôtel de Gramont, 15 place Vendôme, et va doter ses 159 chambres de tout le confort moderne, ascenseurs, électricité, téléphone, avec un luxe inspiré de Versailles. Christofle, Baccarat et Rouff concourent à l’aménagement et, bien sûr, Escoffier prend en charge la cuisine pour 500 couverts.
Sans attendre la fin des travaux, Ritz devient directeur d’un nouvel hôtel de grand luxe à Londres, le Savoy. Il va s’en inspirer, ainsi qu’Escoffier, pour l’aménagement de leur hôtel parisien. À son personnel, il »insuffle » une règle d’or : » Le client a toujours raison. ».
En 1898, après dix ans de travaux, Ritz ouvre enfin son hôtel, auquel il donne son nom : le Ritz. Le prince de Galles, futur Edouard VII
prince de Galles(Edouard VII)
, déclare : » Là où Ritz va, j’irai. » L’hôtel fait très vite le plein et »Ritzy » devient même une épithète pour signifier »chic, élégant » ! L’hôtel devient le lieu à la mode où les femmes peuvent exhiber leurs toilettes et les hommes faire étalage de leur fortune et conclure de nouvelles affaires.
Le Ritz ?
Ritz ne se contente pas de ce palace : en 1905, il en ouvre un autre à Londres, où il va concurrencer leSavoy dont il fut le directeur général. Il en ouvre encore à Madrid, au Caire, à Johannesburg, à Montréal et à New York. À Paris même, le Ritz va inspirer des concurrents : le Crillon (1909), le Lutetia (1910), le Plazza (1913), le Bristol (1925).
Malgrè son apparence,ce mot (etxeko bixkotxa) n’est pas constitué de lettres tapées au hasard sur mon clavier ! En fait, il désigne un gâteau ….
……l’etxeko bixkotxa
Pour être plus précis ; un gâteau basque son nom se traduit en français par » biscuit maison » lol (C’est tout de même plus facile à prononcer ).Gâteau de fête du Pays basque ,de forme ronde,il est composé d’un biscuit aux garnituresvariées : crème pâtissière au rhum et à la vanille ,crème d’ amande ou confiture noire d’ »ltxassou » ( ? )sont les plus courantes.
récolte de cerises d’Itxassou
Ce délicieux (parait-il)dessert s’estfait connaitre un peu partout en france .Il a même sa propre fête ,organisée en octobre dans la station thermale de Cambo-les-Bains au Pays basque.
Pays basque
Encore plus sur l'origine de ce gâteau :
Le gâteau basque : une recette familiale née au XVIIIe siècle
De son nom basque « etxeko bixkotxa », le gâteau basque signifie littéralement » gâteau de la maison » ou » biscuit maison » ( peu importe ) .C’est une recette familiale que l’on doit à Marianne Hirigoyen, pâtissière de l’unique pâtisserie de la ville thermale de Cambo-les-Bains. Encore aujourd’hui, la garniture originale de ce gâteau est controversée et le débat continue de faire rage entre les adeptes du gâteau basque à la cerise ou à la crème pâtissière. Une chose est sûre, chacun à son »chouchou », mais chez Maison Adam, on les aime tous.
Gérante de la pâtisserie de Cambo-les-Bains dès 1832, Marianne Hirigoyen était également surnommée »’ la basquaise aux gâteaux » lors de ses passages sur le marché de Bayonne. Elle confectionnait alors un gâteau nommé le » Bixkotxa », à la fois croustillant et moelleux. Il a rapidement été victime de son succès, attirant les curieux de la région et des figures importantes comme Napoléon III
Napoléon III
et Eugénie de Montijo
Eugénie de Montijo
en 1856 et 1858.
Cambo-les-Bains
Initialement appelé gâteau de Cambo, c’est bien le surnom de Madame Hirigoyen, » la basquaise aux gâteaux » qui donnera au gâteau basque son nom actuel. Il restera fabriqué principalement dans les foyers du Pays-Basque et dans cette pâtisserie de Cambo-les-Bains jusqu’à la fin du XIXème siècle.
Le gâteau basque s’exporte de la maison à l’artisanat:
On le voit aujourd’hui décliné en plusieurs garnitures, tailles et formes : le gâteau basque est devenu un véritable incontournable du Pays-Basque et la Maison Adam se l’est approprié depuis plusieurs décennies afin de proposer le meilleur gâteau basque du Pays-Basque. Le gâteau basque à la crème pâtissière et son rival à la cerise ont été rejoint par les gâteaux basques à l’abricot et aux noix ainsi que par le désormais incontournable gâteau basque au chocolat, qui ravit les papilles des plus gourmands au quotidien.
Mais »revenons-en à nos moutons » : Comment le gâteau basque est-il passé de la Maison au sens large et à l’étal de Madame Hirigoyen
MmeHirigoyen (en famile ?)
aux étals de tout le Pays-Basque et à ceux de la Maison Adam ?
Maison Adam ?
C’est à la fin du XIXème siècle et au début du XXème que le Gâteau Basque prend peu à peu sa place dans le commerce, en commençant par les boulangeries. Tout d’abord connu et commercialisé localement, c’est dans les années 40 et grâce à l’essor du tourisme balnéaire que le Gâteau Basque obtient peu à peu le succès qu’on lui connait aujourd’hui. Peu à peu, il commence à faire figure d’incontournable pour les locaux comme pour les touristes et finit par se standardiser autour de deux garnitures phares : la crème pâtissière et la cerise.
Le gâteau basque Maison Adam : reconnaissable à sa croix basque
Maison Adam : »Vous ne pourrez plus vous tromper ! Notre gâteau basque est le seul gâteau basque orné de la croix basque, ou croix « lauburu », faite en pâte sablée, créée par notre père Jean-Pierre Telleria, il y a bien des années… Elle bénéficie d’un brevet qui la rend unique et reconnaissable parmi tous les gâteaux basques.
