…..l’institutrice à la rue secourue par son ancien élève :
Catherine, l’ex-institutrice qui vivait sous une tente à Hérouville-Saint-Clair depuis trois mois a reçu beaucoup de visites, de messages de soutien et d’aides. Ce vendredi 9 décembre, un ancien élève est venu la chercher pour la mettre à l’abr

» Je ne vais pas vous revoir lundi, je pars en gîte ! Ce soir, je passe la nuit au chaud », lance-t-elle au couple d’entrepreneurs qui auront été ses plus proches voisins, durant ses trois mois de camping sauvage dans la zone artisanale d’Hérouville-Saint-Clair.Catherine ,institutrice à la retraite ,a vécu sous une tente pendant trois mois. Elle avait témoigné de sa situation, plus que difficile, dans les colonnes de Ouest-France, mercredi 7 décembre 2022. Depuis la parution de l’article, très relayé sur les réseaux sociaux, » c’est de la folie », raconte Catherine, dont le téléphone sonne à chaque nouvelle notification.
D’anciens amis et collègues ont repris contact et de nombreux inconnus ont témoigné leur soutien. Comme un patron d’une petite entreprise , qui a lancé ce » SOS » sur Facebook : » Peut-être avez-vous une pièce inoccupée, une caravane, un aîné seul dans une grande maison, un bureau ou pourquoi pas quelques euros. Tous ensemble réfléchissons.Cette dame ne sait pas où elle passera Noël … »
Il a apporté à Catherine des croquettes pour son chien et partagé l’article, qui a atterri sur le compte de Françoise, jeune mère de famille et autoentrepreneuse dans le prêt-à-porter. Elle est venue de Biéville-Beuville avec un sac de vêtements et une paire de chaussures. » Ça fait de la peine, surtout à ces températures-là. Alors quand on peut aider… »
» C’est violent quand on vous apprend que vous n’avez plus rien »
En deux jours, Catherine a reçu beaucoup de visites spontanées d’inconnus venus apporter du chocolat, de l’argent, des vêtements, des couvertures et des croquettes pour son chien . Une ex-collègue de l’école de Pont-l’Évêque, qui a connu le surendettement, s’exprime : » Je ne te juge pas, je te comprends. »
Deux délégations d’élus de la Ville, majorité d’un côté, opposition de l’autre, ont également fait le déplacement. Elise Cassetto-Gadrat, élue du rassemblement de la gauche et de l’écologie à Hérouville-Saint-Clair a cherché à remonter l’histoire, » pour voir là où ça cloche ». Elle a envoyé un courrier à la mairie de Surville, où habitait Catherine avant son expulsion, pour tenter de retrouver ses affaires.
Catherine s’est rendue sur place avec sa sœur, mais n’a pu récupérer que quelques documents et deux sacs de vêtements. » Où sont mes meubles, mes photos de famille, ma garde-robe ? C’est violent quand on vous apprend que vous n’avez plus rien. Aussi violent que lorsqu’on vous dit, à 55 ans, que vous n’êtes plus bonne à rien. Si je dois retenir une chose de cette histoire, c’est ça : qu’est-ce que notre société est capable de faire pour ses seniors ? »
Un gîte et un camping
La solution est venue des anciens parents d’élèves de l’école Saint-Joseph de Livarot. Vendredi, Alexandrie Rouillard, une ancienne maman d’élève, est passée avec sa mère, Marie Gaultier, apporter à manger. » En réalité, on ne pensait pas la trouver encore ici, expliquent-elles, mais on savait que si c’était le cas, on repartirait avec elle. »
Marie a proposé son gîte à Vimoutiers. Alexandrie a appelé son fils pour qu’il vienne avec le camion de l’entreprise de maçonnerie familiale. En quelques heures, tout était réglé. Quentin, l’ancien élève de CP de Catherine, » ce petit blond qui a maintenant une barbe », a conduit le camion qui l’a ramenée au chaud. Elle y restera » le temps qu’il faut ».
Et pour la suite, le fils de Marie, ancien parent d’élève également, a proposé à Catherine de venir passer l’hiver en mobile-home dans son camping en Dordogne. » Je vais même partir en vacances », sourit Catherine, malicieuse, en laissant derrière elle son camping éphémère……
Bonjour L’Ami quel beau conte, la solidarité n’est point morte heureusement! bisous bonne journée MTH Alors tu les as arrêté tes médicaments? Si oui comment cela se passe?
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Bonjour Marie, effectivement ,c’est ce qui m’a frappé dans cette histoire : La solidarité ..
Pour ce qui est de mes médicaments ,pour l’instant çà va ……Mais je prendrais rendez-vous avec mon médecin bientôt tout de même ….
Bisous , bonne soirée ( ici = frisquet )
F.
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