…….regarder le film » Résistance » ( sur la chaine T.V » chérie 25 »),apparemment , ce film qui raconte la » vie réelle » du mime Marceau ....( Marcel Marceau )
Pfffff ,je voulais écrire quelque chose de bien sur le rôle de ce monsieur ,finalement mon billet est nul !
Après , je ferais certainement un billet sur ce personnage que tout le monde connait comme mime ,mais qui n’était pas qu’un mime ……
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Marcel Mangel / Marceau alias » Le mime Marceau » s’est engagé dans la Résistance française sous l’influence de son cousin, Georges Loinger
, et de son frère, Simon
. Il a contribué à sauver des milliers d’orphelins pendant la guerre. Il aurait appris le mime, en partie, afin d’aider ces enfants, dont les parents ont été tués par les nazis, à s’échapper
Marcel Marceau / le silence est l’art
Quand on est inspiré par Hugo et Chaplin, le destin peut être grand. Marcel a été habité par le silence toute sa vie. Il l’a enseigné à des enfants juifs pendant la seconde guerre mondiale pour leur sauver la vie. Parfois le silence est d’or dit-on. Oui mais là, c’est du grand art. Faire rire et émouvoir, nous faire comprendre les divers aspects de l’humanité, comme à travers ce magnifique » fabriquant de masques » (The maskmaker). Un danseur du silence qui inspira Mickael Jackson pour son Moonwalk. Un résistant dans une période trouble et dangereuse très inspirant pour nos temps incertains. Un poète qui nous questionne par des gestes simples. Un clown triste et drôle à la fois. Un humain comme nous tous, fait d’ombre et de lumière.
Marcel Marceau à l’université de l’Ohio le 16/02/68
Biographie
Marcel Marceau, nom de scène de Marcel Mangel, est né en 1923 à Strasbourg dans une famille juive polonaise. En 1942, il rejoint la résistance sous le pseudonyme de Marceau, qu’il emprunte à un vers des » Châtiments »de Victor Hugo :
» Et Joubert sur L’Adige, et Marceau sur le Rhin. » ( V. Hugo )
Après-guerre, il desire devenir comédien, comme Charlie Chaplin
, qu’il vénère depuis l’enfance. Dès son instalation à Paris, il intègre la troupe de Charles Dullin, puis fait la rencontre décisive du mime Etienne Decroux
, qui l’accueille dans sa troupe. Marceau a vite fait d’atteindre le sommet de son art et accède à une notoriété internationale grâce à son personnage Bip, qui voit le jour au Théâtre de Poche, le 22 mars 1947.
En 1955, il s’envole pour les Etats-Unis. La tournée, initialement prévue pour durer quinze jours, s’étend sur six mois. Broadway lui fait un triomphe, la presse américaine l’encense. Encore quelques années, et ce sera au tour du Japon de le sacrer » trésor national vivant ».
Mais Marceau ne veut pas seulement faire carrière. Il désire une postérité. En 1978, il fonde sa propre école de »mimodrame » dans les sous-sols du théâtre de la Porte Saint-Martin, où se pressent des élèves venus du monde entier. Prospère durant une vingtaine d’années, l’école amorcera cependant un déclin irréversible à partir des années 2000, jusqu’à sa fermeture définitive en 2005. Le 7 octobre de la même année, Marceau, âgé de 83 ans, donne une ultime représentation au Grand Auditorium de Caen, avant de s’éteindre deux ans plus tard, le 22 septembre 2007.
Résistance / le film sur Marcel Marceau
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Le talent et le courage du mime Marceau ont aidé à sauver des enfants pendant la Seconde Guerre mondiale
L’artiste avait l’habitude d’amuser les orphelins juifs recueillis par l’Œuvre de secours aux enfants. Son cousin, le grand résistant Georges Loinger, lui a demandé ce jour-là sa participation pour faire passer un petit groupe en Suisse. Grâce à une ruse…
En pleine Seconde Guerre mondiale, des milliers d’enfants juifs se retrouvent orphelins et certains d’entre eux sont recueillis par l’Oeuvre de secours aux enfants : « Ces maisons ne sont plus des havres de paix mais des pièges dans lesquels la Milice ou les Allemands peuvent venir chercher des enfants », rappelle Katy Hazan, responsable du service Archives et Histoire de l’OSE,. Ils doivent alors quitter la France en urgence.