Gâteau »Maison Adam » avec la croix
(Vous la trouverez dans son plus simple appareil sur le gâteau à la crème pâtissière, ornée d’une cerise noire pour notre gâteau basque à la cerise noire, surmontée d’une noix sur notre gâteau basque abricot/noix et enfin couleur chocolat sur le gâteau basque au chocolat.) = Pub de la Maison Adam
…..comme je ne connaissais pas ce mot ,j’ai voulu en savoir plus…
Le port obligatoire de la robe d’avocat date d’une loi du 31 décembre 1971. Son article 3 indique que :
“Les avocats sont des auxiliaires de justice, qu’ils prêtent serment en ces termes : Je jure, comme avocat, d’exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité. Et, qu’ils revêtent dans l’exercice de leurs fonctions judiciaires le costume de leur profession.” Depuis cette date le costume de l’avocat se compose d’une robe, de boutons, d’un rabat blanc et d’une épitoge?, Avec pour les grandes occasions la possibilité de porter des gants et un nœud papillon blancs. L’épitoge?
C’est la bande de tissu ( parfois garnie d’hermine ) portée par-dessus la toge au niveau de l’épaule gauche de la robe de cérémonie des magistrats, de certains professeurs.Elle permet (ait ?) de distinguer les avocats parisiens des autres. En province l’épitoge n’a pas d’hermine (ou plutôt de lapin aujourd’hui) . On dit qu’elle est à Paris la marque du deuil de Malesherbes
Malesherbes
, principal avocat de Louis XVI, guillotiné pour l’avoir défendu.
Bien sur , l’origine de cet habit noir est plus ancien que les années 1970. Au départ, dès le 13ème siècle, il s’agissait d’une soutane religieuse
soutane religieuse
. Pourquoi ?
Tout simplement parceque les avocats étaient dans leur immense majorité des ecclésiastiques; la justice étant de »droit divin »Après avoir lu le mot ». Ainsi lorsqu’ils plaidaient devant un tribunal, ils portaient leur soutane qui se trouvait déjà être de couleur noire. D’ailleurs de cette origine religieuse, la robe d’avocat a gardé un signe particulier : Ses boutons: Il y en a 33, comme l’âge du Christ à sa mort!!!!. Cette origine explique notamment qu’il soit interdit aux avocats de la porter en dehors des tribunaux. Avec le temps la robe s’est raccourci. Au Moyen Âge, elle était dotée d’une traîne symbolisant la puissance. Derrière un avocat il fallait donc marcher, forcée et par respect, à une certaine distance. Ensuite sous l’Ancien Régime, les avocats sont le plus souvent des nobles. Aussi le port de la robe fut interdit après la Révolution française. Mais , Napoléon le rétablit.
(La fabrication de la robe nécessiterait cinq mètres de tissu et 36 heures de travail pour en réaliser une. Réalisée sur mesure son prix varie entre 900 et 3 000 euros selon la matière et durerait une quinzaine d’années ??.)
Ella Harper est l’histoire incroyable d’une jeune fille qui a fait face à des obstacles incroyables et est devenue une sensation internationale. Née avec une maladie génétique rare, elle a défié les pronostics et a embrassé sa condition, défiant les normes de beauté de la société. À travers ses voyages et ses performances, Ella a inspiré des personnes de tous horizons à poursuivre leurs rêves malgré des conditions physiques ou mentales. Aujourd’hui, son héritage continue de vivre grâce aux efforts de sa famille et de ses amis et au prochain film « The Camel Girl ». La vie d’Ella : Avant la célébrité alors qu’elle grandissait avec une maladie génétique rare, comment elle s’est fait remarquer en tant que chamelle, comment c’était pour elle de se produire sur scène dans différents pays du monde et comment elle histoire a eu un impact sur les gens dans le monde entier.
La vie avant la célébrité : grandir avec une maladie génétique rare :
La vie d’Ella Harper avant la célébrité était tout sauf facile. Elle est née avec une maladie génétique rare appelée syndrome d’Ehlers-Danlos, qui rendait ses articulations hyperflexibles et sa peau veloutée et élastique. Cela a rendu difficile pour Ella d’accomplir des tâches quotidiennes simples comme manger, s’habiller et se laver, alors elle s’est appuyée sur sa famille pour l’aider. Malgré les limitations physiques de son état, elle a maintenu une vision positive de la vie en recevant des cours particuliers à domicile.
L’histoire d’Ella est une source d’inspiration pour beaucoup; c’est un rappel que peu importe les défis auxquels vous êtes confrontés dans la vie ou les conditions physiques ou mentales que vous pourriez avoir, vous pouvez toujours poursuivre vos rêves. Alors que la plupart des enfants allaient à l’école et vaquaient à leurs occupations quotidiennes, Ella a été forcée de rester à la maison en raison de son état, mais cela ne l’a pas empêchée de rêver grand et d’embrasser qui elle était.
Grâce à sa résilience et à sa détermination, Ella est devenue une sensation internationale en défiant les normes de beauté de la société et en poursuivant les choses qui la rendaient heureuse. Son histoire a inspiré des gens de tous horizons à travers le monde à poursuivre leurs passions malgré les conditions physiques ou mentales qu’ils peuvent avoir. Alors que « The Camel Girl », un film basé sur l’incroyable voyage d’Ella est attendu : Revenir sur le chemin parcouru depuis qu’elle a grandi avec une maladie génétique rare.
Devenir la Camel Girl : comment elle s’est fait remarquer
Harper a commencé à se produire à l’âge de 12 ans
À la naissance d’Ella Harper, on lui a diagnostiqué une maladie génétique rare appelée »ichtyose », qui a rendu sa peau sèche et squameuse. En raison de cette condition, sa peau ressemblait à la peau d’un chameau, ce qui lui a valu son surnom : la Camel Girl. Malgré cette limitation physique, Ella n’a pas hésité à accepter sa condition et à partager son histoire. À l’âge de 10 ans, elle a commencé à publier des photos et des vidéos sur les réseaux sociaux, qui sont rapidement devenues virales et ont attiré l’attention des gens du monde entier.
Son histoire a inspiré de nombreuses personnes à poursuivre leurs rêves malgré les conditions physiques ou mentales qu’elles ont pu avoir. Les gens admiraient Ella pour avoir défié les normes de beauté de la société en adoptant quelque chose qui la rendait différente. Son message a touché des millions de personnes et elle est rapidement devenue une sensation internationale.
La renommée d’Ella est montée en flèche après son apparition dans »The Ellen Show » en 2016 (récent ? ! ), où elle a partagé encore plus de son histoire et captivé les téléspectateurs avec sa vision positive de la vie. Cette apparition a contribué à propulser Ella sous les projecteurs nationaux et lui a permis de continuer à inspirer les autres par des allocutions dans des écoles à travers le pays ainsi que des campagnes publicitaires pour de grandes entreprises comme »Dove et Pantene ».
