C’était il y a environ 104 ans…..


Le 23 mars 1919

Mussolini crée les  » fasci  »

Le 23 mars 1919, à Milan, sur la place San Sepolcro,Benito Mussolini ….. 

Mussolini  

….crée les premiers Faisceaux italiens de combat (Fasci italiani di combattimento). Ces groupes paramilitaires vont former l’embryon du futur Parti national fasciste, lequel sera fondé le 9 novembre 1921. Moins d’un an plus tard, son chef sera appelé à la tête du gouvernement.

Un mouvement d’inspiration léniniste

Avant la Grande Guerre, quand il était militant socialiste et révolutionnaire, le futur  »Duce » avait fréquenté en Suisse les exilés bolcheviques. Il avait eu connaissance de la théorie de Lénine

Lénine ?

, théorie selon laquelle l’accession au pouvoir devait s’appuyer sur une organisation paramilitaire constituée de révolutionnaires professionnels.

Publication fasciste typique des années 1920Il bâtit son mouvement en prenant exemple sur le leader russe et se sert de ses talents d’orateur… et de son regard fascinant pour attirer en son sein des » arditi  », anciens combattants des troupes d’élite ou des corps-francs, qui ont de la difficulté à se reconvertir à la vie civile.

À ces jeunes gens se joignent des syndicalistes ouvriers victimes des désordres économiques et d’autres laissés-pour compte.

À tous, Mussolini propose un programme politique fédérateur, vaguement socialiste et nationaliste, mais en tous points révolutionnaire. Lui-même s’inscrit dans la continuité du  » Risorgimento  », le mouvement d’unification de l’Italie au XIXe siècle.

C’est ainsi qu’il revendique au nom de l’Italie les territoires promis par le letraité de Londres ( =un traité secret avec l’Angleterre et la France. Contre la promesse de gains territoriaux, elle leur propose d’entrer en guerre à leurs côtés contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie ), déclare la guerre aux socialistes et au bolchevisme, dénonce par ailleurs le capitalisme, exige l’abolition du Sénat et l’élection d’une Assemblée constituante, demande l’abolition du service militaire obligatoire, se prononce enfin pour une République laïque.

Plus que tout, il ambitionne de remodeler la nature humaine et régénérer l’Homme italien pour le mettre au service d’un État  »divinisé  ». Ce qui implique, comme dans la Russie bolchévique, un régime totalitaire, ne laissant aucune place aux libertés individuelles.

Ce programme révolutionnaire va, il est vrai, beaucoup évoluer au gré des circonstances.

Une ascension rapide

À la fin de 1919, le mouvement fasciste est encore très marginal. Il ne compte que 17 000 membres et n’obtient aucun élu aux élections législatives de novembre. Mussolini lui-même n’obtient à Milan que 4 800 voix contre 170 000 pour le candidat socialiste.

Dans la mouvance nationaliste, Mussolini est éclipsé par le prestige du poète nationaliste Gabriele d’Annunzio

Gabriele d’Annunzio

, héros de l’équipée de Fiume ( à la tête d’une poignée de conjurés, de vétérans et de troupes de choc il s’empare de Fiume le 12 septembre 1919. Pas un coup de feu n’a été tiré ni une goutte de sang n’a été versée) Sa déception est telle qu’il songe un moment à émigrer aux États-Unis.

Tout change l’année suivante.

L’ancien leader socialiste continue d’utiliser une phraséologie révolutionnaire, anticapitaliste et antibourgeoise mais, pendant l’été 1920, tandis que se multiplient les troubles sociaux et les grèves dans les grandes villes industrielles du nord et les campagnes du sud, il prend le parti de la contre-révolution.

Il crée une milice au sein de son Parti. Ce sont les squadre (escouades) dont les membres, les squadristi, se signalent par le port d’une  » Chemise noire  », d’où leur surnom.

Mussolini emprunte sans vergogne à d’Annunzio les recettes qui ont fait son succès médiatique : le cri de guerre (A noi !), le salut, bras levé, le poignard brandi de façon martiale et jusqu’à l’uniforme, avec la chemise noire.

En toute illégalité, ses miliciens armés d’un gourdin, motorisés et encadrés par d’anciens officiers sillonnent villes et campagnes et intimident de toutes les façons possibles (bastonnades, purges à l’huile de ricin ou assassinats…) les syndicalistes, les grévistes et les militants socialistes ou communistes.

La police, les magistrats, les policiers et le gouvernement lui-même laissent faire. Les patrons n’hésitent pas à financer grassement le Parti fasciste.

Passant à plus de 700 000 membres en 1922, le Parti national fasciste n’arrive toutefois pas à séduire le corps électoral et c’est par le recours à la force et à la menace qu’en fin de compte Mussolini arrivera àconquérir le pouvoir  .

il y a environ 225 ans …..


…..le 22 mars 1798

La Suisse  »une et indivisible »

Le 22 mars 1798, les révolutionnaires français transforment la Suisse en une  » République Helvétique  » unitaire sur le modèle de la  »Grande Nation » (la France).

C’en est alors fini de l’ancienne Confédération helvétique , établie depuis 500 ans. Sa neutralité garantie par les traités de Westphalie (1648) n’est plus qu’un souvenir.

Détail d'une aquarelle de Joseph-Emanuel Curty extraite du Recueil des antiquités trouvées à Avenches en 1783-86, bibliothèque cantonale et universitaire Fribourg.

La Suisse au  » siècle des Lumières  »

Au XVIIIe siècle, la Confédération est constituée de treize cantons souverains ainsi que de leurs alliés et de leurs sujets. Les cantons restent jaloux de leurs prérogatives. Ils sont seuls habilités à lever l’impôt, à armer des troupes, à frapper monnaie.