Le grand résistant Georges Loinger (1910-2018), cousin du mime ,( qui sera bientôt connu dans le monde entier avec son personnage Bip ), planifie leur évasion vers la Suisse. Il faut éviter les patrouilles de l’occupant et résoudre le problème du passage par la gare d’Annemasse, en Haute-Savoie : « C’est une ville à la frontière (franco-suisse). Elle est bourrée de miliciens et d’Allemands », explique l’historienne. Un stratagème est mis en place pour éviter d’être arrêtés…
« Son rôle est quelque chose de minime qui participe à une grande action »
La ruse : Avec l’aide des cheminots de la gare par laquelle les enfants doivent passer pour être sauvés, Georges Loinger veut faire croire aux Allemands qu’ils partent en colonie de vacances. Un panneau l’indiquant est installé sur le quai : « L’idée est que ce sont des enfants français qui viennent à la montagne en colonie de vacances. Vous n’avez pas besoin de les contrôler… » précise Katy Hazan. Pour que cela fasse illusion, ils doivent donc jouer la comédie, mais comment faire semblant quand on a peur ? Marcel Mangel, qui va rejoindre en 1942 la Résistance sous le pseudonyme de Marceau, a l’habitude de faire rire les enfants recueillis par l’association…
Georges demande à son cousin de lui venir en aide. Le train arrive en gare, tout le monde descend et Marcel traverse le quai avec les enfants. Les miliciens tombent dans le panneau, mais il faut encore passer une forêt et une rivière. L’artiste reste avec eux jusqu’au moment de les remettre aux passeurs : « Le mime Marceau est là pour rassurer les enfants jusqu’à la dernière minute. Son rôle est quelque chose de minime qui participe à une grande action qui est le sauvetage de milliers d’enfants juifs. » Ce jour-là, le talent et le courage de Marcel Marceau aident à sauver une trentaine d’enfants.
La covoitureuse voulait se rendre à Thénac en Charente-Maritime,………
……sa conductrice l’abandonne près de Thénac en Dordogne
SUR LA ROUTECette jeune femme de 22 ans, partie d’Annecy pour se rendre en Charente-Maritime, n’oubliera pas de sitôt son covoiturage après avoir été lâchée au bord de la route en Dordogne .
Illustration covoiturage.
La covoitureuse voulait se rendre à Thénac en Charente-Maritime, sa conductrice l’abandonne près de Thénac en Dordogne
Elle a très vite senti que ce covoiturage ne se déroulerait pas normalement. Mais pas qu’elle allait dans la mauvaise direction. Une covoitureuse de 22 ans a vécu un véritable périple, alors qu’elle voulait rejoindre, la veille du réveillon de Noël , sa famille à Thénac en Charente-Maritime.
Juliette, partie le 23 décembre d’Annecy pour se rendre en Charente-Maritime, s’est retrouvée abandonnée en rase campagne par sa conductrice en… Dordogne.
» Elle nous a regardés et nous a dit tant pis pour nous… »
Tout commence mal, puisqu’entre un passager pris sur la route manifestement ivre, excès de vitesse de la conductrice, et insultes qui fusent, Juliette se sent rapidement en insécurité dans l’habitacle. C’est lorsque la nuit tombe que la conductrice comprend qu’elle ne se rend pas au même Thénac que Juliette… Puisqu’elle va en Dordogne. » Elle nous a regardés et nous a dit que peu importe, elle allait à ce Thénac-là, point. Tant pis pour nous » raconte Juliette .
La jeune femme demande alors à descendre de voiture, et se retrouve abandonnée au bord de la route. Elle attendra deux heures qu’un taxi vienne la chercher, pour finalement passer la nuit dans un hôtel à Bergerac , avant de trouver un train qui l’achemine bien jusqu’à Thénac en Charente-Maritime, le lendemain.
La covoitureuse indique avoir fait un signalement de la conductrice sur le site de covoiturage, et devrait se faire rembourser son voyage.
Le covoiturage : qu’est ce que c’est ,d’où » çà vient » ,à quoi çà sert ?