L’héritage d’Ella se poursuit aujourd’hui avec des films comme « The Camel Girl » en cours de production afin d’en dire plus sur qui elle était en tant que personne et comment elle a inspiré tant de gens à travers le monde. Son courage a défié les conventions sociales sur ce qui est considéré comme beau et a montré à tous que, quelles que soient vos limites physiques ou mentales, nous pouvons toujours avoir un impact si nous y réfléchissons.
Life As The Camel Girl: Voyager sur scène
Le parcours de pionnière d’Ella Harper l’a amenée à travers le monde, lui permettant de démontrer ses talents étonnants et de défier les attitudes conventionnelles. De la marche sur corde raide et des acrobaties à la jonglerie, Ella a captivé les foules avec son audace et ses performances impressionnantes. De plus, elle a montré ses traits physiques uniques comme des coudes à double articulation, un long cou et une colonne vertébrale flexible d’une manière électrisante qui a accru la fascination du public.
L’histoire d’Ella était vraiment inspirante car elle montrait aux individus partout dans le monde qu’ils pouvaient atteindre leurs objectifs quels que soient les obstacles ou les limitations. Grâce aux aventures et aux spectacles d’Ella dans le monde entier, elle a acquis une renommée mondiale en tant que « The Camel Girl » et a motivé de nombreuses personnes à accepter leurs différences au lieu d’être limitées par elles.
Son approche optimiste a encouragé les autres; elle a transformé le nombre de personnes qui se voyaient en démontrant que tout est possible avec suffisamment d’efforts et de détermination. Cela a laissé un héritage incroyable qui continuera d’inspirer encore plus les générations futures. Avec le prochain film « The Camel Girl », l’étonnante histoire d’Ella Harper atteindra un tout nouveau public, s’assurant ainsi que son héritage reste vivant pendant de nombreuses années à venir.
L’héritage d’Ella : comment son histoire a touché les gens du monde entier
Le certificat de décès d’Ella Harper indique qu’elle était femme de ménage et que sa cause de décès était un cancer du côlon. (Source : Wikimédia Commons)
L’histoire d’Ella Harper a touché de nombreuses personnes à travers le monde et les a inspirées à poursuivre leurs rêves et à ne jamais laisser leurs conditions physiques ou mentales les limiter. Son histoire a été présentée dans plusieurs médias, de la BBC à National Geographic, sensibilisant aux maladies génétiques rares. L’organisation caritative « Camel Girl Foundation » a été créée en sa mémoire pour soutenir d’autres patients atteints de maladies rares avec des soins médicaux. De plus, un film sur l’histoire de la vie d’Ella est actuellement en production, ce qui sensibilisera davantage aux maladies génétiques rares et assurera la pérennité de son héritage pour les années à venir.
Le parcours inspirant d’Ella a captivé les publics du monde entier, leur montrant comment une personne peut avoir un impact, quelles que soient ses limitations physiques ou mentales. Le courage et la détermination d’Ella sont un exemple pour d’autres qui pourraient être confrontés à des difficultés similaires dans la vie. Grâce à ses voyages, ses performances et ses publications sur les réseaux sociaux, elle a pu toucher des millions de personnes à travers le monde et montrer que tout est possible si on y réfléchit.
Ella Harper continue d’inspirer de nombreuses personnes aujourd’hui, leur rappelant que quelles que soient les difficultés auxquelles elles sont confrontées dans la vie, elles peuvent toujours atteindre la grandeur si elles persévèrent et restent fidèles à elles-mêmes tout au long du chemin. Son héritage continuera de vivre à travers sa famille, ses amis, son travail caritatif et tous ceux qui ont été touchés par son incroyable histoire.
Le 28 mai 1871, au terme d’une Semaine sanglante, la Commune de Paris n’existe plus… Au prix de plusieurs dizaines de milliers d’exécutions et d’arrestations, Adolphe Thiers pourra se flatter d’avoir débarrassé le pays de la » question sociale ». Celle-ci sera en effet absente de la scène politique française jusqu’en 1936.
Vers la victoire avec méthode et lenteur
Dix semaines plus tôt, le 18 mars, effrayés par quelques émeutes, le gouvernement et les corps constitués avaient déserté Paris pour Versailles. Un mouvement insurrectionnel improvisé avait alors assumé le pouvoir dans la capitale sous le nom deCommune de Paris.
Le chef du pouvoir exécutif Adolphe Thiers prépare méthodiquement la reconquête de la capitale. Ne disposant au départ que de 40 000 hommes, il obtient du chancelier allemand Bismarck la libération anticipée de 60 000 soldats, mais ceux-là ne sont pas tous disposés à repartir au combat contre leurs compatriotes. Les effectifs sont donc renforcés par le recrutement de beaucoup de campagnards formés à la hâte et préparés psychologiquement à affronter la »canaille rouge ».
Après les escarmouches des 2 et 3 avril 1871, le maréchal Mac-Mahon (celui-là même qui a été défait à Sedan par les Prussiens) peut enfin disposer contre la capitale cinq corps d’armée d’un total de 130 000 hommes. Notons que certains officiers républicains comme le défenseur de Belfort Pierre Denfert-Rochereau refusent de participer à la curée. Les Communards ne peuvent aligner quant à eux qu’environ 20 000 fédérés.
Peu confiant en ses troupes, Mac-Mahon attaque avec prudence à partir du 11 avril. Après s’être emparé des forts de Vanves et d’Issy, il lance enfin l’assaut décisif le 21 mai en profitant d’une brèche dans le saillant du Point-du-Jour, à Boulogne. Thiers lui impose une progression lente et prudente dans les rues de Paris. Cette lenteur est propice à l’exacerbation des passions et aux excès de toutes sortes.
»Le Rappel » relate la progression des troupes dans la capitale
»Le Rappel », feuille républicaine fondée par Victor Hugo, Henri Rochefort, Paul Meurice et Auguste Vacquerie, ne craint pas de se déclarer pour Paris, contre Versailles. Dans son éditiob du 23 mai 1871, il relate l’avancée des troupes versaillaises dans la capitale…
Le Rappel ( 23 mai 1871)
Guerre des barricades :
Charles Delescluze?
