L’ ambre gris….


…….un vomi de baleine qui vaut de l’or ?!

Depuis plus de mille an, l’ ambre gris est utilisé pour la réalisation de parfum, un vomi de baleine très prisé et très cher.

Cette substance dure, résineuse avec une teinte gris clair ou jaune et à l’arôme agréable est connu depuis avant l’antiquité, les Egyptiens la brûlait comme encens.

L-ambre-gris-un-vomi-de-baleine
Ambre gris ?

Plus tard, elle a été utilisée pour aromatiser les plats et les boissons, Casanova l’ajoutait à sa mousse au chocolat et Charles II d’Angleterre raffolait d’œufs avec de l’ambre gris, un met qui l’a peut être tué, saupoudré de poison.

Elle était également utilisé en médecine au moyen-âge, un médicament pour lutter contre les maux de tête, les rhumes, l’épilepsie ainsi que d’autres maux.

Malgré son usage répandu, durant des siècles personne ne savait définir la provenance de ce produit trouvé échoué sur les plages.

Les Chinois pensaient que c’était du crachat de dragon tombé dans l’océan et durci. D’autres le confondaient avec l’ambre jaune (celui qui conserve les fossiles ) 

mante religieuse fossilisée

 et qui n’a finalement aucun lien) ou imaginaient( les chinois ) du  »caca » d’oiseau de mer ou des champignons marins.

Ce n’est qu’en 1724 que le médecin de Boston, Zabdiel Boylston

Zabdiel Boylston ?

, a enfin découvert la vérité: il s’agit de selles ou de vomi de baleine.!!!!!

 » vomi de baleine » ?

Cet ambre se formerait dans le tractus ( Le tractus gastro-intestinal est la plus grande partie du tube digestif dans le système digestif. intestinal des cachalots )

Plongée avec des cachalots à l’île Maurice

Comme ces baleines consomment de grandes quantités de calmars et de seiches aux becs durs et pointus, il est supposé que l’animal secrète une substance grasse protectrice qui enrobe les becs indigestes pour protéger leurs intestins et leurs organes ….

calmar, seiche ?

La substance serait ensuite expulsée du corps, bien que les chercheurs ne sachent pas vraiment de quelle extrémité de la baleine l’évacue. L’expert en cachalot Hal Whitehead

Hal Whitehead ??

de l’Université Dalhousie soupçonne que la substance est déféquée.

 Un air d’Amérique dans le Jura….


Bisons et chiens de traineaux

Bellecombe est une petite commune du sud du Jura, située à 50 km de Genève. C’est un paysage sauvage, devenu depuis 20 ans, l’Eldorado des traîneaux à chien en France.

Daniel Mellina????

s’est installé ici pour créer un élevage de chiens de traîneau et organiser des treks à la découverte du Jura. Son terrain de jeu s’étend sur 380 kilomètres jusqu’à Bâle.

Ces chiens seraient liés à l’histoire des chercheurs d’or qui sont arrivés en Alaska avec des chiens qui n’étaient pas des animaux de race. C’est pour cette raison qu’ils n’ont pas le style et l’unité des chiens de traîneaux classiques.

Non loin de là, Alain, un ami de Daniel a donné vie à sa passion il y a une vingtaine d’année… Il a implanté un élevage de bisons ! Situé à l’altitude parfaite, il possède les plus beaux spécimens de France.

Cette ferme est l’une des premières à élever ces animaux, encore sauvages, qui sont appréciés pour leur viande et leurs fourrures.

Le carat….


….origines .

Caroubier et ses graines

Le carat utilisé en joaillerie est tiré du nom d’un arbre : le caroubier.

Cet arbre pousse principalement sur le pourtour méditerranéen. Il produit des fruits dont les graines minuscules sont d’une étonnante régularité.

Dès l’antiquité, elles sont ainsi choisies comme unité de mesure. Appelée  » Keration » en grec, cette unité de mesure est utilisée dans toutes les civilisations antiques. En français, elle devient carat.

Bague solitaire

Le carat est aujourd’hui le nom de deux unités de mesure en lien avec les bijoux.

Le carat est donc d’abord une unité de masse pour les pierres précieuses : un carat faisant, comme la graine du caroubier, 200 milligrammes. Il faut donc 5 carats pour obtenir un gramme.

Mais il existe également le carat des bijoutiers qui mesure la pureté des métaux précieux comme l’or ou l’argent. L’or le plus pur possède 24 carats. Cette valeur remonte au bas-empire romain, époque à laquelle un sous d’or pèse 24 carats, soit 4.8 grammes.

Caroubier

On peut admirer un caroubier et en apprendre davantage sur cette essence dans le Jardin méditerranéen de Banyuls….

……qui est un biodiversarium de 3 hectares conserve plus de 500 espèces végétales méditerranéennes.