Le covoiturage (en anglais : carpooling) est l’utilisation conjointe et organisée (à la différence de l’auto-stop )
Le covoiturage (en anglais : carpooling) est l’utilisation conjointe et organisée (à la différence de l’auto-stop
) d’une automobile , par un conducteur non professionnel et un ou plusieurs tiers passagers, dans le but d’effectuer un trajet commun.
Il procure des avantages individuels (partager les dépenses de carburant et de maintenance, agrémenter les voyages, développer le lien social) et collectifs (augmenter le taux de remplissage des véhicules, diminuer les embouteillages et la pollution ).
En France, le covoiturage est indemnisé dans la limite du barème fiscal kilométrique, ce qui permet au plus grand nombre de se déplacer. Le conducteur ne doit donc pas faire de bénéfices (l’argent qu’il reçoit doit correspondre au partage des frais liés au trajet). Il dépend de la motivation des particuliers et repose en grande partie sur un principe collaboratif d’auto-organisation mais peut être encouragé, coorganisé ou aidé par des collectivités ou entreprises qui y trouvent divers bénéfices. Le mot ne fait son apparition dans la loi qu’à partir de 2015.
Panneaux de covoiturage :
Principe :
Contrairement au taxi où le passager choisit la destination, en covoiturage, c’est le conducteur qui offre de partager son véhicule, éventuellement gratuitement et fixe le trajet.
Un conducteur propose aux passagers de les transporter dans sa voiture pour un trajet (ou une portion de trajet) qu’il doit lui-même effectuer, et donc à la date et à l’heure qu’il a décidées. Généralement, le lieu de départ, déterminé à l’avance, est le même pour tout le monde. À l’arrivée, le conducteur dépose les passagers là où lui-même s’arrête, ou bien à l’endroit que chacun souhaite, en évitant de faire un grand détour. Il peut alors laisser ses passagers par exemple à proximité d’un transport en commun
ou bien là où un membre de la famille ou un ami pourront les prendre en charge.
Le conducteur peut demander à ce qu’un des passagers le remplace au volant afin qu’il puisse se reposer un peu.
Le partage des frais est laissé à l’appréciation du conducteur. La formule la plus classique consiste à diviser le coût du carburant et des péages éventuels par le nombre de personnes. Les frais généraux tels que ceux d’entretien ou d’assurance peuvent être inclus dans le calcul du coût du trajet.
Le conducteur est »tenu » de ne pas faire de bénéfice, en particulier pour ne pas enfreindre la loi. Certains demandent cependant une participation forfaitaire quel que soit le nombre de passagers.Cependant , il existe néanmoins aussi des sites web et applis mobiles de covoiturage totalement gratuits, sans contribution financière. Enfin, en 2016, au Luxembourg, est apparue une appli mobile de covoiturage originale, car basée sur l’échange mutuel de service entre un chauffeur, piéton mais apte à conduire, et un possesseur de véhicule qui ne veut ou ne peut pas conduire à l’instant du trajet.
Histoire :
Le partage d’un véhicule est une tradition plus ou moins ancrée selon les régions du monde , souvent associée à un besoin de voyager en dépensant moins, et qui présente l’avantage de moins encombrer la chaussée dans les régions densément peuplées.
L’augmentation du nombre de passagers par véhicule peut assurer le transport de milliers de personnes supplémentaires tout en décongestionnant le réseau routier. La plupart des véhicules circulent avec trois ou quatre places libres. Une des solutions possibles est d’encourager les migrants journaliers à pratiquer le covoiturage…
Le covoiturage est né de dynamiques d’organisation de l’auto-stop dans les années 1950, par des associations allemandes (Mitfahrzentrale) ou telles que »Taxistop » en Belgique, »Allostop » créée en France en 1958 et Allo-Stop au Canada. Le mot » covoiturage » est récent (1989). Depuis les années 1980 , il représente une alternative de transport reconnue, qui s’étend dans le monde occidental. Internet a beaucoup contribué à l’émergence de cette pratique de transport en facilitant les contacts entre conducteurs et passagers.
Plusieurs pays s’inscrivent déjà dans la vague du covoiturage en mettant en place des aires de stationnement servant de points de chute, des voies réservées en cas d’embouteillage, etc. Au Canada par exemple, toutes les autoroutes importantes autour des agglomérations comme Montréal ,Toronto ou Vancouver ont desvoies réservées aux véhicules à occupation multiple (VOM), ce qui accélère grandement l’accès au centre-ville. Aux Pays-Bas, il existe des » lifters plaats » qui consistent en un trottoir d’environ un kilomètre à l’entrée des autoroutes. Ces trottoirs sécurisent les adeptes et servent autant aux covoitureurs qu’aux auto-stoppeurs .
