La poudre de perlimpinpin ?


Un remède prétendument extraordinaire mais aux vertus complètement imaginaires.
Une solution présentée comme miraculeuse, mais qui ne sert à rien.

Origines :

   »Perlimpinpin » est un mot qui date de la première moitié du XVIIe siècle mais dont l’étymologie est inconnue. Il s’est aussi écrit  »prelimpinpin ».
  Certains le comparent à une formule magique comme  »abracadabra ».
Est-ce parce que ceux qui, autrefois, vendaient des poudres diverses en prétendant qu’elles étaient des remèdes extrêmement efficaces contre tout et n’importe quoi, les présentaient comme des produits un peu magiques ?
Toujours est-il que ces poudres se sont aussi, et à juste titre, appelées « poudre de charlatan ».
Par extension, l’expression peut s’appliquer à tout ce qui est censé apporter une solution à quelque chose et qui s’avère complètement inefficace.

Exemples :

 » Et cela marche, commercialement tout du moins, puisque la cure représente 36 % du chiffre d’affaires de la société, qui vise surtout les personnes âgées. Mais pour la direction des fraudes, qui a conduit la procédure, et pour le procureur, Jean-Pascal Oualid, on n’est pas loin de la « poudre de perlimpinpin ».  »

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Un éléphant çà trompe..


heu :La trompe de l’éléphant :

(image du net )

Pourquoi les éléphants ont une trompe ?

Quand on y pense, les trompes des éléphants sont un peu étranges ?
Mis à part quelques exceptions moins extrêmes, comme les tapirs

tapir

, les trompes des éléphants sont un appendice qui ne ressemble à rien d’autre dans le règne animal.

1) Caractéristiques d’une trompe d’éléphant :

La trompe de l’éléphant est un nez allongé qui est fusionné avec sa lèvre supérieure. Ils ont des « doigts » opposés à l’extrémité pour saisir les petits objets. L’une des façons de distinguer les différentes espèces d’éléphants regarder leur nombre de doigts :

Ces doigts sont très forts et précis. Ils permettent à l’ éléphant de la savane de ramasser une petite arachide

Arachides

, de casser la coquille et de manger la noix non écrasée à l’intérieur.Un odorat en 3D : la trompe de l’éléphant lui permet de repérer sa nourriture à distance, mais aussi en hauteur, révèle une étude.

Techniquement sa trompe est née de la fusion de l’appendice nasal avec la lèvre supérieure. Elle lui sert à tout, un vrai couteau suisse pour pachyderme. A respirer, bien entendu, mais aussi à barrir vigoureusement, à boire (elle peut contenir 7,5 litres d’eau), à s’asperger d’eau ou de poussière, à se gratter… A palper les objets qu’il rencontre, également : l’éléphant est un animal tactile et sa trompe l’aide à explorer le monde.

C’est aussi un organe préhensile qui lui permet tout autant de déplacer un tronc d’arbre gênant

déplacer un tronc d’arbre gênant ?

que d’aller chercher une branche garnie de feuilles  »délicieuses » pour son déjeuner. On voit souvent dans les documentaires animaliers ces troupeaux d’éléphants avançant en file indienne. Ils se tiennent par la queue… avec leur trompe, bien entendu. Et dans les moments d’intimité familiale, l’organe leur permet également de se faire de gros câlins.

On voit souvent dans les documentaires animaliers ces troupeaux d’éléphants avançant en file indienne. Ils se tiennent par la queue… avec leur trompe, bien entendu. Et dans les moments d’intimité familiale ,l’organe leur permet également de se faire de gros câlins

150.000 muscles et tendons

C’est une merveille de la nature. Elle est constituée de 150.000 muscles et tendons qui lui donnent toutes ces possibilités, et d’autres encore.

L’essentiel ?: L’odorat, bien sûr. Jusqu’ici, on n’en avait pas tout à fait mesuré l’importance. Mais une étude parue dans la revue  » Animal Behavior » vient d’en fournir des détails surprenants. Une équipe sud-africaine emmenée par Melissa Schmitt

Melissa Schmitt ?

, de l’université KwaZulu-Natal, s’est intéressée à la manière dont les éléphants pouvaient repérer à distance leur nourriture favorite.

Placés dans un labyrinthe dans lequel se trouvaient des perches de 7 mètres de haut avec des plantes savoureuses, les pachydermes se dirigeaient vers leurs mets préférés sans hésitation. De quoi montrer non seulement qu’ils pouvaient les sentir à distance, mais que leur orientation à l’odorat s’effectuait en trois dimensions, aussi bien en hauteur qu’au sol.

« Cela suggère que les indices olfactifs jouent probablement un rôle important en dirigeant leur quête de nourriture à de multiples échelles spatiales, » concluent les scientifiques.

La trompe sert donc aussi de guide à l’éléphant pour trouver ses repas, à distance et aussi en hauteur !