»L’heure de la guerre révolutionnaire a sonné. Le peuple ne connaît rien aux manoeuvres savantes. Mais quand il a un fusil à la main, du pavé sous les pieds, il ne craint pas les stratégistes de l’école monarchistes, » proclame avec emphase Charles Delescluze, nouveau délégué à la Guerre. Il a succédé le 10 mai à Louis Rossel, accusé de trahison et arrêté pour n’avoir pas défendu le fort d’Issy et publié une lettre de démission » d’un commandement où tout le monde délibère et où personne n’obéit. »
Au bout de trois jours, la moitié ouest de la capitale est tombée aux mains de l’armée gouvernementale. Les quartiers populaires de l’Est continuent de résister malgré la défaite inévitable. Charles Delescluze, désespéré, monte en redingote le 25 mai sur une barricade de la place du Château-d’Eau, aujourd’hui place de la République. Il est immédiatement tué. La place est prise le lendemain, de même que la place de la Bastille. Le quartier de Belleville, à l’est, est le dernier à tomber, après de violentes canonnades.
Le 27 mai, les troupes gouvernementales investissent le parc des Buttes-Chaumont et le cimetière du Père-Lachaise où l’on se bat au corps à corps entre les tombes. La dernière barricade tombe le lendemain après-midi. Mac-Mahon, plus fier qu’à Sedan , peut proclamer : » Paris est délivré. L’ordre, le travail et la sécurité vont renaître » .
Terrible bilan humain:
Les combats de rue auront fait au total environ 4 000 tués (877 du côté des troupes versaillaises).
S’ajoutent à ce bilan les victimes de la répression car, à l’arrière, des liquidateurs tuent méthodiquement les suspects. Une vingtaine de » cours prévôtales » jugent hâtivement les hommes et les femmes pris les armes à la main et les font fusiller sur place.
Plusieurs » abattoirs » improvisés servent de lieu d’extermination. Le » mur des Fédérés »,au cimetière du Pèer Lachaise , conserve le souvenir des 147 malheureux qui auraient été fusillés à cet endroit et du millier de cadavres qui furent ensevelis dans une fosse voisine(N.B ; Le mur n’existait pas encore au moment desdits événements).
Dans les longues files de prisonniers qui sont conduites vers les prisons de Versailles, le général marquis de Gallifet repère les hommes aux cheveux gris et les fait fusiller dans le fossé, les suspectant d’avoir déjà participé auxémeutes de juin 1848 .
Face au déchaînement de violence, les Communards ripostent le 24 mai 1871 en sortant de sa prison l’archevêque Monseigneur Darboy et en le fusillant avec quatre autres ecclésiastiques et un badaud malchanceux. Rigault et divers autres blanquistes fusilleront au total une centaine de prisonniers.
Le 25 mai, la populace massacre aussi cinq prêtres dominicains et huit de leurs employés dans un couvent du XIIIe arrondissement. Le 26 mai, dans la rue Haxo, à Belleville, une cinquantaine de personnes sont également massacrées. Autant de crimes inexcusables… mais hors de proportion avec ceux commis par l’armée gouvernementale.
Patrimoine sinistré
Les combats dans la capitale se déroulent sur fond d’incendies. Les premiers sont occasionnés par les bombardements depuis le Mont-Valérien. Ensuite, les Communards eux-mêmes allument des incendies pour retarder l’avance ennemie, notamment dans la rue de Rivoli et les rues adjacentes. Il s’en trouve aussi pour incendier sciemment certains monuments illustres…
C’est ainsi que partent en fumée le palais des Tuileries, le palais de Justice gothique (la » Sainte Chapelle » est épargnée par miracle), l’Hôtel de Ville hérité de la Renaissance, le Palais-Royal et le palais d’Orsay (les ruines de celui-ci seront réhabilitées en gare pour l’Exposition universelle de 1900 avant de devenir l’actuel Musée d’Orsay). De précieuses collections d’art et des archives sans prix disparaissent pendant cette Semaine Sanglante.
Ces destructions vont priver Paris de quelques fleurons de son patrimoine architectural… Aujourd’hui, dans cette capitale qui s’honore d’un très illustre passé, il n’y a plus guère de monument qui remonte au-delà du XVIIe siècle, mis à part le palais du Louvre, Notre-Dame et quelques églises du centre.
Massacres et incendies, diligemment rapportés par la presse, vaudront à la Commune l’hostilité de beaucoup d’écrivains libéraux (Victor Hugo, Anatole France, George Sand, Émile Zola). Le vieil historien Jules Michelet, apprenant à Florence l’incendie de l’Hôtel de Ville, eut ce mot : » Quand on s’est appelé la Commune de Paris, on n’en détruit pas le vivant symbole. »
Il faudra plusieurs décennies avant que les républicains français ne soldent l’effroyable bilan de la tragédie et que la Commune de Paris trouve sa place dans l’Histoire.
Hotel de ville ?
À cela s’ajoutent les sanctions judiciaires. Les tribunaux prononceront jusqu’en 1877 un total d’environ 50 000 jugements. Il y aura quelques condamnations à mort et près de 10 000 déportations (parmi les déportées qui rejoindront les bagnes de Nouvelle-Calédonie figure une célèbre institutrice révolutionnaire, Louise Michel). L’amnistie (pardon et oubli) ne viendra qu’en 1879 et 1880.
……..Athée : Ce billet est écrit pour moi ,les commentaires restent ouverts (bien que je sache qu’il n’y en aura pas ) .
Naissance de l’athéisme occidental
Du » Theophrastus redivivus » à Spinoza ( »Theophrastus redivivus » = (littéralement » Le Théophraste ressuscité »est un livre anonyme » en latin publié à une date inconnue entre 1600 et 1700.)
Est il possible de parler de la » naissance » d’un phénomène comme l’athéisme occidental, qui prend des formes différentes tout au long de son histoire, et dont les racines se trouvent déjà dans la philosophie grecque ?
En réalité, ce n’est qu’au XVIIe siècle, » Siècle des libertins » , que l’athéisme prend une structure bien définie et devient une philosophie à part entière, grâce à des personnages comme le médecin libertin Guy Patin
Guy Patin ( » docteur » en médecine)?
(1601-1672), le théologien anglais Ralph Cudworth
Ralph Cudworth
(1617-1688) et surtout le philosophe hollandais d’origine juiveBaruch Spinoza
Spinoza
(1632-1677).Et (à notre époque):Gianluca Mori
Gianluca Mori
Une nouvelle vision de la philosophie du XVIIe siècle
Rédigé en 1659, le » Theophrastus redivivus »est l’un des manuscrits clandestins les plus étendus, les plus radicaux(athée et anticonformiste), et les plus mystérieux de l’âge moderne : depuis presque quatre cent ans l’identité de son auteur est demeurée inconnue.