Hormis le transport entre personnes se connaissant (forcément assez limité), le covoiturage ne peut fonctionner que si un système manuel (association, centre d’appels, petites annonces, annonce radio, etc.) ou automatisé (site internet, » babillards » ?, échange de courriels ou de SMS, etc.), ou les deux, aide à mettre en relation conducteurs et passagers.
Beaucoup de sites Internet permettent la proposition et la demande de covoiturages, qu’ils soient réguliers ou ponctuels, de proximité ou de longue distance. Dans ce dernier cas, certains sites offrent des moteurs de recherche en ligne pour le covoiturage, ce qui permet de calculer les trajets et les meilleures possibilités pour le conducteur et le passager. Ces services de » babillard » pour le covoiturage sont souvent gratuits et faciles à utiliser.
En France, le covoiturage se développe beaucoup même s’il représentait moins de 1 % en 2008. Certaines difficultés juridiques freinent son développement. En 2009, la pratique du covoiturage suscite un réel engouement en France, grâce à son prix modeste et en raison des préoccupations environnementales des usagers et du développement d’Internet.
En juillet 2008, en Ontario, une compagnie de bus locale, , tenta d’interdire les activités de » PickupPal » pour cause de concurrence déloyale. Le 6 novembre 2008, l’autorité responsable, le Ontario Highway Transportation Board (OHTB) leur donna raison. Devant la pression des utilisateurs, la législation fut cependant modifiée peu après pour élargir le concept de covoiturage.
Aux États-Unis,Robin Chase , fondatrice de »Goloco », site de covoiturage américain, a été citée parmi les 100 personnes les plus influentes de la Planète par le magazine Time en 2009.
Perspectives de développement
Selon Stéphanie Vincent , le covoiturage est encore (2008) au début d’une » courbe d’innovation » ; » dans une phase d’imitation, celle durant laquelle » des essaims d’imitateurs qui reproduisent et aménagent les innovations, créant des grappes d’innovations secondaires » . Un souhait de convivialité et les longues distances à parcourir, ainsi que l’augmentation du prix du carburant, incitent les gens à covoiturer cependant une » barrière psychologique » existe et reste un des freins importants au développement du covoiturage en Europe ». En 2000, le Centre d’études sur les réseaux,les transports,l’urbanisme et les costructions publiques, en France, constatait que »certains acteurs du transport urbain prétendent que notre culture est différente au point d’engendrer des freins psychologiques assez puissants pour que le public n’adhère pas à ces pratiques malgré leurs intérêts individuels et collectifs. Pourtant, rien ne s’oppose à ce qu’on obtienne des résultats satisfaisants en France où ces systèmes n’ont à ce jour pas encore émergé ».
Plusieurs actions peuvent encore accélérer le développement du covoiturage :
Dynamique territoriale ,Améliorer l’échange d’information,Cartographiedes aires de covoiturage,Privilèges spécifiques voitures à plusieurs passagers = créer à l’entrée des villes des voies de circulation réservées aux voitures avec plusieurs passagers et des parcs automobiles aux abords des centres-villes denses,multiplier les possibilités de jumelage des trajetsen favorisant l’échange d’annonces de covoiturage entre sites,cartographie des aires de covoiturage
;
Un covoiturage spontané est né aux abords des parkings d’entrée des autoroutes, ou sur certains lieux stratégiques de passage, dans certains quartiers, lotissements et villages. Dans les alpes, les habitants de vallées de montagnes isolées et en impasse se sont depuis longtemps auto-organisés (ex. : vallée de Névache, vallée des Monge dans les Alpes) La Fédération du covoiturage (FEDUCO) est créée en France en décembre 2008 par différents acteurs privés et associatifs; son but est la promotion du covoiturage sous toutes ses formes.
La Fédération nationale des associations d’usagers des transports demande toutefois une baisse des aides publiques en faveur du covoiturage, à travers notamment une modification du barème fiscal de prise en compte des frais réels pour les automobilistes utilisant leur véhicule pour se rendre à leur travail, et en concentrant les aides au covoiturage sur les zones peu denses, afin d’éviter la concurrence avec les transports collectifs.