Les villes sont prospères avec déjà une horlogerie et un secteur bancaire très actifs mais derrière une façade de démocratie, les oligarchies constituées par quelques familles patriciennes (  Personnes qui font partie de la noblesse, de la classe privilégiée ) ont confisqué le pouvoir, notamment dans les cantons de Berne, Bâle et Zurich.

Les traités ont accordé aux Suisses des privilèges d’établissement en France d’où une émigration particulièrement importante qui va donner aux événements parisiens et aux idées révolutionnaires un retentissement immédiat en Suisse.

Séductions françaises et révolutionnaires

En 1789 ,lorsque les Français s’engagent dans la Révolution, les paysans suisses s’insurgent contre de vieux droits féodaux qui n’ont plus de contrepartie véritable. Dans les villes où la censure règne, des feuilles révolutionnaires circulent sous le manteau et des clubs se constituent sur le modèle français.

Un  » Club helvétique  » se crée  à Paris et, en 1792, Étienne Clavière

Étienne Clavière ?

, un Genevois émigré après les échecs des tentatives populaires à Genève, devient ministre des finances de la Convention. Marat

Marat ?

lui-même est un médecin neuchâtelois dont les talents de publiciste enragé ont fait un martyr après son assassinat à Paris en 1793.

Cinq ans plus tard, sous le Directoire, les troupes françaises entrent en pays bâlois et à Bienne. Une République  »Lémanique » ( Relatif au lac Léman et ses environs) est proclamée par insurrection populaire à Lausanne les 23-24 janvier 1798. L’agitation s’étend : révolte paysanne à Bâle, insurrections dans le pays de Vaud… et convainc la France d’en finir. Mulhouse, la région de Delémont et la république de Genève sont annexés à la Grande Nation (la France).

Un gouvernement de l’étranger

Le Directoire s’étant déterminé à abolir l’ancienne Confédération, il charge le Bâlois Ochs

Ochs ?

de rédiger une Constitution selon  »l’air du temps  » :

– La capitale est fixée en alternance à Aarau, Lucerne et Berne, un drapeau tricolore (vert, rouge et jaune) est institué, les principes révolutionnaires sont adoptés.

-Le nouvel État se veut une République une et indivisible, avec institution d’une nationalité suisse, suppression des douanes intérieures, unification des monnaies et des unités de mesure…

– De nouveaux cantons sont créés pour constituer des entités de statut identique et de taille comparable, d’autres sont regroupés (Waldstätten, Säntis), les anciens statuts de territoires alliés et sujets sont supprimés.

Mais de 1800 à 1802, pas moins de quatre coups d’État vont ébranler la jeune République. Le Premier Consul Napoléon Bonaparte

Premier Consul Napoléon Bonaparte

met un terme à cette expérience unitaire en abolissant la République et en restaurant une Confédération par l’Acte de médiation.(  Acte de Médiation : la nouveelle confédération ressemble fort à un retour à l’ancien régime confédéral.) L’appellation de Confédération Suisse est d’ailleurs rétablie ainsi que les anciens cantons

La plus grosse pépite d’or jamais découverte……


C’est à Moliagul en Autralies que la plus grosse pépite d’or jamais découverte a été trouvée ; le 5 février 1869, elle pesait le poids d’un homme et a été surnommée  »Welcome Stranger  » ?.

Une fabuleuse trouvaille réalisée par deux chercheurs d’or John Deason et Richard Oates

John Deason et Richard Oates.

alors que la pépite gisait à seulement 3 centimètres du sol.

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Crédit image inconnu (domaine public)

Si le bloc brut pesait quelques 109,59 kilogrammes, une fois nettoyé la plus grosse pépite d’or affichait un poids de 72 kilogrammes pour une dimension de 61 centimètres de large pour 31 centimètres de long.

Un poids qui a posé immédiatement un problème car aucune balance ne pouvait le mesurer. Il a donc fallu faire appel à un forgeron afin de briser le métal en plusieurs parties afin de les peser.

L’enclume du forgeron de Dunolly est d’ailleurs conservée en mémoire de ce jour assez incroyable.

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L’enclume ?

Une fois pesée, la plus grosse pépite d’or jamais découverte désormais brisée a été emmené à la London Chartered Bank de Dunolly où elle a été expertisée avant d’être fondue en lingots d’or.

lingots d’or

Chacun des chercheurs d’or a reçu environ 10000 euros pour cette fantastique pépite, dénichée loin des villes américaines de la ruée vers l’or commeGarnet,Bodie ou encore Eldorado . 

la mine fantôme de la ville de Nelson au Nevada

Une pépite d’or dont on estime la valeur aujourd’hui à presque 4 millions d’euros.

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La plus grosse pépite d’or encore existante s’appelle  »Pepita Canaa  » pèse 61 Kg et a été douverte au Brésil en 1983 par Julio de Deus Filho

Julio de Deus Filho ?

. Elle est exposée dans la  » Gold Room  » du Museu de Valores….

Kevin Hillier

…en Australie et est le plus gros morceau déterré par un détecteur de métaux

détecteur de métaux ?

. Cette magnifique pépite de  » seulement  » 27,2 kg valant plus d’un million de dollars est exposée dans le casino Golden Nugget de Las Vegas.

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Si les chercheurs d’or écument les entrailles de la terre ou les rivières à la recherche d’une pépite qui les rendra riches, d’autres ont juste de la chance à dénicher de l’ambre gris sur une plage ,un rejet deee baleine qui vaut de l’or ( l’ambre gris est utilisé pour la réalisation de parfum, un vomi de baleine très prisé et très cher.)

ambre gris

Cette substance dure, résineuse avec une teinte gris clair ou jaune et à l’arôme agréable est connu depuis avant l’antiquité, les Egyptiens la brûlait comme encens.