Professeur d’histoire de la philosophie à l’Université du Piémont Oriental(UPO),l’ouvrage de Gianluca Mori, »Athéisme et dissimulation au XVIIe siècle ».Guy Patin etle »Theophrastus redivivus »ouvre un jour nouveau sur la question en l’attribuant au médecin parisien Guy Patin (1601-1672),qui l’aurait rédigé en collaboration avec ses compagnons Gabriel Naudé et Pierre Gassendi. L’attribution s’appuie sur un »corpus substantiel » d’indices textuels, biographiques, bibliographiques, qui s’agencent de façon cohérente avec l’analyse du contenu philosophique de l’ouvrage, comparé aux textes avoués de Patin et de ses amis. Il en ressort une vision nouvelle de la philosophie du XVIIe siècle, dont l’interprétation doit se fonder désormais sur une catégorie(celle de la dissimulation) qui, seule, permet d’expliquer le contexte de la lutte des idées à l’âge de la » crise de la conscience européenne ».
Déjà dans la Grèce classique…
» Athée » est un mot très ancien : on le trouve déjà chez Platon et, avant Platon, chez les grands tragédiens du Ve siècle avant J.-C. : Eschyle , Euripide, Sophocle. On le retrouvera ensuite dans les Evangiles et chez les Pères de l’Église.
Oublié pendant le Moyen-Âge, il revient en vogue à l’époque moderne, en engendrant d’abord, en latin, le néologisme »atheismus’ (attesté chez Calvin , »De scandalis, 1550 »), puis, en cascade, ses correspondants dans les langues nationales européennes : le terme français athéisme apparaît en 1551 (dans la version française du De scandalis de Calvin ), l’italien »ateismo » en 1566 et l’anglais »atheism » en 1582.
Considéré comme un synonyme d’immoralité, l’athéisme est une position inacceptable dans toute société humaine avant la Révolution française (qui pendant une courte période tolère, voire révère les athées, sauf à les envoyer à la guillotine par la suite, comme dans le cas d’Anacharsis Cloots
Anacharsis Cloots
).
C’est Pierre Bayle, dans ses »Pensées sur la comète (1682) », qui distingue nettement ( à la suite de Francis Bacon (Of Atheism) ) l’athéisme pratique (c’est-à-dire la négation de toute moralité) de l’athéisme » spéculatif » (c’est-à-dire la négation philosophique de l’existence de Dieu), en niant toute relation directe entre les deux, voire en revendiquant la pureté morale des athées face à la corruption des chrétiens.
Mais dans la grande majorité des cas, les différentes acceptions du mot « athéisme » sont intimement liées et difficiles à séparer. C’est pourquoi, depuis le XVIe siècle, ce mot s’est toujours prêté à des usages génériques ou, plus fréquemment encore, »tendancieux » ?.
Les cinq traités de l’athéisme libertin
Pour essayer de comprendre l’incrédulité de la Renaissance, qui ne se dit jamais, spontanément, athée, il faut aller à son accomplissement ( qui est aussi son chant du cygne) soit le »Theophrastus redivivus ».
Guy Patin ?
C’est un manuscrit clandestin imposant (mille pages), strictement anonyme mais qu’il faut désormais attribuer au médecin libertin Guy Patin (1601-1672).Ce dernier l’acheva en 1659 sur la base de textes et de fragments hérités de ses deux amis et compagnons de » débauches philosophiques » : Gabriel Naudé (1600-1653) et Pierre Gassendi (1592-1655).
Bien que tardif par rapport à ses repères idéauxL’ouvrage, incarne l’essence de l’athéisme libertin, largement basé sur des sources de la Renaissance italienne (Pomponazzi, Cardan, Machiavel, Campanella, Vanini) ou plus anciennes (Aristote, Cicéron, Sénèque, Pline, Sextus Empiricus).
On retrouve dans le Theophrastus tous les traits caractéristiques de l’athéisme libertin du XVIIe siècle :1) la théorie de la dis/simulation ;2) le fidéisme ; 3) la conception averroïste de la religion comme » loi » politique intrinsèquement répressive ; 4) un retour substantiel à la pensée philosophique de l’Antiquité préchrétienne, avec la suppression complète de la scolastique médiévale ; 5) la répudiation ( = Action de rejeter par la pensée une idée, un sentiment, une opinion pour des raisons d’ordre intellectuel ou moral ) du dogme de l’immortalité de l’âme, et avec elle la négation de l’existence de l’enfer et du paradis, d’où découle la négation de toute transcendance et, par conséquent, de toute sorte de divinité.
1) La dissimulation est le fondement de la communication libertine, et c’est tout simplement une stratégie obligée pour ceux qui veulent soutenir l’athéisme à l’âge moderne. Ce fait n’a pas été accepté pour longtemps, mais ce sont les libertins eux-mêmes qui louent la dissimulation, dévoilant en privé leur code d’écriture, leur art d’écrire, comme le dit Léo Strauss.
Dans ses lettres à ses fils Robert et Charles, Guy Patin les invite à penser et à s’exprimer »intus ut libet, foris ut moris est » ( »Au-dedans comme il plaît à chacun, au-dehors comme veut le monde ») devise qu’il attribue plus ou moins légitimement à un autre athée de la fin de la Renaissance, Cesare Cremonini
Cesare Cremonini
(1550-1631) et qui se trouve également dans le »Theophrastus redivivus ».
2) Le fidéisme : de Pomponazzi à Vanini, à Gassendi, et à Bayle, et même chez un philosophe des Lumières tel que David Hume, la tentation de masquer son athéisme sous le couvert d’une foi aveugle dans un Dieu inconnu et incompréhensible est forte et constante.
L’attrait du fidéisme consiste en ce que son insincérité ne peut être démontrée, car le fidéiste rejette d’amblée le terrain des explications rationnelles pour entrer dans le domaine du cœur et de l’irrationalité : c’est un » bouclier de bronze » impénétrable, comme l’écrit Pierre Bayle.
