En 1929, l’ethnologue anglo-polonais Bronislaw Malinowski voit deux amoureux des îles Trobriand (en Papouasie-Nouvelle-Guinée) étendus l’un contre l’autre sur une natte, en plein jour. Ils ne font que se tenir par la main, rien de plus. Il raconte la scène à un vieux Trobriandais qui se met en colère : » Ça, c’est une mode qui nous vient des missionnaires ! » s’exclame-t-il. Selon la coutume ,les amoureux…..
Amoureux…
……..devraient absolument cacher leur liaison. Mais les pères chrétiens ont exigé qu’une idylle soit connue de tous, afin de préparer le mariage.
Une erreur de citation: !
La position du missionnaire, c’est donc d’abord le fait de vivre son amour au grand jour. Le sens de l’expression dérape en 1948, quand un sexologue américain cite Malinowski
Malinowski
….de façon erronée. Selon lui, la position du missionnaire désigne le face-à-face sexuel imposé par les pères aux Mélanésiens. Rien à voir avec le sens premier. Mais c’est celui-ci qui s’est imposé dans le monde entier !
Une petite série de vidéos issues du jeu » BeamNG.drive » ? montrant des crashs de véhicules face à une énorme bosse sur la route:
Ce jeu de simulation utilise le principe de physique dit soft-body permettant de calculer la réaction des matériaux, un calcul réalisé en temps réel.
Simulation d’accident, pliant voitures, camions et autres véhicules dans des résultats très réalistes sous de nombreux conditions.
Des conditions données par l’utilisateur qui peuvent être, elles, assez surréalistes, comme la présence d’un énorme renflement en forme de pic au beau milieu de la chaussée.
L’objectif est d’observer l’accident simulé, des sortes de crash test virtuels, et constater les déformations reçues par les véhicules .
Bien sûr, c’est assez spectaculaire.
Des crashs de véhicules face à une énorme bosse sur la route via » BeamNG.drive », en vidéos:
accueille à Versailles 600 invités qui viennent assister aux somptueuses fêtes des » Plaisirs de l’Île enchantée ». Elles vont se dérouler du 6 au 13 mai dans le parc aménagé avec magnificence par le jardinier André Le Nôtre …
André Le Nôtre ?
….. autour de plusieurs pièces d’eau.
Ainsi les courtisans découvrent le site sur lequel le roi nourrit le dessein d’installer un nouveau château, en complément de son palais parisien des Tuileries. Pour l’heure, à l’entrée du parc, subsiste le pavillon de chasse de briques et de pierres construit par l’ancien roi Louis XIII. L’architecte Le Vau s’apprête à l’agrandir et ce n’est qu’à l’été 1682 que le roi et sa cour s’installeront à titre définitif dans le nouveau palais .
À peine troublés par l’ » affaire du Tartuffe »=>
, les » Plaisirs de l’Île enchantée » laisseront un délicieux souvenir aux invités et seront suivis d’autres fêtes, toutes aussi somptueuses…
Une fête éblouissante….
Les » Plaisirs de l’Île enchantée » sont officiellement destinés à honorer les deux reines, la reine mère Anne d’Autriche
Anne d’Autriche ?
et la modeste Marie-Thérèse
Marie-Thérèse
, épouse du roi.
Mais la véritable vedette en est Mademoiselle Louise de La Vallière (20 ans)
Louise de La Vallière (20 ans)?
maîtresse aimante du roi, légèrement boiteuse et que l’on dit plus gracieuse que belle. Elle fait à cette occasion sa première entrée publique à la cour.
Les fêtes débutent par un défilé équestre auquel participent de jeunes nobles, y compris d’Artagnan. Le roi lui-même apparaît costumé en »chevalier Roger », (l’un des personnages du roman Orlando furioso de l’Arioste, phénoménal succès de l’époque ).
Suit une course de bague, les courtisans essayant d’attraper un anneau au bout de leur lance, puis le souper, sur une musique de Lully
Lully ?