Einstein :


…..l’incroyable destin de son cerveau… après sa mort

A l’occasion de l’anniversaire de la naissance d’Einstein (le 14 mars 1879) et de la semaine du cerveau, découvrez… l’étrange odyssée de l’encéphale du père de la relativité générale, qui fut subtilisé après son décès par un médecin légiste.

Partout en France , la semaine du cerveau

est organisée  entre le 13 et le 19 mars 2017. Elle permet, au gré de différentes manifestations, de faire découvrir au grand public les progrès les plus importants réalisés en neurosciences ces dernières années. Hasard du calendrier, le savant par tous considéré comme le symbole de l’intelligence humaine, Albert Einstein

Einstein

, est né « pendant » cette semaine du cerveau : c’était le 14 mars 1879

Il y a une « saga du cerveau d’Einstein ». Elle a débuté le 18 avril 1955, jour de sa mort . (76 ans.)

Décédé à 76 ans à l’hôpital de Princeton (New Jersey, États-Unis), la dépouille du scientifique est aussitôt transférée dans le service de médecine légale du Dr Thomas Harvey

Dr Thomas Harvey ?

, 42 ans. À la demande de la famille, celui-ci pratique une autopsie diagnostiquant la cause du décès, une rupture d’anévrisme de l’aorte abdominale. Mais Harvey prend alors une initiative audacieuse : il prélève l’encéphale du physicien, sans autorisation. Le reste du corps (excepté les yeux, prélevés par son ophtalmologiste) est incinéré, ses cendres dispersées dans un lieu inconnu, le savant ne voulant pas que l’on voue le moindre culte à sa personne. Dès lors, ce cerveau va devenir l’objet de tous les fantasmes. Et si le secret du génie humain se cachait dans ses circonvolutions ? Thomas Harvey tente de répondre. Première surprise : l’illustre cerveau pèse 1230 g contre 1350 g en moyenne chez un homme.!!!! Ce qui montre clairement qu’un cerveau volumineux n’est pas la condition nécessaire à une intelligence exceptionnelle !

Le cerveau conservé dans un ancientonneau de cidre

tonneau de cidre

!!

Le docteur Harvey pratique ensuite 40 mesures au compas et mitraille l’organe avec son appareil photo, un  »Exakta  » 35 mm, prenant des douzaines de clichés en noir et blanc « sous tous les angles », du cerveau entier, puis des deux hémisphères. Harvey sort alors son scalpel : « Les hémisphères cérébraux ont été découpés en environ 240 blocs de 10 cm, dont l’emplacement a été noté sur les photographies. Ensuite les blocs ont été plongés dans de la celloïdine (Suspension colloïdale de nitrocellulose servant à protéger les plaies) et on a effectué des coupes histologiques. » Il prépare ainsi des centaines de lames pour microscopes.

CIRCONVOLUTION. Le cerveau d’Albert Einstein était bel et bien différent du nôtre. C’est la découverte de Dean Falk

Dean Falk

, anthropologue de l’université de l’État de Floride, qui a analysé 14 photos inédites du cerveau du génie ( la collection la plus complète jamais étudiée ) et les a comparées avec les clichés de 85 autres cerveaux. Le résultat publié dans Brain montre que les circonvolutions du cortex cérébral (couche externe) du père de la théorie de la relativité sont plus complexes que la moyenne dans certaines zones spécifiques, notamment le cortex préfrontal (raisonnement, planification), mais aussi les lobes pariétaux, impliqués dans les capacités mathématiques et la vision dans l’espace

Pourtant, Thomas Harvey ne publie rien. En 1960, il disparaît même de la circulation avec ses précieux bocaux de formol. Ce n’est qu’en 1978 que Steven Levy, alors journaliste au New Jersey Monthly, retrouve sa trace à Wichita (Kansas). « Après un moment, il a admis qu’il était toujours en possession du cerveau, raconte-t-il. Il a marché vers une caisse marquée “Cidre Costa” et en a sorti deux bocaux dans lesquels, il y avait les restes du cerveau qui a changé le monde […]. Il m’a dit que jusqu’ici il n’avait rien trouvé qui indique la nature physique de ce qui rendait ce cerveau spécial. » L’article relance cependant l’intérêt médiatique. Harvey enchaîne les interviews… avant de disparaître à nouveau, avec ses bocaux. Ce n’est qu’en 1982 qu’il finit par accepter de partager un peu de son trésor avec ses confrères. Il envoie quelques centimètres cubes du cerveau à Marian Diamond, neuroanatomiste à l’université de Berkeley (Californie) et, ensemble, ils signent en 1985 un premier article retentissant.