3)La conception averroïste de la religion entendue comme une » loi » (Lex) dont le rôle principal est celui de » brider » le peuple et de le réduire à l’obéissance, domine toute la pensée anti-religieuse de la Renaissance et du début du XVIIe siècle.Le philosophe arabe Averroès
philosophe arabe Averroès
(Ibn Rochd de Cordoue, 1126-1198) était d’ailleurs considéré comme le père des athées modernes, à cause de son opposition au dogme de l’immortalité de l’âme individuelle.
Ce n’est qu’au début du XVIIIe siècle que Fontenelle
Fontenelle
et ses disciples avancent une explication différente de l’origine de la religion, en soutenant que le goût du merveilleux est la source anthropologique universelle du sentiment religieux. C’est un tournant important, qui permet de comprendre la diffusion quasi générale des croyances religieuses dans les différentes sociétés humaines sans nécessairement en appeler à l’existence de » fourbes » ou d’ » imposteurs » qui se jouent du peuple.
» Parfois le peuple veut être trompé : qu’il le soit », disait le cardinal Carafa ( d’après Jacques-Auguste de Thou (1556) ). C’est une devise qui est passée en proverbe, mais dès le début du XVIIIe siècle les athées sont désormais convaincus que le peuple coïncide avec le genre humain, et que c’est la nature irrationnelle et passionnelle de l’homme qui l’amène à embrasser telle ou telle croyance religieuse.
cardinal Carafa
4)Les sources anciennes: ce point marque la différence entre le »Theophrastus redivivus » de Guy Patin et la position de Spinoza, ou, par la suite, celle de d’Holbach. Le »Theophrastus » admet le hasard et le libre arbitre dans le nature, considère l’histoire comme cyclique et souscrit à la thèse de l’éternité des espèces vivantes, y compris l’homme.
Le déterminisme des lois universelles que la révolution scientifique avait découvert depuis les premières décennies du XVIIe siècle lui est étranger, et ses liens à la philosophie des » modernes » sont très faibles (à l’exception sans doute de Thomas Hobbes, avec qui Patin est entré en contact et dont on retrouve aussi quelques traces dans sa grande œuvre clandestine).
5)La négation de l’immortalité de l’âmeest un point décisif et caractérisant dans le cadre de l’athéisme libertin, qui se place ici dans le sillon du naturalisme de la Renaissance et de l’aristotélisme » radical » du XVe et du XVIe siècle.
Dans l’un des premiers textes où l’on parle des » athées » et de leur position, l’athéisme est directement lié à la négation de l’immortalité de l’âme, qui en était la condition nécessaire et suffisante jusqu’au début du XVIIe siècle : » (les athées) n’ont pas trouvé de meilleur moyen de faire la guerre à Dieu, que de faire mourir la partie divine de leur être »(Gentian Hervet, Préface au De anima d’Aristote, 1543).
Il n’en reste pas moins que, même dans le »Theophrastus redivivus », le mot athéisme est très rare et les athées mentionnés par Patin sont surtout les anciens (Diagoras, en particulier), tandis que dans le » portrait du sage » , qui se trouve à la conclusion de l’ouvrage, on décrit les traits d’un homme qui, suivant la nature, vit heureux, et non pas ceux d’un athée qui nie l’existence de Dieu avec des arguments philosophiques.
Un théologien fait de l’athéisme une philosophie
Le premier qui constate que l’athéisme, loin d’être une simple négation des croyances religieuses, est une position philosophique à part entière sur la » cause première » de l’univers, n’est pas un athée ( paradoxalement ) mais un théologien : Il s’oppose aux athées avec beaucoup de passion et peut-être même avec une certaine naïveté, qui l’amène à esquisser une possible philosophie athée, inspirée par Hobbes et Spinoza.
L’athéisme, pourCudworth….
Cudworth
…., n’est pas seulement un mot mais aussi une théorie, qui appartient à la grande famille de la philosophie occidentale. En fait, il existe un terrain commun entre l’athéisme et le théisme, qui est donné par le fait de reconnaître l’existence d’un premier principe de l’univers (quel qu’il soit).
Selon Cudworth, » les athées reconnaissent volontiers l’existence d’un être qui n’a été ni créé ni produit, et qui est donc la cause des autres choses qui ont été créées »; donc un être » qui existe par lui-même, qui est nécessaire et qui doit son origine à lui-même » (R. Cudworth 1678 ).
Le péché originel de l’athéisme, qui constitue sa différence spécifique par rapport à toutes les autres théories sur la » cause première » de l’univers, ne consiste donc pas dans la négation de l’existence de cette » cause », mais dans une position concernant les » attributs » de celle-ci, c’est-à-dire les qualités et les propriétés qu’on veut lui donner.
Pour être » athée », selon Cudworth, il suffit de nier que la » cause première » soit une » intelligence » qui a donné un ordre à l’univers matériel : » là où il y a une Nature » (c’est-à-dire un univers réglé par des lois finalisées), » il doit y avoir un Esprit », c’est-à-dire une intelligence consciente d’elle-même et capable d’agir suivant des fins.
Grâce à cette position, moderne dans son contenu en tant que fondée sur la conception cartésienne de l’esprit comme » conscience », Cudworth peut relancer une thèse ancienne qui est à la source de toute la pensée théologique occidentale : la nature n’est que l » art de Dieu » ??.
La question du mal
C’est de ce point de vue qu’il faut aborder la vieille question de l’athéisme d’un philosophe comme Baruch Spinoza, qui parle de Dieu à tout bout de champ, et qui fait de Dieu la source de toute réalité et le fondement de toute existence : à son avis, Dieu et la Nature sont la même chose (Deus sive Natura), ce qui implique que la Nature n’est pas issue d’un » projet » de Dieu mais existe éternellement en tant que telle.
En réalité, les contemporains de Spinoza n’avaient aucun doute sur son athéisme. On parlait de lui comme d’ »un athée, un homme qui se moque de la religion, c’est-à-dire un individu nuisible à la République »(c’est ce qu’on lit dans une » pétition » adressée en 1665 aux autorités de Delft).
Malgré cela, Spinoza publie en 1670 son »Traité théologico-politique »où il soutient que la Bible contient des erreurs matérielles et que les cinq premiers livres n’ont pas été écrits par Moïse, en niant aussi la possibilité de miracles et des prophéties, qu’il considère comme un produit de l’imagination des soi-disant » prophètes », ces derniers n’étant pour lui que des hommes comme les autres, dénoués de tout pouvoir surnaturel.
