Redonner corps à une vieille idée….


………. celle de provoquer artificiellement la pluie. En 1976, alors qu’une sécheresse sévissait en Europe.

Une sécheresse sévissait sur tout le territoire français cet hiver. Hiver de tous les records, la fin de l’année 2022 a été particulièrement chaude puis les mois de janvier et février particulièrement secs. Le gouvernement, représenté par son ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, appelle les préfets à anticiper et prendre dès aujourd’hui des mesures pour faire des économies d’eau.

Face à l’absence de pluie et la sécheresse qu’elle provoque ou même pour assurer le beau temps à des dates majeures, certaines puissances comme la Chine ou les États-Unis pratiquent l‘ensemencement de nuages. Cette technologie, qui permet de provoquer la chute de pluie et de neige, a été expérimentée dès la fin des années 1940.

LES ARCHIVES.

 » Si la pluie naturelle se fait attendre, est-ce qu’on ne peut pas provoquer la pluie artificielle sur les champs ?  » En 1976, la France,et l’europe connaissaient une  » intense sécheresse, de celles qui battaient déjà des records. Au 20h de TF1, alors que la pluie manquait, un reportage s’intéressait à l’ensemencement de nuages, une technologie qui permettait de provoquer des pluies artificielles.

L’archive en tête d’article ( vidéo ==voir sur you tube), tournée au mois de juin 1976, montrait un  » chasseur de nuage  », un pilote de planeur chargé de pénétrer les nuages pour comprendre le mécanisme de la pluie.  » Comment passe-t-on de microscopiques gouttelettes que les courants ascendants maintiennent en l’air à de grosses gouttes d’eau qui tombent ?  », interrogeait le commentaire. En raison de la température très basse en altitude,  » dès qu’une impureté apparaît dans le nuage, alors un tout petit glaçon se forme, tout autour, c’est le noyau glaçogène, le point de départ de toute goutte de pluie.  »

Ce morceau de glace grossissait et finissait par tomber. S’il fondait, cela donnait de la pluie, sinon de la grêle.  » Dès lors, pour déclencher la pluie sur commande, les scientifiques savent ensemencer les nuages avec des cristaux d’iodure d’argent qui jouent le même rôle que les impuretés de l’air.  »

Des premiers essais après la Seconde Guerre mondiale

La méthode avait fait ses preuves,  » les Américains l’emploient pour faire avorter les cyclones.  » Mais elle avait un défaut :  » Elle ne marche que s’il y a des nuages dans le ciel. Et pas n’importe lesquels, des cumulonimbus.  »

cumulonimbus ?

Bien qu’elle puisse sembler nouvelle, cette technique a été mise au point dès l’après-guerre aux États-Unis pour lutter contre une grave sécheresse. Ou, par la France pour pallier une paralysie par le mauvais temps de la région de Gier (Auvergne Rhône-Alpes). Elle fut également utilisée à des fins militaires au Vietnam, pour ralentir l’ennemi, que ce soit lors d’essais français en mai 1954 ou par les États-Unis. Depuis, ces modifications météorologiques dans un cadre militaire ont été interdites.

Provoquer la pluie, un enjeu géopolitique

En dehors de guerres, l’utilisation d’avions faiseurs de pluie s’est depuis largement développée à travers le monde. Les Émirats arabes unis, pays où  » il pleut dix fois moins qu’en France  », les pluies étaient provoquées par cristaux de sel envoyés dans les nuages. Et, en 2007, citait un journaliste, la Russie avait affirmé avoir réussi à ‘ faire pleuvoir juste avant un défilé, pour ne pas le perturber  ». Rebelote en 2008 à Pékin, où le beau temps avait été de mise lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux


Faire tomber la pluie sur commande peut avoir l’air d’une solution miracle. Pourtant, parce qu’elle nécessite des nuages, qui eux existent en quantité limitée, elle soulève désormais un enjeu diplomatique. Que faire quand, alors que les périodes de sécheresse s’intensifient dans de nombreuses régions du monde, un état accapare les cumulonimbus au détriment d’un autre ?????

GRrrrrrrrr!

Pourquoi….


……dit-on un  » tank  » ?

Les premiers chars d’assaut …….

Premiers chars d’assaut ?

…..furent conçus par les Anglais au moment du premier conflit mondial. Même si cette nouvelle arme devait laisser sceptiques nombre de militaires, elle était censée changer la donne.

Aussi la conception et la fabrication de ces chars devaient-elles se faire dans le plus grand secret. En effet, les espions à la solde des Allemands étaient aux aguets et toute indiscrétion aurait ruiné les plans de l’État-Major britannique.

Pour ne pas éveiller les soupçons de leurs adversaires, les Anglais s’arrangèrent pour leur faire croire qu’ils étaient en train de fabriquer un nouveau type de réservoir. ( comme chacun sait , « réservoir » se dit « tank » en anglais ).

Une fois ces nouveaux engins de guerre en action, on leur conserva ce nom de « tanks », qui leur est resté depuis.

Ces premiers chars anglais n’avaient pas grand chose à voir avec ceux d’aujourd’hui

char aujourd’hui.

. Ils étaient dépourvus de tourelle et de toit, les soldats n’étant protégés que par une sorte de treillis métallique.

Tous ne possédaient pas le même armement, certains étant équipés de canons, d’autres de simples mitrailleuses. En fait, ces tanks avaient une efficacité limitée, au point que les généraux français n’en voulurent pas.

En effet, ils sont très lents, allant à peine plus vite qu’un fantassin, et n’ont qu’une faible autonomie. Au surplus, ils mobilisent un nombre d’hommes important, huit soldats devant accompagner chaque char.

Plus tard, les chars britanniques furent dotés d’un équipement singulier. En s’introduisant dans leur tank, les membres d’équipage devaient en effet trouver…une théière

théière de l’époque ?

! Et l’espace intérieur devait être conçu de manière à pouvoir sacrifier au rite du « five o’clock tea ».

On sait à quel point cet usage est essentiel pour un Anglais. Alors leurs supérieurs avaient constaté que de nombreux tankistes sortaient de leur char pour prendre le thé sur le bord de la route, où ils se faisaient souvent tuer.