Leur conclusion : le lobule pariétal inférieur gauche (impliqué dans les tâches de raisonnement mathématique et la vision dans l’espace) contient un plus haut taux de cellules gliales (cellules nourricières et protectrices des neurones) que la moyenne. À partir de là, pas moins de 18 chercheurs vont avoir l’honneur de recevoir un échantillon des précieux tissus, des photographies ou des lames histologiques en provenance du Docteur Harvey

Les lobes pariétaux d’Einstein étaient hypertrophiés

Si certaines études n’aboutissent à rien, comme le séquençage d’ADN réalisé par Charles Boyd en 1988, en raison d’un matériel trop dégradé, six publications scientifiques en bonne et due forme en résultent. Parmi elles, Anderson et Harvey (1996) découvrent une haute densité de neurones dans le lobe frontal droit ; Kigar (1997) rapporte un taux élevé de cellules gliales dans les cortex temporaux ; Colombo (2006) de plus large astrocytes (cellules du système nerveux central). Mais le travail le plus important sera accompli par Thomas Harvey et Sandra Witelson, neurologue à l’université MacMaster de Hamilton (Canada) (The Lancet, 1999) : le cerveau du savant est comparé à ceux de 35 hommes et 56 femmes « normaux ».

« SCISSURE DE SYLVIUS« . Leur conclusion : « L’anatomie du cerveau d’Einstein se situe dans les limites de la normale sauf en ce qui concerne les lobes pariétaux » qu’il avait hypertrophiés. De plus, dans les deux hémisphères, la morphologie de la scissure de Sylvius (aujourd’hui appelée sillon latéral ) est unique par rapport à celle observée sur les cerveaux témoins. Enfin, il manque l’opercule pariétal, zone cérébrale qui contrôle les mouvements fins de la main. « L’intelligence d’Einstein dans ces domaines cognitifs et son mode de pensée scientifique, tel qu’il l’a lui-même décrit, pourraient être liés à l’anatomie typique de ses lobules pariétaux inférieurs. Une région pariétale inférieure plus étendue que la normale a été observée chez d’autres physiciens et mathématiciens », affirment les auteurs.

________________________________________

« Le cerveau d’Einstein, j’en rêvais la nuit ! »

Tous ces résultats, l’anthropologue Dean Falk les connaît par cœur. Spécialiste de l’évolution du cerveau chez les primates supérieurs, elle a étudié pendant des décennies la relation entre le cortex cérébral et l’évolution de l’intelligence et de la cognition.

Son rêve était d’étudier le cerveau du génie. Elle publie une première étude en 2006 s’appuyant sur quelques mauvaises photographies. « Je savais qu’il devait y en avoir d’autres de bonne qualité, mais je ne parvenais pas à mettre la main dessus », explique-t-elle. Objectif : donner une vue d’ensemble sans se focaliser sur des petites parties. Le décès de Thomas Harvey, en 2007, débloque la situation. Sa famille lègue en effet ce qu’il reste du trésor au National Museum of Health and Medicine de Chicago et Dean Falk reçoit (enfin) 14 photographies jamais étudiées en 2010. « Pour la première fois, celles-ci permettaient l’identification en détail des sillons et des autres paramètres de la morphologie externe », s’enthousiasme-t-elle.

CERVEAU PLISSÉ. Son équipe passe alors des mois à suivre chaque circonvolution, chaque sillon, pour les identifier et cartographier le cerveau pour la première fois. « J’en rêvais la nuit ! confie-t-elle. Comme nos ancêtres ont grandi en taille, le cerveau a eu tendance à se plisser, un moyen d’augmenter le volume dans un crâne. Les gens “normaux” naissent tous avec les mêmes repliements élémentaires, la variabilité portant sur le nombre et la forme des petites circonvolutions ».

Elle rédige 24 pages de descriptions anatomiques détaillées des renflements (gyrus), des sillons, et des fissures (sillons profonds) du cerveau d’Einstein. Puis elle le compare à 85 cerveaux témoins. « Einstein avait des cortex préfrontaux extraordinaires, avec des repliements complexes qui ont pu contribuer à ses capacités cognitives remarquables », affirme-t-elle. Car qui dit repliements plus complexes dits davantage de connexions. « En général, l’expansion des repliements dans une zone spécifique suggère qu’il peut y avoir une augmentation du taux de neurones dans cette région et, de fait, une augmentation de la complexité de leurs connexions ».

Mais ses découvertes ne s’arrêtent pas là ! « Les cortex dits somatosensoriels et moteurs, proches de la région qui représente le visage et la langue, étaient très étendus. Les lobes pariétaux étaient également inhabituels et ont pu fournir le substrat neurologique pour ses dons mathématiques et de vision dans l’espace comme d’autres auteurs l’ont suggéré ». En revanche, les conclusions de Dean Falk contredisent celles de Thomas Harvey : « Il n’y a pas de manque d’opercule pariétal et de scissure de Sylvius inhabituelle ». De quoi alimenter une prochaine controverse de spécialistes. La saga du cerveau d’Einstein n’est pas terminée.…….

P.S:  » Ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement.  » A. Einstein ( j’adore , j’adhère ! )

Ce billet est long trop long !!!=> pas de commentaire sera logique ….