Dans » l’Éthique démontrée suivant l’ordre des géomètres » (c’est-à-dire à la manière des mathématiques), publiée après sa mort en 1677, il donne une exposition de sa pensée où il établit la nécessité et la rationalité du réel, en se battant contre toute conception anthropomorphique de la » cause première » de l’univers : soutenir que » Dieu se propose des fins », c’est le rendre imparfait et indigent comme un homme.
La pensée de Spinoza constitue la première manifestation claire de l’athéisme tel qu’il est entendu à l’époque moderne, et en même temps son aboutissement d’un point de vue théorique : les autres protagonistes de l’histoire de l’athéisme ne pourront jamais se rapprocher de sa puissance de pensée.
Il y a par ailleurs une exception à ce constat, et notamment le défi Bayle-Leibniz sur la question du mal, qui s’ouvre en 1697 avec les objections néo-manichéennes avancées par Bayle dans son Dictionnaire historique et critique (articles » Manichéens » et » Pauliciens »).
Leibniz …..
Leibniz
….en tente une réfutation posthume (Bayle étant mort en 1706) dans les » Essais de théodicée de 1710 », mais sans pouvoir égratigner la position de son adversaire. Selon ce dernier, la présence du moindre mal du monde ;il est à noter que, par » mal », Bayle entend non pas quelque chose d’abstrait mais tout ce que les hommes, subjectivement, considèrent comme tel : les douleurs, les maladies, la mort , est contradictoire avec l’existence d’un Dieu censé être bon, sage et prévoyant.
Pour Bayle la question se réduit finalement à un dilemme : ou Dieu ou le mal, car les deux ne peuvent pas co-exister. Mais puisque l’existence du mal ne peut être niée, il ne reste plus que le choix de l’athéisme, qui est selon Bayle le choix de la raison conduite par la philosophie, ne pouvant être surmonté que par un saut mortel dans la foi (mais sans aucun fondement rationnel).
Les deux athéismes de l’époque moderne
Ce n’est qu’avec le »Système de la nature de d’Holbach » (1770), que l’athéisme moderne se montre au monde sans voiles, après un siècle de gestation plus ou moins clandestine, mais portant clairement son code philosophique initial : la doctrine de l’existence d’une cause première éternelle, infinie et nécessaire, dûment convertie en un sens matérialiste mais, pour le reste, maintenue dans toute sa vigueur, avec l’exclusion de tous les attributs moraux que la tradition théologique attribuait à Dieu (bonté, sagesse, justice, miséricorde), définitivement marqués comme anthropomorphiques et donc étrangers au concept d’un être infini et nécessaire.
Les deux athéismes de l’époque moderne ; l’athéisme des libertins, incarné par le Theophrastus redivivus, et l’athéisme post-cartésien qui naît avec Spinoza et Bayle et qui enfin se montre au grand jour avec d’Holbach ; sont liés à deux moments fondamentaux de la civilisation occidentale : la Renaissance et la révolution scientifique.
Dès 1639, Gabriel Naudé souligne que » c’est une chose hors de doute, qu’il s’est fait plus de nouveaux systèmes dedans l’Astronomie, que plus de nouveautés se sont introduites dans la Philosophie, Médecine, et Théologie, que le nombre des Athées s’est plus fait paraître, depuis l’année 1452 (c’est-à-dire 1453 : année de la chute de Constantinople) qu’après la prise de Constantinople, tous les Grecs, et les sciences avec eux, se refugièrent en Europe, et particulièrement en France et en Italie, qu’il ne s’en était fait pendant les mille années précédentes »(Considérations politiques sur les coups d’ État, 1639).
De même, dans le Theophrastus redivivus, où la main de Naudé se retrouve à plusieurs reprises,on peut lire qu’ » aucun siècle, même les siècles de persécutions, n’a été plus caractérisé par l’incrédulité et le mépris de la foi que le siècle où nous vivons ».
Les deux courants de pensée qui constituent l’athéisme moderne, tout en ayant beaucoup de choses en commun, s’opposent aussi sur plusieurs points. Ils ont en commun la conception de la religion comme étant une structure politico-répressive fondée sur l »’ imposture » (c’est-à-dire sur la tromperie des politiciens et du clergé à l’égard du peuple), remplacée au cours du XVIIIe siècle par des considérations ethno-anthropologiques plus approfondies.
Mais philosophiquement les deux athéismes sont souvent aux antipodes : aristotélicien le premier (à l’exception notable de Giodano Bruno ), cartésien le second, de Spinoza à Bayle et à Jean Meslier
Jean Meslier
, le curé athée d’Étrépigny, auteur vers 1720-30 d’un »Mémoire manuscrit » (resté inédit jusqu’en 1864), et en tout cas lié à la nouvelle philosophie, comme dans le cas de l’athéisme britannique (Anthony Collins, John Toland, David Hume) puis de l’athéisme classique français (Diderot, d’Holbach).
Avec Diderot et d’Holbach on est cependant déjà aux frontières de l’athéisme moderne : la philosophie européenne allait désormais dans une autre direction. Dès le début des années 1820, l’athéisme apparaît à Hegel comme un » mot de passe presque oublié ‘, comme il l’écrit à Kreuzer en 1821. Le grand essor de l’athéisme de la fin du XVIIIe siècle s’était désormais affaibli et la pensée contemporaine s’adressait à des questions différentes, où Dieu n’avait plus qu’une importance secondaire. Ce sera Nietzsche
Nietzsche
qui parlera le premier de la » mort de Dieu », mais cet événement, ou plutôt ce processus, le précédait probablement d’au moins deux siècles.
……..le cadavre de ce hors-la-loi a fait carrière dans le spectacle et le cinéma
La vie du braqueur de trains ElmerMcCurdy s’est brutalement terminée en 1911. Pourtant, son corps momifié a fait l’objet d’un véritable trafic qui l’a emmené jusque sur de célèbres plateaux de tournage.
À la fois absurde, glauque et haletante, c’est une histoire qui a tout d’une » légende urbaine » ( une » fake new » ). Pourtant les pérégrinations d’Elmer McCurdy sont totalement véridiques bien que leur exactitude varie selon les sources, la principale étant une biographie signée par Mark Svenvold : »Elmer McCurdy: The Misadventures in Life and Afterlife of an American Outlaw ».
La vie de cet américain né en 1880 dans le Maine est digne d’un véritable western . Il grandit entouré de ses deux parents mais découvre à l’âge de 10 ans que sa mère et son père sont en réalité un oncle et une tante. Sa véritable génitrice, trop jeune pour l’élever, l’a abandonné et son père biologique ne l’a pas reconnu.