En 2018, l’État lance la construction d’un registre de preuves de covoiturage, pour réduire le risque de fraude.
Aux États-Unis, sa pratique est stable et particulièrement marquée dans les zones urbanisées.
Rôle d’Internet:
La France comptait déjà 78 sites de covoiturage en 2007 et le nombre de sites ne cesse d’augmenter. Sept d’entre eux ont été comparés par 60 Millions de consommateurs: » BlaBlaCar, Carpooling, Vadrouille-covoiturage, iDVROOM (racheté depuis par Klaxit ), topcovoiturage.com (une combinaison de covoiturage et de colis voiturage), Karzoo, Solution-CoVoiturage et Je-covoiture.
Depuis cette date, cette liste s’est enrichie de plusieurs autres sites et applications, notamment Karos,Klaxit,Mobicoop, LaRoueVerte.com, Gomore, RoulezMalin, ZenOnCar et Wever qui ne prennent aucune commission sur les trajets pour préserver l’esprit originel du covoiturage. Des plateformes comme Kombo permettent de comparer les prix et durée du transport par covoiturage avec ceux d’autres modes de transport.
La plateforme Covoiturage-libre.fr a été créée en 2011 sous la forme d’une association, à la suite de la mise en place de frais de commission par BlaBlaCar. Le 23 novembre 2018, Covoiturage-libre.fr a pris la forme d’une coopérative pour former » Mobicoop ». Cette coopérative met en avant le covoiturage comme étant un bien commun et non une marchandise.
Pour sa part, ZenOnCar se distingue car, au lieu d’un chauffeur offrant simplement des places dans son véhicule à des passagers, il propose tous les cas possibles d’échange de services mutuels : chaque utilisateur peut, pour chaque trajet, se déclarer comme possesseur de véhicule ou non, apte à conduire ou non. Ainsi, le possesseur du véhicule n’est plus forcément celui qui conduit, ce qui peut permettre des usages novateurs comme la possibilité de trouver un conducteur pour rentrer avec son propre véhicule, en toute sécurité, quand on a trop bu.
Enfin, la plupart des sites de petites annonces gratuites proposent aussi une rubrique covoiturage et certains sites locaux disposent même de plus d’offres qu’un site spécialisé pour un trajet identique.
Ceci montre bien l’engouement du covoiturage en France. De nombreux sites plébiscitent cette pratique en expliquant son intérêt ou en proposant des idées de covoiturage. Le gouvernement a organisé la première Journée du covoiturage en France le 17 septembre 2010.
En janvier 2008, un concept similaire pour le transport de partage des biens a été introduit sur internet. Une société appelée FretBay a lancé sa plateforme pour le partage des camions pour livrer les marchandises. Ce nouveau concept a été introduit la première fois en Europe et bientôt copié par d’autres pays d’Europe.
En 2007, la multiplicité et la diversité des acteurs et des sites étaient un frein au développement et à l’essor du covoiturage en France, la plupart des sites souffrant d’une faible fréquentation. Le regroupement d’acteurs (collectivités, entreprises, associations, etc.) et la mise en commun des bases de données des sites pourraient répondre à ce problème.
Cependant, cela peut avoir des retombées négatives sur les utilisateurs de ces plateformes de covoiturage. En effet, la mise en commun des bases de données personnelles des différents sites peut induire une réticence chez les individus quant à la protection leurs données personnelles.
Le Règlement européen sur la protection des données personnelles, régulé par l’Etat appelé aussi RGPD est appliqué depuis le 25 mai 2018. Il remplace la directive précédente sur la protection des données personnelles, et offre une protection plus grande aux personnes physiques face aux nouvelles réalités informatiques. Ainsi, les entreprises doivent mettre en place des mesures de protection des données plus appropriées afin de mettre davantage en confiance les utilisateurs quant au partage des données personneles sur la plateforme ainsi qu’au transfert de celles-ci d’une entreprise à une autre. En cas de non-respect de ce règlement elles peuvent payer des amendes pouvant aller jusqu’à vingt millions d’euros ou quatre pour cent de leur chiffre d’affaires annuel mondial.