C’était il y a ….


…..seulement 33ans !( le 13 mars 1989)

Tim Berners-Lee

Tim Berners-Lee ?

inventait le  »World Wide Web » ( littéralement la  » toile (d’araignée) mondiale  », abrégé www ou le Web), la Toile mondiale ou la Toile, est un système hypertexte public fonctionnant sur Internet. Le Web permet de consulter, avec un navigateur, des pages accessibles sur des sites. L’image de la toile d’araignée vient des hyperliens qui lient les pages web entre elles.)

En 1980, Tim Berners-Lee, 25 ans, informaticien britannique tout juste sorti d’Oxford, est en stage à Genève, au CERN (Centre Européen pour la Recherche Nucléaire), pour une durée de six mois. Pour faciliter la lecture de la base de données du centre, il conçoit une connexion directe entre tout mot-clé et le dossier référent. Ainsi naît le lien hypertexte.

Neuf ans plus tard, il revient au CERN après un détour par une entreprise britannique. Il s’aperçoit que les chercheurs du monde entier qui travaillent avec le centre genevois  sont confrontés aux pires difficultés quand ils doivent échanger des dossiers et des notes.

À la demande de son supérieur hiérarchique, il reprend donc son idée de lien hypertexte et l’applique à la mise en relation non plus seulement des dossiers du CERN mais de toutes les bases de données scientifiques du monde en utilisant le réseau internet , dérivé du réseau ARPA net  ! (ARPANET ou Arpanet est l’acronyme du premier réseau à transfert de paquets de données conçu aux États-Unis par la Défense Advanced Research Projects Agency. Le projet fut lancé en 1966, mais ARPANET ne vit le jour qu’en 1969. Sa première démonstration officielle date d’octobre 1972.)

Le 13 mars 1989, il soumet son projet à son supérieur, lequel le juge  » vague but exciting  ». Grâce à l’appui efficace d’un collègue belge, Robert Cailliau

Robert Cailliau ?

, Tim Berners-Lee emporte finalement l’adhésion du CERN. Le 12 novembre 1990, les deux amis déposent le nom de la nouvelle interface : World Wide Web ( » Toile d’Araignée Mondiale  »). C’est le début d’une révolution planétaire.

Quel est le vrai nom du croque-mort….


….. et l’origine de l’expression ?

Le croque-mort est un nom étonnant pour désigner ces personnes qui travaillent aux pompes funèbres. Mais pourquoi les affuble-t-on d’un nom aussi étrange ? Pour le savoir, il faut remonter au XVIIIe siècle et s’intéresser à la linguistique de l’époque….

Dans la littérature et l’imaginaire collectif, ils ont la réputation d’être de sinistres personnages et même de porter malheur  . Il n’en est évidemment rien mais il leur est resté un nom familier : croque-mort.

D’où vient ce mot et pourquoi est-il si particulier ? Une histoire d’orteils est souvent la version la plus commune mais elle ne serait pas tout à fait vraie.

Les croque-morts croquaient-ils les orteils ?

On pense souvent que si les croque-morts sont surnommés ainsi, c’est parce que, dans la hantise d’enterrer un jour un vivant , ils prenaient soin de vérifier que la personne décédée l’était vraiment avant de commencer la mise en bière. Pour en être sûrs, ils « croquaient » le gros orteil du défunt. S’ils constataient une absence totale de réflexe, alors la personne était bel et bien morte.

S’il n’est pas totalement exclu que certains croque-morts aient effectivement utilisé cette technique, leur nom ne peut pas vraiment venir de là. En effet, cette pratique fait penser à la vérification d’un réflexe cutané plantaire (ou d’un » réflexe de Babinski  » ?):

Le signe de Babinski est une anomalie d’un réflexe cutané du pied :

Il se manifeste par une extension du gros orteil lors d’une manœuvre au cours de laquelle le gros orteil est censé se fléchir.

La manœuvre consiste à passer le pouce (ou un objet du type pointe de stylo ou partie émoussée du marteau à réflexe) sur le bord externe de la voûte plantaire, …

L’examen est simple, rapide et indolore

Chez un adulte sain et exempt de problèmes neurologiques, le réflexe cutané plantaire consiste en un repliement des orteils lors d’une simulation de la plante du pied. Le signe de Babinski se reconnaît lorsque le gros orteil est en extension significative et il permet de reconnaître la présence de certains problèmes neurologiques  . Toutefois, aucun de ces réflexes ne nécessite de mordre l’orteil et l’aréflexie (absence de réflexes) n’est pas exclusivement le signe d’une d’une mort biologique

La définition de « croquer » en vieux français

La vraie raison du petit surnom donné au croque-mort est plutôt à aller chercher du côté de la linguistique et du vieux français. Car d’après le  » dictionnaire historique de la langue française , le terme de « croque-mort » est apparu pour la première fois dans des écrits en 1788 dans un ouvrage de Louis-Sébastien Mercier

Louis-Sébastien Mercier ?

appelé Tableau de Paris .

Or, « croquer » à cette époque, n’a pas la même signification qu’aujourd’hui. Depuis au moins le XVe siècle, on lui attribue plutôt la définition de « subtiliser, voler ». Le terme de croque-mort serait donc une blague , un trait d’humour noir accusant les travailleurs de pompes funèbres de dérober les bijoux et objets précieux au nez et à la barbe des proches du défunt.

Une autre version linguistique veut que « croquer » soit aussi compris comme un synonyme de « faire disparaître ». Dans ce cas, on comprendrait plutôt que le croque-mort est littéralement celui qui fait disparaître le corps lors de la mise en terre du cercueil.

Quel est le vrai nom du croque-mort ?

Aujourd’hui, il serait assez mal vu d’appeler un croque-mort par ce nom alors que leur appellation officielle est « assistant funéraire ». Son rôle est d’accueillir et d’assister la famille du ou des défunts pour l’organisation des obsèques ou les démarches administratives : inhumation, transport de corps, préparation de la chambre funéraire… Si le métier ne nécessite pas de diplôme particulier, une formation reste toutefois obligatoire pour gérer le deuil au quotidien.

De nombreuses personnes pensent que le croque-mort est lié au métier de thanatopracteur mais il n’en est rien. La thanatopraxie est l’art et la technique de conserver les corps de la décomposition , généralement dans le cadre de funérailles. Mais ces professionnels ne sont pas des croque-morts.

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L’ histoire qui suit (quelque peu   » osée   » ) expliquerait plus l’origine de l’expression   » pompe funèbre   » :

Il faut savoir que cette fonction de croque-mort, qui était considérée comme une vraie charge, au même titre que celle de bourreau, se transmettait de père en fils. Mais, il advint un jour dans un hameau que le croque mort du lieu mourût sans progéniture mâle. Sa fille ainée reprit donc sa charge, après réunion et aval favorable du conseil des sages du hameau.
Le premier présumé mort, dont on lui demanda de vérifier le décès, avait était atteint d’une grave maladie des membres inférieurs puis d’une gangrène, ce qui avait conduit les barbiers-chirurgiens de l’époque à l’amputer des deux jambes jusqu’à mi-cuisse. La jeune fille examina cette situation nouvelle sans se démonter pour autant et mordit avec précaution le premier membre inférieur qu’elle put trouver.( on devine quel était ce  » membre  » lol )
Ce fut à cette époque et dans ces circonstances très précisément qu’on abandonna le terme de croque mort pour le remplacer par celui de pompe funèbre