Squelette de l’éléphant

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L’éléphant d’Asie et l’éléphant d’Afrique : deux espèces bien distinctes

Il faut noter que l’éléphant d’Asie (Elephas maximus) est bien non seulement une espèce distincte de l’éléphant d’Afrique (qui en fait regroupe quant à lui deux sous-espèces principales : le  »Loxodonta africana oxyotis  » en savane et le  » Loxodonta africana cyclotis  » en forêt) mais également la seule espèce représentante du genre Elephas ! Elles ne sont donc pas capables de se reproduire entre elles, contrairement à certaines idées populaires.
Un autre détail à garder à l’esprit est qu’il ne faut pas faire l’amalgame entre les 2 espèces, notamment car ils ne sont pas touchés par les mêmes problèmes ! L’éléphant d’Afrique n’a par exemple jamais été domestiqué…..

7 différences entre l’éléphant d’Asie et d’Afrique:

  • . 1)Comme (presque) tout le monde le sait, l’éléphant d’Afrique est de plus grand gabarit que celui d’Asie. C’est le plus souvent cette différence notable qui permet au grand public de les reconnaître et les distinguer. L’éléphant d’Afrique atteint en effet aisément les 6 tonnes pour 3,5 m au garrot alors que son cousin d’Asie ne pèse quant à lui rarement plus de 5 tonnes et ne dépasse jamais les 3 m au garrot !
  • 2) La 2e différence bien connue de tous est la taille des oreilles : les grands éléphants d’Afrique avec des grandes oreilles (pouvant mesurer parfois jusqu’à 1m50 !) et les petits éléphants d’Asie avec les plus petites oreilles. Mais même du point de vue de l’aspect général, ce n’est pas tout ! On peut facilement remarquer le front à double bosses chez l’ asiatique alors que son homologue africain présente un front plat, à l’image de son dos (contrairement à la belle courbe spinale visible chez l’éléphant en Thaïlande). Ceux des forêts d’Asie sont également bien plus poilus, notamment au niveau du crâne, du coup et de l’épine dorsale !
  • 3) En s’approchant un peu plus, on peut apercevoir que le bout de la trompe ne présente pas les mêmes détails non plus. En Afrique l’animal présente 2 protubérances de part et d’autre de l’organe contre une seule, en position frontale, en Asie !
  • 4) que l’éléphant est capable de communiquer par les vibrations dans le sol qu’ils perçoivent jusqu’à 16 km autour d’eux. Ceci est rendu possible grâce à leurs pieds ultra-sensibles et est valable pour les 2 espèces. Cependant, cette similitude n’empêche pas une légère différence dans la structure du pied de l’animal. L’ongulé africain présente ainsi 4 doigts et 3 orteils contre à chaque fois un de plus chez son représentant asiatique.
  • 5) L’éléphant d’Afrique est, contrairement à celui d’Asie, protégé contre les coups de soleil. Il se trouve qu’ils n’ont pas non plus le même habitat, du moins quand on parle de la sous-espèce la plus imagée d’Afrique, l’éléphant d’Afrique des plaines et non pas celui des forêts…
  • 6) Une des fameuses caractéristiques de la famille des Eléphantidés reste bien évidement les défenses. :Elles sont beaucoup plus développées chez le grand éléphant d’Afrique que chez le petit d’Asie. Les mâles en portent toujours mais certains mâles asiatiques, lorsqu’ils sont dominés et non dominants, possèdent ce qu’on appelle des  » tusk  » qui sont semblables à de minuscules défenses (c’est également ce que présentent les quelques femelles d’Asie qui sont porteuses de défenses). Celles des mâles africains ,quant à elles, atteignent régulièrement les 3m !
  • 7) La dernière différence , bien moins visible, bien plus spécifique. Il se trouve que le squelette de ces deux familles continentales ne sont pas exactement les mêmes… L’exemple le plus facile à présenter est le nombre de vertèbres qui constituent l’arc dorsal de l’animal. Elles sont au nombre de 20 en Afrique contre 21 en Asie… Comme quoi même leur structure interne diffère jusqu’à leur colonne vertébrale, la voûte de leur squelette osseux !

En plus de ces 7 particularités qui différencient les 2 espèces de pachydermes, on peut observer que l’éléphant d’Asie se trouve en bien plus grand danger que celui d’Afrique contrairement aux éventuelles idées reçues !

L’éléphant d’Afrique est actuellement menacé d’extinction, c’est-à-dire qu’on cherche, légalement parlant, à le protéger et que son commerce est interdit car il met en péril la survie de l’espèce. Sur l’ensemble du continent africain, on dénombre environs 500 000 représentants de l’espèce.

L’ éléphant d’Asie est quant à lui considéré comme une espèce en voie d’extinction et fait partie des espèces les plus en danger à l’heure actuelle. Dans l’ensemble formé par les 13 pays asiatiques susceptibles d’abriter l’animal, on ne compte pas plus de 50 000 individus… Le cas de l’éléphant d’Asie reste plus complexe que celui de son équivalent africain, entre autres de par le paradoxe que la culture asiatique expose quant à cette espèce sacrée et vénérée et à la fois très peu respectée …

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Éléphant d’Asie
Éléphant d’Afrique