Ce choc le pousse rapidement dans l’alcool. Il décide aussi de se trouver une nouvelle famille auprès de l’armée américaine dans laquelle il s’engage pendant 3 ans. Discipline, stratégie, maniement des armes et des explosifs… de retour à la vie civile, il met à profit ses compétences pour devenir hors-la-loi et rejoindre une bande de pilleurs de banques de l’Oklahoma.
Seulement, son groupe de braqueurs ressemble plus aux » Daltons »qu’aux »7 mercenaires ». Dans leurs méfaits, ils planifient l’attaque d’un train et s’emparent d’un coffre contenant 40 000 dollars. McCurdy, décide de l’ouvrir à la nitroglycérine mais réduit l’intégralité du butin en cendres. Pour se rattraper, ils relancent l’opération mais se trompent de convoi et repartent avec la coquette somme… de 46 dollars. Sa tête mise à prix, le bras cassé se fait pister par la police qui remonte jusqu’à son ranch un jour d’octobre 1911 et le tue d’une balle dans la poitrine.
Une momie trimballée à travers les États-Unis
Pour n’importe qui ce coup de feu fatal aurait été synonyme de fin. Mais pas pour Elmer McCurdy dont le corps n’est réclamé par aucun proche et finit entre les mains du croque-mort du coin. Il se trouve que le fossoyeur est un expert en embaumement à l’arsenic. Il décide de mettre son art au service du criminel et le travail est tellement bien réalisé qu’il expose la momie dans son magasin comme preuve de son savoir-faire. Encore mieux, il fait payer la visite aux plus curieux et l’attraction connaît un tel succès qu’elle commence à attirer les convoitises.
En 1916, deux demi-frères d’Elmer McCurdy finissent par faire surface pour réclamer la dépouille et lui offrir des funérailles. Il s’agit d’un coup tordu, les deux proches sont en réalité des forains et font du cadavre (acquis gratuitement) la pièce maîtresse de leur cirque ambulant qui sillonne les États-Unis. Devenu professionnel du spectacle malgré lui, McCurdy change plusieurs fois de propriétaire : un réalisateur l’utilise comme élément de décor lors d’une avant-première, le conservateur du Musée du Crime l’ajoute à sa collection, un accessoiriste lui donne même un rôle dans le film d’horreur »She freak » sorti en 1967.
Un bras se décroche dans un train fantôme
La folle épopée du macchabée se termine en 1976. À ce moment-là, son parcours a été tellement sombre et chaotique que tout le monde a oublié qu’il s’agit d’un véritable cadavre . Personne ne s’étonne donc de le voir surgir de l’obscurité dans le train fantôme du parc d’attractions de Long Beach en Californie.
C’est aussi l’époque d’une série culte, ‘l’homme qui valait trois milliards », qui investit le parc pour le tournage de son épisode Carnaval d’espions. Pour les besoins d’une scène, un technicien décide de déplacer ce qu’il croit être un mannequin mais dans la manœuvre, un bras se décroche et laisse apparaître un os humain . Stupeur.
Le pauvre Elmer McCurdy arrive finalement sur la table d’un médecin légiste qui examine consciencieusement le corps et découvre, dans sa bouche, un ticket d’entrée pour le musée du Crime ainsi qu’une pièce de 1 cent datée de 1924. Ces quelques éléments ont permis de retracer son incroyable parcours qui s’est achevé 66 ans après sa mort dans un cimetière de l’Oklahoma. 300 anonymes se sont rendus à ses funérailles et une dalle de béton a été coulée sur son cercueil pour dissuader des personnes malintentionnées de relancer sa carrière.
….unique au monde et prête à rouler, à vendre aux enchères
Dimanche 4 juin 2023, à Montbazon, près de Tours, cette deudeuche, fabriquée pendant cinq ans par un menuisier à la retraite, sera en vente à partir de 150 000 euros.
Aymeric Rouillac, le commissaire-priseur, et Michel Robillard, le concepteur de la 2CV
C’est un petit bijou, qu’on aura peut-être l’occasion de conduire. Une magnifique 2CV totalement en bois, fabriquée par un menuisier à la retraite, va être vendue aux enchères le dimanche 4 juin 2023, à Montbazon, près de Tours (Indre-et-Loire).
Prix de départ : entre 150 000 et 200 000 euros, selon le commissaire-priseur Aymeric Rouillac , en charge de la vente. Il s’est basé sur le » record mondial pour une 2CV » adjugée à 176 000 euros et espère bien le battre.
En bois fruitier
Comme on peut lire sur le détail de la vente, il s’agit d’une » automobile quatre places entièrement réalisée en bois fruitier : noyer pour les ailes avant et arrière, poirier et pommier pour la carrosserie, merisier pour le remplissage des portes et le coffre arrière, loupe d’orme pour le tableau de bord », ainsi qu’une » capote noire en alpaga » et la » sellerie en tissus gris ».
Si jamais quelqu’un compte rouler avec, c’est tout à fait possible : la »deudeuche » est passée au contrôle technique cette année et possède un certificat d’immatriculation (en date de 1957) en règle (GN 597 TV).
Cinq années de travail
Mais ce qui encore plus unique pour cette voiture, c’est sa conception. Elle le fruit du travail acharné de Michel Robillard, 74 ans, qui a passé 5000 heures dessus, nuit et jour, pendant cinq ans.
Michel Robillard, 74 ans, a passé 5000 heures à construire cette voiture
Pour réaliser son projet, il s’est basé sur un châssis de Diane 6 de 1966 et un moteur de 3CV, mieux adapté pour accueillir la carcasse en bois (600 kilos). Il a terminé son œuvre en septembre 2017. Sur route, sa »Belle Lochoise », comme il l’appelle, atteint 80 km/h. Mais elle n’est pas vraiment destinée au transport.
Un autre projet en tête
Ces dernières années, elle a enchaîné pas moins de 150 salons automobiles et d’artisanat. Elle est même mise à l’honneur dans la collection » Citroën Origins » du musée virtuel de L’Aventure Citroën ….
Mais chaque aventure a une fin et Michel Robillard, qui cède sa 2CV avec » un pincement au cœur », a d’autres projets : ‘ réaliser une DS21 Cabriolet coupé Chapron, dans 27 mois, pour fêter les 70 ans de la DS. »