Le lendemain, la cour assiste à »La Princesse d’Elide », une comédie-ballet de Lully et Molière, les » deux Baptistes », et le surlendemain à un nouveau ballet accompagné d’un feu d’artifice sur la pièce d’eau.
Le 10 mai a lieu un tournoi équestre remporté par le roi et le lendemain une reprise des »Fâcheux », comédie-ballet donnée pour la première fois à Vaux-le-Vicomte .
Tartuffeet la » cabale des dévots »
Les réjouissances sont quelque peu troublées par l’affaire du Tartuffe ou L’Hypocrite. Cette comédie en trois actes et en vers que Molière présente le 12 mai scandalise en effet les dévots groupés autour de la reine mère.( Comme chacun sait ,elle raconte l’emprise d’un faux dévot, Tartuffe, sur un bourgeois, Orgon, prêt à lui donner sa fille Marianne et sa fortune. Se croyant seul avec Elmire, l’épouse d’Orgon, Tartuffe tente de la séduire et dévoile la noirceur de son âme. Orgon, qui a tout entendu, tombe des nues… Tout finit bien grâce à l’intervention de la justice royale ). Nombreux à la cour, dans l’entourage de la reine-mère Anne d’Autriche , »confite » en religion, les dévots de la Compagnie du Saint Sacrement, société secrète apparue en 1630, se sentent évidemment visés par cette comédie qui dénonce leur hypocrisie et leur cynisme et manifestent haut et fort leur indignation. Sous la pression de sa mère, le jeune roi se résigne à suspendre la représentation. La comédie sera reprise en cinq actes, cinq ans plus tard, le 5 février 1669, sous une forme moins provocatrice, sous le titre Tartuffe ou l’Imposteur. La reine-mère étant alors morte et la Compagnie du Saint Sacrement dissoute sur ordre du roi, les esprits sont calmés et l’autorité du roi affirmée. La pièce ne quittera dès lors plus le haut de l’affiche.
Objectif de séduction
À l’image des » Plaisirs de l’Île enchantée », les grandes fêtes qui agrémentent les débuts du règne du Roi-Soleil sont inspirées par l’exemple donné par le malheureux Fouquet
Fouquet?
. Le jeune roi, ( fin danseur ) , ne dédaigne pas de s’y donner lui-même en spectacle. Elles ont pour objectif de mettre en scène la toute-puissance de la monarchie française, ainsi que Louis XIV l’expliquera à son fils, le Grand Dauphin, dans ses Mémoires.
Après son coup d’essai de 1664, qui est aussi un coup de maître, Louis XIV réédite des fêtes baroques dans la nuit du 18 au 19 juillet 1668 avec un Grand divertissement royal et une fois encore en juillet et en août 1674 avec les Divertissements de Versailles. Il s’agit à chaque fois d’éblouir la cour et l’Europe. Après cela, le roi, en prenant de l’âge, va se consacrer à l’aménagement intérieur de son palais.
Aujourd’hui encore, la somptuosité qui se dégage de ces fêtes et du palais tend à nous faire oublier l’autre facette du » Grand Siècle »: débauche, vulgarité et arrogance des grands seigneurs de la cour.
Carrousel
De premières fêtes très remarquées ont été organisées par le jeune roi Louis XIV le 5 juin 1662 dans le jardin des Tuileries, son palais parisien. C’était peu après la mort du Premier ministre Mazarin
Mazarin ?
Ce jour-là, plusieurs milliers de spectateurs ont pu contempler les savantes évolutions de cinq quadrilles… d’où le nom de Carrousel qui est resté à cet endroit(le carrousel désigne un spectacle équestre). ( Le Carrousel s’orne aujourd’hui d’un bel arc de triomphe qui rappelle les victoires de Napoléon 1er et fait pendant à l’arc de triomphe de l’Étoile ).
Arc de Triomphe du Carrousel ?
Un commentaire même négatif est toujours le bien venu , mais PAS LES »LIKES » qui , même si en anglais » like » signifie » aimer » , ne signifient absolument RIEN !